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Bilan de la cyberaction : Construisons ici et maintenant le monde d'après

Mise en ligne du 12/04/2020 au 29/07/2020

les citoyennes et citoyens qui planchent depuis plus de six mois ont décidé de s’adresser directement à Emmanuel Macron (Matignon, Bercy et le ministère de l’Ecologie sont aussi destinataires de leur tribune). Une lettre a été envoyée le 9 avril par courriel pour ne pas «arriver après la bataille » et inciter le gouvernement à mettre en place un plan de relance qui ne fasse pas repartir à la hausse les gaz à effet de serre.

Bilan de la cyberaction :

2589 participants

Présentation de la cyberaction :

Nous sommes des citoyens, représentatifs d’une diversité de l’ensemble de la société. Indépendants du Gouvernement, nous avons veillé à l’être aussi de tous les groupes de pression quels qu’ils soient, tout en auditionnant certains d’entre eux dans un souci d’impartialité. Nos points de vue se sont parfois opposés, mais nous avons su nous écouter et construire ensemble des propositions que nous estimons justes et équitables.

Pourquoi nous nous exprimons sur ce sujet ?

Alors que la remise définitive de nos travaux est différée par la crise sanitaire, et alors même que certains d’entre nous sont en première ligne, nous avons jugé important de nous exprimer dès aujourd’hui.

Nous nous exprimons, car la crise que nous traversons n’est apparemment pas sans lien avec le dérèglement climatique et la dégradation de l’environnement.
De même que la maladie est une menace pour notre santé, le changement climatique est une menace pour notre planète et ses écosystèmes.

La perte de biodiversité, la destruction des milieux naturels, sont des témoins de la crise écologique, mais sont aussi pointés comme des facteurs importants de la crise sanitaire d’aujourd’hui. La multiplication des échanges internationaux et nos modes de vie globalisés sont à l’origine de la propagation rapide de l’épidémie et peuvent aussi aggraver la crise climatique. Tous ces facteurs augmenteront encore demain les risques sanitaires et les inégalités sociales.

La crise du Covid-19 nous interroge sur les effets d’une crise environnementale à venir. Il ne faudrait pas, avec les mesures qui seront prises pour sortir de la situation sanitaire actuelle, que nous accélérions le dérèglement climatique.
Nous nous exprimons, car il est urgent d’agir pour construire demain.
Les évènements que nous vivons aujourd’hui remettent en cause nos manières de se nourrir, de se déplacer, de se loger, de travailler, de produire et de consommer. Nos modes de vie sont bouleversés et nous interrogent sur nos priorités, nos besoins, et nos comportements quotidiens.

Nous nous exprimons, car c’est notre devoir de citoyens de la Convention.

2 | La contribution de la Convention Citoyenne pour le Climat au plan de sortie de crise

Même si la crise sanitaire est soudaine et que nous n’y étions pas préparés, il nous paraît crucial d’agir, d’apporter notre pierre à l’édifice et à la dynamique de sortie de crise. En effet, si nos travaux restent à voter et à finaliser, la Convention Citoyenne pour le Climat est déjà parvenue à structurer des propositions. Face à l’urgence, certaines de nos mesures permettraient de contribuer à la fois à une relance économique, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et, indéniablement, à améliorer notre santé et notre bien-être collectifs, tout en tenant compte des populations les plus fragiles.

Sur la base de ces critères précis, la Convention Citoyenne pour le Climat a choisi de partager avec le Président de la République et le Gouvernement une partie de ses travaux (environ un tiers) dans leur état actuel d’avancement avec d’éventuels amendements ou réserves, avant transcription légistique, soit en version intégrale soit en version courte selon le choix des membres de la Convention.

Ces pistes n’ayant pas été votées formellement par la Convention qui doit encore poursuivre ses travaux, nous avons fait le choix de ne pas les partager en l’état avec la société française, dans l’attente d’un rapport final et complet qui sera rendu public.

Quels sont les messages que nous adressons aux dirigeants qui sont en train de préparer la stratégie de sortie de crise ?

Nous souhaitons que la sortie de crise qui s’organise sous l’impulsion des pouvoirs publics ne soit pas réalisée au détriment du climat, de l’humain et de la biodiversité.

