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Cyberaction : Pour une gestion durable de la forêt en Creuse
La préfète de la Creuse se prépare à valider l’implantation d’une usine à pellets du groupe BIOSYL à Guéret.
Selon ses propres promoteurs, cette usine s’approvisionnerait à 80% dans les forêts de feuillus dans un rayon de 130 km autour de Guéret, avec la nécessité de 40 camions par jour et 130 000 T de bois par an, impactant de fait, l’ensemble de la Creuse et les départements limitrophes.
Elle sera envoyée à Préfète de la Creuse En soutien à Canopée Forêts Vivantes, Collectif Forêts SyVa, Groupe Forêt du
Syndicat de la Montagne Limousine, Comité de Défense du Bois du
Chat, Thierry Thevenin adhérent GNSA, Le Syndicat Simples, Faîte et
Racines, Le Comité creusois des Soulèvements de la Terre , Michel
Barataud (auteur d’études sur l’écologie forestière,Sauvons la Goutte
Molle, Collectif Forêt Debout, Les Mouvements du Thaurion, Le
Champ des Possibles, Les Enforestés, Auprès de Nos arbres
Plus d'infos
Ce projet industriel de la filière bois-énergie BIOSYL met en péril le patrimoine forestier français.
En signant , vous nous aideriez à faire pression auprès de la Préfecture de la Creuse, afin que ce projet de trop ne voit pas le jour.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
NON A LA DESTRUCTION DES FORETS DU CENTRE-FRANCE
NON AU PROJET BIOSYL
La préfète de la Creuse se prépare à valider l’implantation d’une usine à pellets du groupe BYOSIL à Guéret via une simple formalité d’enregistrement administratif, sans enquête publique ni étude d’impact.
Selon ses propres promoteurs, cette usine s’approvisionnerait à 80% dans les forêts de feuillus dans un rayon de 130 km autour de Guéret, avec la nécessité de 40 camions par jour et 130 000 T de bois par an, impactant de fait, l’ensemble de la Creuse et les départements limitrophes.
Le code forestier et les certifications mises en avant par l’entreprise BIOSYL ne permettent pas de garantir l’absence de bois issus de coupes rases pour la fabrication de granulés de bois. Ainsi, dans la Nièvre, des camions chargés de chênes centenaires issus de la destruction des dernières forêts de feuillus du Morvan approvisionnent encore aujourd’hui l’usine Biosyl de Cosne sur Loire.
Il ne faut pas oublier qu’en parallèle sur le territoire, les coupes rases se multiplient. Plusieurs projets bois énergies, l’agrandissement de la scierie Farges à Egletons et l’export de nos beaux bois vers la Chine mettent déjà en danger la ressource forestière. Etant donné la configuration de ce massif forestier extrêmement morcelé et en l'absence de réglementation forestière adaptée et de contraintes , il est difficilement imaginable que l'usine Biosyl, comme les autres utilisateurs de la ressource déjà en place, s'approvisionnent de façon vertueuse.
Comment pourrions-nous laisser faire un tel projet, qui par l’accaparement massif d’une ressource sous tension, ne pourra qu’amplifier les difficultés d’approvisionnement pour les petites et moyennes entreprises de la filière bois ?
Destinées initialement à gérer les sous produits de la transformation du bois, les entreprises du bois-énergie sont largement soutenues par de l'argent public en raison de la « transition énergétique » alors que leur production est destinée à brûler et relâcher des gaz à effets de serre. Les unités de production de bois d’œuvre et de construction, qui vont permettre le stockage de carbone dans les maisons sont moins soutenues. Il ne s'agit pas de s'opposer au développement économique et de mettre nos forêts sous cloche. Il s'agit bien au contraire de redonner à nos forêts un statut alliant patrimoine naturel, patrimoine de biodiversité et patrimoine économique.
Comment pourrions-nous agréer une décision aussi arbitraire sans qu’aucune étude d’impact ne soit réalisée, sans que les populations concernées ne soient vraiment informées et invitées à donner des avis éclairés ?
