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Nouvelle consultation du public sur le dossier de demande d’autorisation de mise en service du 15 janvier au 15 février 2024.
La première consultation EPR ( Etablissement Public Rétrograde ) a été visualisée 6300 fois https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=10304
Observation prise en compte.
Plusieurs commentaires indiquent que l’avis de l’Autorité environnementale ne figurait pas dans le dossier soumis à la consultation. En réponse à cette observation, l’ASN va renouveler la consultation du public sur le dossier de demande d’autorisation de mise en service du 15 janvier au 15 février 2024.
Laissant à chacune et chacun le soin de déterminer sa participation à ces consultations, nous vous proposons de vous servir de l'argumentaire de Patrick Maupin pour alerter vos parlementaires sur ces fuites en avant programmées.
Signer !
Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à yael.braun-pivet@assemblee-nationale.fr Avec les éléments suivants :
Sujet : EPR : Fuites en avant programmées
Message : Madame, Monsieur
Alors que le nucléaire coûte un argent de dingue, l’IRSN avoue :
* le report de la date de changement de couvercle après la mise en service du réacteur va conduire à un supplément de dose collective estimé à 200 H.mSv,
* une anomalie de conception du plenum inférieur des cuves des réacteurs.
* la preuve de la fiabilité de certains éléments ne pourra être apportée qu'après la mise en service.
On ne peut au regard des enjeux de sûreté repérés et du retour d’expérience des difficultés qui affectent les EPR déjà installés que donner un avis défavorable à la mise en service de l'EPR de Flamanville.
Vous pouvez modifier le sujet et le texte de cette cyberaction en choisissant l'option "modifier des éléments" ou "me connecter et modifier"
CONTRE LA MISE EN SERVICE DE L’EPR DE FLAMANVILLE
ET CONTRE LA RELANCE DU NUCLÉAIRE
ACTION PHOTO antinucléaire
Le 26 avril prochain, la catastrophe nucléaire de TCHERNOBYL entrera dans sa 39ème année. Depuis 1986, la terre est irrémédiablement polluée, les "liquidateurs" ont succombé mais pas les infirmes et des bébés contaminés même "in utero".
De plus, la guerre contre l'Ukraine ravive les menaces que le nucléaire civil ajoute à celles d'une guerre atomique.
Pour montrer que les antinucléaires n'oublient pas et que ils refusent la relance du nucléaire en France et ailleurs, voilà une action simple, tranquillement engagée, initiée par "Le nucléaire en questions"
Et si ce gros pétard qui a pris 10 15 ans de retard, sans compter les malfaçons qui se sont accumulées!!! Refusait d'obéir à ses "pilotes" et dérivait (comme on dit?... je crois) finissait par nous péter à la figure?!!!
Un Tchernobyl français, en quelque sorte?
Les vents d'ouest dominants auraient beau jeu de disperser le nuage radioactif...
eugène ravenet 27/03/2024 - 09:45:15
Délai de mise en service : l'EPR de Flamanville ne sera pas au rendez-vous
Du retard en perspective. Le dépassement du délai « ouvre en théorie la possibilité pour le Gouvernement de remettre en cause tout ou partie de l'autorisation de création, par exemple au regard de l'évolution des techniques ou de la réglementation intervenue depuis l'autorisation de création », résume l'Autorité. Je doute que Macron use de ce pouvoir à moins que les ONG aient répéré une faille juridique qui permette à un recours d'aboutir mais jusqu'à présent tous les recours ont été débouté. https://www.actu-environnement.com/ae/news/retard-autorisation-mise-en-service-epr-flamanville-conformite-chaudiere-soupapes-43738.php4
Délai de mise en service : l'EPR de Flamanville ne sera pas au rendez-vous
L'ASN n'a pas achevé l'instruction de la demande d'autorisation de mise en service de l'EPR. En outre, il semble que la conformité de la chaudière ne soit pas encore totalement garantie.
La mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche) n'interviendra pas avant le 11 avril, date limite fixée par le décret d'autorisation de création. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n'a pas encore mis en consultation son projet d'autorisation de mise en service, ce qui rend impossible le chargement du combustible en temps et en heure. Surtout, elle explique poursuivre l'évaluation de la conformité de la chaudière du réacteur. Une récente visite d'inspection a mis en lumière un défaut de contrôle concernant des soupapes.
