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Bilan de la cyberaction : Notre Dame des Landes : En l’état des procédures, l’expulsion violerait le droit

Mise en ligne du 29/03/2018 au 15/04/2018

Le gouvernement a décidé d’abandonner le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, mais il a indiqué que « les occupants illégaux devront partir d’eux même d’ici le printemps, ou ils seront expulsés ».
Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des Avocats de France, et l’association Droit Au logement rappellent qu’une grande part des décisions d’expulsions concernant les occupants de Notre Dame des
Landes visés par le gouvernement, ont été ordonnées “sur requête”, c’està- dire au moyen d'une procédure non contradictoire et non publique.

Bilan de la cyberaction :

3516 participants

Présentation de la cyberaction :

COMMUNIQUÉ 28 mars 2018
Notre Dame des Landes : En l’état des procédures, l’expulsion violerait le droit à une défense et un débat contradictoire
Le gouvernement a décidé d’abandonner le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, mais il a indiqué que « les occupants illégaux devront partir d’eux même d’ici le printemps, ou ils seront expulsés ».
Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des Avocats de France, et l’association Droit Au logement rappellent qu’une grande part des décisions d’expulsions concernant les occupants de Notre Dame des Landes visés par le gouvernement, ont été ordonnées “sur requête”, c’est à- dire au moyen d'une procédure non contradictoire et non publique.
Ainsi, les occupants n'ont pas été convoqués, ni même informés d’une audience les concernant, ce qui leur a retiré la possibilité d’y assister et de se défendre.
Certains habitant.e.s de la ZAD s’étaient auparavant fait connaître auprès d’AGO-VINCI, alors propriétaires des lieux, et ce par un courrier recommandé. Les occupants rappellent que la plupart des lieux occupés disposent de boites aux lettres. Le demandeur ne pouvait donc les ignorer. Pourtant, il a fait le choix de ne pas les assigner nominativement devant le tribunal, et de recourir à cette procédure d’urgence – que rien ne justifiait - les privant ainsi du droit élémentaire de se défendre devant la justice.
Le code de procédure civile ouvre un recours à toute personne à qui une ordonnance sur requête fait grief. Cependant, ces requêtes n’ont pas été délivrées, et pourraient ne l’être qu’au moment de l’expulsion, ce qui constituerait alors une grave violation du droit à la défense, les personnes pourraient saisir un juge mais après expulsion de fait.
Début 2017, les occupants avaient saisi le TGI de Nantes pour obtenir copie de ces fameuses ordonnances. La demande de communication a été rejetée. La préfecture, très certainement saisie d’une demande de concours de la force publique, n’a pas non plus donné suites aux demandes de communication privant ainsi les habitants de leur droit à un recours effectif et à une défense équitable.
C’est la raison pour laquelle, à défaut pour le tribunal de procéder à cette comnunication, nous demandons à nouveau au préfet de Loire Atlantique de communiquer copie de ces ordonnances aux habitants, ou de délivrer toute information leur permettant d’en prendre connaissance afin, s’ils ou si elles le jugent utile, d’exercer leur droit à un recours effectif, avant la fin de la trêve hivernale des expulsions.
Nous rappelons que dans un Etat de droit, il appartient aux autorités de s’assurer de la mise en oeuvre d’une procédure régulière respectueuse de la loi et des droits des personnes.
Plutôt que les expulsions et les violences qu’elles pourraient engendrer, nous appelons le gouvernement à rechercher la négociation, l’apaisement, et des réponses satisfaisant les demandes les habitants de la ZAD de Notre Dame des Landes.

La lettre qui a été envoyée :


Madame la Préfète
Dans un Etat de droit, il appartient aux autorités de s’assurer de la mise en oeuvre d’une procédure régulière respectueuse de la loi et des droits des personnes.
Plutôt que les expulsions et les violences qu’elles pourraient engendrer, j'appelle le gouvernement à rechercher la négociation, l’apaisement, et des réponses satisfaisant les demandes les habitants de la ZAD de Notre Dame des Landes.
Dans cette attente, je vous prie de croire en ma vigilance sur ce dossier.

 

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83 commentaires

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Il conviendrait que le droit soit entièrement respecté par ceux-là mêmes qui se réclament de la justice et de l'ordre.

Petro
Le 15/05/2018 à 16:42:29

la violence ne résout rien et ne fait qu'attiser les oppositions. Ce sont toujours les plus faibles qui en patissent

Bee
Le 15/05/2018 à 10:44:16

ces zadistes ne me gênent en aucune façon, je vois là une façon de vivre de cultiver autrement
quand je pense aux agriculteurs de la FNSEA qui nous bombardent de pesticides, touchent des indemnités gouvernementales, ceux-là me gênent
et bien sur notre Président ne veut rien lâcher
j'apporte mon soutien total aux zadistes et souligne ma désapprobation totale aux agriculteurs fria

pierrette level
Le 15/05/2018 à 08:31:26

ils sont surement mieux là que dans des squattes ou à la rue.

laissez les vivrent!!

geronimo
Le 14/05/2018 à 17:26:24

J'ai lu avec intérêt le commentaire de Gérard Lacroix du 27-4. J'ai beaucoup aimé son analyse et ses positions. N'étant pas au fait de tous les tenants et aboutissants de la ZAD, je me pose, peut-être bien naïvement je l'avoue, un certain nombre de questions.

Je comprends et trouve normal qu'un certain nombre de Zadistes veuille vivre selon un autre modèle de société. Cf aussi la sobriété heureuse de Pierre Rabhi que je partage à 100%.
Mais pourquoi le faire dans l'illégalité ???

Les projets présentés sont solidaires entre eux. N'est-il pas possible, une fois les projets déposés acceptés, de créer une association, une scoop, ou toute autre structure pour lier ensemble ces différents projets ?

Un autre point reste tout de même préoccupant. Il reste quelques dizaines d'hectares de parcelles de la ZAD qui font toujours l'objet de litiges entre les paysans souhaitant récupérer l'usage de leurs terres et les zadistes qui les occupent. Ne pensez vous pas que ces paysans sont prioritaires sur ces terres qui étaient à eux ? Surtout face à des personnes qui n'ont aucun droit légal sur ces terres et ne les ont jamais achetées ? Ces paysans ont été indemnisés par l'Etat. Ah oui, à combien l'hectare ?? Sûr que ça doit être bien en dessous de la valeur de ces terres ! Et pour moi ils sont prioritaires comme anciens propriétaires.

La situation est des plus complexes, c'est vrai. Mais il faut du calme avant tout et arrêter de souffler de l'huile sur le feu, Messieurs des Média. Que la vraie information circule et tende vers une solution concertée entre toutes les parties. Pas d'autre issue !

Jonquille
Le 14/05/2018 à 17:06:42


Madame la Préfète
Dans un Etat de droit, il appartient aux autorités de s’assurer de la mise en oeuvre d’une procédure régulière, respectueuse de la loi et des droits des personnes.
Plutôt que les expulsions et les violences qu’elles pourraient engendrer, j'appelle le gouvernement à rechercher la négociation, l’apaisement et des réponses satisfaisant les demandes des habitants de la ZAD de Notre Dame des Landes.
Dans cette attente, je vous prie de croire en ma vigilance citoyenne sur ce dossier.
Veuillez agréer l'expression de mes respectueux sentiments,
M.C.

Marie CLAUX
Le 14/05/2018 à 14:07:48

J'espère sincèrement que le désir légitime des personnes qui ont un projet sur la Zad sera respecté, même si ce désir ne correspond pas aux critères économiques et aux valeurs que notre société et notre gouvernement nous imposent, parfois malgré nous. Faisons de ce lieu un laboratoire pour de nouvelles formes de vie

françoise philidet
Le 14/05/2018 à 12:11:40

Si l’état ne respecte pas la loi comment peut-il demander aux citoyens de le faire?

Colas Pierre
Le 14/05/2018 à 10:46:43

- il y a le droit et on l'applique, surtout quand on vous a, nommé pour ça
- Faire plier l'autre, le désignant ainsi comme adversaire, est un très mauvais calcul, peu digne d'une autorité, quelle qu'elle soit

Armand DARMET
Le 14/05/2018 à 10:34:15

Notre-Dame des Landes : nouvel examen ce lundi des dossiers agricoles
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/notre-dame-landes-nouvel-examen-ce-lundi-dossiers-agricoles-1474525.html  

Vent de zizanie sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
http://www.liberation.fr/france/2018/05/13/vent-de-zizanie-sur-la-zad-de-notre-dame-des-landes_1649771  

Notre-Dame-des-Landes, un non-événement environnemental
http://theconversation.com/notre-dame-des-landes-un-non-evenement-environnemental-9636  

Alain UGUEN
Le 14/05/2018 à 08:18:27

Rien à ajouter aux dires de Monsieur Gérard Lacroix, qui a bien décrit toutes es aberrations de ce dossier qui a pourri la vie de beaucoup !
Beaucoup souhaite que des accords corrects soient passés avec les Zadistes
Bien cordialement

Berthe
Le 02/05/2018 à 00:16:49

Transformer la ZAD en "projet pilote" pour un autre paradigme.

Astrid
Le 27/04/2018 à 19:40:43

Les occupants de la "zad" sont certes illégitimes au regard du Droit de la propriété mais oh combien légitimes au regard du résultat de leur action! Un aéroport impactant gravement le territoire ne sera pas (inutilement) construit grâce à leur obstination.
Ne nous trouvons nous pas dans le cas ou "braver l’autorité apparaît avec le recul comme un des moyens majeurs de faire valoir les droits les plus essentiels. De la mythique Antigone, à Gandhi, Rosa Parks, Martin Luther King ou aux Justes de la dernière guerre, les exemples ne manquent pas"
Nous vivons une période de Transitions et celle d'un Vivre Ensemble autrement que par l'acceptation désabusé de l'ordre ancien sauvera peut être nos Sociétés. Le jeu en vaut le risque, à mon avis
Michel Vanquaethem

vanquaethem michel
Le 27/04/2018 à 17:01:45

Macron et le gouverneMENT ont renoncé à « l’envol » de Notre Dame des Landes !

Enfin une décision conforme au règles du droit !

Bien évidemment SANS LE COURAGE des occupants de la ZAD, rien n’aurait été possible .

Il faut remercier le Premier Ministre PHILIPPE, d’avoir eu « le courage » de trancher un dossier que ses prédécesseurs avaient laissé pourrir depuis près d’un demi siècle, en évitant de multiples blessés et peut-être quelques morts ( SIVENS)

Ce qui précède étant dit, avait-il encore le choix ?

Le projet reposait dès le départ sur une manipulation, un dossier volontairement incomplet, discriminatoire qui excluait dès l’origine l’examen de multiples aspects de cette problématique. Il ne fallait absolument pas que les citoyens CONsultés , parce qu’il y avait quelques obligations à respecter, soient informés de la VRAIE RÉALITÉ DU PROJET.
Bien évidemment, tous ceux , citoyens qui se sont penchés sur le dossier savaient qu’il y avait manipulation mais, personne me semble-t-il, n’a su ou voulu se servir des outils du droit, disponibles pour exposer devant les juges, les diverses manipulations mises en œuvre., à l’occasion des multiples recours juridiques intentés, qui avaient aussi et d’abord pour objectif de permettre à d’aucuns aspirants califes plus ou moins chlorophylés, de se faire de la pub, d’acquérir une visibilité médiatique.

Pour faire simple, la constitution du dossier était à peu près aussi proche de la vérité que le périmètre de consultation des citoyens, retenu pour l’organisation du référendum décidé pour « garantir » le caractère (DÉMOCRATIQUE) DÉMAGOGIQUE DE LA DÉCISION FINALE PRÉVUE POUR ÊTRE FAVORABLE AU PROJET !!

Pas de chance ! l’Union Européenne s’est invitée dans le dossier parce que manifestement un certain nombre de règles environnementales européennes, avaient été «oubliées» par nos petits et grands c chefs, au cours de l’instruction administrative du dossier !! L’ÉTAT FRANÇAIS A ÉTÉ MIS EN DEMEURE DE COMPLÉTER LE DOSSIER sur quelques points sensibles !

Mis en demeure de régulariser la procédure sous menace d’astreinte, il ne restait pas beaucoup de solutions dilatoires disponibles, à nos gouverneMENTEURS.