L’une des premières missions régaliennes de Mme la Préfète est d’assurer la sécurité de ses concitoyens. Pourtant, en refusant de le soumettre à autorisation ICPE, la question des nuisances sonores, du niveau des émissions de particules fines aussi bien que des potentiels risques d’incendies en zone SEVESO, la Préfecture se refuse inconsidérément d’évaluer et par conséquent de prévenir les risques réels encourus par la ville de Guéret et par tous les habitants de son agglomération.
Comment pourrions-nous ne pas nous opposer à une dégradation planifiée de la forêt qui conduira inévitablement à des risques sanitaires majeurs ?
Une étude de l’Université de Limoges a ainsi mis en lumière que plusieurs communes du Limousin ne peuvent d’ores-et-déjà plus s’alimenter en eau du réseau à cause de la pollution des sources par l’aluminium, phénomène dû aux coupes rases. Dans l’urgence climatique, il est primordial de préserver la qualité de nos sols, de nos eaux et de préserver la capacité de puits carbone de nos forêts. Le reboisement après coupes rases, avancé par les industriels, ne peut répondre à la problématique environnementale.
Pourtant, il existe une gestion durable de la forêt, il est temps de faire connaître et encourager ces pratiques de sylviculture à couvert continu, comme les futaies irrégulières ou jardinées.
Elus ou simples citoyens de Creuse, du Berry, de Sologne, du Bourbonnais, d’Auvergne et d’ailleurs, nous sommes tous concernés par l’installation du projet Biosyl . signons pour demander à Mme la Préfète de la Creuse de ne pas donner son autorisation pour ce projet dangereux et délétère et nous lui demandons de faire en sorte qu’il soit abandonné pour le bien de toutes et tous.
Soutenu par : Canopée Forêts Vivantes, Collectif Forêts SyVa, Groupe Forêt du Syndicat de la Montagne Limousine, Comité de Défense du Bois du Chat, Thierry Thevenin adhérent GNSA, Le Syndicat Simples, Faîte et Racines, Le Comité creusois des Soulèvements de la Terre , Michel Barataud (auteur d’études sur l’écologie forestière,Sauvons la Goutte Molle, Collectif Forêt Debout, Les Mouvements du Thaurion, Le Champ des Possibles, Les Enforestés, Auprès de Nos arbres
Signer !
Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à prefecture@creuse.gouv.fr Avec les éléments suivants :
Sujet : Pour une gestion durable de la forêt
Message : Madame la Préfète,
Le projet industriel de la filière bois-énergie BIOSYL met en péril le patrimoine forestier français.
Je vous demande de ne pas donner votre autorisation pour ce projet dangereux et délétère car il est temps de faire connaître et encourager ces pratiques de sylviculture à couvert continu, comme les futaies irrégulières ou jardinées.
Dans cette attente -, veuillez croire en ma vigilance sur vos décisions
Vous pouvez modifier le sujet et le texte de cette cyberaction en choisissant l'option "modifier des éléments" ou "me connecter et modifier"
Non, les écureuils, de même que toutes celles et tous ceux qui défendent les arbres sur le territoire national, ne sont pas des hurluberlus casse-noisettes : il existe bien une déforestation à la française. Voir à https://envol-vert.org/actu/2023/12/la-deforestation-a-la-francaise/
Frawald 16/03/2024 - 18:43:40
Avec le réchauffement, nos forêts sont abîmées. Couper les arbres malades, d'accord, mais à condition de les remplacer. Couper plus que ce qui pousse est suicidaire, une gestion très rigoureuse de la forêt doit être mise au point par l'État. Les intérêts privés n'ont rien à faire là dedans, les conditions climatiques et écologiques ne sont plus assez sûres, on ne peut pas risquer l'avenir de nos forêts, et de nos enfants.
Michèle RAMADE 11/03/2024 - 19:18:02
GFSFM Groupement Forestier pour la Sauvegarde des Feuillus du Morvan : BALADE NATURE PARC NATUREL REGIONAL DU MORVAN DANS NOTRE FORET PRIMEE SYLVOTROPHE ALLIGNY EN MORVAN 16/03/2024 https://yonnelautre.fr/spip.php?article5180
Tous ces gens: Canopée Forêts Vivantes, Collectif Forêts SyVa, Groupe Forêt du Syndicat de la Montagne Limousine, Comité de Défense du Bois du Chat, Thierry Thevenin adhérent GNSA, Le Syndicat Simples, Faîte et Racines, Le Comité creusois des Soulèvements de la Terre , Michel Barataud (auteur d’études sur l’écologie forestière,Sauvons la Goutte Molle, Collectif Forêt Debout, Les Mouvements du Thaurion, Le Champ des Possibles, Les Enforestés, Auprès de Nos arbres et les milliers de défenseurs anonymes la forêt vous demande d'interdire l'implantation de cette industrie.
