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Cette pétition est maintenant terminée

Bilan de la pétition : sauvons les 700 lémuriens de Mayotte

Mise en ligne du 11/01/2012 au 29/11/2012

700 makis vont bientôt trouver la mort sur l’île de M’bouzi à Mayotte. Une fin violente - à coups d'armes à feu ou par injections létales -, les attend sûrement car «l’abattage est la solution la moins coûteuse et la plus efficace face à leur trop grande prolifération», indique l’Etat dans un rapport confidentiel que s'est procuré Imaz Press Réunion. L'extermination des animaux y est froidement programmée avec force détails.
La seule préoccupation des auteurs de ce rapport est visiblement d'atténuer le retentissement médiatique de cet abattage massif et d'en faire porter la responsabilité à l’association Terre d’Asile qui a formé un refuge pour les makis abandonnés et blessés en 2002.

Bilan de la pétition :

4925 participants

AYOTTE

Le tribunal administratif de Mayotte vient d’accorder un statut déterminant aux makis de l’îlot de M’Bouzi. Ces lémuriens, au cœur d’un imbroglio sur leur supposée surpopulation depuis plusieurs mois, sont désormais considérés comme des "animaux sauvages captifs". "C’est une reconnaissance importante pour la suite", se réjouit Me Arielle Moreau, avocate de Terre d’asile. Cette association œuvre dans la protection de ces primates et vient donc de remporter son procès contre la préfecture de Mayotte. Le contentieux portait sur un arrêté en date du 17 septembre 2010 par lequel le préfet avait mis en un plan de suppression du nourrissage des lémuriens de la réserve naturelle nationale de l’îlot M’Bouzi.

À l’époque, les services de l’État estimaient que le nombre de makis était trop important. Évalués à 700 voire 800 spécimens, leur présence dénaturait l’espace protégé dans lequel ils ont été introduits. Un plan d’abattage avait même été évoqué, provoquant l’ire des associations de protection des animaux. Et une mesure de suppression du nourrissage avait donc été lancée, suscitant là encore une réaction des associations qui s’étaient mobilisées pour sauver ces makis.

La justice oblige l’État à les nourrir

Cette décision de la préfecture était donc illégale comme vient de le pointer le tribunal administratif. Notamment parce qu’"il est interdit à toute personne qui, à quelque fin que ce soit, élève, garde ou détient des animaux sauvages tenus en captivité de les priver de la nourriture ou de l’abreuvement nécessaires…" Ces makis se trouvant dans une réserve nationale, l’État a donc pour obligation de subvenir à leurs besoins sur un îlot où ils ne peuvent le faire par leurs propres moyens. Cependant, cette décision intervient alors que l’arrêté décrié a déjà été abrogé, le 26 septembre dernier.

Depuis, un nouveau comptage des lémuriens sur l’île a fait état de "200 à 250 individus"… Dès lors, tous les plans préfectoraux pour faire baisser la population de lémuriens ont été revus même si un transfert dans d’autres réserves est toujours d’actualité. De son côté, Terre d’asile n’est plus l’association qui s’occupe d’eux, tâche qui incombe désormais aux naturalistes et à une autre structure, Maeka Komba na Zoumbe (MKZ). "Mais avec cette décision, on sait que la préfecture doit mettre en place un plan de nourrissage à la hauteur des besoins. Si non, cela relève du mauvais traitement voire de la cruauté", souligne Me Arielle Moreau.
http://www.clicanoo.re/348634-affamer-les-makis-de-m-bouzi-etait-illegal.html  

Présentation de la pétition :

Le service de la faune et de la flore sauvages au ministère de l’écologie note en effet dans son que : «la population de makis croît actuellement de 10% chaque année avec 800 lémuriens environ sur l'îlot». Selon ce service, les zones habitées de l’île deviennent des «dépotoirs à lémuriens» et la faute repose entièrement sur l’association Terre d’Asile qui depuis 2002 vient à ces petits animaux. L’association avait pourtant alerté l’Etat sur ce problème de surpopulation. Une réunion avait eu lieu en septembre 2006 mais «faute de moyens et d’une réelle volonté des pouvoirs publics, les résolutions qui avaient été arrêtées sont demeurées sans suite», signale Arielle Moreau, avocate de SOS Animaux.

Les 700 makis menacés d'une mort cruelle ( voir article "Une exécution que l'État voulait silencieuse" ) sont donc visés par l’Etat en raison de leur trop grande prolifération et des dégâts occasionnés par eux sur l’environnement. «Des densités dans les aires de nourrissage atteignent les 200 à 300 individus à l'hectare», explique le responsable du bureau de la faune et de la flore sauvages. Il estime que «les très nombreux lémuriens imprégnés, consanguins et surnutris de M'Bouzi sont le fruit des actions entreprises par Mme Gandon et Terre d'Asile depuis une dizaine d'années».

