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Bilan de la cyberaction : Villapourçon : Coupe rase et saccage d’une ancienne voie romaine au lieu-dit Le Foudon

Mise en ligne du 19/05/2023 au 22/02/2024

Notre association a été alertée par des habitants de Villapourçon (Nièvre) concernant une coupe rase au lieu-dit « Le Foudon ». Il s’agit d’une parcelle de feuillus d’environ 17 hectares. Cette coupe à blanc porte une atteinte majeure au paysage alors qu’elle se situe dans le périmètre du « Grand site de France de Bibracte » dont un des objectifs est de préserver l’esthétique de ce secteur. Cette forêt est par ailleurs classée en zone « Natura 2000 », ce qui démontre une fois encore les limites de cette protection souhaitée par les instances européennes.

Bilan de la cyberaction :

1976 participants

Présentation de la cyberaction :

Par ailleurs, cette opération radicale a pour cadre un terrain particulièrement pentu, ce qui induit un risque érosif très important comme le montrent deux études scientifiques récentes (Rapport du conseil scientifique du Parc Naturel régional du Morvan et expertise collective CREFF des ministères de la transition écologique et de l’agriculture).

L’affluent de la rivière « Dragne » qui coule au fond de cette combe sera probablement fortement impacté. Enfin, les engins de débardage ont littéralement saccagé l’ancienne voie romaine qui dessert la parcelle. Nous avons saisi la DRAC Bourgogne et le centre archéologique de Bibracte.

Nous imaginons – faute d’informations – qu’en lieu et place de cette magnifique forêt de feuillus sera replantée une quasi-monoculture de douglas avec les effets négatifs pointés là aussi par les scientifiques.
Nous avons donc là un exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire en matière d’environnement et de préservation du paysage.
Nous avons écrit au propriétaire de la parcelle mais notre lettre est restée pour l’instant sans réponse.

Merci pour votre soutien,
L'association La Bresseille

Voir la Video
https://labresseille.fr/videos/villapourcon_le-foudon.m4v  

Coupe rase sur le Préneley : une première condamnation judiciaire
https://labresseille.fr/coupe-rase-sur-le-preneley-une-premiere-condamnation-judiciaire/  

Non aux coupes rases sur le Mont Préneley
https://labresseille.fr/non-aux-coupes-rases-sur-le-mont-preneley/  

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Préfet,
Une nouvelle coupe rase au lieu-dit « Le Foudon » porte une atteinte majeure au paysage alors qu’elle se situe dans le périmètre du « Grand site de France de Bibracte » dont un des objectifs est de préserver l’esthétique de ce secteur.
Je tiens à dénoncer ce massacre aux engins de débardage qui ont littéralement saccagé l’ancienne voie romaine qui dessert la parcelle.
Recevez mes salutations vigilantes

 

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18 commentaires

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Quelle imbécilité !!! Une de plus...

Christiane PIRE
Le 20/11/2023 à 13:29:41

laissez-les vivre !

Annie MILLOT
Le 21/09/2023 à 22:50:55

La coupe rase est la pire menace pour une forêt, après l'incendie et la monoculture de remplacenement.

Et si elle est suivie d'une mono-cultre d'arbres d’espèces importées ou NON-présentes dans le biotope à l'origine (Douglas, pin, épicéa) c'est une destruction totale. En Roumanie le principe d'exploitation est le suivant : je coupe deux je laisse un de chaque espèce.

Comme disait un expert franco-suisse de ma connaissance : le pire ennemi des arbres et des forêts, c'est l'ignorance et la CUPIDITÉ des hommes !

Christophe FORNES
Le 21/09/2023 à 17:09:09

La pratique des coupes rases dans les forêts heurte de nombreux habitants du Morvan. Parce qu’elle porte atteinte au paysage de notre région, à La biodiversité, à rintégrité des sols. Parce qu’elle se traduit souvent par la disparition de forêts de feuillus au profit d’une monoculture – ou quasi – de résineux. Cette méthode d’exploitation radicale, interdite dans de nombreux pays européens, est encore utilisée en France et particulièrement dans le Morvan.


Deux rapports publiés récemment par des scientifiques nous éclairent sur l’impact des coupes à blanc sur le milieu forestier. Dans le même temps, des forestiers choisissent une sylviculture différente qui concilie écologie et économie en optant pour la futaie irrégulière à couvert continu. L’association La Bresseille souhaite porter ces éléments objectifs à la connaissance du grand public et des propriétaires forestiers. Elle propose d’ouvrir le débat.

Programme

10h : L’impact des coupes rases sur le milieu forestier.

Conférence suivie d’un échange avec le public
Présentation des conclusions du rapport publié par le conseil scientifique du Parc naturel régional du Morvan (2021)

Intervenants :

Alain Dalaveau, professeur d’agronomie à L’université, membre du conseil scientifique du Parc naturel régional du Morvan
Vincent Godreau, ingénieur forestier à l’ONF, membre du conseil scientifique du Parc naturel régional du Morvan

14h : Gérer les bois et forêts sans coupes rases. La sylviculture à couvert continu.

Intervenant : Tristan Susse, expert forestier

Échange avec le public


15h30 : Débat en présence de forestiers, de représentants d’associations, de groupements forestiers et d’élus.

Échange avec le public

18h : Concert de musique traditionnelle.

Avec Anne Vaude et Maurice van Tiel



Infos pratiques

Rendez-vous à partir de 10h à la salle des fêtes de Larochemillay

Buvette et restauration sur place
Musique traditionnelle en soirée
Entrée libre

Aidez-nous à organiser cette journée et d'autres actions,
jusqu'à ce que les coupes rases ne soient plus qu'un mauvais souvenir.