Nous demandons de ne pas reproduire les erreurs passées. Il faut absolument éviter les écueils de la crise de 2008 dont la relance a donné lieu, notamment, à des investissements dans les énergies fossiles et les industries néfastes à l’environnement. La situation inédite que nous subissons aujourd’hui nous oblige à réfléchir, au contraire, à la manière de lier économie et environnement.

En ce sens, le court terme ne doit pas prendre le pas sur le long terme : les décisions actuelles doivent s’inscrire dans une démarche durable et de justice sociale qui profitera à toutes et tous et pour longtemps, sans pénaliser les plus démunis. Nous appelons nos décideurs à faire preuve de responsabilité politique et à assumer des choix courageux pour le futur.

La stratégie de sortie de crise, devra alors porter l’espoir d’un nouveau modèle de société ; celle-ci doit permettre de rompre avec les pratiques destructrices pour notre environnement, notre société et l’humanité. Ainsi, faudrait-il nous efforcer de poser les bases d’une société plus juste et plus pérenne en mettant en place les modes de vie que nous voulons pour demain.

Cette crise sanitaire ne doit pas nous précipiter dans une crise climatique dont les conséquences seraient également très graves.

La Contribution de la Convention Citoyenne pour le Climat au plan de sortie de crise | 3
Nous voulons que la stratégie de sortie de crise nous prépare à l’avenir, c’est-à-dire à un modèle économique et sociétal différent, plus humain et plus résilient face aux futures crises, qu’elles soient sanitaires ou autre.

La situation actuelle, malgré son caractère catastrophique, souligne le besoin d’une transition de notre système industriel très émetteur de gaz à effet de serre et destructeur de la biodiversité vers un système plus vertueux et durable. Expérience de sobriété poussée à l’extrême, le confinement a montré combien tout un chacun peut vivre de manière plus responsable et combien les Français sont réactifs face à l’urgence.

Les décisions qui seront prises demain doivent s’inscrire dans une logique de développement durable. Pour cela, nous préconisons que des grands travaux soient lancés pour réduire la dépendance de la France aux importations, favoriser l’emploi en France et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Alors que depuis plusieurs années les échanges marchands mondiaux croissent, la crise actuelle nous rappelle qu’il est nécessaire de relocaliser les activités des secteurs stratégiques pour assurer notre sécurité alimentaire, sanitaire et énergétique. Dans cette logique la France doit devenir un modèle écologique capable de créer une dynamique vertueuse à l’échelle internationale.

Nous demandons que les financements mobilisés dans le cadre de la sortie de crise soient socialement acceptables, fléchés vers des solutions vertes et que les investissements se concentrent dans des secteurs d’avenir respectueux du climat.
Les plans de relance qui sont mis en place à la sortie des crises mobilisent des mécanismes de financements importants injectant des fonds considérables dans l’économie. Nous devons donc veiller à ce que cet accroissement de l’investissement soit dirigé massivement dans la transition écologique et tienne compte de la situation des plus fragiles.

Nous avons conscience que cette transformation de notre modèle ne peut pas s’instaurer uniquement à l’échelle nationale. La reconfiguration des relations internationales doit se faire dans un esprit de justice sociale, et doit favoriser une régulation de la mondialisation en faveur du climat.

Face à la crise que nous traversons, il est nécessaire de réaffirmer l’importance des solidarités internationales pour une action efficace. Le risque de crispation et de repli national est déjà visible alors que chacun tente de lutter contre l’épidémie du Covid-19. Dans ce contexte, il est d’autant plus nécessaire de fédérer autour de grands projets européens afin de diffuser un message positif et d’union. Le combat contre le changement climatique est un enjeu de taille qui nécessitera l’action et l’entraide de tous les Etats membres.

Enfin, cette crise nous concerne tous et ne sera résolue que grâce à un effort commun, impliquant les citoyens dans la préparation et la prise de décision. La participation citoyenne est essentielle, nous le voyons tous les jours dans les nombreuses initiatives de solidarité qui germent partout en France pour que nous puissions continuer à vivre presque normalement. C’est le moment idéal d’écouter et de prendre en compte les remarques des citoyens pour la construction d’une société future.
https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/2020/04/09/la-contribution-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat-au-plan-de-sortie-de-crise/  

Transport, alimentation, logement... Ce qu'il faut retenir des propositions de la convention citoyenne pour le climat
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/transport-alimentation-logement-ce-qu-il-faut-retenir-des-propositions-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat_3910747.html  