Il rejette ainsi la faute sur les associations non gouvernementales. Celles-ci sont donc priées «de trouver des solutions raisonnables fiables et financées sur fonds privés» comme elles l’ont fait pendant les 14 dernières années, et cela même lorsque «les pouvoirs publics sollicitaient régulièrement l’association pour la prise en charge des animaux blessés ou orphelins», commente maître Arielle Moreau.

De leur côté, les associations trouvent injustes ces accusations et dénoncent les méthodes proposées par l’Etat. Cette situation aurait pu être évitée si l’Etat avait agi bien avant. Face à la surpopulation des makis sur l’île de M’Bouzi, une réunion avait été tenue le 3 septembre 2006 entre les pouvoirs publics et Terre d’Asile pour «tenter d’apporter des solutions», «mais faute de moyens et d’une réelle volonté des pouvoirs publics, les résolutions qui avaient été arrêtées sont demeurées sans suite», rapporte l’avocate de SOS Animaux.

L’Etat a en tout cas prévu un abattage massif de la population de makis pour 2012, et prévoyait de le faire en toute discrétion ( voir article "Une exécution que l'État voulait silencieuse" ). Pourtant, l’affaire s’ébruite peu à peu, et provoque une grande indignation chez les associations mahoraises, mais aussi ailleurs dans le monde.

L’association environnementale Maecha, Komba na Zoumbe (MKZ) a par exemple cherché à avoir des explications auprès de la préfecture de Mayotte. C’est finalement la DEAL (direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) qui a accepté de les rencontrer d’ici la semaine prochaine.

Pour éviter l’extermination massive des makis, les associations ont pourtant fait de nombreuses propositions, dont la stérilisation et le transfert des animaux. Cependant, en 2010, un arrêté préfectoral donne tout pouvoir au gestionnaire de la réserve naturelle nationale (RNN) de Mayotte pour mettre en œuvre un plan de suppression progressive du nourrissage des lémuriens de l’îlot M’Bouzi. Peu de temps après, constatant que les animaux ne disparaîtraient pas assez vite, c’est un plan d’extermination par injection létale, ou plus cruel, par balles, qui a été décidé. Et cela, dans le plus grand silence, quitte à utiliser des armes silencieuses, pour ne pas alarmer les médias, et encore moins les habitants de Mayotte - qui ne sont pas informés de ce plan selon l’avocate de SOS Animaux.

Soe Hitchon et Samia Omarjee pour  www.ipreunion.com.  
http://www.ipreunion.com/reportage.php?id_reportage=14055  

Texte de la pétition :


Pour éviter l’extermination massive des makis, nous soutenons les associations locales qui ont pourtant fait de nombreuses propositions, dont la stérilisation et le transfert des animaux.

 

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31 commentaires

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Protégeons ces animaux

Paris
Le 15/11/2019 à 20:31:00

Re-bonjour,

Finalement, j'ai signé cette pétition, mais je persiste à dire que 700 makis sur l'îlot M'Bouzi est un non-sens, car cet îlot est trop petit et fragile.
Pour la Scolopendre masquée, je travaillais en effet dans le lagon et hors de celui-ci, mais également sur terre, car pour moi, la protection de l'environnement n'a pas de frontières (j'étais d'ailleurs assez mal vu de certains de mes premiers chefs de services mais pas, heureusement du directeur de la DAF :o) ).

