Cette cyberaction est maintenant terminée
Demande de soutien courrier aux organisations et autres comités : Soutenez la caravane des paysans et citoyens en grêve de la faim : Petites fermes en danger ! Et défendez les prévenus du démontage de l'usine des 1 000 vaches !
6609 participants
Les membres de la caravane des petits paysans exclus de la PAC remercient les cybe racteurs pour leur participation :> ACTION de DÉFENSE des « PETITES FERMES » exclues de la PAC
Si 20 % des agriculteurs touchent 80 % de l'argent de la PAC, certains comme les maraîchers, les arboriculteurs, les viticulteurs ne touchent aucune aide !
Le gouvernement français poussé par la FNSEA exclut des paysans dans la nouvelle loi d'orientation agricole. Ils viennent de fixer des planchers qui suppriment l'aide aux éleveurs de moins de 10 vaches, moins de 50 moutons, apiculteurs de moins de 70 ruches.
Cette exclusion a des conséquences sociales qui mettent en danger directement les paysans des petites fermes. Ceux-ci jouent pourtant un rôle vital dans la vie des territoires et l'approvisionnement en produits alimentaires de qualité.
Nous voulons le maintien de paysans nombreux sur tous les territoires et soutenons la diversité des productions, de polyculture-élevage avec ou sans transformation en agriculture paysanne et durable.
Pour proposer une alternative à la disparition des 'aides' PAC aux petits éleveurs et revendiquer notre solidarité avec les paysans menacés (+ de 23 000 en filière bovine), une caravane en camping-car sillonne les campagnes de France pour informer le grand public.
L'itinéraire des grévistes de la faim accompagnés de jeûnes locaux de soutien a débuté le 15 octobre à Narbonne pour rejoindre Amiens, le 28 octobre au procès des 9 prévenus de l'usine des 1 000 vaches,« procès de l'industrialisation de l'agriculture ».
Soutenez les grévistes de la cause paysanne : des jeûneurs sur les routes de France contre l'exclusion de la Politique Agricole Commune des petits paysans
Oui au 10 vaches, Non aux 1000 vaches !
L'agroécologie chère au ministre S. Le Foll peut-elle être compatible avec une usine des 1 000 vaches tout en condamnant les éleveurs de moins 10 vaches ?
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Contacts PRESSE: Caravane - ACTION DÉFENSE des PETITES FERMES :
Confédération paysanne Aude :
Michel DAVID : 06-30-87-21-13
Amis de la Conf’ :
William ÉLIE : 06-21-38-27-94
http://www.confederationpaysanne.fr/
http://www.lesamisdelaconf.org/
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de l'agriculture,
Après un mouvement de contestation de l'application française de la PAC, je constate que l'État et la FNSEA persistent dans leur politique d'élimination des petites fermes.
L'accès aux aides a en effet été limité par des planchers excluant les petits éleveurs et apiculteurs ...
Les aides seront conditionnées à un minimum de 10 vaches, 25 chèvres ou de 50 moutons avec une augmentation du taux de productivité et des mesures excluantes sur les génisses ; ou encore de 72 ruches pour les apiculteurs. Le gouvernement préfère soutenir la production de fruits et légumes pour l'industrie que les maraîchers qui sont en circuit court.
Ces éleveurs comme les apiculteurs, les maraîchers, les arboriculteurs, les viticulteurs, les paysans en installation progressive, les paysans en polyculture, les petites fermes en général, sont exclus de la politique agricole de ce gouvernement.
Le nouveau registre de l'agriculture qui sera géré par les chambres d'agriculture risque également, sous pression de la FNSEA, de devenir un filtre excluant les droits et les aides pour les installations progressives et les petites fermes.
Cette pseudo « professionnalisation » révèle l'évolution d'un modèle agricole prôné par la FNSEA et appliqué par le gouvernement. C'est ainsi que des usines de 1 000 vaches ou encore de 250 000 poules sont présentées comme des modèles de compétitivité agricole.
L'exclusion des petites fermes pour l'accès aux aides et l'industrialisation agricole subventionnée font partie d'une même politique que nous refusons fermement.
