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La démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins Yannick Morez replace au cœur de l’actualité une tendance qui ne semble pas s’essouffler. L’Association des maires de France alerte sur un mouvement plus large, loin de se limiter au premier visage d’un conseil municipal.
Cette cyberaction a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnées
La démission de l’édile de cette commune de Loire-Atlantique, dont le domicile avait été incendié, en mars, en lien avec le déménagement vivement contesté près d’une école maternelle d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile est un symbole du malaise palpable qui traverse une partie importante des élus locaux.
Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur début avril, 1293 maires ont démissionné depuis les dernières élections du 28 juin 2020, soit environ 3,7 %.
La nouvelle de la démission de Yannick Morez s’est répandue comme une traînée de poudre, ce jeudi matin, sur le marché de Saint-Brevin.
« Dépités », « en colère », les Brévinois expriment leur solidarité à l’égard de Yannick Morez. Ils fustigent des gens « extérieurs » à leur commune qui ont monté en épingle le transfert d’un centre d’accueil « qui, jusqu’ici, n’a jamais posé de problèmes ».
Le feu s’est déclaré aux alentours de 5 h du matin, au domicile de Yannick Morez, détruisant totalement deux de ses véhicules et endommageant une partie de sa maison. Le maire et son épouse dormaient dans leur maison mais personne n’a été blessé. « Avec ma femme, nous tenons à remercier les personnes qui ont sonné à notre porte, nous alertant, et sans qui les conséquences auraient pu être encore plus dramatiques », a-t-il écrit dans un communiqué.
Notre mobilisation doit faire en sorte que de tels actes qui menacent la démocratie ne puissent plus avoir lieu. Nous vous proposons d'interpeller David Lisnard Président de l'Association des Maires de France et votre maire pour l'inviter à faire voter une motion de soutien et à mettre en place un livre d'or.
Signer !
Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à David.lisnard@amf.asso.fr Avec les éléments suivants :
Sujet : Soutien à l'ex maire de Saint Brévin
Message : Madame, Monsieur,
Au lendemain de la démission du maire de Saint-Brévin-Les-Pins victime d'un incendie criminel, je tiens à l'assurer de mon soutien et je souhaiterais que toutes les communes de France puissent faire voter une motion de soutien pour condamner des tels actes.
Je propose que votre mairie puisse ouvrir un livre d'or pour permettre à tous nos concitoyens de manifester leur soutien et leur condamnation de ces actes ignobles.
Dans cette attente, salutations vigilantes
Cette cyberaction permet d'envoyer une copie de ce message à :
Votre maire.
Vous pouvez modifier ces infos (sujet, texte, elus...) en choisissant l'option "modifier des éléments" après avoir renseigné le formulaire "je signe sans compte"
11 septembre 2023 : cinquantième anniversaire du coup d’État de Pinochet
le MRAP n’oublie pas
Le matin du 11 septembre 1973, Salvador Allende, Président du Chili, élu démocratiquement le 4 novembre 1970, est renversé par un coup d’État des forces armées du pays. Après des mois de déstabilisation (manœuvres institutionnelles, grèves patronales, manifestations violentes, assassinats, tentatives de coup d’État, etc.), l’armée chilienne intervient et bombarde le Palais présidentiel. Elle est soutenue par l’organisation fasciste « Patrie et Liberté », par le Parti national et par les États-Unis. « Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter ce chemin sans en subir les conséquences », avait déclaré le président américain Richard Nixon devant le Conseil national de sécurité en novembre 1970 ; la Maison Blanche avait alors décidé de « faire hurler » l’économie du pays. Assiégé dans le palais de la Moneda, Salvador Allende se suicide après avoir prononcé deux allocutions radiophoniques au peuple chilien : « Ils ont la force, ils pourront nous asservir ; mais on n’arrête pas les mouvements sociaux, ni par le crime ni par la violence. » Il avait refusé de se rendre aux militaires félons.