Pierre DARMANGEAT
Le 14/03/2012 à 23:00:41

Merci à tous ceux qui se sont exprimés et ont bien élargi ma compréhension du problème.
En ce qui me concerne, c'est beaucoup plus la prolifération de la race la plus nuisible de la planète qui m'inquiéte, celle à qui j'appartiens malheureusement...... qui se permet de supprimer ou d'exploiter à son bénéfice tous les autres êtres vivants.
On parque dans des réserves sous prétexte de protéger et on aboutit au résultat inverse : des animaux en stress permanent qui dégénèrent. Des animaux qui ne sont plus dans des conditions naturelles (possibilité de changer de territoire selon leurs besoins, sélection naturelle, recherche eux-mêmes de leur nourriture...) sont condamnés à plus ou moins long terme. La disparition de leur environnement naturel (surtout par déforestation, et attribution d'espace pour l'agriculture) est la cause. Et c'est l'origine du problème qu'il faut traiter. A qui appartient la terre ? Aux être humains ou à toute forme de vie qui s'y trouve?
Les réserves ne sont que des grands zoos.
C'est la seule chose que l'on a trouvé pour laisser en vie les animaux sauvages : à nous le gâteau, à eux les miettes !
Nous aussi, supprimons ou avons supprimé les loups, les lynks,les renards et même les ours de notre territoire, sans compter les plus petits anonymes.
Toutes les associations qui essaient de sauvegarder la biodiversité devraient nous donner bonne conscience ?
Avant d'accuser des animaux captifs qui ne font que suivre leur instincts, examinons le cas de certains peuples qui n'ont pas beaucoup plus évolué, même avec un cerveau plus grands. Les mahorais, par exemple, ont plus fort taux de natalité au monde en ayant pourtant la contraception gratuite et les femmes n'ayant aucune domination masculine comme excuse à disposer librement de leur corps. Contrairement aux animaux, ils ont la possibilité d'émigrer (et pas les animaux) en France (100 000 rien que sur Marseille) où la confrontation avec la culture Européenne n'a rien changé à leur coutume reproductives.
Donc, si j'ai bien compris, la meilleure solution est de réduire le nombre existant de lémuriens. On a trop attendu. Il n'y a plus d'autre solution raisonnable.
Pardon, petites âmes innocentes, du sort qui vous attend. J'espère qu'il restera assez de rescapés pour que votre race ne disparaisse pas. Il ne faut plus attendre : plus on attendra plus cela empirera.
je ne signerai donc pas une pétition car ces animaux ne peuvent être maintenus dans de telles conditions que celles actuelles.

GENIA
Le 07/03/2012 à 14:46:06

Ça ne sert à rien de dire "Méfiance" et de parler de "bambis" alors que les tous commentaires précédents montrent que les cyberacteurs sont déjà conscients intelligemment de la situation :
"Une nouvelle association environnementale a été créée à Mayotte pour proposer des solutions concrètes, réalisables de nature à contribuer à trouver une issue satisfaisante."
C'est de cela qu'il s'agit avec cette pétition, il ne s'agit pas de choisir entre nuisibles ou pas, et, si nuisibles, les abattre automatiquement... Comme s'il n'existait aucune autre solution ! Donc méfiance, oui, mais vis-àvis de vos conclusions hâtives...

Gazel
Le 09/02/2012 à 10:55:28

MEFIANCE. Je vis en Nouvelle-Calédonie et il existe des situations analogues, de même qu'en Nouvelle-Zélande, Australie etc.
Je n'ai rien contre B. Bardot au contraire. Je suis même pour le respect de tout ce qui vit et ce qui ne vit pas aussi d'ailleurs... Mais un certain nombre d'espèces pullulent à cause de nous : pigeons urbains, cafards urbains, rats pour ne citer que celles qui font presque l'unanimité. En Nouvelle-Calédonie, les cerfs, cochons, rats, chiens, chats, lapins pullulent alors que ces animaux étaient absents des écosystèmes naturels du Pays. Ils n'ont aucun ou très peu de prédateurs et détruisent peu à peu les MILLIERS d'espèces rares et uniques qu'on ne trouve qu'ici. On peut faire les jolis coeurs devant les "Bambis", mais c'est se voiler la face car ne rien faire revient à tuer l'extraordinaire biodiversité animale et végétale de ces îles. Qui a des solutions sans rien tuer ? On est preneur ! Sachez qu'en Nouvelle-Zélande qui n'est pas le moins écolo des pays (rappelez-vous Greenpeace et son Rainbow warrior coulé par les services secrets français), on tire les cerfs rusa (espèce indonésienne de cerf introduite au 19ème siècle) en hélicoptère pour sauver les forêts !

Stéph
Le 03/02/2012 à 07:37:02

Le témoignage de la Dame précédente est intéressant et prouve, si besoin en était, que l'Administration a effectivement donné suite aux démarches de Terre d'Asile pour s'installer sur l'îlot.
Que Terre d'Asile et Brigitte GANDON soit allées trop loin dans cette aventure, c'est évident, qu'il faille abattre ces lémuriens, la réponse est NON !

La scolopendre masquée
Le 22/01/2012 à 13:04:29

Je rejoins le commentaire de "La Scolopendre Masquée".
Même si des erreurs ont été commises, qui peut, en conscience, s'octroyer le droit d'éliminer 700 lémuriens.
Il existe sûrement d'autres solutions si l'on a la volonté de les rechercher et de les mettre en oeuvre.