Pour la première fois, une commission a été nommée, avec « mission d’envisager TOUTES les solutions disponibles » . Cette commission, un peu plus indépendante ( *) que d’habitude, a donc pris en compte les multiples aspects de la problématique, sans proposer de décision finale, (elle n’avait pas ce pouvoir).
(*) plus indépendante que d’habitude : Chacun devrait savoir qu’en France les « experts » nommés par l’administration ne peuvent répondre qu’aux questions qui leur sont posées, à l’exception de toute autre. Cette situation juridique permet toutes les manipulations. IL suffit de poser LA BONNE QUESTION pour avoir la réponse souhaitée. De plus, pendant leur expertise, les « experts » bénéficient d’une irresponsabilité totale, parce qu’ils sont considérés comme fonctionnaires et bénéficient du statut correspondant.
Ce qui était acceptable lors que l’ÉTAT avait les moyens de se payer des fonctionnaires, donc experts « indépendants » n’est plus acceptable dès lors que ces experts émargent « En même temps » auprès de sociétés directement « intéressées » par les projets , ce, quel que soit le domaine : médecine, agriculture , TP,…etc . Résultat : La France est en « ÉTAT DE FAILLITE ».

Rendons donc à CÉSAR ce qui lui revient et à PHILLIPE, ….. . Le premier Ministre a eu plus de courage que tous ses prédécesseurs, mais l’Europe lui avait mis un couteau dans le bas des reins et de plus, les caisses de l’ÉTAT SONT VIDES . RESTE seulement à payer le dédit, le bénéficiaire avait tout prévu….

CONCLUSION : La décision du gouvernement vient en fait justifier l’obstination des ZADISTES QUI S’OPPOSAIENT À CE PROJET CONTRAIRE NON SEULEMENT AU DROIT , mais au bons sens le plus élémentaire.
Le gouverneMENT et tous les politiciens qui se sont couchés pendant des décennies devant un des lobbies qui ont mis la main sur l’ÉTAT, devraient tenir compte de ce qui précède et REMERCIER LES OPPOSANTS qui ont fait LEUR travail : « La loi est l’expression de la volonté générale », qui n’avait pas pu s’exprimer ( en l’absence d’informations un tant soit peu objectives) avant que nos gouverne-MENTEURS y soient contraints par les circonstances et surtout le droit européen !

Au minimum, ils devraient accorder au ZADISTES, QUI ONT FAIT LE TRAVAIL D’INTERET GÉNÉRAL normalement dévolu aux élus, TOUS défaillants, depuis quelques décennies , le DROIT de décider de l’avenir d’une zone qu’ils ont su préserver du bétonnage et de la pollution.

Reste que les hyènes, qui n’ont pu se repaîtrent sur la bête, feront tout ce qui est encore en leur pouvoir pour tenter de punir les citoyens qui se sont mobilisés et se goinfrer des « miettes » que constituent les espaces confisquées aux exploitants depuis l’initiation de ce projet prédateur, polluant, couteux, pour les contribuables .

Reste encore pour ceux qui voient un peu plus loin, à se pencher sur LA NOTION D’IRRESPONSABILITE DES ACTEURS PUBLICS mise en œuvre en contradiction avec l’article 15 du préambule de notre constitution ( DDH 1789) toujours formellement citoyenne, malgré les multiples pratiques non constitutionnelles mises en œuvre mais, ….. jamais mises en cause, par ceux qui ………. CAUSENT !

Gérard LACROIX

Art 6 : « vox populi vox Dei . Tous les citoyens ont le droit..
Art 15 : La société a le droit ...
( EXTRAITS DU PRÉAMBULE DE LA DDH DE 1789 PRÉAMBULE DE NOTRE CONSTITUTION TOUJOURS FORMELLEMENT CITOYENNE. )
Quelles que soient les insuffisances des dispositions légales en vigueur, LE DROIT EST ET RESTE ET RESTERA LE SEUL POUVOIR À DISPOSITION DE CEUX QUI N'EN ONT AUCUN !!

MERCI À TOUS CEUX QUI SONT CAPABLES DE VOIR LES "CHOSES" COMME ELLES SONT DE SE PRÉOCCUPER DE L'UTILISATION DU PRINCIPE D'EXCEPTION DE CONSTITUTIONNALITÉ, POUR CONTRER LES MAUVAISES ACTIONS EN COURS DE NOS DIRIGEANTS AUX ORDRES DES PRODUCTIVISTES DE TOUS POILS.

LACROIX Gérard
Le 27/04/2018 à 15:52:49

Récemment, des amis résidant à NDDL se demandait pourquoi on ne leur demande pas, à eux les riverains, ce qu'ils en pensent de la ZAD ? Bien sûr, on en trouvera toujours pour se plaindre, mais franchement, on n'a jamais eu de problème avec les habitants de la ZAD, ni même avec ceux de la D281. Ils n'embêtent personne,ils font leur vie. Les violences, c'est quand l'état s'en mêle, en 2012 et aujourd'hui ! Il y en a à qui il faut faire plaisir, alors, l'état montre ses muscles...

lyh
Le 27/04/2018 à 14:27:00

Des projets collectifs et alternatifs existent en France, mais on refuse à ceux de la ZAD de se poursuivre. L'état n'a donc pas plus important à faire que de déloger par la force les habitants de ce site exceptionnel d'un point de vue biodiversité, solidarité, humanité ? En recourant à une grande violence, aux frais du contribuable, en détruisant la nature, les potagers,en polluant les sols avec des milliers de grenades (pour combien de temps ?), sols qui étaient jusqu'à présent préservés, l'état ne sort pas grandi d'un tel déferlement de violence, c'est une attaque en règle des gens qui essaient de vivre simplement en consommant le moins de ressources ! Qui peut dire que dans quelques décennies, ces modèles ne seront pas les plus à même de répondre aux problèmes que nous rencontreront ? En fait, ce que je crois, c'est que la ZAD dérange par son fonctionnement qui s'affranchit du "marché". Que M. MACRON aille déloger ceux qui squattent les bords de mer et autres lieux autrement plus touristiques que la ZAD, qu'il s'occupe des centres commerciaux qui s'installent avant d'avoir reçu les autorisations, ou qui dépassent les surfaces qu'ils déclarent occuper. Mais de ce côté là, c'est le grand laissez-faire... le monde rêvé de M. Macron, sans doute... Pas le nôtre !

lyh
Le 27/04/2018 à 14:13:04

Oui rien ne change en ce bas monde :
- Les riches puissants veulent conserver leurs privilèges; -
- Ils sacrifient la nature et l'humain, sans scrupule, sur l'autel de leur enrichissement financier personnel;
- Ils utilisent le pouvoir (que nous leur donnons, soit dit en passant) pour empecher les personnes respectueuses de la nature et de l'humain, de vivre libres et autonomes de leur travail.

Francisco
Le 27/04/2018 à 11:53:38

je les soutiens !! ce qui s'est passé récemment était violent,jusqu'à des flics qui ont tué des animaux !

deanna martin
Le 27/04/2018 à 11:14:16

Bonjour, c'est le discours officiel, mais c'est faux dans la réalité, l'opération militaire continue avec grenades et gaz, blessés, et destructions des constructions de la Zad mais aussi de la nature par les militaires. C'est facile de se renseigner sur le site de la zad et de lire les reportages de journalistes qui ont réussi à de faufiler là-bas. C'est le droit des peuples autochtones qui est en jeu, la séquestration de la Terre. Ils ont besoin d'être relayés dans les vraies infos, s'il vous plaît, pas les fakes officiels.

Cécile
Le 26/04/2018 à 23:05:27

Longue trève, longue trève !
Aujourd'hui ils viennent d'annoncer un nouvel ultimatum au 14 mai.
Autrement dit les violences vont reprendre.

Hélène Bureau
Le 26/04/2018 à 17:23:18

Il me semble souhaitable de modérer le point de vue d'Ouest France par cet article de Reporterre qui reprend la conférence de presse donnée par les habitants de la zad:
https://reporterre.net/Matignon-annonce-une-treve-mais-sur-le-Zad-des-affrontements-ont-repris  

Eric L
Le 26/04/2018 à 16:02:52

gros mensonge que cette trève, les actes sont le négatif des paroles, les gendarmes ont tapé sur des zadistes ce matin jeudi 26 avril...

maryel
Le 26/04/2018 à 12:30:21

Matignon accorde une longue trêve à la Zad
Le Premier ministre l’a annoncé ce jeudi 26 avril : il laisse du temps au processus de régularisation des occupants déclarés et gèle les évacuations au moins jusqu’au 14 mai, dans la Zad à Notre-Dame-des-Landes.
https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/info-ouest-france-matignon-accorde-une-longue-treve-la-zad-5722091  

Alain UGUEN
Le 26/04/2018 à 10:24:38

Au sujet du dossier déposé aujourd’hui en préfecture par la délégation commune du mouvement.

Aujourd’hui la délégation unitaire du mouvement a déposé en préfecture un dossier rassemblant plus de trente cinq « fiches projets» dont plus des deux tiers concernent des installations agricoles.

Ces fiches, regroupant des projets individuels ou associatifs, sont toutes nominatives. Dans un soucis de transparence, nous vous communiquons un extrait de ce rapport, auquel nous joignons en pièce jointe deux « fiches projets » à titre d’exemple (les noms des personnes ont été biffés pour diffusion publique), ainsi qu’un schéma explicatif des interdépendances entre projets.

Extraits :

« L’ensemble de nos observations quant aux spécificités des projets agricoles sur l’ex- ZAD ont permis de souligner :

• l’interdépendance de projets fonctionnant comme un écosystème,

• la diversité et la complémentarité de ces projets,

• le soutien à ces projets par des organisations soucieuses de leur dimension écologique,

• le parrainage de ces projets par des agriculteurs installés de longue date,

• la cohérence territoriale et la logique de continuum écologique.
Ces spécificités qui contribuent à la richesse inédite des projets d’activités sur le site de l’ancien projet d’aéroport implique de manière logique et nécessaire une gestion collaborative des usages, agricoles ou autres, et un cadre de dialogue entre les différents porteurs projets.

C’est pour ces raisons que nous déposons, en parallèle des « fiches projets » nominatives, une proposition de convention d’occupation précaire au nom de « l’Association pour un avenir commun dans le bocage ». Nous espérons que les précisions apportées dans ce dossier permettront d’en éclaircir la pertinence et lever l’éventuel malentendu quant à notre supposée volonté de ne pas se déclarer nommément. »

délégation commune du mouvement
Le 24/04/2018 à 09:52:00


Les nouveaux habitants de la ZAD ont décidé de déposer leurs projets agricoles, artisanaux et
culturels en préfecture ce vendredi 20 avril 2018. Cette décision est un pas en avant important
pour l'apaisement sur la zone mais aussi l'expression d'un espoir pour continuer à développer
un avenir singulier, solidaire, ancré dans le bocage.
L’ACIPA souhaite qu’un véritable dialogue s’installe avec les services de l’État, que des
négociations s’engagent rapidement et que la circulation puisse être effective sur toutes les
routes pour les paysans, les habitants et les autres usagers.
Les projets déposés n’ouvrent actuellement à aucun droit immédiat. Aussi nous restons
vigilants à ce qu’aucune nouvelle vague d’évacuation ou de destruction ne soit mise en oeuvre.
L’ACIPA relaiera l’appel à mobilisation au cas où une nouvelle intervention policière serait
déployée par le gouvernement, en prônant, fidèle à sa philosophie, une résistance non
violente

ACIPA
Le 24/04/2018 à 09:50:10

Suite au rendez-vous en préfecture - Communiqué de l’assemblée des usages sur la suite du dialogue et les menaces de nouvelles expulsions.

La délégation du mouvement est venue remettre aujourd’hui lors d’un rendez-vous avec la préfecture un dossier comprenant un ensemble de fiches nominatives concernant les divers projets concrets existants et en construction sur la zad. Nous décidons aujourd'hui de répondre aux injonctions du gouvernement. Nous voulons stopper l'escalade de la
tension sur la zone et obtenir enfin le temps nécessaire au dialogue et à la construction du projet que nous défendons.

Le gouvernement a choisit le 9 avril de rompre brutalement le dialogue initialement amorcé par une opération de destructions de plusieurs dizaines de lieux de vie et d'activité de la zad. Cette opération a fait plusieurs centaines de blessés. Elle a aussi soulevé un formidable élan de solidarité dans le bocage et partout dans le pays, mobilisant des
dizaines de milliers de personnes. Des annonces ministérielles laissent entendre la reprise des expulsions dès lundi.

Malgré le refus du gouvernement d'étudier notre proposition d’une convention collective, nous avons souhaité aujourd’hui faire un geste très concret de dialogue pour sortir de ce cycle infernal. Nous
attendons aujourd’hui avec cette remise d’un ensemble de dossiers et déclarations d’intentions, que les valeurs que nous portons dans ce bocage soient enfin prises en compte dans la suite du dialogue.
Contrairement à ce qui avait pu être déclaré par le gouvernement, il ne s’était pas agit pour nous de refuser de nous nommer et de présenter ces projets, mais de s’assurer du maintien de la dimension coopérative et des liens entre les usages. Nous souhaitons toujours enraciner une vision des communs et d’une paysannerie solidaire, réellement soucieuse du soin du bocage et de l'environnement. Nous voulons toujours un territoire vivant, habité, partagé qui laisse aussi la place à des projets qui ne soient pas qu’agricoles. Nous refuserons ensemble tout nouveau tri et expulsions des lieux de vie et espaces d’activités de la zad. La pression policière et les ultimatums intenables doivent cesser.
Il faut enfin engager un vrai dialogue sur l'avenir de la zad et retrouver au plus vite sur le terrain une situation apaisée.