Les militaires s’installent à la tête de l’État et mettent en place une terrible répression. Dans les jours qui suivent le coup d’État, 45 000 personnes, suspectées de sympathies pour la gauche ou membres de partis de gauche ou d’extrême-gauche, de syndicats ou d’autres organisations, sont arrêtées, interrogées, torturées et tuées (plus de 3000 morts) dans des casernes et navires, dans le stade national de Santiago (où est assassiné le chanteur chilien Victor Jara). L’état de siège est imposé, le Congrès est dissous, la constitution est suspendue. 250 000 Chiliens s’exilent.
L’ambassade de France à Santiago permettra à 800 personnes d’échapper aux camps et tortures de la dictature chilienne en leur accordant l’asile.
Ce renversement de Salvador Allende fait partie d’une longue suite de coups d’État contre des régimes progressistes en Amérique Latine : Guatemala (1954) 200 000 morts, Haïti (1959) 100 000 morts, Brésil (1964), Argentine (1976) 30 000 morts, Salvador (1980) 75 000 morts, Panama (1989) 3500 morts, Pérou (1990) 70 000 morts.
À partir de septembre 1975, le Chili et sa police politique, la DINA, dirigée par le colonel Contreras, prend l’initiative de la création du « plan Condor », système d’échange d’informations et collaborations entre les dictatures sud-américaines pour la traque et l’élimination des opposants. Les dictatures en place au Chili, au Paraguay, au Brésil, en Argentine, en Uruguay et en Bolivie mèneront de concert des actions clandestines contre leurs opposants.
Véritable « multinationale de la répression », le Plan Condor se poursuivra jusque dans les années 1980. Il bénéficiera du soutien de Washington, de la CIA, de l’église et de certains évêques . Les services de renseignements occidentaux apporteront leur appui, la France importera, à partir de 1956 en Argentine, les méthodes contre-insurrectionnelles utilisées durant la guerre d’Algérie, tandis que les dictatures espagnole, italienne ou portugaise emprisonneront ou exécuteront les militants expulsés dans leur pays d’origine après la conférence de 1920.
Pinochet a été écarté du pouvoir en mars 1990 par un référendum révocatoire qu'il a perdu en 1988 mais la Constitution héritée de la dictature est toujours en vigueur. Le 5 septembre 2022, près de 62 % des Chiliens n’ont pas soutenu le texte qui devait remplacer celui hérité de la dictature de Pinochet. Le président, Gabriel Boric, a aussitôt annoncé sa volonté de relancer « un nouveau processus constitutionnel ».
Si aujourd’hui, les coups d’État sont moins « sanglants », les tentatives de déstabilisation et de renversement de gouvernements de gauche se poursuivent : emprisonnement de Lula au Brésil, coup d’État contre Evo Moralès en Bolivie, tentatives de déstabilisation du Vénézuela, sans oublier le blocus contre Cuba dont l’objectif avoué est de pousser le peuple cubain à renverser le gouvernement.
C’est pourquoi en ce 50éme anniversaire du coup d’État contre Salvador Allende, le MRAP solidaire des peuples d’Amérique latine , appelle à ne pas oublier et à se rassembler ce 11 septembre à 18h place Salvador Allende, 154 rue de Grenelle à Paris.
Bureau National du MRAP
Paris, le 8 septembre 2023
Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples
43 Boulevard de Magenta - 75010 Paris
Tel : 01 53 38 99 99 - Fax : 01 40 40 90 98
Site internet - Facebook - Twitter - Instagram
les lois existent, le délit de criminalité , les droits de l'homme , les procédures juridiques également; l'Etat doit s'en porter garant
une marche en avant sécuritaire de contrôle policier accru va apporter à elle seule solutions et remédiations......
la vigilance s'impose
mondo 22/05/2023 - 18:39:13
Bonjour, il serait utile de parler de l'action délétère de la fachosphère qui a une extrême influence sur les réseaux sociaux et pousse continuellement à la haine, à la remise en cause des institutions démocratiques et s'attaquent tant aux symboles démocratiques qu'aux personnes qui la représentent, puisque son but est de créer le chaos dans le pays en manipulant les esprits, afin de faqire monter la violence et de s'emparer du pouvoir le moment venu (les Le Pen et Zemmour sont à l'affût). La Bête immonde est prête à ressurgir, tant en France qu'ailleurs et il faut tout en étant vigilants ne pas rester inactifs pour défendre nos libertés, la justice, la paix.