Depuis fin 2022, EDF annonce un chargement du combustible au premier trimestre 2024. Cette échéance est désormais caduque, ne serait-ce que de quelques jours ou semaines. EDF maintient la seconde échéance, c'est-à-dire un raccordement du réacteur au réseau mi-2024.
Un délai sans conséquence
En 2007, débutait la construction de l'EPR de Flamanville avec la publication le 11 avril du décret autorisant EDF à créer le réacteur nucléaire. Ce texte est clair : la mise en service du réacteur correspond au premier chargement en combustible et « le délai pour réaliser [ce premier chargement] est fixé à dix ans ». Rendez-vous est donc pris au 11 avril 2017, au plus tard. Bien sûr, au fil des déboires du chantier, la date est repoussée. Une première fois de trois ans, en mars 2017, et une seconde de quatre ans, en mars 2020. Désormais, EDF a jusqu'au 11 avril 2024 pour réaliser ce premier chargement. Ce délai sera dépassé.
“ Les inspecteurs ont remarqué un manque de communication entre les opérateurs ” ASN En effet, cette opération est conditionnée à une autorisation de l'ASN qui ne sera accordée qu'après une consultation publique. Et sur ce point, les délais sont clairs : « La durée de cette consultation ne peut être inférieure à deux semaines, et l'ASN ne peut adopter sa décision moins de trois jours après la fin de la consultation », rappelle l'Autorité. Et ce lundi, elle précise « [achever] actuellement l'instruction de l'autorisation ».
Qu'adviendra-t-il une fois passée la date du 11 avril ? Rien, très probablement. L'expiration du délai « est sans conséquence immédiate », rappelle l'ASN, ajoutant qu'« il n'empêche pas d'autoriser la mise en service du réacteur ». Très précisément, l'article L.593-13 prévoit qu'« il peut être mis fin à l'autorisation de l'installation ». Un nouveau décret est donc nécessaire. Le dépassement du délai « ouvre en théorie la possibilité pour le Gouvernement de remettre en cause tout ou partie de l'autorisation de création, par exemple au regard de l'évolution des techniques ou de la réglementation intervenue depuis l'autorisation de création », résume l'Autorité.
La CLI informée de potentiels problèmes sur les soupapes
En février, le média Reporterre révélait que l'ASN avait transmis à la justice un cas de fraude concernant des équipements sous pression de l'EPR de Flamanville. Existe-t-il un lien avec la découverte des défauts de contrôle des soupapes abordés dans la lettre de suite de l'ASN ? Rien ne permet de l'assurer. L'ASN « [n'a] pas d'autres précisions à ce stade ».
La seule information disponible concerne la communication faite lors de la dernière réunion de la commission locale d'information (CLI). « On parle de falsification de documents pouvant toucher possiblement des vannes et soupapes », explique André Jacques, du Crilan. Évaluation en cours de la conformité de la chaudière
Mais les travaux en cours ne s'arrêtent pas là. L'ASN explique qu'elle poursuit aussi « l'évaluation de conformité de la chaudière du réacteur au titre de la réglementation applicables aux équipements sous pression nucléaires », laissant entendre que la chaudière de l'EPR n'est pas encore considérée comme conforme aux règles en vigueur. Sur ce sujet, l'ASN ne donne aucune information précise, mais une lettre de suite détaille de nouveaux doutes concernant des soudures. Et le sujet inquiète les opposants (lire l'encadré).
Du 12 au 14 février, l'ASN a mené une visite de contrôle (1) concernant la fabrication des équipements sous pression nucléaires, dans le cadre de l'évaluation de la conformité de « l'ensemble chaudière » de l'EPR. Ces vérifications ont porté sur les soupapes de deux circuits : le circuit de contrôle volumétrique et chimique (2) (RCV) et le circuit d'injection de sécurité (3) (RIS).
Concrètement, l'Autorité voulait s'assurer que les contrôles de soudures réparées avaient été réalisés « dans des conditions de travail sereines, malgré le planning serré ». Visiblement, ce n'est pas le cas. L'ASN a constaté que Framatome, le fabricant de la chaudière, « n'assurait pas de surveillance, sur le terrain, des différents contrôles réalisés par EDF ». Et cela pose plusieurs problèmes.