Climat : les 50 mesures de la Convention citoyenne dévoilées
https://www.publicsenat.fr/article/societe/climat-les-50-mesures-de-la-convention-citoyenne-devoilees-181869  

Marie Anne Isler Béguin est à la fois présidente de l'Institut Européen de l'Ecologie et de Cyberacteurs

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Président,
En accord avec les citoyennes et citoyens de la CCC je vous demande
* que la stratégie de sortie de crise nous prépare à l’avenir, c’est-à-dire à un modèle économique et sociétal différent, plus humain et plus résilient face aux futures crises, qu’elles soient sanitaires ou autre.
* que les financements mobilisés dans le cadre de la sortie de crise soient socialement acceptables, fléchés vers des solutions vertes et que les investissements se concentrent dans des secteurs d’avenir respectueux du climat.
* que le processus implique les citoyens dans la préparation et la prise de décision.

 

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29 commentaires

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C'est quoi, cette C.C.C ?
Encore un truc opaque, créé sans concertation avec les Français.
C'est tout de même mieux que les "HAUTES autorités de Santé" qui ne réunissent que des stipendiés des Labos, et de la finance internationale.

Périscope
Le 14/07/2020 à 19:41:29

Monsieur le Président,

J'ai le sentiment de plus en plus fort d'avoir un Janus comme président à la gouverne de ce pays.
En état de crise, vous êtes prêt à promettre réparations, écoutes et concertations, et dès celle-ci en passe de disparaître, vous vous précipitez dans les bras des prédateurs de la planète, à savoir les grandes industries pollueuses mais surtout pas payeuses !!
Par contre pour venir pleurer et réclamer l'aide de l'Etat, sans AUCUNE CONTREPARTIE contraignante environnementale, (une honte totale) elles sont toutes là, la main bien ouverte pour des milliards d'euros !

Mais rien pour l'hôpital, pour les recrutements de médecins et hospitaliers, pour réviser son fonctionnement, pour le soutien aux Ephads, pour des actions réelles en phase avec les urgences de la planète qui se meurt à cause de vos "Grands Patrons" adorés !!

Aussi, en accord avec les citoyennes et citoyens de ce pays, choqués par tant de reniements, je vous demande
* que la stratégie de sortie de crise nous prépare à l’avenir, c’est-à-dire à un modèle économique, sanitaire et sociétal différent, plus humain, plus armé face aux futures crises qui nous attendent ;
* que les financements énormes mobilisés dans le cadre de la sortie de crise soient socialement acceptables, fléchés vers des solutions vertes avec exigence de résultats dans ce sens, et que les investissements se concentrent dans des secteurs d’avenir respectueux du climat.
* que le processus implique les citoyens dans la préparation et la prise de décision.

Assez de toutes ces mascarades de démocratie, pour finir par décider toujours plus du même, sans changement de cap.

Jonquille
Le 13/07/2020 à 11:26:05

PLFR3 - ECHEC AU CRASH TEST DE LA MISE EN OEUVRE DES PROPOSITIONS DE LA CONVENTION CITOYENNE POUR LE CLIMAT

Hier, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l'Assemblée nationale en première lecture. Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du Gouvernement et de la majorité à l'Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. Malheureusement, cela ressemble à une fin de non recevoir. Encore une fois le virage écologique et social annoncé ne se traduit pas dans les faits immédiats ; il est repoussé à plus tard.

Parmi les nombreuses mesures rejetées, dont la mise en œuvre aurait pu être voté dès maintenant : l'intégration d'une composante poids dans le Malus pour l'achat de véhicules, la baisse de TVA à 5,5 % sur les billets de train, la mise en place de prêts à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu émetteur, l’élargissement des publics éligibles pour les aides à la rénovation performante, la mise en place des éco-conditionnalités “climat” véritablement contraignantes pour les entreprises qui reçoivent des aides publiques, la mise en place d’une prime à l’investissement pour la restauration collective afin d'atteindre les objectifs de la loi EGALIM, augmenter les montants du Fonds Vélo pour financer des pistes cyclables etc.