Nous appelons tous les soutiens à être extrêmement attentif à ce qui va se passer en ce début de semaine prochaine. Si malgré nos gestes de dialogue les expulsions devaient reprendre, nous serons prêt à réagir ensemble.

L’assemblée des usages, sur la zad de Notre-Dame-des-Landes

L’assemblée des usages
Le 24/04/2018 à 09:49:31

Notre-Dame-des-Landes : zadistes et autorités reprennent mercredi le dialogue
https://www.24matins.fr/traf/une/notre-dame-des-landes-zadistes-et-autorites-reprennent-mercredi-le-dialogue-7-760158  

Alain UGUEN
Le 18/04/2018 à 08:08:43

La situation désastreuse sur la ZAD me semble due, pour une part, à la surenchère des partisans du projet d'aéroport abandonné en obligeant les pouvoirs publics à utiliser la force pour ne pas se faire accuser de faiblesse.(Par respect pour les personnes, je ne citerai aucun nom)

Alors que la sérénité était globalement revenue et que tout serait dans les règles si l'on avait laissé le temps pour cela, la force déployée nous ramène des années en arrière et risque de créer une situation pire qu'en 2012.

Nous pouvons observer que depuis le début de l'opération actuelle presque tous ceux qui avaient réclamé l'usage de la force se taisent. Sans doute, en comprenant la gravité de l'escalade, ne veulent-ils pas jeter de l'huile sur le feu ? Tant mieux !

Tout le monde sent que ni la force ni la violence d'où qu'elle vienne, n'apportera de véritable solution ; Seule une négociation pourra le faire.

Il est donc impératif que tous les acteurs concernés se mettent autour d'une table. Et que chacun y vienne en ayant à l'esprit cette phrase de Nietzsche qui devrait faire consensus : "Le pouvoir ne doit pas empêcher ceux qui veulent vivre de façon singulière, mais ceux-ci ne doivent pas imposer leur façon de vivre à la majorité."

Pour enfin trouver un compromis accepté par tous et créer les conditions indispensables pour un "vivre ensemble" dans le respect des différences de chacun.
Sinon ce sera un échec collectif depuis les hauts responsables jusqu'aux simples citoyens.
Qui peut souhaiter ça ?

René Guitton
ancien président de la FDSEA de Loire Atlantique de 1976 à 1979

Point de vue de Monsieur René Guitton
Le 17/04/2018 à 17:26:30

Un dialogue pour sortir de cette situation !

Communiqué de presse du COPAIn 44 - mardi 17 avril 2018

Les militant.e.s et les organisations du COPAIN 44 sont investis dans le dialogue au sein du collectif du mouvement de lutte pour l’avenir de la ZAD. Cette conciliation est mise à mal depuis lundi 9 avril.

Un travail extraordinaire avec les habitants avait permis de construire les bases d'une proposition consensuelle et concrète dans un cadre collectif et individuel. Un dossier a été transmis aux services de l'Etat avant le début de l'intervention.

Les opérations menées par les forces de l'ordre ont généré l’arrivée de nouveaux habitants. La pression extrême vécue par ce territoire et l'ensemble de ses habitants est insoutenable.

Nous appelons à l'arrêt des interventions et ne comprenons pas les déclarations qui n’appellent pas à l’apaisement.

Nous continuons encore cette semaine à œuvrer pour trouver une réponse à l’injonction de déclaration d’activité.

Nous souhaitons qu'un climat constructif puisse de nouveau exister. Nous sommes convaincus que le travail mené jusqu'alors peut être repris et aboutir.

Seul le dialogue entre tous les acteurs de ce dossier permettra de sortir de cette situation.

COPAIn 44
Le 17/04/2018 à 17:24:52

Ci-après notre communiqué à propos de la la ZAD - Notre dame des Landes : https://blogs.mediapart.fr/minga-faire-ensemble/blog/120418/zad-ie-gouvernement-detruit-des-projets-de-vies-et-de-productions-d-interet-general  

Minga - Faire ensemble
Le 13/04/2018 à 18:56:25


Nous venons de vivre une semaine difficile !

Communiqué de presse du COPAIn 44 - vendredi 13 avril 2018

Nous venons de vivre une semaine difficile !

L'expulsion dans la violence de femmes et d'hommes qui "semaient les graines" d'une agriculture alternative nous a tous choqués !

Déjà en 2012, plusieurs corps de fermes et maisons avaient été détruits. Aujourd'hui, nous avons besoin de retrouver de la sérénité sur le territoire.

Il est urgent de prendre le temps de réfléchir aux endroits les mieux adaptés pour reconstruire des outils de travail et des lieux de vie dans le respect du bocage et de la biodiversité.

Nous appelons toutes les paysannes et paysans à venir sur la ZAD, ce dimanche, si possible avec leur tracteur.

Nous poserons les bases de cette reconstruction dans le cadre du projet que nous portons collectivement.

Le rendez-vous est fixé à 12h le long du chemin de suez.

Pour les tracteurs, organisez-vous par secteur avec les référents habituels.

COPAIn 44

COPAIn 44
Le 13/04/2018 à 18:55:07

Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de l'ACIPA suite aux déclarations de madame Klein hier soir.

Nous vous en souhaitons bonne réception.

Cordialement
Agnès Belaud
Secrétariat ACIPA
La délégation commune est seule habilitée à négocier

Communiqué de presse de l'ACIPA
Notre-Dame-des-Landes - Vendredi 13 avril 2018

L’ACIPA n'a jamais entamé de négociations avec Madame la Préfète. Les informations qui circulent sont fausses.

La délégation commune, composée de 9 personnes venant de différentes composantes, est la seule habilitée à conduire des négociations.

L'ACIPA

L'ACIPA
Le 13/04/2018 à 09:29:33

Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 12 avril 2018

Appel de la Coordination des opposants à rejoindre le rassemblement dimanche 15 avril dans le bocage de Notre Dame des Landes sur la zad.

Depuis le début de la semaine, le gouvernement détruit des habitats, des bâtiments et jardins, base de projets, agricoles ou autres, sur la zad. Ces destructions annoncées de longue date, sont menées avec une extrême violence : c’est injustifié et intolérable.

La Coordination des opposants, dont fait notamment partie l’ACIPA, appelle à rejoindre massivement le rassemblement organisé dès midi ce dimanche 15 avril sur la zad, le long du chemin de Suez.

Nous y porterons ensemble l’appel à ce que cesse cette obstination à détruire des projets de vie.
Nous y affirmerons notre volonté de défendre ce qui s’est construit ici en terme d’habitats, de vie collective, de soin apporte à la biodiversité de la zone, pour que s’ouvrent désormais demain des perspectives de protection sereine des richesses déjà là !

La Coordination souhaite que chacun travaille à ce que ce rassemblement se déroule pacifiquement.

NB : Le CéDpa, membre de la Coordination des opposants, n’a pas encore pris position sur cet appel.

La Coordination des opposants

Coordination des opposants
Le 13/04/2018 à 09:29:00

Cent Noms : des avocats ont lancé devant le Tribunal de Nantes une procédure pour recours illégal à la force
https://reporterre.net/14515  

Évacuation de la ZAD, 
stoppez tout avant qu’il ne soit trop tard !
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=2236  

J'ai 15 ans, et je veux devenir militante écologiste
http://www.madmoizelle.com/militantisme-ecologique-temoignage-908627  

Qu'est-ce qui vous attend ? … dans 10 ans
http://links.news.fnh.org/servlet/MailView?ms=MTMyOTM1OTkS1&r=MjYxMTc1MDQzMTA0S0&j=MTM4MDk3NzQ0MgS2&mt=1&rt=0  

le bilan des affrontements s'alourdit
http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/04/11/nddl-le-bilan-des-affrontements-s-alourdit-les-deux-camps-cherchent-une-issue_5283649_3244.html  

NDDL. Les eurodéputés EELV veulent rencontrer Philippe pour « apaiser la situation »
https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/nddl-les-eurodeputes-eelv-veulent-rencontrer-philippe-pour-apaiser-la-situation-5688869  

Alain UGUEN
Le 12/04/2018 à 08:37:35

LETTRE OUVERTE COMITÉ DU CANTON DE LA CHAPELLE SUR ERDRE

À MME LA PRÉFÈTE DES PAYS DE LA LOIRE

La Chapelle sur Erdre, le 10 avril 2018

Madame la Préfète,

Notre collectif s’est engagé de longue date pour protéger les terres de Notre Dame des Landes d’un projet d’aéroport inutile et dispendieux. En janvier dernier, nous avons été heureux et soulagés de la décision raisonnable du gouvernement d’abandonner ce projet et de rendre leur vocation agricole à ces terres. Au fil des années, nous avons côtoyé, appris à connaître et souvent soutenu les personnes qui se sont installées sur la zone menacée pour la défendre ; nous avons partagé des projets avec elles.

Une fois la menace d’aéroport évacuée, nous avons participé à la réouverture de la D281 et nous avons souhaité, comme beaucoup, que ceux qui avaient développé une activité sur place, respectueuse des lieux et des personnes, puissent la poursuivre et s’engagent dans une voie menant à la légalisation de leurs situations. Nous savons que des négociations sont en cours et que vous proposez des conventions d’occupations précaires individuelles pour ces personnes. C’est une voie qu’il nous parait raisonnable de poursuivre.

Le 9 avril, les forces de l’ordre ont expulsé des personnes sur la zad et détruit des habitats. Dans la mesure où vous aviez déclaré respecter les projets agricoles et procéder à des évacuations ciblées, nous avions imaginé que seules les personnes et les lieux faisant délibérément obstruction à un retour à une situation apaisée et légalisée seraient visés (réinstallation de barrages sur la D281, violences…). Or ce 9 avril des personnes et des lieux engagés dans des projets agricoles connus de vos services ont été attaqués. C’est le cas de la ferme des 100 noms par exemple.

Madame la Préfète, vous avez souvent affiché une volonté d’apaisement pour la sortie de ce conflit. Nous vous demandons de tenir cet engagement. Nous aspirons au retour rapide à une situation apaisée ; celui-ci peut passer par la protection des lieux engagés dans des projets positifs pour le territoire, agricoles et autres. Qui aurait à gagner à ce que les affrontements perdurent et s’accentuent ?

Nous vous prions d’agréer, Madame la Préfète, l’expression de nos salutations républicaines.

COMITÉ DU CANTON DE LA CHAPELLE SUR ERDRE
Le 12/04/2018 à 08:23:05

// COMMUNIQUÉ - DÉCLARATION DES PORTEURS D'ACTIVITÉS AGRICOLES ET
AUTRES DE LA ZAD FACE AUX EXPULSIONS EN COURS

Aujourd'hui, à la Rolandière, nous étions une trentaine de personnes représentant les diverses activités agricoles, paragricoles, artisanales et culturelles sur la ZAD. Nous avons porté un message collectif pour répondre aux contre-vérités répandues depuis hier par ceux qui nous expulsent. Nous avons des projets extrêmement divers dans leurs formes mais nous sommes absolument solidaires, d'autant plus quand la préfecture essaie de nous diviser par des chantages à la destruction de nos activités et lieux de vie.

Hier, la ferme des cents noms a été détruite. Ce matin encore, les gendarmes cherchaient à s'attaquer au grand potager collectif des Rouge et Noir et au jardin de plantes médicinales qui le jouxte. Aujourd'hui toutes les activités et les habitations de la zone sont menacées. Le gouvernement a fait le choix d'interrompre le dialogue, de militariser la zone, de venir détruire avec des tractopelles, des blindés et des milliers de gendarmes mobiles l'espoir qui a été semé sur les terres de Notre-Dame-des-Landes.

Pourtant, depuis plusieurs semaines, un processus de dialogue et de négociation avait été engagé par l'intermédiaire d'une délégation commune du mouvement. Celle-ci avait affirmé aux pouvoirs publics notre volonté d'engager un processus de mise en conformité et de régularisation de nos activités et habitats sur la zone. Elle avait engagé un certain nombre de démarches en ce sens.

Suite au rendez-vous de la délégation commune avec Lecornu, une demande de rendez-vous collectif a été envoyée au Directeur de la Mutualité Sociale Agricole de Loire Atlantique. Une copie de ce recommandé a été adressée bien entendu à Nicole Klein. Ironie du sort, cette lettre au nom de l' association "Pour un avenir commun dans le bocage" était co-signée par un jeune paysan-éleveur des cent noms.
Contrairement à ce qu'a prétendu hier la préfecture pour justifier la destruction, celui-ci avait une activité déclarée sur le troupeau !