Problème de garantie sur le contrôle des soupapes
D'abord, faute d'avoir assuré une bonne traçabilité de l'équipement utilisé pour réaliser les contrôles par fluorescence X, l'ASN n'a pas « la garantie que ces contrôles aient bien été réalisés sur les zones réparées ». Ensuite, l'ASN a « constaté des lacunes dans les procédures utilisées (contrôles visuels directs) ainsi que dans le suivi des opérations ». Or, « l'expérience des intervenants, le jour de l'inspection, ne justifie pas » ces écarts.
L'une des inquiétudes de l'ASN concerne l'efficacité des contrôles (pour ceux qui ont été effectués). Concrètement, les zones réparées sont révélées par attaque chimique, mais la procédure prévoit qu'elles soient immédiatement nettoyées, ce qui ne permet plus de les identifier. Les opérateurs qui réalisent les attaques chimiques doivent donc orienter précisément ceux qui réalisent le contrôle des zones réparées. Mais, « les inspecteurs ont remarqué un manque de communication entre les opérateurs puisque les opérateurs en charge des attaques chimiques n'avaient pas été prévenus que leur présence était requise ».
Autre sujet pointé par l'ASN : les résultats obtenus par fluorescence X lors des contrôles complémentaires réalisés en décembre 2023 sur une soupape sont différents de ceux transmis à l'ASN avant la visite d'inspection.
L'ASN a donc formulé une série de demandes en fixant une date butoir au 11 mars, afin que Framatome démontre que les contrôles ont bel et bien été réalisés, faute de quoi le fabricant devra « procéder à ces contrôles en assurant leur traçabilité et la surveillance adéquates ».
1. Télécharger la lettre de suite de l'ASN https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-43738-lettre-suite-inspection-soupapes.pdf2.
Il s'agit d'un circuit auxiliaire qui sert à ajuster la concentration en bore ainsi que le volume et la qualité de l'eau du circuit primaire en fonction de la puissance du réacteur.3. Il s'agit d'un circuit qui permet d'injecter de l'eau borée dans le cœur du réacteur pour stopper la réaction nucléaire et de maintenir le volume d'eau dans le circuit primaire en cas de brèche sur ce circuit.
Alain UGUEN 27/03/2024 - 07:45:08
Bonjour,
Quelques photos et liens de presse reçus. Au plus fort du rassemblement , au château , on était plus de 1000, entre 1000 et 1500 malgré des averses glaçantes et au début, en ayant démarré à plusieurs centaines devant le siège de l'ASN. Ci-dessous les liens des medias qui ont relayé la manif . Vous pouvez les retrouver aussi en ligne avec le texte de la prise de parole sur le site du Can Ouest.
En 1969 et en 1980, c'est à Saint Laurent-des-eaux dans le Loir-et-Cher, qu’ont eu lieu deux graves accidents nucléaires, avec fusion d’éléments combustibles qui ont affecté des réacteurs de la centrale. EDF a procédé à l’époque à des rejets radioactifs dans la Loire (contenant en particulier du plutonium) et à des rejets de diverses substances radioactives dans l’atmosphère. L’évaluation de l’impact de ces accidents sur les riverains et les travailleurs n’a jamais été conduite
La pile, mon village nucléaire
52 minutes, 2024
Réalisé par Cécile Delarue, journaliste née sur place et dont le père a travaillé à la centrale, ce documentaire revient sur ces évènements cachés à partir de témoignages d’anciens agents EDF.
À travers une quête personnelle et journalistique, Cécile raconte à la première personne ses souvenirs d'enfance dans son village natal, puis la maladie de son père, de sa meilleure amie, ses recherches dans les archives de l’INA, ses rencontres avec les collègues de la centrale, ses amis d’enfance et les spécialistes scientifiques.
Alain UGUEN 24/03/2024 - 16:07:55
Communiqué du 20 mars 2024
Très cher EPR, ne démarre pas !
La consultation de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) pour la mise en service de l’EPR de Flamanville pourrait être ouverte d’ici au 23 mars [1]. 12 ans après la date annoncée initialement par EDF pour sa mise en service et alors que la date butoir du 10 avril pourrait bien être repoussée une nouvelle fois [2], nous continuons à nous y opposer. Ce projet est dangereux et ne doit pas démarrer.