Pour Pierre Cannet, Directeur du Plaidoyer au WWF France :

“Alors que l'attente des Françaises et des Français pour une accélération de la transition écologique se fait de plus en plus forte, comme en témoignent la participation record à la consultation Inventons le monde d'après ou encore les 150 propositions de la Convention Citoyenne, la majorité a choisi de rejeter l'ensemble des propositions des ONG dans la troisième loi de finances rectificative. Le signal politique est très mauvais: des milliards d'argent public mis sur la table mais aucune obligation pour les entreprises aidées de réduire leurs émissions, pas de réel fléchage du soutien aux collectivités locales vers des investissements verts ni de renforcement du malus automobile. Nous attendons du nouveau gouvernement un changement de cap profond pour une relance résolument verte avec des bénéfices non seulement pour l'environnement mais également pour l'emploi.”

Pour Etienne Charbit, Responsable de projets au CLER - Réseau pour la transition énergétique :

“Le rejet de la plupart des amendements en faveur de la rénovation énergétique, montre que les députés de la majorité refusent d'améliorer les conditions de vie de millions de Français vivant dans des passoires énergétiques. Alors même que les « 150 » de la Convention Citoyenne pour le Climat plébiscitent l'obligation de rénovation, et que de nombreux acteurs du secteur de l'énergie et du bâtiment les soutiennent, les députés freinent des quatre fers au moment d'investir. Cet argent public est pourtant essentiel pour accélérer la rénovation des logements mal isolés et polluants, dans l'intérêt général, et en particulier celui des ménages en difficultés financières. L'Etat doit porter cet objectif national grâce à des aides efficaces, dans le cadre d'un plan d'investissement massif.”

Pour Samuel Leré, responsable du plaidoyer de la Fondation Nicolas Hulot :

“Les discussions du vote sur le PLFR3 ont montré l'absence de volonté du gouvernement et de la majorité de reprendre les propositions de la Convention Citoyenne, l'instauration d'un malus au poids pour pénaliser les véhicules les plus lourds a par exemple été une nouvelle fois rejeté. Seule manière de rattraper ce nouveau faux pas : présenter un plan de relance (PLFR4 et PLF) et une nouvelle loi nouvelle climat intégrant les 146 mesures des 150 citoyens.”

Pour Alexandre Poidatz, chargé de plaidoyer “finance et transition énergétique” chez Oxfam France :

“Après le refus d’Emmanuel Macron de retenir la proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat de verser 4 % des dividendes des entreprises pour la transition écologique, c’est un nouveau « joker », utilisé par La République en marche cette fois-ci. La majorité parlementaire refuse de conditionner le non-versement de dividendes aux entreprises qui bénéficient d’argent public. Et ce, malgré la mobilisation de 80 député-e-s La République en marche en faveur de cette contrepartie sociale, et une demande une demande la Commission Européenne aux Etats Membres."

Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques à Greenpeace France :

“Lors du vote de ce 3e projet de loi de finances rectificative, ce sont les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat qui ont été examinées par la majorité. Contrairement aux promesses d’Emmanuel Macron et malgré la nomination d’une nouvelle ministre de la Transition écologique, elles ont toutes été rejetées, notamment la fin des subventions aux industries fossiles ou l’obligation pour les entreprises bénéficiaires d’aides publiques de réduire leurs émissions de GES. A travers le rejet de ces deux mesures structurantes, c’est l’émergence effective d’une économie décarbonée qu’on refuse. Le monde d’avant siège dans l’hémicycle."

Pour Grégoire Niaudet, responsable de de Service Justice Économique au CCFD -Terre Solidaire :

"La majorité a encore fait preuve d'un manque d'ambition et de volonté flagrant. Elle ne souhaite clairement pas mettre en place des dispositifs contraignants assortis de sanctions pour que les engagements demandés aux entreprises soient réellement effectifs et pérennes. Il est indispensable de dépasser les engagements volontaires trop souvent insuffisants. Les mesures qui seront prises à l’issue de la Convention Citoyenne pour le Climat et l'élaboration du budget 2021 doivent être l'occasion de mettre en place des cadres ambitieux et contraignants pour assurer la transition écologique des entreprises. D’autant plus quand elles bénéficient de soutiens publics ! Il est grand temps de passer des discours aux actes pour s’assurer que les entreprises soient enfin socialement et écologiquement responsables.”

