Cette cyberaction est maintenant terminée
Bilan de la cyberaction : Solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim depuis plus d'un mois
Mise en ligne du 22/05/2017 au 30/05/2017
Depuis le 17 avril (journée du prisonnier palestinien), plusieurs centaines de prisonniers sont en grève de la faim à l’appel du prisonnier politique Marwan Barghouti.
Bilan de la cyberaction :
2934 participants
Après un accord avec Israël, les prisonniers palestiniens cessent leur grève de la faim
http://tinyurl.com/y7pwue8b
La grève a été suspendue à la suite d'un accord conclu entre les représentants des prisonniers et les autorités israéliennes, a indiqué à l'AFP le président du Club des prisonniers Qaddura Farès, et intervient le jour du début du ramadan, le mois de jeûne des musulmans. L'accord prévoit que les prisonniers auront droit à deux visites par mois contre une avant le début de la grève. Cette revendication était l'une des principales présentées par les grévistes. En revanche, ces derniers n'ont pas obtenu la mise à leur disposition de téléphones publics dans les prisons comme ils le réclamaient, a précisé la porte-parole israélienne. Le porte-parole du CICR Jesus Serrano s'est félicité de la fin de la grève. «C'est un jour heureux pour tous, nous étions inquiets de la détérioration de l'état de santé des grévistes», a-t-il affirmé à l'AFP. Une trentaine de prisonniers avaient été hospitalisés ces derniers jours en raison de la détérioration de leur état de santé, selon l'administration pénitentiaire.
Présentation de la cyberaction :
Les grévistes protestent contre les nombreuses violations des droits fondamentaux infligés aux détenus palestiniens par les forces de sécurité israéliennes dès leur arrestation et tout au long de leur détention. Ils revendiquent notamment :
- L’augmentation de la fréquence et de la durée des visites familiales à 1h30 toutes les deux semaines, en autorisant les visites des parents de premier et second degrés,
- La fin de la détention administrative et de l’isolement cellulaire,
- L’amélioration des soins médicaux, de la nourriture et l’installation de l’air conditionné,
- L’accès à l’éducation et à des livres, journaux et certaines chaînes satellitaires,
- L’amélioration des conditions de transfert des détenus vers les hôpitaux ou les tribunaux qui se déroulent souvent dans des conditions inhumaines.
La seule réponse israélienne a été la répression : mesures disciplinaires, dispersion des grévistes dans de nouvelles prisons, mise en cellules d’isolement des responsables du mouvement de grève, interdiction d’accès des avocats à leurs clients, suppression généralisée de toutes les visites de familles.
Une de leur principale revendication concerne la détention administrative.
Cette dernière viole la 4ème convention de Genève qui protège les populations occupées de leur occupant. Son article 71 interdit à ce dernier d’infliger à une personne protégée une condamnation qui n’aurait pas été précédée d’un procès régulier. 24 prisonniers sont maintenus en isolement, sur ordre du "Shabak" (service de sécurité intérieure d’Israël) en contravention avec l’article 119 de cette convention qui interdit l’isolement continu de plus de trente jours quelle que soit l’infraction commise. Mahmoud Moussa Issa, 47 ans de A’anbata, district de Jérusalem, journaliste et écrivain, s’y trouve depuis 14 ans.
Comme l’affirment les Nations unies, « les grèves de la faim sont une forme de protestation non violente utilisée par des individus qui ont recouru en vain à toutes les autres formes de protestation pour mettre en évidence la gravité de leur situation. Le droit de protester sans violence est un droit humain fondamental » [2] qu’il faut protéger.
Au lieu de garantir que « des personnes privées de liberté qui s’engagent dans une grève de la faim ne soient jamais soumises à des mauvais traitements ou punies pour s’engager dans une grève de la faim et [qu’] elles reçoivent le traitement médical nécessaire, selon leur volonté »
Israël: les détenus palestiniens en grève de la faim en danger
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/israel-les-detenus-palestiniens-en-greve-de-la-faim-en-danger_1909170.html
La lettre qui a été envoyée :
Monsieur le Premier Ministre
aux bons soins de son ambassadeur à Paris
En soutien aux détenus en grève de la faim depuis plus d'un mois, je réclame de meilleures conditions de détention, l'abandon de la détention administrative, l'augmentation du nombre de visites (réduites à une par mois depuis un an), l'accès aux soins et l'accès à des livres ou l'accès à des téléphones publics.
Dans l'attente de ces mesures
Sincèrement
 
Une erreur est survenue, le nom ou l'email ne sont pas corrects. Merci de recommencer.
18 commentaires
credible
Marthe-Hélène Bernard
Le 15/06/2017 à 10:40:02