Bernature
Le 21/01/2012 à 13:17:45

Je découvre cette pétition par hasard et je bats ma coulpe : Mea culpa, Mea Culpa Maxima ... car c'est un peu ma faute et j'en demande pardon au dieu maki ! Figurez-vous, qu'entre 96 et 2000, nous habitions "à toucher" la ménagerie Gandon ..... la Brigitte Bardot mahoraise (enfin, pour ce qui est de la "défense" des animaux). Or, il se trouve que chaque nuit, les makis citadins de Mamoudzou défilaient sur notre toit en hurlant (avez-vous déjà entendu un maki hurler quand il monte dans les hautes-fréquences ?) pour exciter les makis prisonniers de "Madame Gandon" .... et autres bestioles variées, sans doute interdites de détention (d'où le mot détenu !). Quand la passionaria de la nature en bocal a commencé à arroser notre toit au jet à 3 h du matin pour chasser les vilains makis libres qui empêchaient ses makis de dormir, j'ai vu rouge ..... et malgré les menaces et insultes de son "cher" mari, je l'ai avertie que j'allais porter plainte contre la présence de son arche de Noé ..... Là-dessus, pas démontée, elle m'a répondu en me remerciant de tout coeur car mon courrier "allait l'aider à demander au Préfet l'autorisation pour Bouzi !!!" Qu'est-ce que je vous disais, j'ai une grande part de responsabilité ! Cela dit, je signe quand même la pétition car ces pauvres bestiaux n'ont rien à se reprocher : quoi de plus naturel que d'essayer de se reproduire comme des lapins ! Que faisons-nous d'autre, nous, humains ? En parlant de ça, il faudrait peut-être que nos prévisionnistes distingués considèrent Bouzi comme un bon échantillon d'étude pour ce que Mayotte risque de devenir sur le plan démographique dans les années à venir ! JC

papyjacky
Le 20/01/2012 à 19:02:24

Une nouvelle association environnementale a été créée à Mayotte pour proposer des solutions concrètes, réalisables de nature à contribuer à trouver une issue satisfaisante.

Contactez :
maecha.komba.zoumbe@gmail.com.  

Cette association créée en septembre 2010 regroupe des vétérinaires, des professionnels de santé animale, de santé humaine, des épistémologistes, des comportementalistes, des scientifiques et des passionnés de tous bords. Tous considèrent que ce serait un véritable gâchis que d'euthanasier les 730 lémuriens de M'bouzi, espèce protégée, emblématique de Mayotte, véritable patrimoine naturel. Un tel projet est d'ailleurs illégal en l'absence d'étude et de preuves quant à un risque sanitaire réel. Il est d'autant plus important et urgent de préserver cette espèce que son habitat, les forêts mahoraises se réduisent comme peau de chagrin. Cette espèce est de plus en plus menacée, les recensements récents attestent d'une régression inquiétante que personne ne peut ignorer.

Adhérez et rejoignez cette association qui se veut pragmatique et constructive.

Il n'est pas question de reproduire ou de répéter les erreurs commises. Nous proposons des solutions : stérilisations provisoires, réduction du nourrissage artificiel, déplacements (translocations expérimentales), création d'un refuge et à terme d'un centre de soins à la faune sauvage.

Rejoignez et contactez :
maecha.komba.zoumbe@gmail.com.  

Association Maecha Komba na Zoumbe
Le 19/01/2012 à 22:03:45

Bonjour,
Je fais suite aux différents commentaires qui peuvent être avancés pour contrer cette pétition relative à cette triste affaire. Je suis d'ailleurs probablement un des rares 22 Cyber Acteurs ayant commenté cette pétition à la date d'aujourd'hui qui vit effectivement sur Mayotte et qui peut attester de la réalité de la situation. Un petit coucou à Pierre DARMANGEAT (on se connait !) qui effectivement a travaillé à Mayotte il y a fort longtemps et qui dit connaître la situation.... Pierre lorsque tu as quitté Mayotte fin 1998, il y avait à peine 50 lémuriens sur l'îlot M'bouzi (dont 25 présents avant l'arrivée de cette association). Désolé, la suite de l'histoire t'est inconnue. Ensuite comme tu l'as précisé tu travaillais à la Brigade du Service des Pêches.... Les mérous, baraccoudas, carangues, c'était ton boulot, çà n'a aucun rapport avec les lémuriens, espèces terrestres.