Pour Zoé Lavocat, Responsable Climat et Territoires au Réseau Action Climat :

“La Convention Citoyenne pour le Climat mais aussi le rapport du Haut Conseil pour le Climat mettent en avant le rôle clé des collectivités territoriales pour la transition climatique et énergétique et appelle à une hausse des dotations de l’Etat en leur faveur. Ce rôle charnière des collectivités comme actrices concrètes de la transition sur les territoires nécessite un soutien fort et pérenne de la part de l’Etat, soutien qui doit cibler en priorité les secteurs de la transition. Si le PLFR3 acte une hausse de 1 milliard de la dotation de soutien à l’investissement local, cette augmentation n’est ni suffisante ni conditionnée ! Elle reste bien en deçà des besoins de financement et ne résout pas le besoin des collectivités en dépenses de fonctionnement. Si ce test est un échec, la session de rattrapage aura lieu avec le PLF 2021 qui doit acter un soutien fort pour réaliser la transition dans les territoires.”

Contacts presse :

Meike Fink, Réseau Action Climat, 06 42 28 45 40 meike.fink@reseauactionclimat.org.  
Guillaumine Lickel, Greenpeace, 06 73 89 48 90 guillaumine.lickel@greenpeace.org.  
Samuel Leré, Fondation Nicolas Hulot, 06 87 41 16 03
Grégoire Niaudet, CCFD-Terre Solidaire, 07 61 51 84 34
Etienne Charbit, CLER - Réseau pour la transition énergétique, 01 55 86 80 06, etienne.charbit@cler.org.  
Pauline Leclere, Oxfam, 07 69 17 49 63, pleclere@oxfamfrance.org.  

Alain UGUEN
Le 11/07/2020 à 08:10:21


LE MONDE DE DEMAIN SERA SANS HUMAIN ,CE SERA PEUT ETRE MIEUX AINSI.

Jean-Yves Sneyaert
Le 14/06/2020 à 15:55:58

Désolée, je n'adhère pas à l'écologie durable. L'écologie, c'est l'écologie. La sobriété heureuse. Tant que l'écologie parlera de croissance nous ne pourrons nous en sortir.

Odile LE FLOCH
Le 22/04/2020 à 17:40:15

C'est le souci de la planète qui doit être notre priorité. Dans notre intérêt.

Colette Pince
Le 22/04/2020 à 16:58:47

Au moment où la 50e édition du Jour de la Terre se tient ce mercredi en pleine crise planétaire, l’ONU prévient qu’il sera essentiel de «?reconstruire en mieux?» afin de se protéger contre les futures «?menaces mondiales?». Pour cela, il faudra s’attaquer rapidement à la crise climatique, à la pollution croissante et au déclin abrupt de la biodiversité.

«?La pandémie est un rappel brutal de la vulnérabilité des humains et de la planète face aux menaces internationales. Il faut remédier aux dommages non maîtrisés causés à notre environnement?», insiste le Programme des Nations pour l’environnement (PNUE), dans un message sans équivoque publié mardi.

«?La nature est en crise?», ajoute l’organisme, en rappelant le recul historique de la biodiversité, l’augmentation de différentes formes de pollution et, surtout, les bouleversements du climat. «?Ignorer les menaces de destruction de l’environnement présente des risques et ceux-ci doivent être compris et traités grâce à des mesures de protection et des politiques adaptées.?»
https://www.ledevoir.com/societe/environnement/577464/l-onu-plaide-pour-une-sortie-de-crise-verte  

Alain UGUEN
Le 22/04/2020 à 09:51:14

"Au moins nous laissent-ils nous faire une idée assez précise de ce qui nous attend. Il est radicalement exclu que des individus pareils puissent négocier, autrement qu’en mots, le moindre virage. Par quel miracle se mettrait-on à faire l’exact contraire de ce qu’on a toujours fait et de ce en quoi on a toujours cru — sinon sur un mode entièrement factice ? Le pire étant peut-être, comme en témoignent les mots « jours heureux » dans la bouche de Macron, qu’ils dégueulassent tout ce qu’ils touchent."

... C'est Frédéric Lordon qui le dit, ici :

https://blog.mondediplo.net/patience  

Et il ajoute :

"Il faut en tout cas écarter l’idée que la sortie de crise, supposé qu’on sache à quoi elle pourrait ressembler, entraînerait par soi la chute de ce gouvernement, et plus encore de cet ordre. Quitte à choisir entre l’hypothèse « après tout sera comme avant » et l’hypothèse opposée « plus rien ne sera semblable », autant partir de la première, d’ailleurs la plus réaliste, mais pour armer de quoi faire advenir la seconde. Rien n’est moins sûr en effet que les justes colères accumulées triomphent sans coup férir et balayent un pouvoir dont l’irresponsabilité, la nullité, auront été poussées au point d’être criminelles. Il n’y a aucun sens moral ou de la justice intégré dans le programme de l’histoire — d’ailleurs, il n’y a pas de programme de l’histoire."

