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Bilan de la cyberaction : Consultations : vènerie sous terre des blaireaux au 19/04

Mise en ligne du 18/04/2021 au 12/05/2021

Livraison du 19/04 du déterrage de familles entières de blaireaux, directement au terrier : Loir et Cher, Lot, Nièvre, Nord, Oise, Saône et Loire 6 mai,Haute-Loire 6 mai, Isère 7 mai

Bilan de la cyberaction :

2088 participants

Consultations terminées

Présentation de la cyberaction :

Nous vous proposons de choisir parmi les arguments proposés par nos partenaires celui que vous préférez avec vos propres mots pour varier les messages.

Monsieur le Préfet,
Je tiens à m’opposer à votre projet d’arrêté sur l’ouverture et la clôture de la chasse pour la saison 2021/2022 et le projet d’arrêté instituant une période complémentaire de la vénerie du blaireau

SUR LA FORME :

Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

SUR LE FOND
De plus en plus de  départements n’autorisent plus la période complémentaire du blaireau, et notamment les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, des Bouches-du-Rhône (depuis 2016), de la Côte d’Or (depuis 2015), de l’Hérault (depuis 2014), du Var, du Vaucluse, des Vosges, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. Ces trois conditions ont-elles été discutées lors de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage ?

Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.

Lorsque la vénerie est pratiquée à partir du 15 mai, les jeunes blaireaux de l’année ne sont pas entièrement sevrés et dépendent encore des adultes. En effet, les périodes choisies pour ces abattages — tout comme les périodes complémentaires de chasse du blaireau — sont en contradiction avec  l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, selon lequel « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».

Les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au moment des périodes complémentaires de chasse du blaireau comme l’a démontré l’étude « Contribution à l’étude de la reproduction des Blaireaux Eurasiens (Meles meles) et de la période de dépendance des blaireautins en France » réalisée par Virginie Boyaval, éthologue sur le blaireau : « […] au mois de mai, juin, juillet, les blaireaux juvéniles ne peuvent pas survivre sans leur mère. Ils sont sevrés à l’âge de 4 mois et commencent progressivement leur émancipation pour une durée de plusieurs mois s’étalant de 1 à 4 mois et ne peuvent donc être considérés comme étant émancipés qu’à partir de l’âge de 6 à 8 mois minimum. La destruction des blaireaux, débutant généralement à partir de la mi-mai, compromet le succès de reproduction de l’espèce. La destruction des mères allaitantes, laisse de nombreux orphelins incapables de survivre seul ». Par conséquent pour épargner la nouvelle génération, il faut prendre en considération non pas la période de sevrage mais la période de dépendance des jeunes qui va jusqu’à fin juillet ; il convient donc de préserver la vie des mères jusqu’à la fin de la période de dépendance des jeunes afin que ceux-ci puissent survivre.

La période d’allaitement des blaireautins s’étale au-delà du 15 mai, et les jeunes restent dépendants jusqu’à l’automne. Ils sont donc présents dans les terriers pendant la période de déterrage. Il est donc nécessaire de prendre en considération la période dépendance des jeunes comme référence et non pas le sevrage lui-même si l’on veut respecter la survie des jeunes.

La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : «Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau)» source Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.

Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

Il faut obligatoirement que la totalité de la période de chasse du blaireau, qu’elle soit assortie d’une période complémentaire ou non, fasse l’objet de déclaration d’intervention auprès de la DDT et d’un compte-rendu de cette intervention. La fédération doit également être capable de fournir, lors de la commission, des éléments pertinents et exhaustifs sur les bilans annuels de tirs et de déterrage et non des données approximatives qui ne permettent pas d’avoir une idée de ce que cela représente par rapport aux populations départementales. Ces éléments chiffrés doivent être rendus publics. Or, ce projet d’arrêté n’est accompagné d’aucune note de présentation pouvant justifier cette période complémentaire.
La période de tir, lorsqu’elle est autorisée jusqu’au 22 février, provoque potentiellement la mort des mères gestantes et ne doit en aucun être autorisé, en application de l’article L424.10 du Code de l’environnement visant à préserver la future génération.