Crédit photo : Schoella - Wikimedia Commons - CC BY 3.0
Le 29 février dernier, l’ASN publie un rapport sur le suivi et la réalisation de contrôles sur 12 soupapes de l’ensemble chaudière [3] ayant fait l’objet de réparations. Elle y fait le constat que Framatome, fabriquant de ces soupapes, a manqué à plusieurs égards à la surveillance du contrôle de ces pièces, pourtant fondamentales pour la sûreté. Pas de surveillance sur le terrain par l’entreprise Framatome des contrôles effectués par EDF alors qu’elle y est obligée, manque de traçabilité des contrôles qui met en doute le fait qu’ils aient effectivement été réalisés... Framatome était tenue par l’ASN de fournir des réponses au 11 mars, mais ont-elles été fournies ? Si c’est le cas, ont-elles été jugées suffisantes ?
Le chantier de l’EPR n’a eu de cesse de présenter ce genre de problèmes : défauts de fabrication du couvercle et du fond de cuve du réacteur, bétons mal coulés, soudures mal réalisées, pièces mal montées... la longue liste de malfaçons et de falsifications a par ailleurs depuis été complétée par les révélations de l’ASN lors de ses voeux à la presse : quarante-trois cas de suspicions de fraudes ou d’irrégularités dans l’industrie du nucléaire ont été enregistrés par l’ASN, dont trois ont fait l’objet d’une saisine de la justice en 2023 sur 10 au total portées devant les tribunaux. Un de ces cas concernerait l’EPR de Flamanville, et en particulier peut-être certaines de ses soupapes ou de ses vannes [4].
Mais alors qu’il serait inconcevable de laisser démarrer une voiture présentant des défauts pouvant faire courir un risque à son ou sa propriétaire et aux autres usager·es de la route, cela ne semble aujourd’hui pas entraver l’avancée des procédures pouvant permettre, à terme, la mise en service d’une installation hautement plus dangereuse.
Un dossier aux lacunes atterrantes... et dangereuses
Du 5 juin au 15 septembre 2023 [5], il a été demandé au public de s’exprimer sur le dossier de demande de mise en service remis par EDF à l’ASN. Le dossier fait 13 000 pages et il est fait de telle manière qu’on en vient à se demander si l’idée est réellement de permettre de le consulter. La situation est hélas terriblement classique et on se demande toujours comment EDF ou le gouvernement peuvent évoquer la "participation du public" sans en rire.
Mais le dossier contient surtout des lacunes révélatrices de nouveaux enjeux pour la sûreté nucléaire. L’étude d’impact, dont la version intiale date de 2006, a bien été mise à jour, mais en 2021. Elle ne tient donc pas compte des trois dernières années. Rien n’y indique que les récents ratés des réacteurs EPR de Taishan et d’Olkiluoto aient été pris en compte par EDF malgré les tentatives du groupe d’être rassurant. Rien n’indique non plus que le phénomène de corrosion sous contrainte, censé être impossible étant donné les choix de conception d’EDF, épargnera l’EPR. Car cette corrosion a touché très sévèrement les réacteurs nucléaires de 1450 MW. Ceux-là même qui ont servi de modèle au réacteur EPR.
Les raisons d’un empressement défiant toute logique
Mais pourquoi alors persister à envisager la mise en service de l’EPR de Flamanville ? Depuis le discours de Belfort en 2022, les gouvernements d’Emmanuel Macron n’ont eu de cesse de promouvoir la relance du nucléaire en France, mais aussi à l’international. A la clé : l’espérance de contrats avec quelques pays dont les dirigeants veulent faire croire que les EPR2, un modèle plus récent et une version simplifiée de l’EPR, leur permettront de diminuer leurs émissions de CO2, et cela avec la bénédiction de la Commission européenne.
Mais le planning de construction des EPR2 en France, exigé par le pouvoir politique de manière hors-sol, est très serré, à tel point qu’il est déjà débordé par la réalité industrielle.
Or, pour pouvoir construire et donc vendre des EPR2, EDF doit d’abord démontrer que son EPR français peut fonctionner et que l'exploitant est venu à bout de ce chantier catastrophique [6].
