Cette cyberaction est maintenant terminée
Vingt-et-un ans après l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, près de 500.000 enfants du Belarus et d’Ukraine, qui n’étaient pas nés au moment de la catastrophe, souffrent de dommages radiologiques.
Cyber @ction lancée le 26 avril 2007
Leurs maladies cardiovasculaires, endocrines, les malformations sont essentiellement provoquées par l’accumulation dans certains de leurs organes (le cœur, les muscles, les os...) de deux composés radioactifs (le césium 137 et le strontium 90), suite à l’ingestion d’aliments contaminés par ces produits.
L’incorporation chronique des radionucléides dans l’organisme de millions de personnes, condamnées à se nourrir avec des aliments radioactifs, est un fait absolument nouveau, produit par la catastrophe de Tchernobyl, dont l’humanité n’a aucune expérience.
Les victimes de cette " expérimentation " témoignent de leur abandon au milieu de la radioactivité qui ronge leur vie depuis 21 ans et les tue, eux et leurs enfants, dans l’indifférence générale. Elles ne comprennent pas pourquoi le monde ne les voit pas, ne les entend pas, alors que ce dont elles souffrent menace aujourd’hui tous les habitants de la planète.
La réponse à leur étonnement existe et elle est révoltante.
Pourquoi l’Organisation mondiale de la santé n’a-t-elle rien fait dans les territoires de Tchernobyl ? Pourquoi a-t-elle passé la main et laissé faire son travail de radioprotection par les promoteurs des centrales nucléaires ? L’opinion publique dans son ensemble ignore encore l’existence d’un accord signé entre l’OMS et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui empêche l’OMS d’agir librement dans le domaine nucléaire si elle n’a pas l’assentiment de l’AIEA.
Cet accord précise en effet que " chaque fois que l'une des parties se propose d'entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l'autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d'un commun accord ". (article1, paragraphe 2). Or l'AIEA a pour mission " d'encourager, d'aider et de coordonner dans le monde entier les recherches ainsi que le développement et l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques ".
Application pratique de cet accord: l'OMS, après avoir attendu 5 ans avant de se rendre dans les territoires contaminés de Tchernobyl en 1986, publie en 2005, un dernier rapport évaluant à 51 le nombre de morts provoqués par l'accident, auxquels elle ajoute 4000 cancers de la thyroïde " très bien soignés " estime-t-elle. Ce mensonge, cette négation résulte de l'application de l'article 3 de l'accord qui précise que certaines données peuvent être tenues secrètes.
Des organisations qui viennent en aide aux victimes de Tchernobyl (Enfants de Tchernobyl Belarus, CRIIRAD, Contratom Genève, Réseau Sortir du nucléaire, SDN Loire et Vilaine, Brut de Béton Production) ont décidé de lancer une campagne pour demander la révision de l'accord et exiger que l'OMS remplisse sa mission auprès des populations touchées par la contamination radioactive.
Le 26 avril prochain, jour anniversaire de l'accident de Tchernobyl, débutera devant le siège de l'OMS à Genève, une action de présence permanente pour une durée indéterminée (au minimum, jusqu'à l'Assemblée Mondiale de fin mai 2007 et ensuite pendant des semaines, des mois...). Vous pouvez participer à cette action en vous adressant au responsable du planning des présences, André Larivière tél: 04 717 636 40 ou 06 766 954 98.
Le comité d'organisation lance également un appel mondial à commémorer le 21ème anniversaire de l'accident de Tchernobyl en se rendant le 26 avril prochain, le jour ou la nuit à l'heure de l'accident, devant les ministères de la Santé ou mairies avec 21 flambeaux (symbole de la lumière qui reste à faire) ainsi qu'avec des pancartes portant ce slogan: TCHERNOBYL, 21 ANS DE MENSONGES OMS COMPLICE
Merci de relayer massivement cette cyber @ction auprès de vos contacts
André Larivière Réseau Sortir du Nucléaire
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
Par cette action, vous ferez connaître votre opinion a Madame Margaret Chan, Directrice Générale de l'OMS, au Ministre Français de la Santé et des Solidarités et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.
Vous pouvez rajouter les Ministres de la Santé de vos pays respectifs
Pour la Suisse:
Monsieur Pascal Couchepin Professeur T.B. ZeltnerOffice fédéral de la Santé publique 3003 Berne Conseiller Fédéral
pascal.couchepin@gs-edi.admin.ch.
Pour la France
Monsieur le Ministre de la Santé et des Solidarités
Ministère de la Santé et des Solidarités 14 Av. Duquesne F-75350 Paris 07 SP
igas@sante.gouv.fr.
Pour la Belgique :
Monsieur le Secrétaire général Ministère de la Protection, de la consommation, de la Santé publique et de l’environnement Cité administrative de l’Etat Quartier Esplanade - Bureau 308Boulevard Pachéco, 19 - bte 5 B-1010 Bruxelles
SPF Sécurité Sociale
Eurostation II
Place Victor Horta 40 boîte 20
1060 Bruxelles
social.security@minsoc.fed.be.
pour les autres pays voir
http://www.independentwho.info/spip.php?article28
 
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STOPPEUR
Le 22/12/2010 à 15:18:37
MOSSU
Le 20/12/2010 à 19:10:03
Leelle
Le 20/12/2010 à 18:18:01
cath54
Le 20/12/2010 à 17:16:46
Barachois
Le 20/12/2010 à 12:42:47
steph
Le 20/12/2010 à 11:49:16
Un point mérite d'être précisé, en tous cas à mon sentiment. C'est que la mer "est déjà" une poubelle ! Et ce que nous devons faire, ce que vous faites aussi avec cette pétition, c'est se battre ! Pour que ça cesse !
Bon combat, Simtof, a votre dispo.
Simtof
Le 07/01/2011 à 18:08:34