À PROPOS DU BLAIREAU :
Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.

Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ». Or, l’article R424-5 du même code précise toutefois que le préfet peut autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai, cet article contrevient donc au précédent.
La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par an).

Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).

Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce. Elles s’ajoutent en effet aux collisions routières dont l’impact est également important sur les populations de blaireaux.

Par ailleurs, ces prélèvements ne permettent pas de régler de manière satisfaisante et pérenne des problèmes liés à des raisons sanitaires ou économiques (dégâts agricoles) car les terriers ou les territoires seront colonisés par d’autres individus à moyen terme. Le principe de régulation des veneurs consiste donc à mener un plan d’éradication à long terme des individus sur un territoire ciblé, ce qui participe grandement à fragiliser les effectifs.

Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »

En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.

Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

Les arguments que nous vous proposons de mentionner dans votre avis sont valables pour les modalités relatives à la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau. Vous pouvez bien entendu si vous le souhaitez, vous exprimer sur les autres articles de ce projet d’arrêté, notamment les ouvertures de chasse anticipée pour plusieurs espèces, en pleine période  de reproduction ou d’élevage des jeunes.
AVES France
https://www.aves.asso.fr  

Voir aussi
ASPAS
https://www.aspas-nature.org/agir/petitions/protection-du-blaireau/  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur,
Vous proposez d'étendre à la quasi totalité de l'année la pratique du déterrage d'une espèce protégée chez la plupart de nos voisins européens alors que les petits très vulnérables sont encore au terrier à cette période et que l'utilisation de répulsif suffirait à dissuader de goûter aux cultures humaines.

Comme le Conseil de l'Europe et en application de l’Article 7 de la Charte de l’Environnement je demande que mon avis soit pris en compte pour l’interdiction du déterrage du blaireau, une pratique de chasse barbare et incompatible tant avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles qu' avec la sensibilité de l'opinion publique opposée à la chasse.

 

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29 commentaires

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@Alain UGUEN Certes, il y aura là "jurisprudence" mais trois ans après, quel autre bien sort-il de cette affaire et en particulier pour les animaux soumis sans suspension dudit arrêté aux battues...? Quand de plus on sait combien les préfets se soucient de la jurisprudence et font usage de mesure dans leurs arrêtés... ^^ Le règne animal a encore bien du souci à se faire avec son colocataire humain si peu soucieux d'équilibre et de respect!

Philippe LEBOURG
Le 26/04/2021 à 20:40:37

Encore ces méthodes de barbares qui déshonorent tous les chasseurs. De la turture, une souffrance extrême imposée à ces animaux qui sont utiles. Scandaleux. Regardez les vidéos pour vous faire une opinion.

jean claude tempier
Le 26/04/2021 à 20:00:23

Les blaireaux ne sont pas ceux qu'on pense !! L'Homme est souvent un nuisible et a tout détruit, sans respect !

catherine MONNIER
Le 26/04/2021 à 17:06:34

Quand on voit les horreurs que font encore les chasseurs en ce ....XXI ème siècle, ce sont des nazis de la nature, et je pèse mes mots !!!!!!!

Christiane Beley
Le 26/04/2021 à 16:45:42

Stop au massacre des blaireaux où que ce soit en France !

Roland COMTE
Le 26/04/2021 à 13:04:01

La chasse aux renards a aussi été autorisée dans le Nord avec primes à l'appui depuis. Des méthodes horribles sont utilisées pour tuer les renardeaux (à la barre de fer). Qu'en est-il dans le département du Nord?Depuis qu'il a pris la tête des Hauts de France Xavier Bertrand, président du Conseil Régional défend les chasseurs. Il a même confié l'expertise de la biodiversité aux chasseurs en finançant des équipements et des études dont l'intérêt scientifique reste à prouver !! Alors que les associations de défense de l'environnement ont vu une chute massive de leurs subventions.