L’empressement à démarrer l’EPR de Flamanville alors même qu’il accumule 12 ans de retard, de nombreuses malfaçons, beaucoup d’incertitudes, et alors qu’il faudrait changer le couvercle de sa cuve après un cycle complet de 18 mois de fonctionnement sans interruption (et par là, créer un nouveau déchet radioactif) prend alors tout son sens. Mais entre faire démarrer à tout prix un réacteur dont on ne sait pas s’il ne va pas causer un accident nucléaire tant il est truffé de problèmes et de rafistolages, et accepter d’avoir gaspillé une vingtaine de milliards... EDF est face à un dilemme. Pour nous, cependant, le choix est évident : il ne faut pas faire démarrer l’EPR de Flamanville et arrêter de s’entêter dans cette onéreuse industrie nucléaire.
Le 23 mars, rejoignez-nous à 14h devant l’ASN de Caen pour vous opposer à l’autorisation de mise en service de l’EPR de Flamanville par l’ASN.
Réseau Sortir du Nucléaire 21/03/2024 - 08:56:33
De toutes façons, ce bidule ne va pas fonctionner; mais bravo à ceux qui vont aller manifester
Daniel Lanz
daniel lanz 14/03/2024 - 19:27:36
Suite à l'AG de Sortir du nucléaire Cornouaille qui s'est tenue hier soir, il a été décidé de proposer 2 rdv de co-voiturage pour se rendre de Quimper via Rennes à la manif antinucléaire du samedi 23 mars à partir de 14h00, devant l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), 1 rue du Recteur Daure vers la Préfecture, rue Daniel Huet (14000) à Caen
Rdv à 8h15 au parking de la Croix des gardiens (Penvillers-Quimper Nord)
Rdv à 9h à l'aire de co-voiturage de Kervidannou à Quimperlé
Suite à l'AG de Sortir du nucléaire Cornouaille qui s'est tenue hier soir, il a été décidé de proposer 2 rdv de co-voiturage pour se rendre de Quimper via Rennes à la manif antinucléaire du samedi 23 mars à partir de 14h00, devant l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), 1 rue du Recteur Daure vers la Préfecture, rue Daniel Huet (14000) à Caen
Rdv à 8h15 au parking de la Croix des gardiens (Penvillers-Quimper Nord)
Rdv à 9h à l'aire de co-voiturage de Kervidannou à Quimperlé
Nous DEVONS tenir compte des rapports sur la sûreté de cet EPR ! Est-il prêt à être mis en service ? Sommes nous prêts à en subir les conséquences, si l'avis des experts n'est pas respecté et qu'il y ait des conséquences graves ? Qui serait responsable ?
Ce n'est certainement pas aller de l'avant qu'agir ainsi !
béatrice jung luijken 12/03/2024 - 19:24:57
Quand on voit que la population n'a pas hésité à se faire injecter des ARNm dangereux ( m pour modifié = OGM)contre un virus que l'on n'a pas isolé, on peut être inquiets sur la mobilisation contre le nucléaire qui lui est dangereux.
" Un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups"
Louise 11/03/2024 - 19:20:01
13 ans de retard et 20 milliard au lieu de 3.5... STOP
Place aux énergies renouvelable dont ne fait pas parti le nucléaire
Didier Ozouf 11/03/2024 - 18:45:09
Malheureusement le looby nucléaire joue à l'apprenti-sorcier pour une technologie dont il ne maîtrise plus les risques ! Seule une catastrophe nucléaire pourra les ramener à la raison , mais il sera probablement trop tard pour le vivant !!!
serge Schwindenhammer 11/03/2024 - 12:26:23
7 mars 2024 - Communiqué de presse - ACRO - CRIIRAD - Global Chance - GSIEN
Mise en service de l'EPR de Flamanville : l’inquiétude gagne !
La mise en service de l'EPR est attendue au premier trimestre 2024, selon les dernières annonces.
On peut en douter car, dix-sept ans après le début des travaux, la situation s'avère très confuse.
Après les vicissitudes qui ont émaillé le chantier de construction, les événements des derniers jours interrogent sur les conditions de la mise en service et sur le fonctionnement futur du réacteur.