Il faut donc en faire quelque chose, ne pas rester impuissants de notre côté.

"Il reste que nous sommes physiquement à l’arrêt, quand la politique qu’appellera la « sortie » passe nécessairement par la rue. Et que nous le sommes pour un moment. Nous avons intérêt à en prendre notre parti sauf à nous épuiser en rages inutiles. C’est un parti qui signifie tout sauf dételer — qui signifie même l’exact contraire. La crise en tout cas n’aurait pas lieu pour rien si elle faisait enfin prendre consistance à l’idée que ce qu’il s’agit d’envisager est de l’ordre d’un renversement, et qu’il n’y a pas d’action de renversement sans une organisation de renversement."

Tiphaine
Le 20/04/2020 à 22:22:44

Si les 50 propositions de la CCC sont réellement prises en compte par notre gouvernement, notre pays va avancer dans le bon sens.

Je pense que nous avançons mieux en coopérant qu' en nous opposant systématiquement et avec défiance.

Gouverner c' est gérer des antagonismes et ceux qui accèdent au pouvoir s' en rendent compte; les autres peuvent faire semblant de l' ignorer mais ça reste une évidence.

Sophie lavorel
Le 20/04/2020 à 18:58:46

Nous n'en pouvons plus d'être manipulé-e-s, méprisé-e-s, dans cette soi-disant démocratie ! Il est URGENT de revenir à la vraie vie, celle du respect de l'Etre humain à tous niveaux pour sa santé en exigeant la liberté thérapeutique pour chacun(e), le développement des méthodes naturelles de santé( plantes...) en éduquant à l'hygiène de vie quotidienne dont l'équilibre alimentaire. Respectons aussi la planète en refusant sans concession tous produits chimiques de synthèse, pesticides, herbicides, fongicides dans l'agriculture et incitons ceux qui le peuvent à cultiver leur jardin potager ! Respectons notre charte de l'environnement !

MARIE-PAULE PERRICHON
Le 20/04/2020 à 18:04:12

Comprenez bien, tous, et une fois pour toutes, que notre démocratie a été détournée pour servir des intérêts ultra-libéraux privés qui n'ont rien à voir avec le bien commun de la population et la bonne marche du pays. Notre démocratie n'est plus qu'un joujou vide de sens. Au niveau supérieur vous avez l'Union européenne qui décide de tout pour tous et joue le même jeu au profit de l'ultra-libéralisme.

Il n'y a plus RIEN à attendre de bon de notre pseudo démocratie telle qu'elle tourne. Va-t-on continuer béatement à accepter ça ?

Tiphaine
Le 20/04/2020 à 16:34:25

"en taule les gangsters qui nous gouvernent et qui nous obligent à nous battre pour des acquis, plutôt que le progrès"!
voilà le panneau que je ressors(hélas) à chaque manif, depuis des années...
oui, il faudra se bouger, parce que nos libertés et droits retrécissent comme peau de chagrin après chaque évènement, mais....faire attention à ce que la situation ne serve pas l'extrême droite...
michèle

michele orenstein
Le 20/04/2020 à 15:20:31

j'attends la transition écologique depuis mon adolescence !! aujourd'hui, vers plus de raison et la décroissance qui ira avec !! ... personnellement je vais m'y contraindre encore plus, et j'invite tous ceux et celles qui s'y sont mis.e à continuer après le confinement... la solution, c'est nous qui l'avons !

kathrine Fogarty
Le 20/04/2020 à 14:28:50

gardons les objectifs de respect de l'environnement du vivant en tête et appliquons les quelles que soient les pressions exercées par les lobbies financiers ! quand on sera mort il sera trop tard !