Brigitte Brulois
Le 26/04/2021 à 12:00:49

je me demande si il n'y aurait pas plus de blaireaux autour des terriers que dedans...

Yves Mollet
Le 26/04/2021 à 09:58:56

« Nuisibles » : annulation de battues individuelles en Haute-Garonne
https://www.aspas-nature.org/actions-juridiques-aspas/actions-2021/nuisibles-annulation-de-battues-individuelles-en-haute-garonne/  

Alain UGUEN
Le 26/04/2021 à 07:40:37

Déterrage de blaireaux : l’ASPAS obtient l’annulation d’un arrêté dans le Morbihan !
https://www.aspas-nature.org/actions-juridiques-aspas/actions-2021/deterrage-de-blaireaux-laspas-obtient-lannulation-dun-arrete-dans-le-morbihan/  

Alain UGUEN
Le 26/04/2021 à 07:40:02

Dans un article intitulé « Pandémie, la nature a bon dos » paru dans l’OISEAU magazine n°142, Yves VERILHAC, Directeur général de la LPO, nous rappelle que la biomasse des mammifères terrestres se répartit ainsi : 60 % d’animaux d’élevage, 36% d’humains, 4% d’animaux sauvages. Oui, 4% seulement !...
Or le contexte actuel de pandémie nous démontre que ce n’est pas la diversité des espèces qui est cause de la propagation rapide des virus, des maladies, mais bien la concentration d’individus d’une même espèce en un espace réduit.
En tuant les renards sous prétexte d’échinococcose ou de gale, les blaireaux de tuberculose, les bouquetins de brucellose, etc… nous réduisons non seulement le rôle individuel de ces espèces dans les équilibres naturels, mais nous participons aussi à l’érosion globale de la biodiversité. Biodiversité qui aide justement à diluer, donc à amoindrir, les risques viraux. Conclusion : toutes ces « régulations », tous ces abattages, tous ces déterrages, tous ces gazages qui sont fallacieusement présentés comme des mesures de prophylaxie pourraient bien à terme causer notre perte.
Face à cette épidémie d'arrêtés préfectoraux pro-chasseurs-déterreurs, nous sommes en droit de nous interroger avec inquiétude sur l’avenir que nous préparent ces décideurs dont la vision globale semble ne pas dépasser le bout de leur nez, fût-il un nez de Pinocchio.

Frawald
Le 24/04/2021 à 08:01:29

Pas-de-Calais : la justice condamne l’État pour des battues aux blaireaux et aux renards
https://positivr.fr/pas-de-calais-letat-condamne-pour-des-battues-aux-blaireaux-et-aux-renards-jugees-illegales/  

Alain UGUEN
Le 24/04/2021 à 07:56:36

Ne déterrez pas les marmottes en hiver.

Alain Wazner
Le 22/04/2021 à 06:30:26

Définition de blaireau : individu conformiste, borné, niais ringard, nul, tocard, beauf (trouvés sur le net)
Mais pourquoi tant de haine ?
Les chasseurs ne méritent pas ça !
Quoi que...

Fabrice Terrien
Le 21/04/2021 à 17:35:24

C'est mon nom.
C'est mon adresse courriel.
Et mon commentaire est : Arrêtons le massacre d'espèces qu'il nous faut respecter et sauvegarder.

Colette Pince
Le 21/04/2021 à 17:11:06

Je trouve injuste, inutile, indigne et inacceptable ces déterrages de blaireaux.
Je me demande ce qui pousse nos élus à autoriser encore aujourd'hui ces pratiques...
Alors que l'Europe a compris l'utilité de la biodiversité, il m'apparaît que la France a quelques trains de retard.
Le lobby des chasseurs a une influence et une puissance qui apparemment fait peur à nos politiciens.
Franchement, la chasse a t'elle un autre but que le plaisir de tuer ? Manifestement non et cette vénerie sur le blaireau en est la preuve.
Faites cesser cette chasse. Sans tarder. Merci.

