Cette cyberaction est maintenant terminée
Quatre femmes équatoriennes, Patricia Gualinga, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, risquent leur vie chaque jour pour protéger leur terre : l’Amazonie.
2706 participants
Les industries extractives qui s'y sont installées participent d'une part à l'expropriation des habitants originels de ce territoire et de l'autre à la dégradation de l'écosystème local. L'Amazonie contient, en effet, des centaines de communautés indigènes, des milliers d'espèces et la moitié des forêts tropicales du monde. L'enjeu environnemental en Amazonie est si important que le combat de ces femmes devrait être notre combat à tous.
MENACES ET ATTAQUES POUR LES DISSUADER D'AGIR
Depuis qu'elles ont commencé à manifester leur désaccord avec ces dangereuses industries extractives, ces femmes ont reçu de nombreuses menaces de mort et ont subi des attaques répétées. Ces militantes se confrontent en effet à d'énormes intérêts économiques et politiques. Même si les enjeux climatiques montent aujourd'hui en puissance un peu partout dans le monde, ceux qui sont en première ligne, les défenseur·e·s des droits de l'environnement et notamment en Amazonie, courent un danger pour leur vie. Selon l'ONG Global Witness, en 2017 - la dernière année pour laquelle elle dispose de statistiques - presque quatre défenseurs de l'environnement ont perdu la vie chaque semaine pour avoir défendu leurs terres, la vie sauvage et les ressources naturelles. L'Amérique latine est la région la plus dangereuse pour les militants écologistes. En 2017, 207 d'entre eux étaient assassinés, la majorité provenant de cette région.
LES AUTORITÉS DOIVENT LES PROTÉGER
L'État équatorien ne fait rien pour protéger ces femmes ni identifier leurs assaillants. Pourtant, le président Lenín Moreno et la procureure Diana Salazar ont les cartes en main pour protéger les personnes qui sont en danger en Amazonie. Demandez-leur de protéger les défenseur·e·s des droits de l'environnement en Équateur et de rendre justice aux personnes victimes d'attaques.
Madame la Procureure générale,
Au cours de l'année 2018, Amnesty International a recensé une série d'attaques et de menaces en Équateur contre les défenseures des droits humains Patricia Gualinga, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, toutes membres du collectif des Femmes amazoniennes.
Bien qu'elles aient toutes porté plainte, le bureau de la procureure générale n'a pris aucune mesure pour enquêter efficacement sur ces crimes et pour accorder des mesures de protection à ces femmes. Par conséquent, elles risquent leur vie et celle des membres de leur famille pour pouvoir continuer à mener leur travail légitime et important.
En tant que procureure générale de l'Équateur, vous avez le pouvoir et la responsabilité de mettre un terme à cette situation. C'est pourquoi nous vous appelons à :
faire en sorte que des enquêtes exhaustives, indépendantes et impartiales soient menées dans les plus brefs délais sur les attaques et les menaces contre Patricia Gualinga, Nema Grefa, Salome Aranda et Margoth Escobar ;
étudier l'éventualité selon laquelle ces attaques pourraient avoir été menées en raison de leur travail de défense des droits humains, et identifier les personnes soupçonnées d'avoir commandité ou mené ces attaques et les traduire en justice ;
désigner et mettre en ½uvre un protocole pour enquêter sur les infractions contre les défenseur·e·s des droits humains, afin de renforcer la coordination entre les mécanismes et les autorités chargés des enquêtes pénales.
Veuillez agréer, Madame la Procureure générale, l'expression de ma haute considération.
Paris | Ambassade d'Equateur
34, avenue de Messine75008 Paris
Tel : 01.45.61.10.21
 
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annev
Le 11/09/2019 à 17:26:54
Audoire
Le 11/09/2019 à 16:59:54
Anne-Marie LOUIS
Le 11/09/2019 à 13:17:27
Didier Lamirand
Le 01/09/2019 à 17:29:48
Les gouvernements des derniers pays où l'environnement était encore un peu respecté connaissent bien, maintenant, les méthodes à employer envers ces empêcheuses et empêcheurs de déforester pour mieux forer. Le peuple n'a pas les moyens de se défendre contre les ravages du libéralisme qui sévit partout sur la planète. Nous devons être solidaires de tous ceux et toutes celles qui se battent pour préserver leur terre, leur forêt, leur vie et n'ont aucune protection.
jeanjacques cambier
Le 12/09/2019 à 09:02:29