Dominique Morin
Le 20/04/2020 à 13:45:59

J'espère que nos élus et gouvernants en particulier le jeune Macron aura appris plein d'enseignements de cette crise sanitaire et qu'il s'en servira pour prendre les bonnes décisions pour l'avenir à long terme de notre pays en prenant REELLEMENT en compte les Enjeux ECOLOGIQUES et donc CLIMATIQUE (ENERGIES RENOUVELABLES et arrêt des centrales nucléaires dans les plus bref délais Arrêt DEFINITIF des PESTICIDES et de l'agriculture intensive, ARRÊT de la 5G etc...) POUR ÉVITER DES CATASTROPHES BIEN PIRE QUE CELLE DU COVID-19

Alain Begon
Le 20/04/2020 à 12:29:51

Tout une stratégie du recommencement est à craindre vu levote du vendredi 18 à l'assemblée réduite...
Renard.
Notre "aprçs " sera ce que nous en ferons ENSEMBLE et sans "eux"

bertile Boucard
Le 20/04/2020 à 10:54:38

Il serait temps que, grâce à ce coup de semonce que nous ne devons pas laisser passer, nous établissions des plans d'action, en tous domaines, uniquement guidés par la préservation de notre planète. L'écologie doit être notre Bible laïque. Pour la sauvegarde de l'humanité.

Colette Pince
Le 20/04/2020 à 10:51:45

Je signe, avec conviction, des deux mains !

Marie CLAUX
Le 20/04/2020 à 10:02:29

Coronavirus: les écolos craignent le pire après cette décision à l'Assemblée
https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-cette-decision-a-lassemblee-fait-craindre-le-pire-aux-ecolos_fr_5e9ac386c5b6ea335d5becbc  

Alain UGUEN
Le 20/04/2020 à 09:46:22

C’est bizarre. Quand la Convention citoyenne pour le Climat propose de lutter contre les gaz à effet de serre, ce gouvernement n’entend que les mots « lutter » et « gaz ».
Il doit y avoir une sacrée friture sur la ligne…
Résultat, la maison Castaner vient de commander pour 3,6 millions d’euros HT d’ « aérosols lacrymogènes à diffusion dispersive ». (Reporterre, le 13/04/20 et le Canard enchaîné du 15/04/20)
A ces 3,6 millions d’euros dépensés en lacrymos viennent s’ajouter 3,5 millions d’euros budgétisés pour s’équiper en drones de surveillance.
https://lareleveetlapeste.fr/letat-commande-651-drones-de-surveillance-pour-un-cout-de-35-millions-deuros-ht/  
Où l’on voit que certains s’attachent à préparer sérieusement le déconfinement et la France d’après.

Francine Praud
Le 18/04/2020 à 07:49:20

Comme nous ne sommes pas en royauté, ce sont les Citoyens qui décident, et les élus qui sont chargés d'organiser l'application. Nous disposons d'une ligne budgétaire toxique, la bombe atomique et ses 37 milliards d'E. Merci de les ré-orienter d'URGENCE vers la construction pacifique du monde d'Après ! En tant que représentant des français, c'est votre rôle, 75 ans après les crimes contre l'Humanité d'Hiroshima et Nagasaki de signer le TIAN, Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires. Merci !

Jean-Marc CONVERS
Le 16/04/2020 à 16:50:19

J'attends depuis si longtemps l'avènement de cette transition vers l'écologie et la justice sociale. Cette fois la démonstration est faite que le monde ne tourne pas rond et qu'au nom des générations futures la France a le devoir de tracer une nouvelle voie.

Geneviève BOISSON
Le 15/04/2020 à 18:46:36

Penchons nous sur l’œuvre de J.Krishnamurti (1895-1986) d'une pertinence absolu pour la résilience de l'humanité.

Didier Robin
Le 14/04/2020 à 15:33:11

En espérant que soient prises en compte sans filtres les 50 propositions de la CCC comme l'a annoncé le président de la république.

Dominique POIRIER
Le 14/04/2020 à 15:10:35

Comment ne pas vouloir un changement profond de nos méthodes de productions, de consommation qui leur sont liées!!!
On ne peut imaginer un retour pur et simple des pratiques qui ont précédé cette "crise" (puisqu'on l'appelle comme ça!).
Nous nous devons de changer nous même et de contraindre nos dirigeants à entamer la démarche.