Myriam Reboul
Le 21/04/2021 à 14:51:01

ca sufit ce massacre ignoble de la faune sauvage
ca suffit ces cruautés intolérables sur les blaireaux
nous allons combattre ces massacres sur le terrain car les chasseurs sont des monstres avec de telles mùéthods.

il faut protéger les blaireaux et respecter les petits et aussi les textes qui exigent leur protection convention de Berne et textes européens

jacqueline jacqueline PELERINS
Le 21/04/2021 à 13:51:02

pas de retour au moyen age

yann cambon
Le 20/04/2021 à 19:42:58

Signée

Bernard TAULEIGNE
Le 20/04/2021 à 13:55:52

Les amuseurs sont les mieux servis, ce que je déplore vivement ; ce passe temps n'est qu'un jeu CRUEL. La biodiversité passe par le respect de tous les animaux. Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

lulu
Le 20/04/2021 à 10:18:29


Les suppôts de ces chasseurs sont encore plus coupables.Honte aux veneurs et à leur complices

henri grenard
Le 19/04/2021 à 22:13:39

Ces jolis animaux sont surtout massacrés pour satisfaire les esprits pervers de chasseurs sociopathes !

Lionel Forment
Le 19/04/2021 à 19:57:00

ce n'est pas demain que la majorite des hommes sera humaine,,,

NOEL HOLZER
Le 19/04/2021 à 16:44:53

Madame, Monsieur le Préfet,
Je vous prie de bien vouloir abandonner la chasse aux blaireaux.
Les britanniques comptent plus de blaireaux au km carré que la Douce France, et ce n’est pas pour autant qu’ils lâchent les chasseurs sur le râble des blaireaux. Il ne faut pas laisser les amateurs de balades meurtrières, ils n’obéissent pas aux règles sanitaires, et sont indifférents aux gestes barrières. On aurait pu croire qu’en période de confinement, les régulateurs zélés se désintéresseraient de leur sport extrême. Diantre, non. Il y a des nuisibles incommensurablement plus dangereux que les blaireaux, aussi vous demandé-je de les laisser en vie.
Respectueusement,
Aïchat Nussy

colette Nusbaum Vallet
Le 19/04/2021 à 15:22:04

Où se situe le plus "nuisible" dans le monde vivant?...
Ne serait-ce pas l'être humain avec ses prétentions sur ce même monde, qu'il prétend contrôler et asservir à son usage, qu'il est en train de détruire, jours après jours, années après années....

cactus
Le 19/04/2021 à 13:59:53

Il existe une association consacrée à l'étude et à la protection du blaireau. Elle s'appelle "Blaireau et Sauvage" et se situe dans les Vosges. Adhérez (12€), vous contribuerez à sa sauvegarde.
https://www.blaireau-et-sauvage.org/  
https://www.facebook.com/BlaireauSauvage/  

Brigitte Vercez
Le 19/04/2021 à 12:35:01


C'est vraiment du sadisme car même s'ils ne provoquent pas de dégâts car installés loin de toute culture ou d'installations qui pourraient être impactées, ils sont tués dans des conditions barbares

malu
Le 19/04/2021 à 10:39:36

Pourquoi donc autant de consultations ? Une seule au niveau nationale, on dit non une bonne fois pour toute et on laisse les blaireaux tranquilles partout sur le territoire. :o)

François VERRET
Le 19/04/2021 à 10:06:56

Inspirons nous des pays où le blaireau est une espèce protégée
Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal

Cet animal ne me dérange pas alors que j'habite dans le parc de CHartreuse

Cela ne relève même pas de la chasse mais du sadisme de qques chasseurs

CYRIL DURDUX
Le 19/04/2021 à 10:06:25

Mais qu’est ce qu’ils ont, tous ces malades, ces sadiques, ces barbares ?

Nino-Anne DUPIEUX
Le 19/04/2021 à 09:28:21

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