Cette cyberaction est maintenant terminée
Bilan de la cyberaction : 168 : pas d’or-pillage en Guyane
En Guyane Française, des citoyens et de nombreuses associations de protection de l'Environnement s'opposent au projet d'une multinationale canadienne qui envisage l'implantation d'une mine d'or primaire, à ciel ouvert, sur la montagne de Kaw.
Bilan de la cyberaction :
1822 participants ont écrit à
courrier@guyane.pref.gouv.fr. ,
ministere@ecologie.gouv.fr.
Le rapport des inspecteurs (Inspection générale de l’environnement et Conseil général des Mines) relatif au dossier Cambior, qui a déposé un dossier d’exploitation de mines d’or en Guyane, a été remis le 11 octobre à Mme Nelly Olin, Ministre de l’écologie et à M. François Loos, Ministre délégué à l’industrie.
http://www.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=6468
Le rapport de la mission d’inspection diligentée par Mme Nelly Olin, ministre de l’Ecologie et du Développement durable et M. François Loos, ministre délégué à l’Industrie a été remis le 11 octobre aux ministres. Dans un souci de transparence, ce rapport est rendu public dès aujourd’hui, en lien avec M. François Baroin, ministre de l’Outre-Mer et M. Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme, originaire de Guyane.
La mission a établi qu’il peut être répondu de façon satisfaisante par des mesures techniques et réglementaires à la plupart des sujets d’inquiétude exprimés pendant la procédure, sauf sur deux sujets où quelques lacunes ont été relevées et qui justifient que le projet, tel que présenté par l’entreprise, ne peut être autorisé :
* l’impact sur la faune et la flore ;
* les conditions de rejet dans le milieu naturel des effluents cyanurés.
La mission recommande par ailleurs de renforcer les mesures compensatoires.
En conséquence, l’entreprise CAMBIOR, à qui les conclusions de la mission d’inspection ont été présentées ce jour, a fait savoir qu’elle se propose de retirer les demandes d’autorisation présentées au titre du code minier et au titre du code de l’environnement et de déposer de nouveaux dossiers, qui seraient alors soumis à une nouvelle enquête publique.
Présentation de la cyberaction :
Le site choisi est une forêt primaire à haute biodiversité (ZNIEFF).
Ce site exceptionnel fait l’objet de plusieurs mesures de conservation : Réserve Naturelle des Marais de Kaw-Roura, sanctuaire entre autre des derniers caïmans noirs, site Ramsar, Réserve Naturelle Volontaire de Trésor, ZNIEFF de type I.
Les études pluridisciplinaires réalisées par les scientifiques ont mis en évidence une biodiversité riche et exceptionnelle sur la montagne de Kaw et particulièrement sur le site des permis de CAMBIOR (ZNIEFF de type I).
- L'exploitation de ce site va entraîner une déforestation et une pollution importantes, préjudiciables à la faune et à la flore, notamment à plusieurs espèces protégées par la convention de Washington dont notre pays est signataire.
Une forêt primaire d'une importance majeure sera ainsi sacrifiée pour le seul bénéfice de CAMBIOR.
- Sur la durée du projet (7 ans) plus de 9 millions de tonnes de roches seront broyées et mélangées à 30.000 tonnes de produits chimiques (cyanure, chaux...). En plus d'un accident industriel (risques de rupture de digue avec déversement des résidus cyanurés dans les rivières en aval...), les risques sanitaires peuvent aussi provenir d'une contamination lente et continue des sols, des eaux de surface et souterraines par des substances extraites du sous-sol ( métaux lourds, arsenic...).
- la Construction de la route permettant l'acheminement de matériaux et produits toxiques se fera sur une zone de droit d'usage des communautés amérindiennes Palikur.
- Les retombées économiques du projet sont dérisoires: En effet, seule la taxe sur la production d'or, soit 0.5 %, sera reversée par CAMBIOR. Cette firme sollicite comme préalable à son implantation des privilèges injustifiés : l'exonération de l'octroi de mer, de l'impôt sur les sociétés, de la taxe foncière, de la taxe sur le carburant, la réalisation de 55 km de ligne haute tension, une subvention de 28 millions de d'€uros (loi Girardin).
Un tel projet est incompatible avec un développement local et durable de la Guyane et va à l'encontre de l'intérêt général car il va détruire un patrimoine unique, commun à tous.