Puis, le 28 mars dernier, lors de la dernière rencontre de la délégation commune avec la DDTM, le mouvement avait exigé un nouveau rendez-vous au plus vite - avant l'intervention annoncée. A l'ordre du jour : soumettre à examen et à discussion une proposition de Convention d'Occupation Précaire collective, présenter le travail en cours sur la constitution d'une coopérative d'activités rassemblant à la fois des exploitants individuels et des activités collectives, des activités implantées de longues dates et d'autres qui ont germé des possibilités offertes par l'abandon du projet.

Ces dernières semaines, un certains nombre de projets d'activités qui ne disposaient pas d'existence légale, ont constitué des associations loi 1901. Toutes les activités sont imbriquées et inter-dépendantes, tant sur le plan agronomique (rotation des parcelles) que sur celui de la mise en commun d'outils, de l'entraide et des chantiers collectifs.

Durant toutes ces rencontres, la délégation commune a exigé du temps pour permettre un dialogue serein. Le gouvernement, avec cette opération militaire, est dans une stratégie de tri, de chantage et de nettoyage de la zone que nous refusons. Dans le contexte d'une telle intervention, il est impensable de signer des Conventions individuelles, alors que des lieux peuvent être détruits à tout moment. La préfecture ment quand elle prétend que des démarches solitaires auraient été entamées en ce sens.
Personne ne l'avait fait car l'ensemble des projets agricoles paragricoles et artisanaux de la zad avaient décidé de défendre l'hypothèse d'une convention collective.

Pour que le dialogue reprenne, il faut que les expulsions cessent. Si la préfecture s'enferme dans une logique de répression nous devrons continuer à résister pour défendre les différents lieux de vie de la ZAD. Nous nous savons épaulés depuis hier par un nombre croissant de personnes et d'organisations de toute sorte. Nous appelons dès à présent tous nos soutiens à nous rejoindre pour un pique nique à 13h demain mercredi 11 avril sur le camp des cheveux blancs, entre les fosses noires et les vraies rouges, sur la zad.

DÉCLARATION DES PORTEURS D'ACTIVITÉS AGRICOLES ET AUTRE
Le 12/04/2018 à 08:20:42

Cent Noms : des avocats ont lancé devant le Tribunal de Nantes une procédure pour recours illégal à la force
https://reporterre.net/14515  

Alain UGUEN
Le 12/04/2018 à 08:12:36

Évacuation de la ZAD,
stoppez tout avant qu’il ne soit trop tard !

Les associations et organisations d’opposition aux grands projets imposés, risqués et néfastes pour la préservation de l’environnement s’indignent et condamnent l’action du gouvernement actuellement en cours sur la ZAD de Notre Dame des Landes.

Elles exigent la cessation de cette opération militaire de grande envergure,
- qui détruit de façon aveugle et sans sommation des projets de vie alternatifs installés ou en cours,
- piétine les engagements antérieurs pris avec de nombreux occupant-es,
- provoque une spirale de tension à haut risque qui engage un processus désespéré et sans issue.

L’Etat engage son entière responsabilité quant aux blessé-es résultant de son intervention, que ce soit du côté des habitants de la Zad ou des forces de l’ordre.
Nous avons en tête le drame de Sivens et les réunions auxquelles nous avons participé -en vain ?- dans le cadre des travaux de la Commission présidée par le Sénateur Richard en 2014, pour "formuler des réponses aux lacunes du débat environnemental en France".
Le musellement de la presse est une nouvelle étape, qui ne laisse personne indifférent et provoque une grande inquiétude.

Enfin, la sphère politique dans sa majorité actuelle doit cesser de mépriser, stigmatiser et détruire les désirs de nouveaux modèles économiques, agricoles, culturels, solidaires et sociétaux portés par une partie de la jeunesse actuelle, seule légitime dans la construction de son avenir. Le signal envoyé aujourd'hui au "monde de demain" est indigne d'un pays qui s'affirme encore de couleur démocratique.

A cet effet, nous appelons au ressaisissement des esprits dans les ministères en charge de ce dossier, une pause immédiate des opérations de destruction sur le terrain et la reprise du dialogue. Faute de quoi, les appels à mobilisation, de soutiens et de tous horizons, vont se renforcer dans les heures à venir.

LES PREMIERS SIGNATAIRES : Cette liste sera complétée dans les jours à venir

- ACTE (Association chalonnaise pour la Transition Ecologique)
- Agir pour l’Environnement
- Alsace Nature
- Alternatiba
- Alternatiba-Rouen
- Amis de la Terre France
- ANV-COP21
- Association La Presle
- Attac
- Attac Vosges
- Bizi!
- Bouillons Terres d'Avenir Rouen
- Coordination Cigeo/BURE Stop : Asodedra, Burestop 55, Bure Zone Libre, Cedra 52, Eodra, Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, MNE, Fédération MIRABEL Lorraine environnement et des opposantes et opposants à la poubelle nucléaire
- Collectif 3R
- Collectif NDDL 73
- Comité de soutien NDDL-Chalon
- Collectif Alsace NDDL
- Collectif GCO NON MERCI
- Collectif Non À l’Autoroute A133-A134
- Des habitant.e.s de la zad du Moulin (lutte anti-GCO)
- Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs
- Confédération Paysanne
- Fédération Environnement Eure-et-Loir
- France Nature environnement Grand Est
- Gudmont-dit-Non
- Libre Canut, association environnementaliste de Goven
- Réseau Sortir du nucléaire

Alain UGUEN
Le 12/04/2018 à 08:12:06

Indignée par cette trahison je proteste violemment. Ces occupants ont bien mérité le droit de rester où ils sont et de continuer à mener leurs magnifiques projets innovants. Cette action ressemble plus à une basse vengeance des perdants, et une volonté de récupération de la part des agriculteurs traditionnels qui refusent de voir ces hectares échapper à leurs champs de maïs mortifères.

Gabrielle Leininger
Le 11/04/2018 à 11:08:11

Sur la ZAD, l'évacuation de la ferme des Cent Noms :
https://youtu.be/K-_yiQKy5U0  

Ferme des 100 Noms : un occupant s'exprime après l'expulsion :
https://youtu.be/BXRpT1fSUMI  

Aain Uguen
Le 11/04/2018 à 07:49:14

Mercredi 13h - grand pique-nique de protestation sur la zad - entre les fosses noires et les vraies rouges.

Nous appelons à un grand pique-nique de protestation face aux expulsions et démolitions en cours sur la zad de lieux de vie et projets agricoles
ou autres. Ce pique-nique aura lieu ce mercredi à 13h sur le camp des cheveux blancs. Cet espace d'accueil pour les "jeunes de tous âges" est situé juste à côté du jardin Rouge et Noir, projet maraîcher, de la
cabane des plantes médicinales et des vraies rouges, un des plus vieux regroupements d'habitat autoconstruit de la zad. Tous ces espaces sont menacés de destruction depuis deux jours, comme pleins d'autres lieux de la zad qu'il est encore temps de sauver. Il faut que César 2 s'arrête.
Regroupons nous !

Parlez autour de vous de ce pique-nique, amenez vos
ami.e.s, un repas à partager et pourquoi pas un peu de ravitaillement à laisser sur place.

ZAD Nadir
Le 11/04/2018 à 07:46:11

Le CAAC
Comité Anti Aéroport du canton de La Chapelle sur Erdre
à Mme la Préfète des Pays de la Loire
Préfecture
6 quai Ceineray
44035 Nantes cedex 01

La Chapelle sur Erdre, le 10 avril 2018
Madame la Préfète,

Notre collectif s’est engagé de longue date pour protéger les terres de Notre Dame des Landes d’un projet d’aéroport inutile et dispendieux. En janvier dernier, nous avons été heureux et soulagés de la décision raisonnable du gouvernement d’abandonner ce projet et de rendre leur vocation agricole à ces terres. Au fil des années, nous avons côtoyé, appris à connaître et souvent soutenu les personnes qui se sont installées sur la zone menacée pour la défendre ; nous avons partagé des projets avec elles.

Une fois la menace d’aéroport évacuée, nous avons participé à la réouverture de la D281 et nous avons souhaité, comme beaucoup, que ceux qui avaient développé une activité sur place, respectueuse des lieux et des personnes, puissent la poursuivre et s’engagent dans une voie menant à la légalisation de leurs situations. Nous savons que des négociations sont en cours et que vous proposez des conventions d’occupations précaires individuelles pour ces personnes. C’est une voie qu’il nous parait raisonnable de poursuivre.

Le 9 avril, les forces de l’ordre ont expulsé des personnes sur la zad et détruit des habitats. Dans la mesure où vous aviez déclaré respecter les projets agricoles et procéder à des évacuations ciblées, nous avions imaginé que seules les personnes et les lieux faisant délibérément obstruction à un retour à une situation apaisée et légalisée seraient visés (réinstallation de barrages sur la D281, violences…). Or ce 9 avril des personnes et des lieux engagés dans des projets agricoles connus de vos services ont été attaqués. C’est le cas de la ferme des 100 noms par exemple.

Madame la Préfète, vous avez souvent affiché une volonté d’apaisement pour la sortie de ce conflit. Nous vous demandons de tenir cet engagement. Nous aspirons au retour rapide à une situation apaisée ; celui-ci peut passer par la protection des lieux engagés dans des projets positifs pour le territoire, agricoles et autres. Qui aurait à gagner à ce que les affrontements perdurent et s’accentuent ?

Nous vous prions d’agréer, Madame la Préfète, l’expression de nos salutations républicaines.

LETTRE OUVERTE

Comité Anti Aéroport du canton de La Chapelle sur Erdre
Le 11/04/2018 à 07:45:05

Violence gratuite, déni de la parole donnée, destruction de projets viables, provocations, destruction de travail réalisé envers et contre tout depuis des années... Ce mépris et la désinformation qui l'accompagne sont écoeurants. On se demande ce que cachent ces actions insensées: que cherche le gouvernement? Pousser les écolos à la violence pour les mettre hors circuit???
Ces gens qui se prennent pour des dirigeants me donnent de plus en plus envie de gerber.

Anne
Le 10/04/2018 à 23:13:21

Tian'anmen-des-Landes... La négociation à la sauce Macron.

Mag
Le 10/04/2018 à 14:00:39


Notre-Dame-des-Landes : l'évacuation reprend ce mardi, premiers affrontements
https://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/04/10/notre-dame-des-landes-l-evacuation-reprend-ce-mardi  

La Zad de Notre-Dame-des-Landes sous le choc de l’évacuation
https://reporterre.net/La-Zad-de-Notre-Dame-des-Landes-sous-le-choc-de-l-evacuation  

Notre-Dame-des-Landes. Deuxième jour d'expulsion, de plus en plus « compliquée »
https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/notre-dame-des-landes-deuxieme-jour-d-expulsion-de-plus-en-plus-compliquee-5685723  

Notre-Dame-des-Landes : l'évacuation reprend ce mardi
http://www.bienpublic.com/actualite/2018/04/10/notre-dame-des-landes-l-evacuation-reprend-ce-mardi  

Contre l'expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, la Victoire s'enflamme
https://rue89bordeaux.com/2018/04/contre-expulsion-zad-notre-dame-landes-victoire-enflamme/  

Manifestation en soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes
http://www.rfi.fr/france/20180410-expulsions-notre-dame-landes-manifestations-soutien-zadistes  

Notre-Dame-des-Landes. Des Angevins soutiennent la ZAD
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/notre-dame-des-landes-des-angevins-soutiennent-la-zad-5684836  

Dijon : ils ont manifesté contre l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2018/04/09/dijon-ils-ont-manifeste-contre-l-evacuation-de-la-zad-de-notre-dame-des-landes  

Notre-Dame-des-Landes. Des manifestations de soutien aux zadistes dans toute la France
https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/notre-dame-des-landes-des-manifestations-de-soutien-aux-zadistes-dans-toute-la-france-5684811  

Evacuation de la ZAD de Notre Dame des Landes : des rassemblements d'opposants en Bretagne
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/evacuation-zad-notre-dame-landes-rassemblements-opposants-bretagne-1455979.html  

Quimper. 150 personnes manifestent pour la Zad de Notre-Dame-des-Landes
https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-150-personnes-manifestent-pour-la-zad-de-notre-dame-des-landes-5684720  

Saint-Brieuc. 80 personnes rassemblées en soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-80-personnes-rassemblees-en-soutien-aux-zadistes-de-notre-dame-des-landes-5684769  

Poitiers : rassemblement de soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/vienne/poitiers/poitiers-rassemblement-soutien-aux-zadistes-notre-dame-landes-1456035.html  


Blocage du viaduc de Millau en soutien à la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/blocage-du-viaduc-millau-soutien-zad-notre-dame-landes-1455783.html  

Alain UGUEN
Le 10/04/2018 à 07:37:21

L’ACIPA EST SCANDALISÉE PAR LES ÉVÈNEMENTS EN COURS SUR LA ZAD

COMMUNIQUÉ DE PRESSE, NOTRE-DAME-DES-LANDES, LE 9 AVRIL 2018

L’ACIPA est scandalisée par les évènements en cours sur la ZAD.