Cette situation c'est le résultat de la gestion totalement délirante de l'administration, c'est d'avoir autoriser puis interdit puis ré-autorisé puis ré-interdit ....etc... l'association Terre d'Asile à s'occuper des lémuriens sur cet îlot. Plus de 10 ans plus tard, alors que l'îlot a été classé "Réserve Naturelle" (janvier 2007), le décret ministériel a expressément prévu de maintenir l'activité de Terre d'Asile sur une zone de 3 hectares appelée "zone d'activité particulière" n'ayant pas de rapport direct avec la vocation de cette réserve. C'est le Ministre qui a signé le papier ! L'administration dont tu as fait partie a même confié des lémuriens à l'association Terre d'Asile.
La connerie, c'est le fait de cette administration. Un échec cuisant ! Et maintenant c'est cette même administration qui veut abattre les lémuriens de M'bouzi. Pas d'accord. Que l'Association Terre d'Asile se soit trouvée dépassée par le évènement, d'accord ! L'administration fait des conneries et veut les éluder en faisant disparaître le sujet.... La politique du Karcher !!!!
Il ne s'agit pas de sensiblerie mal placée..... Les lémuriens de Mayotte comme ceux de M'bouzi font partie du patrimoine naturel de Mayotte. Personne ne va les flinguer.

Messieurs, çà n'est pas en étant venu passer quelques jours, quelques semaines ou quelques mois à Mayotte que vous détenez la science infuse et çà ne vous autorise pas à raconter n'importe quoi....

Au fait, allez toutes et tous sur Facebook et tapez "Sauvons les lémuriens de M'bouzi à Mayotte" et vous aurez de précieuses précisions !!!

Kwahéri, çà veut dire à la prochaine en dialecte mahorais.

La Scolopendre Masquée
Le 19/01/2012 à 17:36:29

Bonjour à toutes et tous,

Je ne signerai pas (pour une fois) cette pétition, et m'en réfère à l'intervention d'André Guyard, qui a entièrement raison.
Il se trouve que j'ai travaillé à Mayotte d'Août 1994 à fin octobre 1998, comme contractuel expatrié, employé par la Collectivité Territoriale de Mayotte, à la Direction de l'Agriculture et de la Forêt (Eaux et Forêts jusqu'en mars 1995, puis Pêches de mars 1995 à la fin de mon séjour : Service des Pêches et de l'Environnement Marin — qui a depuis perdu son appellation "environnement" — Bravo la DAF !).
Je dirigeai une Brigade de Surveillance du Lagon, et fus Chef su SPEM par intérim pendant près d'un an.
À cette époque, nous avons tenté de discuter avec l'association Terre d'asile, dont les sentiments étaient certes louables, mais les connaissances environnementales pour le moins déficientes.
Les makis vivant alors sur l'îlot M'Bouzi étaient un peu plus petits que la sous-espèce de Grande Terre (Lemur fulvus mayottensis), du fait de conditions de vie très difficiles sur cet îlot. Leur population faible se maintenait, et l'îlot qui était promis à devenir réserve notamment botanique car au moins une plante endémique y fut découverte en 1996, ne pouvait pas supporter une population de makis plus étendue.
En outre, les makis introduits par l'association provenaient tous d'un trafic éhonté (et parfaitement illégal) effectué par les "M'zoungous" — les métropolitains en langue shimaoré — qui les capprivoisaient pour en faire des animaux de compagnie, et les abandonnaient lorsqu'ils quittaient l'île.
J'avais alors préconisé de faire euthanasier par les services vétérinaires les animaux abandonnés (peu nombreux à cette époque), mais de ne surtout pas les introduire sur l'îlot dont l'équilibre était trop fragile.
Peine perdue, l'affaire est même remontée jusqu'au préfet qui dut "baisser les bras" et laisser faire. Il y eut même à une époque des lémuriens directement importés de Madagascar (illégalement bien entendu), qui n'avaient strictement rien à faire à Mayotte !
Ce qui était prévisible est arrivé : surpopulation démente de l'îlot, due à ces introductions massives et répétées, nourrissage artificiel des makis (points d'eau artificiels également).
Si bien que les animaux actuels ne sauraient être réintroduits dans leur milieu naturel sur Grande Terre car ils sont trop habitués à l'homme, et leur présence serait néfaste aux quelques populations sauvages qui survivent.
D'où la nécessité de procéder à cette mesure certes regrettable, mais inévitable.
L'association responsable de cette situation devrait également être poursuivie, mais il ne faut pas rêver.

En outre, la surpopulation humaine de l'archipel mahorais est telle, que je ne donne pas cher de la survie du milieu naturel de cette île que j'ai tant aimée et pour la protection de laquelle je me suis battu pendant quatre ans.

Toutes ces raisons font qu'il ne faut pas signer cette pétition qui donne une fois de plus dans le style larmoyant, et dont les raisons sont pour le moins douteuses, sa valeur environnementale étant parfaitement fausse.