Fini les premiers de cordée, si chers à Mr Macron!!! Ce qui fait tourner la "boutique France" aujourd'hui, ce sont les petites mains, obscures, paresseuses (sic), indisciplinées.
Ce sont des gilets jaunes que l'on retrouve à applaudir les personnels soignants et ceux qui, dans les sous sols des hôpitaux font que toute la logistique fonctionne au mieux: nettoyage, gestion du linge, réseau de gaz chirurgicaux et tout le reste....
Imaginons un instant ce que pourrait engendrer l'absence d'eau potable, de gaz et d'électricité, au plan général?...

On n'en serait pas à faire plus ou moins la queue pour s'approvisionner; on se battrait!......

cactus
Le 14/04/2020 à 13:41:48

Je partage ces commentaires.

Il n'y a rien à attendre d'un gouvernement et d'un président qui ont démontrés à chaque fois quelles positions ils défendaient tout en habillant leur discours d'une couche pseudo social.

Ce sont des loups et c'est même méchant pour les loups.
Disons des prédateurs pour le compte des 1%.
Ils ne lâcheront rien et continueront d'endormir une population malheureusement fragilisée par cette crise sans précédent et qui s'accrochera, pour la majorité, à la bouée plombée que Macron leur jettera.

J'espère un sursaut après confinement, un mouvement populaire post gilets jaunes. Mais j'en doute.
Donnez nous des raisons d'espérer!

CD

Charles Doron
Le 14/04/2020 à 11:43:27

mille fois d'accord avec Tiphaine, j'ai aussi peur que rien ne change ou alors pour le pire, tant Macron et ses sbires sont accrochés au pourvoir et soutenu par les grands patrons d'ici ou d'ailleurs !...que cela ne nous empêche pas d'essayer encore et encore; notre planète, les animaux et meme nous (les affreux jojos stupides et infantiles) valons la peine d'être sauvés et de vivre sainement

maripachats
Le 14/04/2020 à 11:13:48

Je souscris totalement aux propos de Tiphaine. Que peut-on attendre d'un personnage à l'ego surdimensionné qui se gargarise de mots et de promesses mais n'annonce surtout pas l'arrêt de la réforme des retraites ni même celle encore plus dévastatrice de l'assurance-chômage et encore moins l'interdiction des dividendes aux actionnaires (le ruissellement sans doute) pour au moins les 2-3 années à venir.
Que dire aussi de son mépris à l'égard des "vieux" qui devront rester confinés encore plus que maintenant puisque la vie sociale et l'activité économique auront repris avec donc davantage de monde à croiser.
Pourquoi pas nous faire porter une étoile, bleue par exemple, pour mieux nous désigner.
Ce personnage n'inspire que du mépris.

QU'ON LE DEGAGE VITE

DANIEL ROLLAND
Le 14/04/2020 à 09:56:15

S'adresser au président est vain. Emminus Micron est sourd. Avant, pendant, il le montre assez, alors "après"...

Il n'y a strictement rien à attendre de ce sinistre personnage et de sa clique stipendiée, si ce n'est une persistance du pire, déguisée sous d'autres formes, tartinée d'éléments de langage, etc.

Mais que voulez-vous donc espérer de celui, de ceux, en place, en position de force, qui peuvent tout aux manettes du pouvoir, qui nous ont mis dans cette situation et sont bien incapables d'y faire face si ce n'est en prenant les plus mauvaises options pour le pays et les Français ?! On veut nous faire croire que c'est le grand-méchant-virus qui tue, qui est responsable, non, c'est de leur incompétence crasse et de leurs politiques dévoyées que les gens crèvent ! Que vous faut-il de plus ? La toute première chose à faire au retour à la normale ce sera de les destituer, pour surtout les empêcher de nuire encore plus. Des élections législatives provoquées (comme après décembre 95), un gouvernement provisoire, redéfinir les fonctions, droits, attributions et devoirs, retrouver la séparation et l’indépendance des pouvoirs (vous savez, ce qu’on apprenait en cours d’instruction civique…), mettre fin à cette grotesque Vème République qui n’est qu’une monarchie travestie, que sais-je, tout plutôt que de continuer droit dans le mur avec ces pantins téléguidés, c'est par là qu'il faudra commencer. Rien de neuf avec eux. Tout sans eux !


Un texte intéressant sur l'état actuel de notre pseudo démocratie ("écriture inclusive" obligée et ridicule mise à part) :

https://samuelhayat.wordpress.com/2020/03/23/la-democratie-a-lepreuve-du-coronavirus/  



Tiphaine
Le 12/04/2020 à 17:44:21

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