L’ACIPA a toujours défendu que la RD281 devait rester libre après l’abandon du projet d’aéroport pour la circulation de la population et l’accès aux parcelles agricoles. Mais cette route ne sert-elle pas aujourd’hui de prétexte à une intervention plus générale ?

L’ACIPA avait appelé à protéger les lieux de vie, qui doivent pouvoir concrétiser leurs projets agricoles, culturels, sociaux et ruraux. Le mouvement est en train de travailler sur ces projets et était en réflexion pour apporter des solutions plus individuelles sous
forme de convention d’occupation précaire dans ces projets collectifs. Des réunions de concertation ont d’ailleurs déjà eu lieu avec la préfecture de Loire-Atlantique. La ferme en devenir des 100 noms portait un vrai projet agricole, un projet solide et pérenne.
Son expulsion et sa destruction constituent une ligne rouge que le gouvernement a franchie. D’autres lieux de vie porteurs de projets sont aussi menacés. Ce passage en force, à l’opposé des paroles
d’apaisement du gouvernement et de la Préfète, notamment de maintenir une agriculture alternative, est inacceptable et choquant.

Si cette intervention - qui s’apparente à un « César-2 » - n’est pas stoppée immédiatement, l’ACIPA appelle ses adhérents et sympathisants à venir en nombre sur la zone de Notre-Dame-des-Landes dès demain matin pour montrer leur désaccord avec cette opération et à montrer leur solidarité partout où ils se trouvent.

En parallèle, un dialogue de sortie de crise parait plus que jamais indispensable dès les prochaines heures.

_L'ACIPA_

EXPULSION DES 100 NOMS !

L'expulsion des 100 noms par Jade Lindgaard - Médiapart.
https://www.mediapart.fr/journal/france/090418/sur-la-zad-tue-l-espoir-et-seme-la-colere  

L'ACIPA et le CéDpa
Le 10/04/2018 à 07:17:07

EVITER LE PIRE !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CÉDPA - 9 AVRIL 2018

Le CéDpa a affirmé clairement à plusieurs reprises sa position : réouverture de la route départementale dans des conditions normales de sécurité, soutien aux expériences agricoles, sociales et culturelles en cours sur la ZAD.

Si les élus que nous sommes comprennent une opération de police visant à assurer la circulation sur la route départementale, ils demandent à l’État de ne pas obérer définitivement les chances d’une sortie
pacifique de ce conflit.

La destruction inutile d’un lieu comme celui des « cent noms » ce lundi après-midi, où existait un vrai projet agricole, risque d’être lourde de conséquences.

Nous en appelons à la responsabilité de tous, car nous pensons qu’il est encore possible de trouver un chemin de raison. Cela implique des concessions de part et d’autre. NOUS DEMANDONS À L’ÉTAT DE NE PAS ALLER AU-DELÀ DE LA LIBÉRATION DE LA ROUTE ET DE RESPECTER LES ENGAGEMENTS PRIS PAR MADAME LA PRÉFÈTE LORS DE PRÉCÉDENTES
RENCONTRES D’ÉTUDIER LES DIFFÉRENTS PROJETS EN COURS. NOUS DEMANDONS PAR AILLEURS AUX NOUVEAUX HABITANTS D’ACCEPTER LES RÈGLES MINIMALES NÉCESSAIRES À LEUR RÉGULARISATION.

ÉVITER LE PIRE RESTE POSSIBLE MAIS IL Y A URGENCE À REPRENDRE UN DIALOGUE CONSTRUCTIF...

_Le CéDpa_

CéDpa
Le 10/04/2018 à 07:14:48

Communiqué de bilan d'une journée d'expulsion sur la zad et appel général à se rendre sur place pour stopper l'opération

L'après-midi se finit dans un bocage asphyxié par les gaz lacrymogènes après déjà de longues heures de résistance face à la destruction d'habitats et fermes de la zad. Au moins 9 lieux de vie collectifs ont péri, avec leurs divers habitats particuliers brisés, leurs ateliers en miettes, leurs jardins piétinés : planchettes, planchouette, lama fâché, noue non plu, youpiyoupi, jessie james, phare ouest, chèvrerie, 100 noms...

L'invasion policière a trouvé face à elle diverses formes de résistance : barricades, barrages de tracteurs, mêlées, personnes se hissant sur
les toits, chantant, se tenant dans les bras. Dans les champs, face aux gendarmes mobiles et à leur machines de morts, on trouvait des anciens, des jeunes, des voisins, des paysans, des occupants, des camarades de partout. 6 des soutiens mobilisés sur place ont été blessés et 7 personnes arrêtées. Malgré la disporportion des forces en présence, l'absolue supériorité militaire des gendarmes, un peu de ruse et
d'imagination a suffi à mettre deux fois le feu à leurs machines. Le dieu de la boue en a embourbé une autre.

A chaque maison expulsée, brisée par les mâchoires des tractopelles, c'est un pan de la vie ici que l'Etat cherchait à éradiquer, et un pan ferme de colère qui se soulevait en nous. Une colère qui s'est diffusée
toute la journée à tous ceux qui scrutaient de plus loin ces événements sans avoir pu encore se rendre sur place. Ils seront désormais de plus en plus nombreux dans les prochains jours si l'opération continue. Ils reviendront en masse pour ne pas laisser sans habitat ceux que l'Etat a cru aujourd'hui expulser du bocage...

La destruction du hangar, des serres et de la bergerie des 100 noms, l'évacuation de ses ânes et de ses moutons a achevé de dévoiler l'hypocrisie absolue de la préfecture, y compris sur sa prétention affichée à conserver les projets agricoles. La préfete en profite pour appuyer sur un chantage abject à propos des autres lieux abritant des projets agricoles : abandonnez la vision collective maintenant ou vous
connaitrez le même sort et les mêmes destructions. La maison des vraies rouges, les jardins maîraicher et médicinal du Rouge et Noir, et bien d’autres pourraient bien être en ligne de mire demain. En ce qui concerne cette ferme, un référé pour voie de fait va être déposé par Me Hurriet à l'encontre de la Préfecture. Les habitants des 100 noms s'étaient en effet identifiés auprès d'AGO-VINCI et de la préfecture dès 2013, puis de nouveau en 2016 et en 2018. AGO-VINCI l'ont sciemment ignoré et ont bafoué le droit de la manière la plus grossière en refusant de les laisser accéder malgré tout à une procédure nominative
d'expulsion. Aujourd'hui encore, l'huissier qui accompagnait l'expulsion de ce lieu a refusé de les laisser accéder au jugement d'expulsion et de
leur donner son nom.

Toute la journée de nombreux soutiens se sont déjà manifestés : communiqués et appels de diverses organisations (Sud Rail, Greenpeace, etc), occupation de la mairie à Forcalquier, rassemblements partout en
France.

Demain, l'Etat annonce la poursuite des expulsions et de sa volonté d'éradication de l'expérience de la zad. Il faudra les empêcher, s'enraciner, rester. Nous appelons tous ceux qui peuvent à se rendre sur
place dès l'aube pour leur faire obstacle. Nous appelons à des mobilisations et réactions déterminées partout ailleurs en france.

La zad restera !

ZAD Nadir
Le 10/04/2018 à 07:12:53

Bienvenue dans le monde bien pourrit par le fric que nous prépare le clan Macron. Après les 500 flics de Bure,en voila 2500 à l’œuvre dès 03h00 du matin à NDDL pour rétablir "l'ordre", à l'écart de tout journaliste. Consternant et lamentable!
La France progresse chaque jour un peu plus vers la dictature.

marc70
Le 09/04/2018 à 20:04:02


APPEL à mobilisation du COPAIn 44

Comme vous le savez sans doute, une opération policière est en cours sur l’emprise de l’aéroport abandonné de Notre Dame des Landes.

Nous souhaitons, comme beaucoup d’organisations impliquées dans ce dossier, que la route 281 puisse être rendue à la circulation normale au plus vite.

Depuis le 17 janvier, nous avons largement œuvré pour que des contacts constructifs et apaisés puissent se nouer entre les différents acteurs de ce dossier. Nous avons obtenu des espaces de discussion avec l’Etat et les collectivités qui nous laissaient optimistes quant à un retour à la légalité sur ce territoire.

Hélas, aux dernières nouvelles de l'opération en cours, des projets agricoles sont aujourd'hui la cible de destruction. (cf. exemple des 100 noms*)

Cela nous laisse entrevoir un risque de fort durcissement des positions alors que la situation aurait pu se régler de manière plus apaisée.

Une intervention des forces de l’ordre sur les lieux de vie nous semble dangereuse et inappropriée à ce stade et risque de compromettre les discussions en cours sans apporter de réelles solutions.

Le dialogue dans des conditions apaisées, est actuellement la seule voie qui permettra le règlement le plus rapide et le plus complet de ce dossier.

Nous continuerons à nous mobiliser dans cet état d’esprit au service des citoyens et des habitants de ce territoire.

En fonction des événements de la journée, nous vous invitons à rejoindre les rassemblements prévus pour faire savoir nos désaccords. Le respect des personnes et des biens reste bien évidemment notre préoccupation. Nous souhaitons que l'Etat en fasse de même.


Copain 44
*Exemple des 100 noms :
Le site des 100 noms habité depuis plus de 5 ans, développe un projet agricole porté par un jeune agriculteur ingénieur agronome. Il est déjà déclaré porteur de projet à la chambre d’agriculture. Ce projet est réparti en 2 volets autour de l’élevage ovin : un premier en brebis laitière avec transformation fromagère. Un bâtiment de 430 m² a déjà été construit (et aujourd’hui détruit). Un 2ème projet associatif de production de brebis viande destiné à la formation pour la conduite de troupeaux, l’écopaturage, le sylvopastoralisme et la valorisation des pâturages humides. Le projet s’appuie sur des terres occupées depuis 5 ans et ont la potentialité de se développer avec des fermes mitoyennes à reprendre pour atteindre 45 ha. L’ensemble de ce projet est pensé dans l’objectif de la mutualisation des moyens de production. Ce lieu était aussi un lieu de vie regroupant plusieurs habitants déclarés par 3 fois auprès de la préfecture comme résidents à cet endroit.

COPAIn 44
Le 09/04/2018 à 17:28:35

Pour les Naturalistes en lutte, l'opération d'expulsions n'a pas de sens

Les naturalistes sont toujours en lutte à Notre-Dames des landes. En effet, malgré l'arrêt du projet d'aéroport, le bocage humide de la ZAD et sa biodiversité ne sont pas encore hors de danger. Les agrandissements de fermes, l'application d'un modèle agricole classique qui a déjà créé des "deserts biologiques", une perte des liens forgés ces dernières années, entraîneraient des pertes considérables dans ce lieu riche en biodiversité menacée.
Nous portons toujours un projet novateur de protection de la nature par les habitants du site, qui ici sont justement venu.e.s sauvegarder le bocage : situation exceptionnelle pour une zone naturelle à préserver.
Alors que lors les contacts avec le gouvernement il a été reconnu le besoin de temps et d'apaisement pour construire ici un avenir cohérent avec les enjeux environnementaux actuels, l'expulsion manu militari d'un grand nombre d'habitant.e.s par l'intervention de véhicules blindés nous semble absurde.
Nous appelons donc toutes les personnes disponibles à venir demain et dans les jours ou semaines qui viennent en soutien à celles et ceux qui risquent de se faire expulser, jugé.e.s coupables d'avoir défendu un lieu de vie humaine et naturelle.

Naturalistes en lutte
Le 09/04/2018 à 09:23:56

Communiqué - les expulsions ont commencé, la zad appelle à se mobiliser

Conjurée des années durant par le mouvement, une nouvelle tentatives
d'expulsions sur la zad de Notre dame des landes a commencé. Dès 3h du matin, l'opération s'est déployée dans toute sa brutalité : interminables files de fourgons bleu marine, chars blindés, lacrymos, premiers blessés et premières arrestations. Les gendarmes ont annoncé que les journalistes étaient strictement interdits "sur tout le dispositif" et leur ont bloqué l'accès au site. Ils ont affirmée que la prise d'images de presse était prohibée et que les médias devraient se contenter de celle fournies par la gendarmerie.

Ces expulsions confirment la prétention du gouvernement à rétablir le droit tout en s'asseyant grossièrement dessus. La préfecture n'a même pas daigné laisser la possibilité aux habitants de la zad d'avoir accès aux bases minimales du droit au logement, en l'occurence des procédures nominatives et contradictoires en cas de volonté d'expulsion. Les habitants de la plupart des lieux de la zad s'étaient pourtant nommés et identifiés à plusieurs reprises au cours des dernières années.