Biosyl, dirigé par un gamin, du gabarit du Premier ministre, se mouche dans son gilet jaune et trahit ses engagements de ne pas décimer les arbres centenaires.
Heureusement que la ministre de l'Education va envoyer des agents des Eaux et Forêts dans les écoles publiques pour semer la bonne parole.
A bas la destruction des arbres et arrêt immédiat de la pelletisation qui enfume l'atmosphère et que les chats n'adoptent pas pour litière.
Le nom BIOSYL sonne mal à côté des noms des défenseurs plein de sève.
Si vous pensez que les pellets proviennent uniquement des déchets de coupe ou de bois non valorisables, lisez ce qui suit :
Des chênes centenaires transformés en granulés de bois (canopee.ong)
Vous allez tomber des nues, ou plutôt des branches.
Les promesses vertueuses et les normes sont-elles respectées par la filière bois en France ? L'enquête de Canopée nous montre que tel n'est pas toujours le cas.
Certes, nous ne sommes pas confrontés (pas encore) aux mafias du bois qui pillent les forêts dans les pays de l'Est, en Afrique et en Amérique latine, pour ne citer que ces exemples, mais il est inquiétant de constater que beaucoup, parmi nos industriels et exploitants, verraient d'un bon oeil l'allègement des contraintes environnementales, la fin du Code forestier et la mort de l'ONF.
D'un autre côté, il est tentant d'écouter les sirènes chanter l'air de "la souveraineté nationale" et du "retour à l'indépendance". Malheureusement, ces belles menteuses poussent leur chansonnette alors même que sont favorisés des traités de libre-échange, comme le Mercosur.
Enfin, croire que nous allons retrouver notre souveraineté nationale au travers de projets industriels écocides est un leurre. Nous risquons tout bonnement la double peine, à savoir le saccage de notre environnement + la poursuite des importations néfastes pour le climat, car en l'occurrence, la forêt française ne suffira pas à alimenter tous les Moloch en devenir :
Biokérosène, pellets : ces mégaprojets qui dévorent la forêt (reporterre.net)
Merci pour votre attention. Francine
Frawald 16/01/2024 - 14:27:54
J' ai signé mais attention à ce que le refus de projets nationaux ne soient pas un pas de plus vers la perte de notre souveraineté, en devenant tributaires d' importations de produits respectant des normes... inexistantes ou bien moindres que celles que nous exigeons en FRANCE
Sophie lavorel 15/01/2024 - 13:08:23
La préservation du sol forestier, le rôle de la mycorhize, les interdépendances entre les arbres, les services écologiques, hydriques, climatiques, voire sociaux, rendus par les forêts : la sylviculture française s'en fiche ! Elle semble désespérément fermée aux nouvelles connaissances scientifiques sur le monde végétal. Peu nombreux, parmi nos forestiers, sont ceux qui ont entendu parler des travaux du botaniste Mancuso. Cette sylviculture "dinosaurienne", qui a les faveurs de notre gouvernement, fonctionne exactement comme l'agriculture conventionnelle. Elle relève d'ailleurs du même ministère.
Si rien ne change, si les espaces forestiers continuent à être traités et exploités comme des champs de céréales, si les forêts sont confiées à des exploiteurs sans conscience ni science, nous courons à la ruine du Vivant.
Frawald 13/01/2024 - 18:15:17
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L'entreprise Biosyl ne recevra pas les 650 000 euros de subventions qu'elle demandait à la région Nouvelle Aquitaine pour installer une nouvelle usine à pellets.
https://r.action.canopee.ong/mk/mr/sh/7nVTPdZCTJDXOr1zL82LUVT6YHMd2dm/r5tnjmEe2sxf
Frawald
27/03/2024 - 22:30:05