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Message adressé à Madame La Préfète du Cher, demandant l’annulation du transfert vers l’Italie d’Adama TRAORE, demandeur d'asile francophone, guinéen, agé de 24 ans et souffrant d'un handicap neurologique d'origine génétique pour lequel ne sont possibles que des soins en milieu francophone.
3678 participants
Adama TRAORE, demandeur d’asile en procédure Dublin, est sous le coup d’un arrété de transfert vers l’Italie, où il a laissé ses empreintes sous la contrainte.
Arrêté et placé en rétention le 20 décembre, il été libéré par le Juge des Libertés, mais est toujours en situation irrégulière et peut être expulsé à tout moment.
Adama souffre pourtant d’un très sévère bégaiement neurologique d’origine génétique, aux conséquences évaluées à 8-9 sur une échelle de 10. Il ne peut pas formuler de phrases, peine à se faire comprendre et est très vulnérable.
Il est pour la première fois de sa vie pris en charge par une orthophoniste spécialisée et un dossier de reconnaissance de son handicap est en constitution auprès de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).
Le renvoyer dans ces conditions en Italie revient à le condamner à une vie misérable dans un pays aux dispositifs d’accueil notoirement saturés, où il sera dans l’impossibilité totale de communiquer pour se faire comprendre afin d'assurer ses besoins primaires et déposer sa demande d’asile.
Les personnes faisant autorité en matière de rééducation orthophonique excluent formellement toute perspective d'acquérir ne serait-ce que des rudiments d'italien ou d'engager un processus de rééducation dans une langue non maitrisée et non maitrisable..
Fragilisé par son passage au centre de rétention, il est désormais la proie de fréquentes attaques de panique.
Sa situation dramatique mérite un examen attentif et approfondi, et plus particulièrement la spécificité du handicap dont il souffre, dont les perspectives de rémission sont intimement subordonnées à une rééducation en français, et sont vouées à l’échec dans un contexte non francophone.
Nous demandons donc à Madame la Préfète d'examiner avec bienveillance sa situation très particulière et de lui accorder l'accès à la procédure normale de demande d’asile, pour raison humanitaire, comme elle en a le pouvoir, en vertu de la clause de souveraineté prévue par le règlement des accords de Dublin III.
 
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Joseph MOUGEL
Le 02/02/2018 à 11:59:33
Marie Dalençon
Le 09/01/2018 à 19:09:25
cautain
Le 09/01/2018 à 14:31:28
Mollaret
Le 09/01/2018 à 14:04:12
jarreau
Le 09/01/2018 à 10:40:42
bouda
Le 07/01/2018 à 20:46:15
Bruno SEVIN
Le 03/01/2018 à 08:33:51
Marguerite Sanchez
Le 02/01/2018 à 12:07:28
Frawald
Le 02/01/2018 à 07:16:05
Béatrice MORY
Le 01/01/2018 à 16:57:44
un anonyme
Le 01/01/2018 à 16:06:12
Roland COMTE
Le 01/01/2018 à 11:48:28
GENIA
Le 01/01/2018 à 04:05:51
un anonyme
Le 01/01/2018 à 01:34:04
un anonyme
Le 31/12/2017 à 21:19:02
Roland COMTE
Le 31/12/2017 à 17:06:56
yves day
Le 31/12/2017 à 15:58:51
un anonyme
Le 31/12/2017 à 14:05:13
un anonyme
Le 31/12/2017 à 13:44:54
Sylviane Murat
Le 31/12/2017 à 13:32:44
un anonyme
Le 31/12/2017 à 12:59:33
un anonyme
Le 31/12/2017 à 11:55:51
Goupil
Le 31/12/2017 à 11:39:17
evy33
Le 31/12/2017 à 11:12:12
cactus
Le 31/12/2017 à 10:54:38
Robert Latapy
Le 30/12/2017 à 19:41:38
masca
Le 04/03/2019 à 14:25:34