Bien cordialement.

Pierre DARMANGEAT
Le 17/01/2012 à 11:31:16

Bonsoir !

Je réponds à "Alia Koriakido" (ci-dessous) et je signe ensuite la pétition.

Mon ami, tu aurais du écrire ceci :
"7 milliards d'Êtres Humains" dont un faible pourcentage (disons... 500000) qui se goinfrent et emmerdent les autres".

Tout simplement !

Maintenant, 500000 personnes (un chiffre idiot, "lançé tel quel" mais...) sur 7 milliards, cela ne fait pas beaucoup !

Un faible pourcentage d'emmerdeurs qui se font élire par la majorité... : il faut être masochiste !!!

A vous de voir !

JEAN-MARC.

Jean-Marc
Le 17/01/2012 à 00:09:35

Hello,

Quand lira t-on enfin une pétition que l'on se devra absolument de na pas signer à coup sûr?
La voilà:
"7 milliards (7 000 000 000) d'humains vont bientôt trouver la mort sur la planète terre (système solaire). Une fin violente - à coups d'armes à feu, de pesticides, de biocides, de métaux lourds.., les attend sûrement car «l’abattage est la solution la moins coûteuse et la plus efficace face à leur trop grande prolifération»"

Oui, une trop grande prolifération ajouté à l'ignorance et la stupidité, source de biens des mots dont celui-ci.




Alia Koriakido
Le 16/01/2012 à 14:56:50

Il faut retrouver un équilibre ! Au boulot !

Connie
Le 16/01/2012 à 12:29:22

Pourquoi faut-il toujours attendre que la prolifération d'une espèce soit telle, que la seule solution soit son éradication !
Il y va de même pour les pigeons, les chats et chiens errants...la surpopulation d'une espèce, y compris l'espèce humaine, est toujours négative. Puisque la sélection naturelle n'existe plus, hélas, soyons au moins conscients qu'il faut agir vite et apprenons à gérer les populations. La contraception et la stérilisation existent !

Alisha
Le 16/01/2012 à 00:16:06

"le CNPN avait demandé à Terre d'asile de ne pas nourrir les makis, de
façon à installer une régulation démographique naturelle, avec les ressources alimentaires locales ; cela n'a jamais été pratiqué..." Terre d'Asile que cela vous serve de leçon, vous avez fait une erreur ! c'est dommage de gâcher une bonne action à l'origine par un excès de sensiblerie anthropique

EQUILIBRE
Le 14/01/2012 à 18:01:53

Ces Lémuriens ont ou avaient des prédateurs naturels qui les régulaient non ? Ils faut les réintroduire! si eux même n'ont pas déjà été exterminés par le prédateurs suprême et arrogant :l'animal hominidé qui se croit déjà civilisé!

EQUILIBRE
Le 14/01/2012 à 17:42:39

Ces Lémuriens sont maintenus artificiellement dans un état de stress jamais encore mesuré jusqu'à ce jour dans la nature. Ils sont dans un état à la fois de détresse et de souffrance. Le niveau d'agressivité entre les 800 lémuriens est hallucinant et ils ne cessent de s'agresser entre eux. Du fait de la densité, les risques d'épidémies sont énormes. Il est donc impensable de laisser perdurer cette situation qui est totalement artificielle. Si on aime les Makis, il faut les laisser retrouver un état sauvage et les laisser tranquille sans perfusion permanente par des humains qui ne comprennent rien à la nature... Alors svp n'entretenez pas de tels inepties... Et avant tout, pour eux les Makis!

MAKIFRIEND
Le 14/01/2012 à 12:49:59

"les makis guéris
devaient être relâchés dans leur île d'origine ; mais, là, les agriculteurs y sont réticents du fait des dégâts aux cultures ; les relâchés ont donc été très rares "

Encore un fois, les humains ont voulu imposer leurs désidérata par soucis économiques, et ont voulu se rendre maîtres du jeu en refusant la réintroduction des maquis soignés sur ce qui était pourtant leur terre d' origine. L' ensemble des problèmes survenus découle de ce refus de l' humain de coopérer avec la nature, et de sa soif de productivité et rentabilité à outrance en assujettissant la nature par le biais de la déforestation ( en autre)

Il est trop facile ensuite d' avoir recours à la force brutale pour réparer les conneries de l' homme. Ce n' est pas aux animaux à trinquer une fois de plus pour ses erreurs.

