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Cette cyberaction a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnées
Elle sera envoyée à Présidente CE | à vos euro députés
Plus d'infos
Avec l’Inflation Réduction Act de 2022, les Etats-Unis sont prêts à dépenser sans compter pour décarboner leur économie tout en protégeant leurs entreprises de la concurrence étrangère et en s’affranchissant des règles de l’OMC. Vouloir de ce côté-ci de l’Atlantique courir tous les lièvres à la fois, n’est-ce pas se tirer une balle dans le pied et se condamner à l’immobilisme ?
Le gouvernement a fait des annonces climatiques qui vont dans le bon sens. Le rapport Pisani-Mahfouz lui rappelle les conditions à remplir s’il veut être crédible.
Le relèvement des prélèvements obligatoires est un passage obligé. Mais son consentement exige qu’il soit affecté à la transition et qu’il corrige en même temps les inégalités au lieu de les aggraver et provoquer une nouvelle révolte des Gilets jaunes. Il faut, dans une France où l’empreinte carbone des 10 % les plus riches (45 tonnes de CO2 par an et par ménage) est trois fois plus élevée que celle des 10 % les plus pauvres (15 tonnes), que la contribution à l’effort soit proportionnée.
Taxe sur les plus riches
D’où la proposition des auteurs, dont l’un fut le rédacteur du programme économique du candidat Macron en 2017, d’un prélèvement dédié et temporaire assis sur le patrimoine financier des ménages les plus aisés. Leur rapport indique à titre d’exemple qu’un prélèvement forfaitaire exceptionnel de 5 % pour les 10 % les plus fortunés payé sur 30 ans rapporterait 150 milliards, soit 5 milliards par an.
Mais d’autres vont plus loin. L’économiste Lucas Chancel estime qu’un taux d’imposition progressif sur les patrimoines supérieurs à 1 million d’euros, s’échelonnant de 0,5 % à 3 %, pourrait lever 20 milliards d’euros chaque année en France.
Toutefois, jugent les auteurs, une hausse temporaire des prélèvements obligatoires, en plus du redéploiement des dépenses publiques, notamment pour diminuer les dépenses brunes (la défiscalisation du gazole routier par exemple) au profit des subventions vertes, ne suffira pas.
Il faudra aussi, autre préconisation orthogonale à la doxa actuelle, accroître l’endettement public, et ce d’autant plus que les gains économiques des investissements à consentir ne devraient pas être perceptibles sur cette décennie.
Au risque de froisser les marchés financiers et de faire exploser les taux d’intérêt ? « On peut convaincre les marchés. Cet endettement est légitime et il y a un rendement en face », répond Jean Pisani-Ferry. La principale difficulté est de faire tomber les barrières intellectuelles, et au niveau français, et au niveau européen.
L’UE, et principalement l’Allemagne, rechigne à assouplir les règles de déficit public pour favoriser l’effort climatique, comme elle l’a pourtant fait pour répondre à la crise du Covid.
Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz écrivent ainsi :
« En l’état actuel des discussions, les politiques budgétaires des Etats dont le déficit public est supérieur à 3 % du PIB ne bénéficieront d’aucune marge de manœuvre additionnelle par rapport à la situation présente. En particulier, aucun traitement de faveur n’est envisagé pour l’investissement vert. »
Il en va de même pour la politique monétaire. Cette période de transition vers la sortie des fossiles devrait être marquée par une inflation plus importante, en raison non seulement des investissements massifs, mais aussi de prix de l’énergie relativement plus élevés et instables.
Dans ce contexte, observe le rapport, caler l’intervention de la Banque centrale européenne sur une cible d’inflation de 2 % et resserrer le robinet du crédit au-delà risque d’être contreproductif.
Au final, questionnent les auteurs, l’Europe (et la France) peut-elle à la fois s’engager à être championne du climat, championne de l’orthodoxie budgétaire et championne du multilatéralisme ?
Pour mettre ce débat au cœur de la campagne des européennes de juin 2024 nous vous invitons à interpeller la Présidente de la Commission Européenne et vos euro-députés.
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Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à ursula.von-der-leyen@ec.europa.eu Avec les éléments suivants :
Sujet : CO2 Réduction Act
Message : Madame, Monsieur
L’Inflation Réduction Act de 2022,par lequel les Etats-Unis sont prêts à dépenser sans compter pour décarboner leur économie doit trouver son pendant en Europe. L’UE se doit d'assouplir les règles de déficit public pour favoriser l’effort climatique, comme elle l’a fait pour répondre à la crise du Covid.
Le relèvement des prélèvements obligatoires affecté à la transition doit corriger en même temps les inégalités par un impôt spécifique sur le patrimoine des plus aisés.
Dans cette attente recevez mes salutations vigilantes.
Cette cyberaction permet d'envoyer une copie de ce message à :
Votre euro-député.
Vous pouvez modifier ces infos (sujet, texte, elus...) en choisissant l'option "modifier des éléments" après avoir renseigné le formulaire "je signe sans compte"
On devrait le dire aux Fitch fuckers qui notent les états comme le guide Michelin note les restos :
Lorsque la température atteindra régulièrement les 50°C l'été, que les nappes phréatiques seront vides et les terres stériles, la dette publique ne sera plus un problème.
Frawald 02/06/2023 - 15:07:28
Cela est indispensable car des Politiques, comme ceux du Gouvernement français, oeuvrent en sens inverse et soutiennent avec de l'argent public, leurs actions climaticides (mégabassines, EPR, autoroutes, aviation etc...
Jérôme AUDOUIN 02/06/2023 - 12:41:33
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ISF climatique : « Les plus riches doivent être mis à contribution », appellent des élus écologistes
https://www.lejdd.fr/politique/tribune-isf-climatique-les-plus-riches-doivent-etre-mis-contribution-appellent-des-elus-ecologistes-136465
Une taxe mondiale sur les transactions financières pourrait rapporter jusqu’à 400 milliards d’euros par an
https://theconversation.com/une-taxe-mondiale-sur-les-transactions-financieres-pourrait-rapporter-jusqua-400-milliards-deuros-par-an-206307
Alain UGUEN
07/06/2023 - 11:15:02