Juin 2022 : EDF est confiante, l'EPR de Flamanville va démarrer en 2023 1.
Décembre 2022 : EDF annonce une mise en service2 « au premier trimestre 2024 au plus tard ».
30 janvier 2024 : Bernard Doroszczuk, Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), annonce avoir relevé quarante-trois cas de falsifications, fraudes ou irrégularités dans l’industrie du nucléaire 3. Trois de ces affaires font l’objet d’une saisine de la Justice au titre de l’article 40 du Code Pénal. Un de ces cas semble concerner l’EPR. On évoque des vannes et soupapes,
composants très sensibles pour la sûreté du réacteur.
23 février 2024. Lors de la Commission Locale d'Information (CLI) de Flamanville, les falsifications
ont été abordées dès le début de la réunion mais aucune réponse n'a été apportée. Les présents,
notamment les élus, repartent sans savoir si oui ou non des falsifications ont affecté des composants majeurs de l'EPR.
Puis l'ASN a présenté les résultats de l' « inspection renforcée »4. La conclusion est sans appel, il reste encore beaucoup de travail à réaliser d'ici la mise en service : documents opératoires en cours de mise à jour, une centaine d'alarmes qui clignotent, une centaine d'essais périodiques à réaliser…
Et encore n'est-il pas fait mention des multiples problèmes techniques qui ont émaillé la
construction du réacteur, « sujets désormais clos » comme l'a souligné le Président de l'ASN, mais
loin d'être réglés.
Qu’à cela ne tienne, EDF continue de répéter « chargement du combustible en mars 2024 ».
Le public, les élus, les associations s'interrogent sur les risques que ferait courir une mise en service hâtive de l'EPR et attendent des réponses concernant les falsifications qui ont possiblement affecté la construction : quels sont les composants concernés et la nature de la fraude incriminée ?
Ce réacteur n'est manifestement pas prêt à être mis en service en toute sûreté
L’ Article 3 du décret5 n°2007-534 du 10 avril 2007 autorisant la création de l’EPR de Flamanville, fixait à dix ans le délai pour réaliser le premier chargement en combustible nucléaire du réacteur.
Cette échéance a été portée à 13 ans le 25 mars 2017, puis à 17 ans le 28 mars 2020. La dernière
date d’échéance étant proche (10 avril 2024), EDF veut éviter à tout prix un troisième report. Il ne faudrait pas sacrifier la sûreté pour cela Il est impératif que les autorités de sûreté fournissent des précisions, en particulier :
? Quand aura lieu la prochaine et dernière consultation du public relative à l'autorisation de mise en service ?
? L'autorisation de mise en service sera-t-elle publiée avant le 10 avril 2024, date limite du délai défini par le décret d'autorisation de création du 10 avril 2007.
? Si cette date n'est pas respectée, quelle procédure sera mise en œuvre ?
? Une autorisation de divergence sera-t-elle délivrée ? Après la divergence toute opération est
beaucoup plus complexe et entraine des risques accrus pour les travailleurs notamment pour changer le couvercle de la cuve, mais aussi pour corriger les problèmes liés au plenum inférieur de la cuve.
David BOILLEY, Président de l’ACRO
Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest https://www.acro.eu.org/
Didier GLATIGNY, Président de la CRIIRAD
Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité https://www.criirad.org/
Bernard LAPONCHE, Président de Global Chance https://global-chance.org/
Marc DENIS, Président du GSIEN
Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Énergie Nucléaire https://gsien.org
Retarder le démarrage du chargement du combustible, qui nécessite l'autorisation de l'ASN, entraînerait presque certainement un retard dans le démarrage du réacteur de 1,6 GW, dont la mise en service commerciale est prévue d'ici juin.
L'ASN n'a pas pu donner son feu vert au chargement du combustible alors qu'il reste notamment « des travaux à mener sur l'évaluation de la conformité de la chaudière », a indiqué la semaine dernière son directeur adjoint Julien Collet .
En effet, l'équipementier du réacteur d'EDF, Framatome, n'a pas inspecté les réparations de 12 vannes de la chaudière, selon un récent courrier de l'ASN consulté par Montel, qui lui donne jusqu'à lundi pour proposer une solution satisfaisante.