Mesdames et messieurs les élus, mettez en place des solutions plus dignes et respectueuses du vivant, au lieu de céder au démons de la facilité, comme toujours, vous n' en deviendrez que plus respectables vous même.

un anonyme
Le 13/01/2012 à 23:45:32

Sauvons les !

prettylady
Le 13/01/2012 à 23:35:16

NE SIGNEZ PAS CETTE PETITION !

Relisez attentivement le commentaire de Gilles Benest. Je connais bien le problème posé par la prolifération des lémuriens sur l'Ilôt M'bouzi. Cette population est dangereusement excédentaire alors que les conditions de survie de cette espèce ne sont pas réunies sur l'Ilôt. Seul un nourrissage artificiel entretient la population. Et le risque de développement d'épizooties est trés élevé. On ne pourrait pas sans danger remettre les makis dans leur milieu naturel (la Grande Terre).
La présidente de l"association Terre d'Asile remue ciel et terre pour justifier son comportement de "mère aux chats" de Mayotte.

Guy Delaunay
Le 13/01/2012 à 18:31:16

Toujours le même scénario : l'homme s'installe partout ,il prolifère à vitesse V ,détruit pour son propre usage les milieux naturels et quand il y a sur une surface réduite ,imposée par l'homme , trop d'espèces non humaines ...une seule solution : tout détruire ! Lamentable .Foutez la paix aux espèces naturelles et que l'être humain ,pour "reposer" la planète, prenne ou la pilule ou la vasectomie comme solution d'attente... et l'équilibre naturel fera le reste ! Au fait combien de milliards sommes- nous ? Même des îles considérées par les métro. comme paradisiaques sont le témoin de notre ignorance .Et si ces animaux ont été mis sur cette île , c'est sans doute qu'il n'y avait que cette solution pour les laisser en paix , et s'il y en a trop Mère Nature fera elle-même le ménage .Débarrassez vous plutôt des rats , mais là il faut bien dire que les humains ne sont pas très efficaces depuis des siècles.

philippe
Le 13/01/2012 à 12:09:32

En effet il me semble que ,avant tout,il faut s'acharner à combattre la déforestation (vaste problème). En attendant ,pourquoi pas la stérilisation des surpeuplants ?

francine
Le 13/01/2012 à 11:42:52

Pourquoi ne pas stériliser au lieu de tuer ?
Pourquoi ne pas cesser de les nourrir ?
Pourquoi ne pas les laisser vivre à côté des humains, sans les amener à une surnatalité ?
Quand on joue à l'apprenti sorcier il est difficile de revenir à l'équilibre naturel.

Patate
Le 13/01/2012 à 11:40:13

l'extermination des makis de l’ilot Bouzi ne réjouit personne à Mayotte mais quelle solution préconisent leurs défenseurs? Il est impossible de les reloger sur la grande île, les agriculteurs s'y opposent car ils dévastent leurs exploitations et ces makis pourraient apporter des parasitoses aux makis sauvages qui pour le moment en sont indemnes . Si on laisse la situation en l'état les makis et les rats vont continuer à proliférer et détruire l'environnement de l'ilôt.Les zoos n'en veulent pas. Que faire ?

kika
Le 13/01/2012 à 11:10:52

Ci-dessous la réponse de Gilles Benest que j'invitais à signer cette pétition

Date: Thu, 12 Jan 2012 23:21:31 +0100
Subject: Réponse de Gilles Benest à la proposition de pétition sur les Lémuriens de Mayotte

Espace et Milieux espace-milieux@paris7.jussieu.fr.  

18:08 (Il y a 5 heures)



Je te serai reconnaissant, cher André, de bien vouloir diffuser mon
message ci-dessous.

NE SIGNEZ PAS !
Je connais bien cette affaire pour les trois raisons suivantes :
- j'étais secrétaire général du CNPN, depuis plus de 10ans, lorsque le dossier est arrivé au Ministère de l'Environnement (début '90) pour la création le RN nationale de l'îlot M'Bouzi
- je travaille avec une collègue de mon laboratoire sur cet îlot
- j'ai beaucoup discuté avec FNE qui a des relations directes avec l'îlot.

