Cette cyberaction est maintenant terminée
Cette centrale est d'une importance cruciale car c'est la 1ère de 20 projets nucléaires en Europe de l'Est. Il est donc essentiel de l'arrêter, car elle risque d'ouvrir la voie à la relance du nucléaire à l'Est.
Cyber @ction lancée le 23/05/07
1) LES FAITS
La centrale nucléaire de Belene est située sur le Danube, au Nord de la Bulgarie. Sa construction a été décidée dans les années 80. Le projet fut suspendu dans les années 90 suite à des protestations et à des doutes sur sa viabilité économique, puis abandonné comme « techniquement inadéquat et économiquement non viable » selon le gouvernement. La centrale est restée inachevée depuis. Après que la Bulgarie a fermé les 4 réacteurs de la centrale de Koslodui (condition d’entrée dans l’Union européenne pour des raisons de sécurité), le gouvernement bulgare a remis Belene à l’ordre du jour en avril 2003, au motif (très discutable) que 40% de l’investissement initial avait déjà été dépensé.
Deux réacteurs de 1000 MW de technologie russe (type VVER) doivent être construits pour un coût astronomique estimé à 4 milliards d’euros. NEK, la compagnie publique nationale d’électricité en Bulgarie, a décidé après appel d'offre que la construction sera effectuée par le consortium constitué d’AtomStroyExport (Russie) et Areva NP (Franco-allemand).
Si la centrale est construite, la première unité doit entrer en service en 2011 et la seconde en 2013. Cette centrale est d'une importance cruciale car c'est la 1ère de 20 projets nucléaires en Europe de l'Est. Il est donc essentiel de l'arrêter, car elle risque d'ouvrir la voie à la relance du nucléaire à l'Est et en outre de fournir des contrats (donc renforcer) les lobbys nucléaires à l'Ouest, en particulier Areva et Siemens qui recherchent des contrats tous azimuts. Une importante coalition d'ONG européennes (notamment en Europe de l'Est et Allemagne) s'est donc constituée pour bloquer le projet.
2) UNE CENTRALE A HAUTS RISQUES
Le projet Belene cumule des défauts rédhibitoires :
un projet comme Belene serait interdit par les autorités en France ou en Allemagne du fait de son manque de sécurité : le réacteur est de conception russe obsolète (type VVER 1000/V-392). Cette 3ème génération de VVER demeure dangereuse, du fait notamment de la vulnérabilité de ses systèmes de sécurité et d'un risque d'emballement du réacteur ;
il est bâti dans une zone sismique : en 1977, un tremblement de terre à 14 km de la centrale a fait 200 morts ;
la procédure de consultation viole la Convention internationale d'Espoo dans les pays avoisinants ;
l'étude d'impact environnemental a été fortement manipulée et est désormais devant la Haute Cour Administrative de Sofia suite à une plainte portant notamment sur le fait que les accidents lourds, les attentats terroristes et les déchets nucléaires n’ont pas été étudiés ;
enfin, la Bulgarie n'a à ce jour aucun plan pour la gestion de ses déchets radioactifs.
3) BNP-PARIBAS REFUSE DE REPONDRE
Un des objectifs de la campagne d'ONG européennes était de bloquer le financement de la centrale pour qu'elle ne puisse être construite. Les résultats sont impressionnants : en mai 2007, après deux ans de campagne, ce sont 12 banques internationales qui ont rejetté le projet du fait de ses risques, dont Société Générale, Merril Lynch & Co, Morgan Chase, Credit Suisse First Boston, Citibank, Lehman Brothers, Commerzbank, Deutsche Bank, qui comptent parmi les banques les plus importantes du monde.
Pourtant, BNP-Paribas s’apprête malgré tout à financer la première phase du projet, d’un montant de 250 millions d’euros : il semble qu'ils signeront le contrat d'ici une à deux semaines, c'est donc maintenant qu'il faut agir massivement. Cette banque a reçu 3 courriers détaillés mentionnant les risques du projet Belene, envoyés par Greenpeace (déc 06), puis par une coalition de 160 ONG européennes (fév 07) puis par les Amis de la Terre (avril 07). Ils n'ont jamais répondu, à la différence de toutes les autres banques. Fin avril 07, ils ont également reçu le nouveau rapport "Banques françaises banques fossiles ?" des Amis de la Terre analysant les politiques énergétiques des 10 plus grandes banques françaises (et détaillant le projet Belene), et très critique vis à vis de BNP-Paribas qui est la banque française la plus impliquée dans des projets énergétiques controversés aux quatre coins de la planète. Envoyé à plus de 60 responsables du groupe, il n'a généré aucune réponse non plus de la part de BNP-Paribas.
Il est donc impératif, face à un tel mépris, de passer à une phase plus offensive et d'interpeller directement les responsables de ce groupe pour les forcer à réagir.
Par cette action, vous ferez connaître votre opinion a M. Michel Pébereau, Président du groupe BNP-Paribas avec Copies à M. Baudouin Prot, Directeur Général du groupe BNP-Paribas ;
MM. Jean Favarel et Marc Dumoulin, responsables Développement Durable
Sébastien Godinot Amis de la Terre,
Frédéric Marillier Greenpeace
Philippe Brousse Réseau Sortir du Nucléaire
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
 
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sylvie
Le 03/07/2010 à 14:24:24
Danler Serge
Le 03/07/2010 à 14:23:09
lilo
Le 30/06/2010 à 18:31:14
omayo
Le 30/06/2010 à 15:35:37
grandmère jardinière
Le 30/06/2010 à 14:38:29
Philomène
Le 30/06/2010 à 14:32:04
un anonyme
Le 30/06/2010 à 14:13:21
gemini-cricket
Le 30/06/2010 à 12:16:32
madrange
Le 30/06/2010 à 12:12:59
Michel CROQUET
Le 30/06/2010 à 10:55:58
Marcelin
Le 04/07/2010 à 07:17:32