Cette absence de surveillance intervient après que l'ASN a signalé en janvier 43 cas de fraude l'an dernier – dont des rapports de sécurité falsifiés – dont trois ont conduit le procureur de la République à ouvrir une enquête.
L'une des sondes concernait le réacteur de Flamanville, selon un récent article des médias locaux.
L'ASN ne peut « ni confirmer ni infirmer » si le parquet enquête sur l'absence de contrôles sur la réparation des chaudières de Flamanville, a indiqué une porte-parole.
Si le service public n'était pas en mesure de démarrer le chargement du combustible à Flamanville d'ici la fin du mois, il manquerait son objectif de démarrer le réacteur d'ici juin, a déclaré Yannick Rousselet, militant de Greenpeace.
En retard
« Le démarrage du réacteur est basé sur un chargement du combustible d'ici fin mars. C'est un système extrêmement procédural, avec des montées en puissance progressives et des points d'arrêt très précis. Donc impossible de gagner du temps après.»
Lors d'une récente réunion du comité local d'information, qui rassemble des ONG, des responsables syndicaux et le public, EDF a déclaré espérer que le nouveau réacteur atteindra 25 % de sa capacité de production d'électricité d'ici fin juin et 100 % d'ici la fin de l'année. , dit Rousselet.
EDF et Framatome n'avaient pas répondu à la demande de commentaires de Montel au moment de la rédaction de cet article.
Flamanville est un réacteur pressurisé (EPR) européen de nouvelle génération, mais il accuse des années de retard et des milliards d'euros de dépassement de budget, des problèmes qui affectent d'autres EPR comme le finlandais Okiluoto 3, finalement mis en service l'année dernière.
Alain UGUEN 08/03/2024 - 15:36:29
Non à cet EPR comportant tant de failles
Myriam Nieruchalski 26/02/2024 - 15:51:36
et pendant ce temps on n'investit pas dans le combat écologique qui donnerait un peu d'espoir à des millions de personnes...
Nous nous sentons encerclés par des lobbies prêts à condamner tous les protestataires de l'écocide...
Ces projets d'EPR sont stupides et si couteux ! Comment peut on en arriver là ? Ce retard pourrait donner une chance de travailler davantage dans l'énergie verte !
béatrice jung luijken 23/02/2024 - 14:13:22
C'est décidé, nous ne laisserons pas faire la Folie Nucléaire !
Toujours plus de risques, plus de déchets et... moins d'argent pour répondre à l'Urgence Climatique.
Trop dangereux, trop lent, trop cher,... le Nucléaire ne constitue pas une solution, mais un terrible problème.
Nous irons donc en CAR à CAEN le samedi 23 Mars pour dire que nous ne sommes pas d'accord...
Dès aujourd'hui, retournez-nous l'imprimé d’inscription ci-joint accompagné de votre règlement.
Vous avez des difficultés financières ?... Dites-le nous, nous trouverons une solution.
Vous ne pouvez pas venir ?... Alors, soutenez-nous pour l'organisation de ce car.
manifestation antinucléaire à Caen le 23 mars 2024 qui débutera à 14 h au siège de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) pour aller à la préfecture parce qu'on ne met pas un service un fiasco industriel
La finalisation des plans génériques du futur EPR2 accuse d'ores et déjà un retard de... un an. Le "basic design" devait en effet être achevé à l'automne 2023 et sa finalisation a été repoussée à la mi-2024, d'après Joël Barre, délégué interministériel au nucléaire.
C'est une nouvelle fois la preuve que la relance de l'industrie nucléaire est portée par une volonté politique hors sol, déconnectée de toute réalité industrielle et administrative. En novembre dernier, le PDG d'EDF, Luc Rémont, avait déjà jugé qu'une mise en service d'un premier EPR2 en 2035 était un objectif "très exigeant". La phase de conception des réacteurs avait déjà été identifiée en 2021 comme une des phases pouvant durer plus de temps que prévu dans un rapport interne estimant qu'un premier couplage au réseau "aurait lieu vraisemblablement au plus tôt en 2040".