Quels sont les faits ?
** 25% de la surface de l'îlot sont couverts d'une forêt primaire de grande valeur patrimoniale ; la côte de l'îlot héberge aussi une petite
mangrove, la seule de Mayotte
** dès le début des années '90, la demande est formulée pour la création due RN nationale sur l'îlot M'Bouzi, la RNN est créée en 2007
** L'îlot est trop éloigné de la grande île pour que les makis puissent y accéder à la nage : ceux qui y sont aujourd'hui y ont été apportés (illégalement à partir de 1997 par l'association Terre d'asile) ou y sont nés. Jusqu'à cet apport par l'homme, c'est sans les makis que les écosystèmes naturels de l'îlot se sont développés et adaptés aux conditions écologiques locales.
** l'association Terre d'asile a utilisé l'îlot M'Bouzi comme centre
d'accueil d'animaux en mauvais état sur la Grande Terre : comme dans
tout centre de soins (ex. Athénas dans le Jura), les makis guéris
devaient être relâchés dans leur île d'origine ; mais, là, les agriculteurs y sont réticents du fait des dégâts aux cultures ; les relâchés ont donc été très rares
** le CNPN avait demandé à Terre d'asile de ne pas nourrir les makis, de
façon à installer une régulation démographique naturelle, avec les ressources alimentaires locales ; cela n'a jamais été pratiqué et explique donc :
- le sur-poids des makis de l'îlot par rapport à ceux de la Grande
Terre : +17% pour les mâles et +28% pour les femelles. La population de
makis augmente tous les ans de 10% sur l'îlot.
- la forte population de rats sur l'îlot : 2 fois plus gros, 2 fois plus
abondants, 2 fois plus féconds que sur la Grande Terre. Sur l'îlot,
comme à La Réunion, ces rats (Rattus norvegicus) sont responsables
d'importants dégâts sur la flore et la faune locale
** un arrêté préfectoral exceptionnel avait autorisé Terre d'Asile à utiliser 3ha (sur les 84 de l'îlot) pour son centre de soins, visant à circonscrire les impacts des makis sur les écosystèmes naturels de l'îlot. Cette disposition n'a jamais été respectée, les makis pouvant se déplacer en totale liberté dans tout l'îlot.
** cet arrêté était provisoire pour donner le temps à Terre d'Asile de trouver une solution alternative pour son centre de soins : T.d'A. n'a
rien proposé en remplacement.
Terre d'asile n'a jamais pris les mesures nécessaires pour mettre en
oeuvre les demandes du CNPN, visant à éviter les conséquences
défavorables que l'îlot subit depuis plusieurs années. De ce fait, la
réalisation d'une solution urgente pour les écosystèmes patrimoniaux de Mayotte n'a pas encore été possible : seule une mesure drastique,
devenue malheureusement inévitable, est aujourd'hui possible.

On est aujourd'hui dans une situation inextricable localement.
Signer cette pétition ne ferait que ralentir .
Bien cordialement
Gilles BENEST

Guyard André
Le 13/01/2012 à 09:51:19

L'espèce humaine dans sa suffisance se croit seule à avoir le droit de vivre sur la terre. Elle est à l'origine de tous les problèmes de la planète. Mauvaise nouvelle: la survie de l'espèce humaine est étroitement liée aux autres règnes de la terre. C'est à dire: le règne minéral, végétal et Animal!
Homme, éveilles-toi! ou tes yeux ne seront pas suffisant pour tes sanglots...

LANDES
Le 13/01/2012 à 08:46:34

Ca se cuisine comment le lémurien ?

fesnouf
Le 12/01/2012 à 18:47:56


Les auteurs de ce plan redoutent à juste titre «la vague médiatique» qui ne va pas manquer de suivre l'opération aberrante d'extermination des makis qu'ils projettent…
Ces faux-jetons prétendent «mettre en avant l’impact écologique négatif d’une population artificielle qui prolifère hors de son habitat naturel». Ils pourraient se demander "la faute à qui": en effet, le problème n'est pas étranger au fait que les makis ont vu leur habitat naturel rétrécir de façon drastique, en raison de la déforestation.
Enfin, cette sale besogne accomplie, comment se débarrasser des traces? En considérant une fois de plus la mer comme une poubelle «où la décomposition sera rapide» (sic)!!! Merci pour les pêcheurs qui récupèreront dans leurs filets des cadavres de lémuriens…
Espéraient-ils vraiment que ces manoeuvres grossières pourraient passer inaperçues?
Passons sur le fait que les pouvoirs publics ont sollicité régulièrement l’association "Terre d'asile" pour la prise en charge des animaux blessés ou orphelins… Autre temps, autres moeurs: quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage.
Je ne souhaite pas une bonne année à ces planificateurs de mort: je souhaite que leurs intentions et leurs actions déloyales retombent sur eux, s'ils ne révisent pas ce plan malfaisant.

Anibé
Le 12/01/2012 à 13:08:03

Le problème n'est pas la "prolifération"mais la déforestation qui restreint les espèces dans des zones limités

phil
Le 11/01/2012 à 20:13:38

ces pas les lémuriens qu'il faut abattres mais les humains

fontaine nelly
Le 11/01/2012 à 19:07:09

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