Le double jeu lamentable de la préfecture s'affiche aujourd'hui dans toute son hypocrisie : l'annonce de la recherche d'une évolution "sereine et apaisée de la situation" tout en envoyant 2500 policiers ici raser des habitats. On nous annonce un tri qui va s'opérer selon des catégories qui sont de pures fictions qui ne répondent un rien d'autre qu'aux besoins du story telling répressif dans lequel le gouvernement s'est enfermé. Il n'y pas ici de radicaux d'un côté et de paysans de l'autre mais un ensemble de façons entremêlées de partager ce territoire. Contrairement à ce qu'affirme Gérard Collomb, personne ne s'est d'ailleurs régularisé individuellement ces dernières semaines au dépend des autres. L'ensemble du mouvement a proposé un cadre de convention collective pour l'ensemble des habitants et projets.

Mais le gouvernement ne pouvait pas simplement admettre que le projet d'aéroport était inutile, il fallait absolument qu'il se venge de ceux qui l'avaient forcé à cet abandon. La terre se meurt, les formes économiques les plus brutales atrophient nos vies, et partout des personnes aspirent à sortir cet état de fait. Elles étaient 30 000 le 10 février à s'engager à soutenir l'avenir de la zad. Mais Le message politique du gouvernement est ce matin très clair : il ne devra être laissé aucune possibilité à des espaces d'expérimentation.

Notre colère est ce matin profonde face au lamentable gâchis que représente la destruction engagée des maisons et espaces de vie que nous avons construits ici. Notre émotion est grande à l'idée que l'expérience collective de la zad soit mise en danger par le déferlement policier. La zad ne disparaîtra pas pour autant. Nous habitons ici, nous sommes enraciné.e. s à ce bocage, nous ne partirons pas. Nous saluons le courage des personnes qui nous ont déjà rejoint.e.s sur le terrain et ont répondu aux appels. En 2012, l'arrogance écrasante de l'Etat a fini par se retourner contre lui. Dans un contexte de montée des grèves, manifestations, occupations dans tout le pays, gageons que l'expulsion de Notre Dame des Landes deviendra un nouveau moteur de révolte qui se diffuse. Cette opération de destruction se retournera contre ses auteurs.

Nous appelons toutes celles et ceux qui peuvent nous rejoindre dès maintenant ou dans les prochains jours à venir sur la zad. Plus de 80 rassemblements sont d'ores et déjà prévus partout en france ce soir, à Nantes et Rennes à 18h entre autres. La réponse face à ces expulsions se trouvera aussi dans la durée. Une manifestation est appelée à Nantes ce samedi et une convergence sur la zad ce week-end.

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Zone A defendre - http://zad.nadir.org/  

ZAD Nadir
Le 09/04/2018 à 09:21:24

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES COLLECTIFS NDDL, QUIMPÉROIS, DOUARNENISTE
ET BIGOUDEN

5 AVRIL 2018

Le projet d'aéroport est enterré, le bocage est sauvé. ll n’y a pas tant de victoires en ce moment, que ce mouvement fort qui a fait plier l’État et une multinationale, avec les moyens du bord et une
détermination "en béton", ne nous donne de l’espoir et de la force. Mais cette victoire n’est pas celle d’un seul groupe, elle appartient à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés contre ce projet et ce qu’il représente.

Beaucoup d'entre nous ont été marqués et transformés par ce lieu et par cette lutte... Raison pour laquelle nous réaffirmons notre soutien total à la Zad de Notre-Dame-des-Landes, à tout ce qu’elle
symbolise, aux réalisations concrètes, aux idées qui s’y développent et que l’on souhaite propager.

Ces derniers temps, les manœuvres gouvernementales qui veulent faire un tri parmi ses habitants visent provoquent de la division et accentuent les tensions. L’ennemi commun étant plus multiforme, les différentes façons de voir les choses – qui ont fait la force du mouvement – paraissent plus éloignées, plus difficiles à concilier. Dans nos collectifs comme ailleurs, il y a plusieurs
tendances, visions, stratégies divergentes et débats qui s'expriment sur ce qu’il faut faire et comment. Pourtant, avec du recul, force est encore de constater que les idées à partager sont plus nombreuses et généreuses que les valeurs mortifères du monde de
l’aéroport... A Notre-Dame-des-Landes, réfléchir et construire ensemble rapprochent, alors la lutte doit continuer !

C'est pourquoi à Quimper, nous souhaitons que le mouvement reste uni pour qu’il reste fort. La somme de toutes les composantes qui a permis d’enterrer le projet, qui fait aujourd'hui la beauté et l'intérêt de la vie là-bas, devrait permettre de mener à d’autres victoires; nous souhaitons donc à toutes et tous de
trouver encore et toujours les ressources, l’inventivité, la patience, la combativité et la bienveillance nécessaires pour que ce lieu de vie continue d’être une zone de lutte et d’expérimentation sociale, agricole, culturelle. Une zone humaine en somme, exceptionnelle, arrachée à la folie du monde actuel et
porteuse d’espoir. Nous comptons bien, avec tous les soutiens du Finistère, peser dans le rapport de force qui s’engage actuellement pour l’avenir de la Zad.

Cet avenir, seul l'ensemble du mouvement contre l'aéroport qui a gagné la conservation des terres est légitime pour le prendre en main. Ces 1650 ha doivent rester sous la protection de celles et ceux
qui s'y sont battus car ils ont montré qu'ils savaient en prendre soin. Une solution pour la mise en place de projets communs doit être trouvée et il est absolument indispensable de laisser tout le temps
nécessaire pour explorer les différentes possibilités.

TOUTE TENTATIVE D’EXPULSION SERA CONSIDÉRÉE COMME UNE ATTAQUE CONTRE LA ZAD ET NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS FAIRE SANS RÉAGIR. EN
CAS D'ÉVACUATION, MÊME PARTIELLE, UN RASSEMBLEMENT AURA LIEU LE SOIR MÊME À 18H PLACE TERRE AU DUC POUR ENVISAGER LA RIPOSTE.

COLLECTIFS NDDL, QUIMPÉROIS, DOUARNENISTE ET BIGOUDEN
Le 08/04/2018 à 09:39:27

NDDL : la principale association “exhorte” l’Etat à ne pas lancer les expulsions
https://www.24matins.fr/topnews/pol/nddl-la-principale-association-exhorte-letat-a-ne-pas-lancer-les-expulsions-752538  

Alain Uguen
Le 08/04/2018 à 09:37:03

Communiqué du 6 avril 2018

/// Référés sur les procédures expulsions - la préfecture dévoile ses cartes

La préfecture admet avoir mis en oeuvre des procédures anonymes alors même que les habitant.e.s concerné.e.s se sont identifié.e.s

Des habitant.e.s de divers lieux de la zad avaient fait la semaine dernière des recours vis à vis de la préfecture pour enjoindre celle-ci à rendre compte de son cadre légal et permettre que les personnes menacées d’expulsion aient accès aux procédures les concernant.

Quelques dizaines de minutes seulement après avoir reçu le mémoire de la préfecture et sans audience, le Tribunal Adminstratif a préféré se déclarer aujourd’hui incompétent. Cette décision du Tribunal administratif, purement formelle, ne valide en rien juridiquement l’expulsion annoncée.

En revanche notre demande de référé aura au moins forcé la préfecture à dévoiler un peu ses cartes. A la lecture de son mémoire en défense, nous devons conclure qu'il y a bien des ordonnances sur requête, c’est à dire des procédures anonymes d’expulsions, sur à peu près tous les habitats de la zad. Ces procédures court-circuitent les procédures classiques qui doivent permettre à n’importe quel habitant.e d’un logement menacé d’expulsion de se défendre au tribunal et d’avoir droit à des délais.
Dans notre cas, la justification de ces procédures anonymes repose d’après la préfecture sur la soit-disant « impossibilité » d’identifier les personnes habitant sur la zad. Les habitant.e.s de la zad n’auraient selon elle jamais fait aucune démarche en ce sens jusqu’en mars 2017.
Ceci est absolument faux : des occupant.e.s logé.e.s dans des habitats situés sur de nombreuses parcelles de la zad se sont identifié.e.s par courrier, certain.e.s aussi tôt que 2013. Des lettres avec accusés de réception adressées à la préfecture, AGO-VINCI et au tribunal d’instance ainsi que de nombreux articles de presse peuvent le prouver. La préfecture fait état d’un « manque d’empressement à saisir le juge » de la part des occupant.e.s. Nous pouvons là encore facilement prouver le contraire : les occupant.e.s de la zad avaient cherché à obtenir des informations sur les procédures, et fait des demandes à ce sujet aux tribunaux de Nantes et Saint-Nazaire dès l’automne 2016. La préfecture avance enfin que « jusqu’à février 2018 , il était rigoureusement impossible à des personnes autres que les zadistes eux-mêmes de pénétrer sur l’emprise de la zad. » Des dizaines de milliers de personnes de tout ordre peuvent là aussi témoigner du caractère mensonger de cette assertion. La vérité est qu’AGO-VINCI n’a sans doute jamais essayé d’envoyer d'huissiers pour identifier les habitant.e.s des diverses parcelles qui pourraient être expulsées demain. Quand ces personnes l’ont faites d’elles-même, AGO-VINCI et la préfecture ont préféré l’ignorer.

De toute évidence la stratégie de la préfecture et d’AGO-VINCI est
toujours de ne laisser aucune possibilité de recours contradictoire aux habitant.e.s, ceci afin que ces recours ne puissent arriver qu’une fois les maisons détruites et les personnes expulsées. Leur volonté de s’asseoir sereinement sur les bases élémentaires du droit au logement et du droit à la défense est donc aujourd’hui plus claire que jamais.

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ZAD Nadir
Le 07/04/2018 à 09:34:15

Envoi d’une proposition de convention collective à la préfecture

Notre-Dame-des-Landes - Assemblée des usages - Communiqué de presse du 5 avril 2018

L’assemblée des usages (1) fait parvenir une proposition de convention collective à la préfecture et l’enjoint à renoncer aux expulsions
annoncées.

Dans le cadre des rencontres entamées par la délégation commune du mouvement avec la préfecture, nous avons annoncé notre volonté d’une prise en charge collective des terres. Le gouvernement a affirmé de son côté qu’il expulserait, à partir du 31 mars, les personnes établies au cours des dix dernières années sur la zad et qui ne rentreraient pas dans un cadre d’occupation légale liée à un « projet agricole ou para-agricole ». Il a convenu que cette occupation légale pourrait se traduire par des « conventions d’occupations précaires » pendant la phase transitoire nécessaire à la mise en place d’un projet pérenne pour l’avenir de la zad. Mais à ce jour, aucune des personnes concernées n’a souhaité répondre aux appels à l’envoi de demandes de conventions d’occupation précaire individuelle. Ce choix partagé ne part pas en soit du refus d’une formalisation légale de l’occupation, mais de la volonté de donner un cadre collectif à cette formalisation.

Pour avancer à ce sujet, nous annonçons donc l’envoi aujourd’hui à la préfecture d’une proposition concrète de convention provisoire collective. Cette convention collective en 3 volets couvre les terres agricoles, les espaces boisés, ainsi que les habitats et bâtis à ce jour pris en charge et entretenus par le mouvement. Cette convention provisoire pourrait être signée dès demain par l’association « pour un avenir commun dans le bocage ». Cette association loi 1901 créée le 27 février regroupe différentes composantes du mouvement et usager.e.s du territoire – habitant.e.s, paysan.ne.s ou voisin.e.s.

Nous proposons aujourd’hui un cadre collectif car nous ne pouvons envisager un tri sélectif de la richesse et de la diversité des projets actuels sur la seule base de ceux qui seraient, individuellement, les plus immédiatement intégrables aux cadres habituels de la chambre d’agriculture. Une convention collective permettra au contraire de pérenniser les différentes activités agricoles, artisanales, sociales ou culturelles à l’œuvre aujourd’hui dans le bocage ainsi que les habitats. Elle privilégie l’organisation collective, solidaire et la connexion entre les différents projets fédérés sous une forme coopérative. Une démarche collective a été entamée en ce sens auprès de la MSA. Une convention collective est la mieux à même d’être en accord avec un modèle agro-écologique systémique qui correspond aux pratiques actuelles et part d’une rotation concertée des usages plutôt que d’un morcellement des parcelles et des activités. C’est ce cadre collectif qui peut assurer le maintien d’une vision du territoire soucieuse des communs, du soin au vivant, d’une vision paysanne et de la place nécessaire aux expérimentations sociales. Elle est cohérente à ce titre à la fois avec la volonté affiché par le gouvernement d’un projet d’agriculture innovant et avec la vision portée à long terme par le mouvement.

