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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : abattage et piégeage de blaireaux dans l’Ain

Mise en ligne du 30/07/2021 au 05/08/2021

Le projet d’arrêté soumis à consultation du public concerne la régulation du blaireau par tir et piégeage de chaque lieutenant de louveterie des communes situées au sein des unités de gestion cynégétique n° 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 12 sur une période allant de la signature de l’arrêté au 31 octobre 2021

Bilan de la cyberaction :

832 participants

Consultation terminée

Présentation de la cyberaction :

Madame Catherine Sarlandie de la Robertie, Préfète de l’Ain,
Je tiens à m’opposer fermement à votre projet d’arrêté dont le but est d’organiser la destruction de l’espèce blaireaux d’ici le 31 octobre 2021, pour les raisons suivantes :
Votre projet d’arrêté prévoit l’abattage d’un nombre indéterminé de blaireaux au sein des unités de gestion cynégétique n° 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 12. On peut lire dans votre projet d’arrêté que « les lieutenants de louveterie sont autorisés, à titre exceptionnel, pour la période comprise entre la date de signature du présent arrêté et le 31 octobre 2021, à organiser, commander et diriger, dans l’intérêt public, des interventions à tir ou par piégeage pour la régulation du blaireau sur les territoires visés à l’article 2 et dans les conditions précisées dans le présent arrêté.  » Or, aucune note de présentation n’est publiée alors qu’elle aurait pu permettre au public de formuler un avis éclairé.

Il est notamment mentionné dans la page de présentation générale de la consultationque « C’est une espèce chassable qui n’est ni protégée, ni déclarée nuisible, mais qui peut occasionner des dommages importants :
aux activités agricoles ou viticoles (plus particulièrement à la culture de maïs, par la consommation des épis de maïs à partir du stade laiteux et potentiellement jusqu’à la récolte),
aux infrastructures et aux constructions (les galeries creusées par les blaireaux sont susceptibles d’entraîner des affaissements de terrain, la fragilisation de digues, etc.),
dans les cimetières.
Ces dégâts ne sont pas indemnisés. Ils peuvent donc présenter un préjudice financier significatif pour les agriculteurs concernés, lorsque les surfaces détruites sont conséquentes, ou pour les gestionnaires d’infrastructures. »

Le blaireau est déjà régulé dans le département de l’Ain puisque la vènerie sous terre est autorisée de l’ouverture générale de la chasse 20 au 15 janvier, ainsi que pendant une période complémentaire impactant la survie des jeunes. Permettre en plus la chasse du blaireau la nuit n’est pas justifié par les arguments présentés.

La note de présentation justifie ces tirs dans l’interêt de la prévention des dégâts agricoles et des dommages causés aux infrastructures sans apporter aucun chiffres venant étayer ces éléments.

 Or, les blaireaux sont les victimes de ces collisions et non les responsables. Puisqu’une cartographie des blaireautières a été réalisée sur l’ensemble du département, il conviendrait de limiter la vitesse sur les routes à proximité des blaireautières, la nuit, plutôt que d’éliminer des familles de blaireaux !
Les tirs de nuit sont susceptibles de générer des erreurs et de la confusion entre espèces, sans compter le dérangement de la faune non visée.

Des tribunaux administratifs ont à plusieurs reprises déclaré illégaux des tirs de régulation qui avaient été autorisés par les préfets.
Les tirs de nuit sont également une source importante de stress pour les riverains.
L’utilisation d’un silencieux rend ces opérations encore plus dangereuses et les risques pour la population non négligeables.

Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. Or, ce projet d’arrêté ne répond pas à ces trois conditions, notamment puisqu’aucune solution alternative n’a été recherchée.

La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par an). Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).

En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.

Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

Attention, les messages que vous adressez à la préfecture doivent-être personnalisés et argumentés. Ils doivent-être envoyés par mail jusqu’au 4 août 2021, avec comme objet : 
« consultation sur la régulation du blaireau en tirs de nuit par les lieutenants de louveterie de l’Ain».

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur,
Vous proposez d'étendre la pratique du déterrage d'une espèce protégée chez la plupart de nos voisins européens alors que l'utilisation de répulsif suffirait à dissuader de goûter aux cultures humaines.

Comme le Conseil de l'Europe et en application de l’Article 7 de la Charte de l’Environnement je demande que mon avis soit pris en compte pour l’interdiction du déterrage du blaireau, une pratique de chasse barbare et incompatible tant avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles qu' avec la sensibilité de l'opinion publique opposée à la chasse.

 

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8 commentaires

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Vu trop tard pour pouvoir participer. Zut, ce sera pour une autre fois, car nous pouvons malheureusement compter sur les préfets pour qu'il y ait d'autres fois.

Frawald
Le 05/08/2021 à 08:13:34

L'animal nuisible par excellence, c'est l'homme!

geronimo
Le 03/08/2021 à 12:21:44

Et toujours en encore des préfets aux ordres des chasseurs.
Ces soient disant haut fonctionnaires représentants d'un État( dois je écrire ce mot avec un grand E .....) ne font preuve que de bassesse .................

jms
Le 03/08/2021 à 09:26:21

Méthode Cruelle qui ne se justifie pas...d'accord avec les autres commentaires...

AGNES ANCELOT
Le 02/08/2021 à 16:49:01

cessez ces mises a mort des blaireaux. Ils ont un territoire qu'il faut protéger et agrandir et accompagner les idiots de que nous sommes à etre en phase avec leur population.

LiliB
Le 02/08/2021 à 15:16:21

Quelle cruauté! L'humain est le pire des prédateurs. Bientôt après avoir massacré toute la faune (hérissons, renards, blaireaux etc...) les campagnes seront stériles. Honteux et scandaleux le manque d'éducation et de connaissances de la nature. Commençons par éduquer.

Agnès Lebarbier
Le 02/08/2021 à 11:43:09

IL FAUT ARRETER l'abattage et piégeage de blaireaux dans l’Ain
Je rappelle que c'est une espèce fragilisée une fois de plus par les chasseurs qui eux n'en on jamais assez de tuer, de blesser
Mais quelle frénésie sanguinaire prend les chasseurs et leurs soutiens?
A quoi bon tuer les blaireaux alors qu’ils nuisent moins que les propagateurs de virus et les sournois intrigants politiques?
Le blaireau ne tue pas tous les jours de l’année, se contentent de quelques plantes chez les agri et encore ils savent discerner le poison à l’odeur et au palais. Il est ignoble de tuer les femelles et leurs petits. Ne laissez pas les tueurs faire leur office cela les rendrait encore plus intoxiqués.
S’il vous plaît ne faites plus entrer dans les forêts et les prairies sauvages des êtres frustrés qui feraient mieux d’aller à la bibliothèque ou cinémathèque du département.

Michel CROQUET
Le 02/08/2021 à 07:49:08

Aux préfets,

Mais quelle frénésie sanguinaire prend les chasseurs et leurs soutiens?
A quoi bon tuer les blaireaux alors qu’ils nuisent moins que les propagateurs de virus et les sournois intrigants politiques?
Le blaireau ne tue pas tous les jours de l’année, se contentent de quelques plantes chez les agri et encore ils savent discerner le poison à l’odeur et au palais. Il est ignoble de tuer les femelles et leurs petits. Ne laissez pas les tueurs faire leur office cela les rendrait encore plus intoxiqués.
S’il vous plaît ne faites plus entrer dans les forêts et les prairies sauvages des êtres frustrés qui feraient mieux d’aller à la bibliothèque ou cinémathèque du département.

colette Nusbaum Vallet
Le 30/07/2021 à 13:56:23

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