Cette cyberaction est maintenant terminée
Bilan de la cyberaction : La défenseure des droits des femmes Su Changlan doit être libérée
Mise en ligne du 16/08/2017 au 27/10/2017
Une cellule de 80 mètres carrés, partagée par 60 détenues. Un « lit » de 60 centimètres de large, dans lequel il est impossible de dormir. Des toilettes surpeuplées. Deux mains et deux pieds qui s’engourdissent et qui parfois ne répondent plus. Des yeux exorbités, un cœur qui s’affaiblit de jour en jour. Et une famille absente, interdite de visite.
Bilan de la cyberaction :
3303 participants
Les autorités chinoises doivent veiller à ce que la militante des droits des femmes Su Changlan, libérée le 26 octobre, puisse recevoir les soins médicaux dont elle a besoin, a déclaré Amnesty International.
Su Changlan n'aurait jamais dû être privée de liberté. Sa condamnation inique a été aggravée par ses conditions de détention effroyables.
Roseann Rife, directrice des recherches sur l'Asie de l'Est à Amnesty International
Su Changlan a été libérée après avoir purgé une peine injustifiée de prison de trois ans en raison de ses activités en faveur des droits humains. Son état de santé s'est gravement détérioré pendant qu'elle purgeait sa peine du fait des conditions très éprouvantes au centre de détention du district de Nanhai, dans le sud de la Chine.
« C'est un soulagement de savoir que Su Changlan ne passera pas une autre nuit derrière les barreaux. Cependant, elle n'aurait jamais dû être privée de liberté. Sa condamnation inique a été aggravée par ses conditions de détention effroyables, a déclaré Roseann Rife, directrice des recherches sur l'Asie de l'Est à Amnesty International.
« Il est impératif que les autorités veillent à ce que Su Changlan puisse bénéficier des soins adaptés dont elle a besoin et qu’elle n'a pas été autorisée à recevoir en prison. Elle ne doit pas subir les mesures de harcèlement et d'ingérence auxquels sont généralement soumis les militants des droits humains lorsqu'ils sont remis en liberté. »
En effet, les autorités chinoises ont à plusieurs reprises harcelé et intimidé des militants après leur libération, notamment en restreignant leurs déplacements et leurs communications. Certains ne sont pas autorisés à rentrer chez eux et sont supposés rester sous la garde des autorités même après leur « libération ».
Su Changlan était entassée avec 50 à 70 codétenues dans une cellule de 80 m2, où elle disposait d'un espace pour dormir n'excédant guère 50 cm de large, et où les installations sanitaires étaient insuffisantes.
Les traitements médicaux qui lui ont été dispensés en prison n'ont pas empêché son état de santé de se détériorer rapidement. Elle souffre désormais d'affections cardiaques, rénales et de la vésicule biliaire handicapantes, en raison des mauvais traitements subis en prison, notamment l'absence de soins médicaux adaptés pour une pathologie préexistante. Aux termes du droit international, toute personne, y compris les personnes en détention, a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint.
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/10/china-su-changlan-release-medical-care/ Présentation de la cyberaction :
’a fait la défenseure chinoise des droits des femmes Su Changlan pour mériter une telle punition ? Quelque chose de très grave...aux yeux du régime, du moins : elle a agi pacifiquement pour la défense des droits fondamentaux. Cela lui a valu d’être emprisonnée en 2014 puis condamnée à trois ans de prison en mars 2017. Les autorités chinoises n’aiment pas les voix dissidentes.
Il faut agir. Su Changlan souffre de graves problèmes cardiaques et, du fait de ses conditions de détention épouvantables, son état de santé se détériore. Il y a peu de temps, le prix Nobel de la paix Liu Xiaobo est décédé en prison d’un cancer, faute d’avoir eu accès à temps à des soins adéquats. Su ne ne doit pas subir le même sort.
La lettre qui a été envoyée :
Monsieur l’Ambassadeur,
Su Changlan militante renommée des droits humains a été condamnée par un tribunal de la ville de Foshan à une peine de trois ans d’emprisonnement pour « incitation à la subversion du pouvoir de l’État » pour des commentaires qu’elle a publiés en ligne en soutien aux manifestants prodémocratiques de Hong Kong en septembre 2014.
Par conséquent, je demande aux autorités chinoises de libérer Su Changlan immédiatement et sans condition et de garantir que tous les défenseurs des droits humains puissent mener leurs activités légitimes sans crainte de représailles.
Je vous prie d’agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de mes sentiments distingués.
 
Une erreur est survenue, le nom ou l'email ne sont pas corrects. Merci de recommencer.
20 commentaires
credible
N. Ghislain
Le 29/10/2017 à 20:08:09