Cette cyberaction est maintenant terminée
Bilan de la cyberaction : PÉROU : stop à la répression syndicale dans l'industrie fruitière
Mise en ligne du 20/05/2016 au 11/01/2017
Bénéficiant d’un climat favorable, le Pérou est une terre d’élection pour nombre de productions fruitières exportées en Europe comme la myrtille, l’avocat ou la banane. Mais celles et ceux qui travaillent dans les plantations bénéficient peu de la manne générée par ces agro-exportations et risquent d’être réprimé-e-s lorsqu’ils tentent de s’organiser pour faire valoir leurs droits.
Bilan de la cyberaction :
3494 participants
L’action Pérou en question est toujours en cours de notre côté et se poursuit sur le terrain judiciaire :
http://www.peuples-solidaires.org/2016/10/caisse-de-solidarite-perou
Néanmoins l’essentiel de la mobilisation publique a eu lieu et nous n’envisageons pas de relance. Ce n’est donc pas un problème si vous l’archivez.
Merci encore de votre soutien sur ce cas.
Jean-Paul Arpi | Chargé de Communication | ActionAid France - Peuples Solidaires
Présentation de la cyberaction :
Ainsi, au mois de février 2016, TALSA, l’une des plus grosses entreprises du pays, qui vend la moitié des myrtilles exportées par le Pérou, licencie soudainement onze salarié-e-s syndiqué-e-s au moment même où leur syndicat négociait une convention collective.
Les militant-e-s pensent que l’entreprise tente de criminaliser leur activité afin d’éradiquer le syndicat et de mettre un terme à son action pour la défense des droits des travailleurs-ses.
Exigez
"La direction de TALSA nous refuse systématiquement l’accès aux usines de transformation et aux autres zones", ajoute Santos Celestina Carranza, Secrétaire générale du syndicat des travailleurs-ses de l’entreprise Talsa (SITETSA). Le syndicat estime aussi que le directeur des ressources humaines fait pression sur les travailleurs-ses afin qu’ils-elles quittent le syndicat
UN COMITÉ SYNDICAL ACCUSÉ À TORT PUIS LICENCIÉ
En février 2016, neuf membres du comité exécutif du syndicat des travailleurs-ses de l’entreprise Talsa (SITETSA), ainsi que deux anciens syndicalistes, sont soudainement licenciés.
Ces licenciements ont eu lieu au moment où les négociations portant sur le renouvellement de la convention collective entre l’entreprise et le syndicat débutaient. Les militant-e-s sont convaincu-e-s que l’entreprise tentent de criminaliser leur activité afin d’éradiquer le syndicat et de mettre un terme à son action pour la défense des droits des travailleurs-ses.
Pour justifier son action, la direction de TALSA conteste l’existence légale du comité syndical et de la fédération syndicale nationale FENTRAIR à laquelle SITETSA est rattachée.
Elle a formulé de nombreuses allégations, toutes réfutées par notre partenaire :
- TALSA accuse SITETSA d’avoir falsifié les signatures des participants à deux assemblées générales du syndicat où la direction du syndicat a été élue. Pourtant l’identité des participants n’a jamais remis en cause les deux élections, qui ont d’ailleurs été ratifiées par le ministère du Travail ».
- TALSA accuse SITETSA d’avoir « porté préjudice à l’entreprise » en garantissant la participation de ses membres à des activités de la fédération nationale FENTRAIR pendant leur temps de travail au motif que la fédération n’est pas encore enregistrée par le ministère du Travail. Cependant, selon notre partenaire, cette formalité d’enregistrement ne constitue pas un prérequis pour la constitution d’une fédération syndicale qui est un droit inscrit dans la constitution péruvienne.
- TASLA accuse le syndicat d’avoir publié un rapport d’audit dont les résultats font état de plusieurs non-conformités avec les standards en matière de droit du travail. Mais comme l’indique SITETSA, n’est-il pas normal que les travailleurs-ses soient informé-e-s des rapports des certificateurs sur leurs conditions de travail ?
"La direction de TALSA nous refuse systématiquement l’accès aux usines de transformation et aux autres zones", ajoute Santos Celestina Carranza, Secrétaire générale de SITETSA. Le syndicat estime aussi que le directeur des ressources humaines fait pression sur les travailleurs-ses afin qu’ils-elles quittent le syndicat.
QUI EST TALSA ?
Localisée dans la région de La Libertard, dans le nord du Pérou, l’entreprise TALSA appartient au groupe agroalimentaire Rocio et produit de nombreux produits horticoles peu traditionnels, dont la moitié des myrtilles exportées par le Pérou – 30 % de ces exportations sont destinées à l’Union européenne. Une activité qui connaît un véritable boom : en 2016, il est prévu que les exportations péruviennes de myrtilles augmentent d’environ 71%.
Selon les derniers rapports du secteur agro-industriel, le Pérou pourrait figurer parmi les cinq premiers pays exportateurs de matières premières agricoles d’ici 2023, comptant alors plus d’un million de travailleurs-ses dans l’agro-industrie et 473 000 hectares de cultures.
LES LOIS PÉRUVIENNES NE TIENNENT PAS COMPTE DES DROITS FONDAMENTAUX DES TRAVAILLEURS-SES
Au Pérou, les travailleurs-ses du secteur agro-industriel sont parmi les moins bien loti-e-s. Selon un rapport de la Commission Internationale des Juristes, comparé à celles-ceux des autres secteurs, ils-elles sont « moins payé-e-s, reçoivent moins de bonus et des compensations plus faibles pour des licenciements soudains et arbitraires ».
http://www.peuples-solidaires.org/ La lettre qui a été envoyée :
Monsieur,
Je vous écris pour vous informer de mon inquiétude concernant le licenciement des membres du comité exécutif du SITETSA (Sindicato de Trabajadores de la Empresa TAL S.A.) et d’autres syndicalistes licencié sans recours à aucune décision des tribunaux et au mépris de l’immunité syndicale dont bénéficiaient ces syndicalistes.
Par conséquent, j’exprime mon soutien à SITETSA et à leurs demandes qui sont les suivantes :
- Cesser les poursuites contre les travailleurs-ses licencié-e-s.
- Réintégrer les travailleurs-ses à leurs postes initiaux et selon les mêmes termes contractuels.
- Accepter et entamer les négociations portant sur le renouvellement de la convention collective.
 
Une erreur est survenue, le nom ou l'email ne sont pas corrects. Merci de recommencer.
15 commentaires
credible
Je vous écris pour vous informer de mon inquiétude concernant le licenciement des membres du comité exécutif du SITETSA (Sindicato de Trabajadores de la Empresa TAL S.A.) et d’autres syndicalistes licencié sans recours à aucune décision des tribunaux et au mépris de l’immunité syndicale dont bénéficiaient ces syndicalistes.
Par conséquent, j’exprime mon soutien à SITETSA et à leurs demandes qui sont les suivantes :
- Cesser les poursuites contre les travailleurs-ses licencié-e-s.
- Réintégrer les travailleurs-ses à leurs postes initiaux et selon les mêmes termes contractuels.
- Accepter et entamer les négociations portant sur le renouvellement de la convention collective.
Dani33
Le 12/01/2017 à 20:46:53