Prenez, s'il vous plait, quelques instants pour en savoir plus sur ce projet pharaonique et sans intérêt économique pour la Guyane mais susceptible d'engendrer de graves problèmes sanitaires et environnementaux dans les décennies futures.
Si vous êtes convaincu par nos arguments, vous pouvez participer en quelques clics à notre combat en remplissant la cyberpétition mise en ligne sur le site du Collectif "Quel orpaillage pour la Guyane".
http://www.collectifor.ouvaton.org/petition.html
Merci d'avance de votre soutien !
Le collectif "Quel orpaillage pour la Guyane?"
“Qui ne dit mot consent”
Bien que n’ayant aucune nouvelle de ce collectif malgré plusieurs relances, à la demande de plusieurs d’entre vous, nous prenons à notre compte cette action.
Merci d’y participer
Alain UGUEN
Très peu de retombées économiques pour la Guyane
http://www.guyamag.com/online/modules.php?name=News&file=article&sid=58
/>
La forêt a mauvaise mine
http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=176724
/>
J‚ai à signaler que les registres et les lettres reçues pas le commissaire enquêteur sont moins nombreuses que pour les deux autres enquêtes (ouverture des travaux et la piste). Or pour établir son rapport, le commissaire enquêteur prend en compte les lettres reçues et les registres en mairie. Même s‚il sait que beaucoup de questions et remarques des enquêtes précédentes et / ou des débats publics concernaient son enquête, les remarques auront plus de poids si elles peuvent être jointes au rapport du commissaire.
Alors il faut lui écrire et envoyer de nouveau toutes les remarques (problème transfert du cyanure par le pont de la comté , des risques pour le village de Kaw et la réserve naturelle de KAW, de la prise d‚eau potable de la comté, des conditions de travail pour les employés de cette future usine). Les anciennes lettres peuvent être reprises mais le plus important c‚est quelle soit au nom de ce commissaire enquêteur pour être prise en compte.
Les fichiers de l'enquête sont téléchargeables sur le site de Cambior.
http://www.cambior.com/servlet/dispatcherservlet?selectedContentID=12419&lang=2&action=2 <http://www.cambior.com/servlet/dispatcherservlet?selectedContentID=12419&lang=2&action=2>
Même sans tout lire et sans un être un spécialiste, il est possible d‚envoyer toutes ses questions et ses remarques.
Plus on est nombreux plus cela a du poids.
On n‚est pas obligé de se déplacer à la mairie de Roura ou à celle de Régina, les lettres sont tout autant pris en compte.
Patrice Pierre
Commissaire enquêteur
Rue Montravel
97331 Roura
L‚enquête publique doit se terminer le 26 avril, A nos stylos, pour le moment cela peut encore servir !
Texte de la pétition :
A Madame la Ministre de l'écologie et du
développement durable
A Monsieur le Préfet de Guyane.
Objet : Autorisation d'exploitation d'une mine d'or à ciel ouvert en Guyane Française
Madame la Ministre,
Monsieur le Préfet,
Je suis informé du projet de la firme CAMBIOR CBJ CAIMAN SAS portant sur l'exploitation d'une mine d'or à ciel ouvert en Guyane Française sur le site de la montagne de Kaw.
Ce site exceptionnel fait l’objet de plusieurs mesures de conservation : Réserve Naturelle des Marais de Kaw-Roura, sanctuaire entre autre des derniers caïmans noirs, site Ramsar, Réserve Naturelle Volontaire de Trésor, ZNIEFF de type I.
Les études pluridisciplinaires réalisées par les scientifiques ont mis en évidence une biodiversité riche et exceptionnelle sur la montagne de Kaw et particulièrement sur le site des permis de CAMBIOR (ZNIEFF de type I).
Pourquoi la France, pays qui a les moyens de protéger ce patrimoine de l'humanité n'encourage-t-elle pas les activités durables (artisanat, écotourisme, recherche...) plutôt que de brader son territoire au profit de firmes qui méprisent les droits des générations futures ?
Je demande à l'état Français de stopper fermement ce projet et d'assumer ses responsabilités de signataire de la convention sur la biodiversité.
Espérant que vous saurez faire prévaloir l'intérêt général et le bien commun de la Nation sur les intérêts de la firme CAMBIOR CBJ CAIMAN SAS, je vous prie de croire, Madame la Ministre, Monsieur le Préfet, en l'assurance de ma considération citoyenne.
 
Une erreur est survenue, le nom ou l'email ne sont pas corrects. Merci de recommencer.
Aucun commentaire
credible