Lucky THIPHAINE 22/05/2023 - 13:23:43
La violence est le fait de gens qui agissent avant de réfléchir, certains étant d'ailleurs incapables de réfléchir
Un élu a été traité en simple citoyen : confronté à l’intolérance, à la mesquinerie et à la violence, il s’est heurté à la grosse flemme des gendarmes et à l’indifférence voulue de la préfecture.
Alors plus encore que le maire de Saint-Brévin-les-Pins, c’est Monsieur Yannick Morez et sa famille que je soutiens.
Le seul message que j’ai envie de faire parvenir à l’association des roitelets de France, ainsi qu'à de nombreux élus actuels, tient en ces quelques mots :
« Si tu n’aimes pas ce que tu récoltes, change ce que tu sèmes ».
Frawald 20/05/2023 - 06:43:15
La France, à l'instar de pays sans foi ni lois, file un mauvais coton. La conscience est en perte de vitesse. Est-ce le fait de l'éducation nationale, de la TV, des réseaux sociaux mais il n'y a plus de moralité. Même les personnes âgées ont perdu tout bon sens et capacité à vivre en harmonie avec leurs semblables et avec la nature.
Triste époque !
L'indécence des représentants de l'Etat atteste de la réalité du risque fasciste: le gouvernement a choisi de focaliser sur les écologistes et la gauche anti-libérale sa vindicte et son énergie policière, négligeant le risque factieux des groupuscules d'extrême-droite rebaptisés dans la langue darmanienne ultras, comme si être ultra-con était moins grave qu'être extrêmement débile.
Anne marteil 18/05/2023 - 22:43:03
Y a t-il un lien entre l'ultra droite bretonne et la "mafia" de l'agro-industrie, très agressive en Bretagne?
je ne pense pas que Mr le Maire de St Brévin s'attendait à la "solidarité de la nation" mentionnée par notre chef d'état.........le voilà, et nous voilà bien avancés.........
mondo 17/05/2023 - 13:20:45
L’extrême droite est derrière tout cela, mais l'état a laissé faire....qui condamne et apporte son soutien au maire par la suite mais un peu tard comme à son habitude (ça c'est pour son image)
C'est l'extrême-droite qui a excité la haine contre ce maire à raison de son accueil de demandeurs d'asile dans une structure légale (CADA), tandis que d'autres communes s'y refusent. Si l'état a le devoir de mettre en oeuvre le droit d'asile (article 14 de la DUDH), les structures de l'état doivent y contribuer, notamment les communes. Et l'état doit garantir la protection des élu.e.s qui assument leurs responsabilités.
Christian MASSON 17/05/2023 - 09:07:34
No Pasaran!
daniel gétin 16/05/2023 - 22:16:47
Signé, mais attention toutefois : le maire de St Brevin est jusqu'à preuve du contraire victime de l'extrême droite, pas d'un "rejet des élus" général, ne confondons pas tout !