EDF et l'Etat arguent que c'est une manière de s'assurer qu'il n'y aura pas de retard dans la phase de construction. Pourtant, l'article 17 du projet de loi remis à l'Assemblée nationale qui doit entériner la fusion de l'ASN et de l'IRSN semble anticiper ce genre de retard et prévenir les conséquences qui pourraient en découler. Il prévoit en effet de déroger à la durée maximale de 8 ans des accords-cadres prévue par le code de la commande publique. Une dérogation qui sonne comme un aveu que cette durée n'est pas tenable et sera forcément débordée par la réalité des travaux.
Pour nous, cette réforme est guidée par la volonté d'un gouvernement sans boussole qui cherche une nouvelle fois à contraindre le droit à l'impréparation de l'industrie nucléaire.
Une impréparation qui risque d'alimenter une augmentation du coûts de ces projets d'EPR2, dont le contribuable pourrait devoir in fine assumer le paiement. L'estimation du coût de construction des EPR2 est effectuée sans tenir compte de la durée de construction, ni de l'acquisition de terrains, ou encore du coût du capital. Dans ses réponses au débat public sur la construction d'EPR2 en juillet dernier, EDF avait déjà assumé être dans le flou quand aux moyens de les financer, mais aussi la nécessité d'envisager "les conditions d'un partage des risques, notamment le risque d’éventuels dépassements des coûts résultant du non-respect des délais". Alors que les coûts ne cessent depuis d'être revus à la hausse, nous dénonçons l'impact que cela aura forcément sur les consommateur.rice.s.
Réseau Sortir du Nucléaire 21/02/2024 - 13:23:21
Énergie trop chère à produire, et bien sûr trop dangereuse. Les centrales sont chères à construire et très chères à démanteler. La France a perdu l'expertise nécessaire pour faire le taff. La vidéo est très informative.
Le nucléaire est assurément un désastre financier dans les comptes d'EDF et d'AREVA. Et qui vient les renflouer? C'est un marché qui n'intéresse pas les investisseurs privés, parce que ça ne rapporterait pas grand chose. Ce sont bien nos impôts qui financent les ERP et les vieilles centrales.
J'habite à 70Km de la centrale du Bugey. Le Canton de Genève est très remonté devant l'irresponsabilité du gouvernement français face à cette centrale qui a dépassé sa date de péremption. Et les riverains (ça fait beaucoup de monde) aussi vivent dans la pétoche.
Et l’État ne provisionne rien pour les démantèlements de ces centrales en bout de course. Non, on n'en parle pas. On préfère les user jusqu'à la corde. Jusqu'à ce qu'elle se rompe?
nicolas wyss 12/02/2024 - 21:56:05
Aucune prise de conscience, alors que même ceux qui décident aveuglés par leurs objectifs professionnel économique et financier sont aussi concernés. Tous ces comportements nous amèneront à un désastre planétaire, mais pour l'heure, ce n'est pas encore assez affreux... Show must go on !
Coryse DESORTIES 06/02/2024 - 23:45:22
Le fiasco Français est général et pas seulement pour le nucléaire et ce fiasco est programmé depuis des décennies...
david barrillon 03/02/2024 - 17:02:27
encore des ingénieurs français prétentieux et des politiciens sans scrupules... et qui empoisonne-t-on ? est-ce qu'ils ont leur maison de campagne à coté de l'EPR ??
kathrine Fogarty 30/01/2024 - 16:19:42
J'habite pas loin ... pas confiance du tout rien qu'à entendre ce qu'il s'y passe.
Ça fait vraiment peur pour notre santé !
Jocelyne DE SOUSA 30/01/2024 - 14:15:24
un pognon de dingue pour rien
Dominique RANNOU 30/01/2024 - 11:04:45
il faut sortir du nucléaire voir l'association...
claude ostré 30/01/2024 - 10:14:02
STOP EPR
STOP Nucléaire
JANICE CHANTOIN 29/01/2024 - 18:54:35
Merci Alain.
On peut, quoique l'on fasse, douter des effets sur le résultat espéré.
Il ne sera pas dit que nous avons accepté cette saloperie ni même rien fait pour l'éviter.
Notre Système (réduit à l'Occident - l'OccIrradiant), prédateur des libertés, est en phase de réinvention (le nouvel ordre mondial, mêmes termes et buts que le 3eme Reich), on peut donc se préparer à en subir les catastrophes mais aussi l'Après.
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Annie MILLOT
24/04/2024 - 12:44:49