Alors qu’une opération policière visant à des destructions d’habitat est annoncée comme imminente, cette convention est aussi une proposition très concrète pour sortir de l’ornière. Nous pensons qu’il est encore temps pour le gouvernement de renoncer à cette logique répressive et absolument contradictoire avec la volonté affichée d’une « évolution sereine et apaisée de la situation ». Les conséquences d’une nouvelle intervention, en terme de destruction d’habitats, d’espaces d’activités et de cultures, de risques humains et de tensions pour tout le voisinage, seraient dramatiques et représenteraient un profond gâchis.

Il est encore possible aujourd’hui pour le gouvernement d’ouvrir un vrai dialogue plutôt que de se lancer dans une nouvelle évacuation policière. La délégation commune du mouvement est dans l’attente d’une nouvelle rencontre au plus vite à la préfecture à ce sujet.

(1) L’assemblée des usages s’est mise en place à l’été 2017 sur la zad de Notre-Dame-des-Landes. Elle regroupe les usager.e.s régulier.e.s de la zad - habitant.e.s, voisin.es, paysan.e.s des alentours, personnes impliquées dans des projets sur place et les différentes composantes du mouvement. Elles se sont données pour but de penser et construire la prise en charge collective de ce territoire en cohérence avec les 6 points pour l’avenir de la zad (https://zad.nadir.org/IMG/pdf/6pointszad-a3-2.pdf).   Après l’abandon du projet d’aéroport, l’assemblée des usages est représentée par l’association « pour un avenir commun dans le bocage » et a désigné une délégation commune pour établir un dialogue avec le gouvernement et les institutions locales à ce sujet.

ACIPA
Le 06/04/2018 à 09:00:36

Lu dans le journal "Le Monde" du 2 avril :
« Le juge constatera que tout a été fait pour mener à bien cette identification - rétorque-t-on au ministère de l’intérieur - Cela nous fait d’ailleurs sourire de voir des occupants illégaux en appeler au droit pour rester plus longtemps illégalement sur le terrain. »

Sarcasme et mauvaise foi pas étonnante, le ministre n'était il pas maire de Lyon ? Où le grand stade privé a été installé et desservi aux frais de la collectivité, après la répression de la ZAD de Décines.

dominno
Le 06/04/2018 à 01:35:19

Je rejoints l'avis de "l'anonyme", et que pour une fois l'expropriation bénéficie à la communauté et non aux accapareurs. D'autre part, j’espère que la police sera occupée ailleurs, avec l'ambiance de révolte qu'il règne en ce moment.
Il est temps de se révolter contre la dictature des multinationales et leurs représentants qui gouvernent ce pays et tant d'autres.

Christian Perez-Gil
Le 04/04/2018 à 00:12:33

votre lettre à la préfète est bien tournée, APAISEMENT! UN pas vers la non violence, nos politiciens (es)érudits(es) pour la plupart... n'ont peut-être pas appris à s'exprimer avec amour, c'est dommage cela nous ferait le plus grand bien et à eux(elles) aussi.

Béatrice
Le 03/04/2018 à 17:53:49

Tous ceux celles qui ont contribué à ce que soit prise une décision enfin sage pour la défense de la planète, de la zone humide, contre le gaspillage de notre argent public pour de grands projets inutiles profitant surtout à des intérêts et lobbys privés ou au service d'Egos délirants, TOUS CEUX)CELLES LÀ DONC DOIVENT POUVOIR RESTER SUR LA ZONE et y expérimenter d'autres types d'agricultures et de nouveaux modes d'être ensemble. Certains sont de "grands militants" éclairés oeuvrant pour le futur et le bien commun, d'autres sont des précaires qui y ont trouvé accueil refuge et raison de vivre et à ce titre tous et toutes doivent pouvoir y rester; La zad ce n'est pas seulement un lieu de lutte historique, c'est un lieu d'expérimentation utile au bien de tous, de reconversion sociale, une matrice pour le futur, un lieu éclairé et respectueux. A respecter donc infiniment!

un anonyme
Le 03/04/2018 à 14:48:57

L'état et ses services sont très souvent une bande de voyous maffieux qui édictent et imposent nombre de règles et lois opportunistes et intéressées, tout en pratiquant le" faites ce que je dis et pas ce que je fais", tout en oubliant un peu facilement que le respect, cela se mérite!...

Stéphane OHEIX
Le 03/04/2018 à 14:31:20

Des nouvelles de la Zad,

Des chantiers sur la Zad en cette première semaine d'avril, des rencontres intercomités pour ce week-end, et des infos et communications du mouvement d'occupation par rapport à de potentielles tentatives d'expulsions. Bonne lecture =)

1. Infos
2. Communiqué du mouvement d'occupation contre les expulsions
3. Si vous voulez venir sur la zad
4. Chantier d'avril
5. Intercomités


1. Infotraflics

NFOS SPECIALES POSSIBLES TENTATIVES D’EXPULSIONS LA SEMAINE PROCHAINE

Il est difficile avec la présence policière partout autour de la ZAD d’avoir une visibilité claire. il y a des patrouilles très régulièrement sur la D281 et autour de la zad. avec soit des fourgons de GM, soit le PSIG, soit des voitures de gendarmes.

il est clair en totu cas que des reprérages ont été fait ou sont en cours, tout en surveillant l’évolution de la réfection de la D281.

La route n’a pas été réouverte malgré la fin des travaux et il n’y a pas d’annonce de réouverture pour la semaine prochaine.

En ce qui concerne la mobilisation des forces de l’ordre

- un camp de gendarmes existe à st-Etienne de Montluc, et possiblement ailleurs mais on n’a pas d’info sures.

- au moins un hotel des environs est plein depuis plusieurs semaines et réservé pour des escadrons de GM (une trentaine de camions) pour avril et mai.

- les pompiers du coin sont mobilisés les 15 prochains jours

d’autres infos amènent à penser à une attaque pour la semaine prochaine

qu’ils s’agisse d’un coup de com’ ou de plus larges expulsions, il est clalir qu’on sent que quelque chose se prépare.
La préfecture n’a toujours pas fait preuve de procédure dexpulsion concernant les lieux de la ZAD

si vous avez plus d’infos à nous faire parvenir, c’est toujours la meme adresse zad(at)riseup.net

en attendant voilà un appel du mouvement d’occupation dans son ensemble :


2. Communiqué du mouvement d'occupation contre les expulsions

ZAD de NDDL : nous nous engageons contre toute expulsion

Depuis plusieurs semaines, nous sommes sous la menace d’expulsions, devenues imminentes à l’approche de la fin de la trêve hivernale.

Ces expulsions pourraient donc avoir lieu à partir de début avril et pendant les semaines qui suivent. Même si elles sont présentées comme « partielles », nous sommes et restons tout.te.s déterminé.e.s et uni.e.s, quelles que soient nos divergences sur d’autres points, pour empêcher leur exécution.

Pour cela, nous nous engageons et appelons à :

- défendre la ZAD, ce qui s’est construit et vécu ici, tous ses habitats et tou.te.s ses habitant.e.s ;

- rejoindre le rassemblement annoncé à 18h à Nantes devant la préfecture le jour où ces menaces se concrétisent ;

- reconstruire tout habitat détruit ;

- réagir par les moyens nécessaires (blocages, rassemblements, actions décentralisées, etc.)

Différents chantiers se dérouleront autour de cette période là. Pour plus d’infos voir le site zad.nadir.org et écouter Radio Klaxon (sur place sur 107.7 ou sur radioklaxon.antirep.net).

Nous appelons donc toutes les personnes solidaires de la lutte contre l’aéroport et son monde et pour un avenir commun dans le bocage à venir nous rejoindre et/ou à nous soutenir par tous les moyens qui leur semblent appropriés.

L’ensemble des lieux et des occupant.e.s de la ZAD

(Texte à faire tourner au maximum)

3. Si vous voulez venir sur la Zad

si vous comptez venir sur place en cas d’expulsions, rappelez vous que cet endroit est un territoire habité, voici quelques indications à prendre en compte :

(repris de l’appel à venir défendre la ZAD de 2016)

Dans quel état d’esprit veut-on défendre la ZAD ?

Depuis 2012, nous avons largement pu faire le bilan de ce qui s’est passé pendant les expulsions et l’occupation policière. On s’attend à ce que l’opération d’expulsion ne soit pas une réplique de celle de 2012, que quoi que l’on prépare collectivement il y aura une grande place pour l’improvisation et l’adapatation. Nous souhaitons tout de même pouvoir anticiper cette fois sur des attitudes, qui ont pu être blessantes pour des personnes et contre-productives. Nous voulons aussi porter quelques idées sur ce qui nous rendra fort.e.s dans ce moment là. Voici certaines réflexions à ce sujet :

- il n’est pas question, sous prétexte d’affrontements, d’accepter parmi nous des comportements sexistes, virilistes, homophobes, racistes, classistes, validistes, que nous combattons au quotidien ;

- il y aura un grand besoin de personnes qui défendent le terrain, mais le rôle de celles et ceux qui assureront la logistique sera tout aussi important : cantines, soin, communication, espace de repos, etc. Et on a envie que ça puisse tourner : qu’il n’y ait pas les spécialistes des barricades d’un côté et celles et ceux qui s’occupent de les nourrir de l’autre ;

- on rappelle que défendre cette zone, c’est aussi défendre les possibilités politiques qu’elle recouvre, et notamment des pratiques telles que l’autogestion, l’organisation collective et tournante des tâches, la culture des assemblées et la recherche de consensus sans taire les conflits ;

- il est clair pour nous qu’en cas d’attaque ce sont eux, et non nous, qui choisiront de déclencher un ensemble de violences et de destructions, sur les êtres vivants, les habitats et espaces naturels de ce bocage. Comme en 2012, on ne se laissera pas faire : la résistance sera physique et déterminée. On veut aussi veiller à rester rejoignables dans la défense de cet espace, à maintenir les possibilités d’un soutien large et ne pas leur donner de raisons trop faciles pour décupler brutalement le niveau de répression à notre encontre. L’un dans l’autre, on souhaiterait qu’il y ait une attention à respecter la diversité des personnes qui viennent défendre la zone, et qu’un large panel de pratiques et de modes d’actions puissent coexister sur le terrain. En 2012 c’est la jonction entre des barricades, des blocages humains ou avec des tracteurs, des sabotages, des projectiles, des cabanes perchées, des blagues, chants et harcèlements divers, le tout concomittament aux actions décentralisées, qui a permis finalement de mettre en déroute leurs troupes. C’est cette force hybride que nous voulons réinvoquer.

- même si tout n’est pas évident d’entrée, on aimerait aussi que les personnes qui viennent défendre la zad prennent en considération les attentions que l’on a pour les manières de résister des différents lieux et personnes vivant ici : le désir par exemple que le camion du laitier puisse continuer à passer dans telle ferme aussi lontemps que possible ou qu’il n’y ait pas de photos et de vidéos prises dans tel autre lieu...

Avant de venir, renseignez-vous au maximum afin de comprendre la situation, et à votre arrivée adressez-vous à l’un des espaces d’accueil, prenez le temps de discuter avec les personnes sur place. Pour accéder à la zone, voir ici : http://zad.nadir.org/spip.php?article7.   Prenez aussi le temps de lire les informations mises en ligne par l’équipe légale : https://zad.nadir.org/spip.php?rubrique56.  


4. Chantier d'avril

Dès le 1er avril, nous appelons une nouvelle fois à une semaine de chantiers sur la zone. Vous pourrez être à la fois au Phare de la Rolandière pour faire des tables d’orientation et au Moulin pour faire des buttes de culture. Vous pourrez aussi participer à la construction de gradins pour finir la salle de réunion du Gourbi, faire un chantier-discussion à la fromagerie, un camp autogéré a Lama Faché, des murs à l’Ambazada, une miellerie à la noe verte ou du carrelage au tout petit jardin...

Vous trouverez la liste des chantiers sur le site: https://zad.nadir.org/spip.php?article5269  


5. Intercomités

En clôture de la semaine de "EN AVRIL - ILS NE NOUS DÉCOUVRIRONT PAS D’UN FIL", nous vous convions à des rencontres intercomités les 7 et 8 avril prochains. Les dernières semaines ont été intenses aussi bien dans les moments de joie que d’autres plus difficiles, et nous souhaitons continuer avec vous à nous battre pour faire vivre ce laboratoire d’expérimentations sociales et politiques. Lors de la rapide dernière rencontre inter-comité du 11 février, beaucoup de points ont été soulevés.

Nous vous proposons cette fois-ci tout un week-end pour continuer avec plus de temps à se questionner ensemble sur l’avenir. Suite aux retours qui nous sont parvenus, et les nombreux questionnements que l’on entend sur la situation actuelle, on vous invite à nous proposer des thématiques qui vous paraissent importantes d’où vous vous trouvez.
https://zad.nadir.org/spip.php?article5243  


A bientot dans la lutte,

Zad Nadir

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Zone A defendre - http://zad.nadir.org/  

Zad Nadir
Le 03/04/2018 à 08:21:36

Notre république (précisémnt la 5ème) se transforme insidieusement en une dictature administrative contraignante et de plus en plus autoritaire

Jean Giner
Le 02/04/2018 à 18:40:47

On ne laisse pas tomber le combat pour le projet alternatif à l'aéroport...