François Jacquet 16/05/2023 - 14:45:45
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Le matin du 11 septembre 1973, Salvador Allende, Président du Chili, élu démocratiquement le 4 novembre 1970, est renversé par un coup d’État des forces armées du pays. Après des mois de déstabilisation (manœuvres institutionnelles, grèves patronales, manifestations violentes, assassinats, tentatives de coup d’État, etc.), l’armée chilienne intervient et bombarde le Palais présidentiel. Elle est soutenue par l’organisation fasciste « Patrie et Liberté », par le Parti national et par les États-Unis. « Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter ce chemin sans en subir les conséquences », avait déclaré le président américain Richard Nixon devant le Conseil national de sécurité en novembre 1970 ; la Maison Blanche avait alors décidé de « faire hurler » l’économie du pays. Assiégé dans le palais de la Moneda, Salvador Allende se suicide après avoir prononcé deux allocutions radiophoniques au peuple chilien : « Ils ont la force, ils pourront nous asservir ; mais on n’arrête pas les mouvements sociaux, ni par le crime ni par la violence. » Il avait refusé de se rendre aux militaires félons.
Les militaires s’installent à la tête de l’État et mettent en place une terrible répression. Dans les jours qui suivent le coup d’État, 45 000 personnes, suspectées de sympathies pour la gauche ou membres de partis de gauche ou d’extrême-gauche, de syndicats ou d’autres organisations, sont arrêtées, interrogées, torturées et tuées (plus de 3000 morts) dans des casernes et navires, dans le stade national de Santiago (où est assassiné le chanteur chilien Victor Jara). L’état de siège est imposé, le Congrès est dissous, la constitution est suspendue. 250 000 Chiliens s’exilent.
L’ambassade de France à Santiago permettra à 800 personnes d’échapper aux camps et tortures de la dictature chilienne en leur accordant l’asile.
Ce renversement de Salvador Allende fait partie d’une longue suite de coups d’État contre des régimes progressistes en Amérique Latine : Guatemala (1954) 200 000 morts, Haïti (1959) 100 000 morts, Brésil (1964), Argentine (1976) 30 000 morts, Salvador (1980) 75 000 morts, Panama (1989) 3500 morts, Pérou (1990) 70 000 morts.
À partir de septembre 1975, le Chili et sa police politique, la DINA, dirigée par le colonel Contreras, prend l’initiative de la création du « plan Condor », système d’échange d’informations et collaborations entre les dictatures sud-américaines pour la traque et l’élimination des opposants. Les dictatures en place au Chili, au Paraguay, au Brésil, en Argentine, en Uruguay et en Bolivie mèneront de concert des actions clandestines contre leurs opposants.
Véritable « multinationale de la répression », le Plan Condor se poursuivra jusque dans les années 1980. Il bénéficiera du soutien de Washington, de la CIA, de l’église et de certains évêques . Les services de renseignements occidentaux apporteront leur appui, la France importera, à partir de 1956 en Argentine, les méthodes contre-insurrectionnelles utilisées durant la guerre d’Algérie, tandis que les dictatures espagnole, italienne ou portugaise emprisonneront ou exécuteront les militants expulsés dans leur pays d’origine après la conférence de 1920.
Pinochet a été écarté du pouvoir en mars 1990 par un référendum révocatoire qu'il a perdu en 1988 mais la Constitution héritée de la dictature est toujours en vigueur. Le 5 septembre 2022, près de 62 % des Chiliens n’ont pas soutenu le texte qui devait remplacer celui hérité de la dictature de Pinochet. Le président, Gabriel Boric, a aussitôt annoncé sa volonté de relancer « un nouveau processus constitutionnel ».
Si aujourd’hui, les coups d’État sont moins « sanglants », les tentatives de déstabilisation et de renversement de gouvernements de gauche se poursuivent : emprisonnement de Lula au Brésil, coup d’État contre Evo Moralès en Bolivie, tentatives de déstabilisation du Vénézuela, sans oublier le blocus contre Cuba dont l’objectif avoué est de pousser le peuple cubain à renverser le gouvernement.
C’est pourquoi en ce 50éme anniversaire du coup d’État contre Salvador Allende, le MRAP solidaire des peuples d’Amérique latine , appelle à ne pas oublier et à se rassembler ce 11 septembre à 18h place Salvador Allende, 154 rue de Grenelle à Paris.
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Alain UGUEN
11/09/2023 - 09:26:32