Nous ne voulons pas d'une agriculture française gérée par 120 000 agri managers et considérons que seuls des paysans nombreux sur le territoire sont à même de produire une alimentation de qualité, de maintenir le tissu social rural. C'est l'agriculture paysanne qui fait vivre les marchés, les abattoirs et les ateliers collectifs de transformation, qui maintient une économie en zone rurale ainsi qu'un tissu social et des services publics
(écoles …) …. PAS LES USINES AGRICOLES.
Du 15 au 28 octobre une caravane de paysans en grêve de la faim partira de Narbonne pour arriver à Amiens, à l'occasion du « procès des 1000 vaches », qui ne devrait pas être le procès des militants mais celui de l'agriculture industrielle.
En savoir plus
Convergence des luttes Testet - caravane des paysans - 1000 vaches
http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/18/1974800-lutte-pour-le-maintien-des-petites-fermes.html
Voir la présentation des jeuneurs sur le blog
http://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1560
Suivez notre périple ICI : http://confaveyron.org/
 
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Stéphane LE FOLL
Le 20/11/2014 à 09:36:00
Steph
Le 28/10/2014 à 10:23:39
Michel Souchet
Le 26/10/2014 à 11:18:04
alterna ray
Le 24/10/2014 à 23:45:34
nidruob
Le 24/10/2014 à 21:28:57
Fredo
Le 24/10/2014 à 00:35:22
vince56
Le 23/10/2014 à 19:35:02
Pierre Lieutaghi
Le 23/10/2014 à 14:57:50
Philippe PAUL
Le 23/10/2014 à 13:47:42
vidadb
Le 23/10/2014 à 12:24:23
alisha
Le 22/10/2014 à 22:27:10
jeym1
Le 22/10/2014 à 18:40:56
Delage Christophe
Le 22/10/2014 à 15:41:45
vivi
Le 22/10/2014 à 13:17:26
monicaparis
Le 22/10/2014 à 12:55:01
un anonyme
Le 22/10/2014 à 11:31:34
un anonyme
Le 22/10/2014 à 11:01:56
Michèle
Le 22/10/2014 à 09:14:36
aux armes!
Le 22/10/2014 à 09:12:28
tom tortuga
Le 22/10/2014 à 08:53:53
Mambo42
Le 22/10/2014 à 07:35:03
thuierry
Le 22/10/2014 à 05:45:32
tom tortuga
Le 22/10/2014 à 03:01:00
E. Dumont 29
Le 22/10/2014 à 00:03:56
ValK
Le 21/10/2014 à 23:26:00
Bebert
Le 21/10/2014 à 22:50:57
Steff
Le 21/10/2014 à 21:56:54
martine
Le 21/10/2014 à 21:46:52
Paiysan
Le 21/10/2014 à 21:45:26
Samson
Le 21/10/2014 à 21:43:12
Çadéborde
Le 21/10/2014 à 21:31:51
ALBERT12
Le 21/10/2014 à 21:09:04
Breizatao
Le 21/10/2014 à 20:02:53
GuyD
Le 21/10/2014 à 19:39:50
un anonyme
Le 21/10/2014 à 19:29:40
Christian-Gabriel
Le 21/10/2014 à 17:38:35
Gilles
Le 21/10/2014 à 17:34:10
COUSIN
Le 21/10/2014 à 17:30:10
Mitakuye Oyasin
Le 21/10/2014 à 17:07:41
thejul
Le 21/10/2014 à 16:33:22
Marie-Rose
Le 21/10/2014 à 16:17:48
stoppeur
Le 21/10/2014 à 16:15:49
Ministre de l’Agriculture,
Nous, paysans et citoyens grévistes de la faim, relevons l’intérêt que vous avez porté à notre démarche, toutefois nous vous rappelons notre détermination à défendre la cause paysanne et celle des petits paysans. Contre l’usine des «1000vaches», nous menons une action légitime et
non-violente qui rejoint nos objectifs sociaux-environnementaux : « 3 petites fermes valent mieux qu'une grande ! »
Vous nous répondez « […] Par ailleurs, dans un souci de cibler les soutiens publics sur les exploitations dont l’activité agricole constitue la principale ressource et afin de limiter les coûts administratifs, j’ai fait le choix de relever les planchers nécessaires pour bénéficier des aides couplées. […] ».