Daniel THIERRY
Le 02/04/2018 à 18:35:38

Peut-être une nouvelle vie sociale où personne ne s'ignore et cohabite avec des débats, des échanges, des vies qui changent...ou même qui se poursuivent dans un possible lieu. Avec des constructions, des savoirs faire, des savoir être, allez... et des êtres...Bref, Revenons à l'essentiel de ces expériences courageuses et militantes. Sacrés convergence. Merci NDDL, ce lieu de résistances.

Une parmi tant d'autres
Le 02/04/2018 à 14:23:42

Décidément, il semble que l'état ait déclaré la guerre aux français.
Il n'y a pas d'honneur à vaincre sans gloire

Chantal BAYOUT
Le 02/04/2018 à 12:18:10



la question ne se pose pas en terme d'unanimité

une procédure non contradictoire et non publique
du gouvernement dénoncée par la justice :

tout citoyen se doit de réagir dans un état de droit

mondo
Le 02/04/2018 à 11:27:34

J'ai entendu ce matin sur France Inter M Gabriel ATTAL député macroniste grand donneur de leçons,autoritariste et persuadé d'avoir raison sur tout.Pour lui cela ne fait aucun doute les zadistes doivent êtres expulsés manu military.Ce jeune blanc bec est issu du PS comme M Collomb, M Eric BESSON, comment expliquer que les dissidents de ce parti passent d'une sensibilité sociale à un comportement de droite dure et autoritaire.

Jean-Yves BARBIER
Le 02/04/2018 à 11:27:19

ce qui prouve bien qu'on est plus dans un etat de droit!

patrice BERNARD
Le 02/04/2018 à 11:21:44

La démocratie, c'est le respect des procédures, disait hier un invité de "c'est politique" sur France 5; rien que ce respect.... mettons le en application là comme ailleurs, Merci

cactus
Le 02/04/2018 à 11:15:04

Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes manifestent contre les expulsions
http://www.rtl.fr/actu/debats-societe/le-journal-de-7h-les-zadistes-de-notre-dame-des-landes-manifestent-contre-les-expulsions-7792856560  

Alain UGUEN
Le 02/04/2018 à 08:38:19

Un juge doit faire appliquer les textes de loi de la même façon pour tous les citoyens quel qu'en soit l'objet. Pourquoi accepter deux poids deux mesures ? Une seule et même procèdure pour tous !

Démocratie
Le 01/04/2018 à 11:34:33

Je suis tout fait contre les légaliste de tous poils, je suis pour des legistions qui servent la population dans sons ensemble et contre des lois qui asservisses certains par ceux que cela arrangent.
Je suis pour une scission de la société que ceux qui veulent la modernité technique, technologique, scientifique aillent de leur coté et ceux qui souhaite une modernité sociale et politique aillent du leur.
Ce qui importe c'est que "Notre Dame des Lande" garde tout son avenir et son potentiel en restant naturel. Si c'était du béton on ne pourrait plus rien en faire sauf du fric pour leur partisans et pour combien de temps encore vu l'écologie qu'ils nous reservent......

CH.

Christian Colombet
Le 01/04/2018 à 11:22:57

Pour des zones alternatives, véritables laboratoires d'idées, et de savoirs faire au service des générations futures:

PAIX A NOTRE DAME DES LANDES.

Marc
Le 31/03/2018 à 20:37:58

Pour la victoire de ce qu'il reste de démocratie et de bon sens ...

padupe
Le 31/03/2018 à 15:08:56

Voici une cyberaction qui risque de ne pas faire l'unanimité! Tout n'est pas défendable à mon sens.

Paquerette
Le 30/03/2018 à 23:14:20

Est-on encore dans un Etat de droit ? Là est la question.

Frawald
Le 30/03/2018 à 20:30:06

Dans tous les cas le droit doit être respecté. C'est la raison pour laquelle je signe cette pétition.

Alain MELLERIO
Le 30/03/2018 à 19:19:00

Bonjour,

Nous arrivons à la veille du 31 mars et donc à la fin de la trève hivernale. Malgré le caractère non-expulsable des habitats de la Zad, nous nous préparons à de possible expulsions pour les semaines prochaines. Même si aucune information très précise ne l'affirme à 100 pour cent, plusieurs indices nous font penser que quelque chose se prépare et la prefecture n'a fait que réaffirmer sa volonté de mettre en place des expulsions partielles dès le mois d'avril. Il nous faut donc etre très vigilant.e.s pour les jours à venir, et on vous invite, en cas d'expulsions, à nous rejoindre sur la Zad ou à agir de manière décentralisée.

Voici le texte d'appel du mouvement d'occupation:


ZAD de NDDL : nous nous engageons contre toute expulsion

Depuis plusieurs semaines, nous sommes sous la menace d'expulsions, devenues imminentes à l'approche de la fin de la trêve hivernale.

Ces expulsions pourraient donc avoir lieu à partir de début avril et pendant les semaines qui suivent. Même si elles sont présentées comme « partielles », nous sommes et restons tout.te.s déterminé.e.s et uni.e.s, quelles que soient nos divergences sur d'autres points, pour empêcher leur exécution.

Pour cela, nous nous engageons et appelons à :

- défendre la ZAD, ce qui s'est construit et vécu ici, tous ses habitats et tou.te.s ses habitant.e.s ;

- rejoindre le rassemblement annoncé à 18h à Nantes devant la préfecture le jour où ces menaces se concrétisent ;

- reconstruire tout habitat détruit ;

- réagir par les moyens nécessaires (blocages, rassemblements, actions décentralisées, etc.)

Différents chantiers se dérouleront autour de cette période là. Pour plus d'infos voir le site zad.nadir.org et écouter Radio Klaxon (sur place sur 107.7 ou sur radioklaxon.antirep.net).

Nous appelons donc toutes les personnes solidaires de la lutte contre l'aéroport et son monde et pour un avenir commun dans le bocage à venir nous rejoindre et/ou à nous soutenir par tous les moyens qui leur semblent appropriés.

L'ensemble des lieux et des occupant.e.s de la ZAD


(Texte à faire tourner au maximum)
https://zad.nadir.org/spip.php?article5289  

Liste des rassemblements locaux en cas d'expulsions:
https://zad.nadir.org/spip.php?article4041  

ZAD NDDL
Le 30/03/2018 à 18:52:26

Jonquille, les "réels propriétaires" à ce jour, c'est AGO, autrement dit la société Aéroport du Grand Ouest.
Personne n'a réellement été expulsé, quant aux agriculteurs qui ont accepté l'argent de Vinci, en l'absence de travaux ils ont pu continuer à exploiter les terres et touché les aides PAC associées... quand bien même ils auraient également obtenu des parcelles en dehors de la zone en compensation !

Benjamin DECOURT
Le 30/03/2018 à 17:30:13

Je ne signe pas cette pétition car je suis opposée à l'idée de maintenir une action ZAC sur cette zone de terres qui n'appartient pas aux Zadistes ! C'est de l'occupation illégale et une fois le projet abandonné, ces terres doivent être libérées.
Qu'ensuite, ou en parallèle, des discussions aient lieu pour savoir comment les utiliser et les rendre à des activités agricoles biologiques et ouvertes à une gestion durable des sols, c'est, à mon avis mais je n'engage que moi, la procédure la plus juste et la plus respectueuse des "personnes" comme le demande la pétition. Mais pas ainsi dans la provocation d'une occupation illégale à laquelle l'Etat ne peut que répondre par la force !
Car les grands oubliés de la pétition, ce sont les réels propriétaires de ces terres, déjà expulsés !

Jonquille
Le 30/03/2018 à 14:13:16

/// AVRIL FERTILE
/// Ils ne nous découvriront pas d'un fil

Aujourd'hui, sur la zad, nous sommes toujours sous menaces d'expulsions à la fin de la treve hivernale. L'Etat l'a réaffirmé par l’intermédiaire de la préfecture et du secrétaire d'état a la transition écologique, Mr
Le Cornu, et par la présence policière renforcée partout sur la zone.

Après avoir abandonné le projet d'aéroport, l'Etat veux chercher une nouvelle fois à briser l'expérience d'auto-organisation très concrète qui s'est déployée ici. Une des réponses très visibles à l'ultimatum du
31 mars, doit être de continuer à construire des bases communes de vie, d'habitat et d'activité. Il s'agit plus que jamais d'enraciner la prise en charge collective de ce territoire. La zad s'est toujours densifiée, entre autre, grâce à l'appui et l'énergie déployée très régulièrement lors de chantiers collectifs avec l'aide des comités de soutien et des personnes de par le monde pour qui cette lutte est une source d'inspiration.

Dès le 1er avril, nous appelons une nouvelle fois en ce sens à une semaine de chantiers sur la zone. Vous pourrez être à la fois au Phare de la Rolandière pour faire des tables d'orientation et au Moulin pour
faire des buttes de culture. Vous pourrez aussi participer à la construction de gradins pour finir la salle de réunion du Gourbi, faire un chantier-discussion à la fromagerie, un camp autogéré a Lama Faché, des murs à l'Ambazada, une miellerie à la noe verte ou du carrelage au tout petit jardin... (vous trouverez la liste des chantiers plus bas).

Des appels spécifiques seront fait sur l’accueil et les réactions en cas de démarrage réel d’expulsions. D’autres initiatives se mettent aussi en place pour la suite du mois. En ouverture de cette semaine on vous
invite à la manif contre toutes les expulsions qui aura lieu le 31 mars à Nantes (à l’appel d’une assemblée de précaires, réfugié.e.s, syndicalistes, habitant.e.s de la zad, étudiant.e.s.) voir appel ici :
https://zad.nadir.org/spip.php?article5217.   Et à moins d'être en plein coeur d'une attaque de gendarmes et de tractopelles, cette semaine se
clôturera par une grande fête le samedi 7 !

La liste des chantiers prévus à ce jour - d'autres s'annonceront d'ici là :

- Riotiere - montage de serre, fagot, jardin, fossé - besoin de 10 personnes toute la semaine
- Clôture du groupe vache - besoin de 8 personnes
- Tres Petit Jardin - carrelage bardage, plancher - besoin de 2 personnes toute la semaine
- Boulangerie de Bellevue - besoin de 15 personnes toute la semaine
- Moulin de Rohanne - montage d'un bâtiment et aménagement (besoin de 5 personnes pendant quelque jours) et construction de buttes de culture
(besoin de 10 personnes toute la semaine et de pelles)
- Noé Verte - montage du hangar de la conserverie + miellerie - besoin de 8 personnes pendant 3 jours
- Bellish - construction de buttes de culture - un max de monde pendant toute la semaine - besoin d'outils à mains
- Les patates du Rosier - dégermage & tri - le mardi 3 de 10h à 17h
- La Pruche - local poubelle - 3-4 personnes pendant une journée
- La Rolandière - table d'orientation pour le phare & autres - 4-5 personnes toute la semaine
- Sentier Rolandière-Ambazada - 3-4 personnes pendant 2 jours
- Noé verte bis - Couverture d'un hangar – 4 personne pendant 1 journée
- Le Gourbi - gradins - 8 personnes toute la semaine
- Fromagerie de Bellevue - chantier-discussion - 5 personnes les jeudi et vendredi
- Bellevue parking – ecorçage
- Le Haut Fay – atelier de dessin & d’impression d’affiche en sérigraphie en lien avec les luttes actuelles
- La Grée – bardage d’une cabane – 7 personnes pendant 4 jours
Plus de details a venir...

// Rappel: toute la semaine seront proposées des discussions & projections en soirée. Le week end du 7-8 avril sera un moment intercomité, venez
avec vos idées !
Infos pratiques :

// Pour l’embauche, bourreau d’interim toute la semaine à la Rolandière.

-- La logistique sera organisée chantier par chantier. Nos capacités d’accueil n’étant pas illimités (sauf en cas d’expulsion où tout devient possible) on vous demande de prévenir de votre venue à cette adresse :
zadvril@riseup.net.   (les lieux accueil habituels seront disponibles sauf Bellevue qui sera reservé pour le chantier)

-- On vous invite néanmoins aussi à avoir de quoi être assez autonome : tente, sacs de couchage, nourriture...

-- Au vu des risques d’expulsion pendant cette période, ce serait vraiment bien de ne pas venir avec votre chien.

On vous attend avec impatience et détermination !

nddl-intercomites
Le 30/03/2018 à 09:05:22

On se croirait revenus au moyen-age; le seigneur nous chasse de ses terres.

Christian Perez-Gil
Le 30/03/2018 à 00:02:49

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