Cette pétition est maintenant terminée
En signant cette pétition, chaque citoyen demande au gouvernement français de soutenir la mise en place d'une commission d'enquête pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Birmanie et à apporter une aide financières aux organisations d'aide médicale birmanes.
3453 participants
Sous forme de lettre adressée au Ministre des Affaires étrangères, cette pétition a pour objectif de faire pression sur le gouvernement français pour que celui-ci déploie des efforts afin que puisse être mise en place une commission d'enquête pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Birmanie.
Travail forcé, déplacements de population, meurtres, tortures, viols, enrôlement de force d’enfants dans l‘armée… C’est dans les régions où vivent les minorités nationales que la violence du régime militaire birman au pouvoir atteint son apogée. Paulo Sergio Pinheiro, rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme jusqu’en 2008, évoquait les 3300 villages déjà détruits par l‘armée en quinze ans. En mars 2010, son successeur Tomás Ojea Quintana a rappelé la nature massive et systématique des violations commises en Birmanie et a recommandé à l’ONU la création d’une commission d’enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Si la répression des forces démocratiques emmenées par Aung San Suu Kyi a de nombreuses fois été mise en lumière, la réalité des violations subies par les minorités (plus d’un tiers de la population du pays)demeure méconnue. En interdisant aux ONG internationales d’intervenir dans les régions les plus exposées, et notamment dans l’est du pays, la junte tente de dissimuler la gravité des exactions commises. Face à cette situation, il est urgent d’agir en soutenant ceux qui apportent aux populations de ces régions un secours médical. Il est également indispensable de soutenir les démarches préconisées par les deux rapporteurs de l’ONU, afin que soit mis fin à l‘impunité.
L’objectif de cette pétition est donc double : d’une part obtenir le soutien actif de la France dans la mise en place d’une telle commission et d’autre part, que le gouvernement français assiste financièrement les organisations d'aide médicale telles que la BPHWT, seules organisations à pouvoir venir en aide à ces populations oubliées de tous.
Grâce aux efforts continus des organisations birmanes d’opposition à la dictature ainsi que des grandes organisations internationales de défense des droits de l’homme comme Amnesty International, Human Rights Watch ou encore la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme, ce sont aujourd’hui 13 pays qui se sont déclarés en faveur de l’établissement d’une commission d’enquête sous l’égide de l’ONU: les Etats-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Hongrie, la République Tchèque, la Slovaquie, l’Estonie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Lituanie et l’Irlande. En France, nos efforts ont été couronnés de succès puisque le gouvernement français a déclaré il y a quelques semaines son soutien officiel la mise en place de cette commission. Par ailleurs, à l’initiative d’Info-Birmanie, 60 parlementaires avaient signé un appel demandant à notre gouvernement de se prononcer publiquement en faveur d’une commission d’enquête en Birmanie. C’est aujourd’hui chose faite.
Si Info Birmanie se réjouit que la France ait officiellement déclaré son soutien à l’établissement d’une telle commission, il faut encore que cet appui formel se matérialise par un soutien effectif au niveau diplomatique afin de permettre la mise en place concrète de cette commission d’enquête. La France doit user de son influence internationale pour rallier d’autres pays tels que la Chine, l’Inde et le Brésil à ce projet qui permettrait à terme de rendre justice aux milliers de victimes de ces exactions mais aussi de faciliter un processus de réconciliation nationale.
En attendant que ce processus aboutisse, des milliers de personnes sont toujours aujourd’hui dans une situation d’urgence humanitaire et sanitaire. Elles sont privées d’accès aux soins les plus basiques. Seules les organisations d’aide médicale telle que la BPHWT leur viennent en aide. Le Royaume-Uni a récemment compris qu’il était vital de leur apporter un soutien financier et finance désormais leurs activités. Nous attendons de notre gouvernement qu’il en fasse de même.
 
Courriel | |
Mot passe | |
Rester connecté-e
|
Josse
Le 18/10/2010 à 18:38:37
Guy
Le 18/10/2010 à 16:54:17
Flo
Le 18/10/2010 à 15:44:44
Steph
Le 18/10/2010 à 12:44:58
Noël Scauflaire. 24, rue des Wattinnes.
6560 Erquelinnes.
Belgique.
Scauflaire
Le 19/10/2010 à 15:27:03