L’argument d’avoir relevé les planchers pour « coûts administratifs » est irrecevable. Par nos actions syndicales, nous défendons les petites fermes et les droits sociaux-économiques de ceux qui en font souvent l’activité principale.
Nous ne pouvons accepter qu’il soit plus « simple » de faire un seul chèque de 300 000 € à un
agri-manager, plutôt que 300 chèques de 1000 € à de petits paysans. Qu'est ce qui justifie d'éliminer ces derniers qui jouent un rôle majeur dans la vitalité des campagnes ? Vous nous imposez l'injustice sociale, comment ne pas protéger celles et ceux de plus en plus vulnérables qui animent l'économie rurale et qui par leurs pratiques d'agriculture nourricière nous approvisionnent en produits alimentaires sains ?
Vous nous conseillez «… les exploitations qui ne respectent pas ces seuils minimums peuvent, soit développer l’une de leur activité pour l’atteindre, soit se regrouper dans le cadre d’un GAEC, […],
ou GIEE… ». Les petits paysans ne veulent pas se regrouper uniquement en fonction des primes,
de nombreux petits troupeaux sont souvent très éloignés les uns des autres, particulièrement en zone de montagne. Ils œuvrent souvent au sein de structures collectives : ateliers de transformation, boutiques paysannes, coopératives biologiques, Amap, Cuma, …
D’ailleurs, ils pratiquent déjà l’agro-écologie qui vous est chère, une agro-écologie que nous voulons paysanne, qui s'inscrive dans une souveraineté alimentaire au service de la population et à l'échelle internationale (telle que définie par Via campesina).
De plus, de nombreux paysans (jeunes ou en reconversion professionnelle) entrent en activité par une installation progressive. Ils commencent avec 5 ou 6 vaches ou génisses pour augmenter progressivement leurs troupeaux au fur et à mesure de leur trésorerie et d’accès possible au foncier (fermage, estive, communaux). Sachez qu’un petit troupeau sur nos territoires est un grand troupeau en Roumanie, en Italie voire même en Afrique. L'application française de la PAC en Europe condamnera une part importante de la population déjà fragilisée par l'exclusion des aides
(en maraîchage, viticulture, arboriculture...).
Monsieur le ministre, si vous prétendez avoir le souci du devenir de ces paysans, prenez l'initiative de supprimer les planchers et soutenez les petits producteurs qui remplissent déjà les critères d'un développement agroécologique qui respecte l'environnement, ses hommes et ses animaux :
un modèle à l'encontre du système concentrationnaire proposé par les 1 000 vaches. Ce schéma de développement agro-industriel n'est pas compatible avec les systèmes durables que nous défendons. L'agro-business est perpétuellement en phase de prédation foncière des petites structures dans une course à l'agrandissement.
Nous défendons par ce biais tou(te)s celles et ceux qui sont menacé(e)s chaque jour un peu plus par la politique d'exclusion que vous soutenez sous la demande de la FNSEA dans l’application française de la PAC. Les éleveurs/éleveuses de chèvres, moutons, porcs, volailles, apiculteurs sont impactés par les nouveaux seuils d'accès aux aides ainsi que les maraichers, arboriculteurs, viticulteurs,
les petites fermes en polyculture-élevage, etc… qui veulent simplement VIVRE au pays en bénéficiant légitimement de prix justes et rémunérateurs!
Sachez, Monsieur le ministre, que dans l'attente de propositions de votre part, notre grève de la faim appelle une réaction de votre part, nous ne pouvons accepter une telle injustice durablement.
Cette phase n’est qu’une étape dans ce combat !
Veuillez agréer, Monsieur le ministre, nos salutations déterminées.
Les grévistes de la faim
Michel DAVID, William ELIE, Lucien GORVAN, Jean-Paul HENRY, Christian VINCENT
Les grévistes de la faim
Le 20/11/2014 à 09:44:54