La Bresseille
Le 12/09/2023 à 11:50:09

Suite à notre campagne d’affichage dénonçant la coupe rase d’une parcelle de feuillus au lieu-dit « Le Foudon » à Villapourçon (Nièvre), le CNPF (Centre National de la Propriété Forestière) a publié récemment un communiqué. Pour cet organisme, qui valide le mode d’exploitation de la forêt via le Plan Simple de Gestion (PSG), la coupe rase en question est « raisonnable » et notre communication « injustifiée ». Les arguments avancés sont loin de nous convaincre. Nous y avons répondu à notre tour par un communiqué. Voici pourquoi :

Coupe rase sur une forte pente = érosion des sols
La parcelle de feuillus visée par notre affiche est située dans une zone en forte pente au-dessus d’une rivière. Or dans son rapport remis en 2021, le conseil scientifique du Parc Naturel Régional du Morvan préconise d’exclure la pratique de la coupe rase sur ce type de terrain en raison du risque érosif. Il est aussi conseillé de ne pas recourir à la mise en place d’andains car cela « transfère la partie la plus riche du sol et conduit en plus à des atterrissements en bas de versants ». C’est pourtant ce qui a été fait.

Une forêt jugée de médiocre qualité ne doit pas forcément être rasée
Le CNPF justifie la coupe rase de plusieurs hectares de feuillus au motif qu’il s’agissait d’un peuplement de « médiocre qualité sylvicole ». Pourtant de nombreux forestiers pratiquent l’enrichissement de leur propriété sans avoir recours à une méthode aussi radicale que la coupe rase.

La quasi-monoculture de douglas est déjà là (et beaucoup de sapins sont déjà morts)
La parcelle a déjà été replantée, contrairement à ce qu’indique le CNPF, que nous invitons à se rendre sur place (voir photo). Une petite partie en châtaigniers et une part majeure en douglas. Avec la chaleur, de nombreux plants de résineux dont l’installation a été subventionnée par l’état sont déjà morts.

Et la préservation de la biodiversité dans tout ça ?
La parcelle se situe dans une zone Natura 2000. Ce dispositif mis en place au niveau européen est censé protéger les habitats et espèces représentatifs de la biodiversité. À l’évidence, mettre un terrain à nu est contraire à cet objectif.

Une voie romaine remise en état ? À vous de juger
Le chemin qui borde la parcelle est une ancienne voie romaine. Il a été saccagé pendant les travaux mais remis en état selon le CNPF. En fait, le chemin a été arasé et les pierres qui constituaient le socle ont été poussées sur les côtés (voir photo). La voie a donc définitivement perdu son caractère historique.

Quelques épicéas scolytés, un bon prétexte pour raser la forêt de feuillus d’à côté ?
Le CNPF insiste longuement sur la nécessité qu’il y avait de couper une petite partie de la forêt composée d’épicéas « scolytés ». Comme si notre association s’opposait aux coupes sanitaires. Nous sommes bien conscients que dans ce cas – c’est le seul – il n’y a pas d’alternative à la coupe à blanc. Nous savons aussi que cet insecte ravageur se développe particulièrement dans les monocultures de résineux, un mode de sylviculture qui révèle aujourd’hui sa grande fragilité et qui a été longtemps soutenu par le Centre National de la Propriété Forestière.

Tout est en règle, circulez
Selon le CNPF, « Tout a été fait dans les règles ». C’est le seul point sur lequel nous sommes d’accord. Et c’est bien là le problème. Notre association, comme d’autres dans le Morvan et en France, demande un durcissement de la loi. Pour que la directive Natura 2000 soit enfin protectrice et ne souffre pas « d’annexes vertes » qui la rendent inopérante. Pour que la pratique des coupes rases soit interdite en France comme dans de nombreux pays européens. Pour que la priorité soit donnée à une sylviculture en futaie irrégulière à couvert continu qui concilie écologie et économie.

N. B. : Le CNPF pointe une inexactitude de notre part concernant la surface de la coupe rase. Notre association suggère à cet organisme d’inviter ses adhérents à rendre public les plans simples de gestion (PSG) qui définissent le mode d’exploitation des forêts. La transparence aura le mérite de mettre tous les acteurs du débat au même niveau de connaissance.

La Bresseille
Le 08/08/2023 à 13:55:01

Mais qui doit réparer les dégâts faits sur ce territoire ? N'est-ce pas leurs auteurs ?

Jean-Luc DUFLOT
Le 25/05/2023 à 20:35:37

Le responsable de ce massacre est enseignant-chercheur ?!
Ouh là, j'espère qu'il n'enseigne pas l'histoire et l'archéologie !...
Mais parlons d'un homme bien, plutôt.
Le chef Raoni est en tournée en Europe pour obtenir des fonds afin de lutter contre la déforestation au Brésil. Ce sera sans doute sa dernière venue, compte tenu de son âge.
Il est dommage que ce vénérable Gardien de Mère Nature ne puisse venir constater les destructions perpétrées dans le Morvan et dans la plupart de nos massifs forestiers.
Il saurait alors ce que valent les sourires, saluts et promesses de nos dirigeants : são todos bolsonaro !

Frawald
Le 25/05/2023 à 13:44:08

Bonjour

Pas de sanction pénale puisque tout est légal ... Le principal acteur dans cette coupe rase est le propriétaire Monsieur Robert Collet (Enseignant Chercheur ) Ce n'est pas sur un site classé et quand bien même puisqu'on pratique également ce genre d'exploitation sur site classé . Il faut dénoncer publiquement ces désastres écologiques ... Quant à la voie romaine , nous en avons informé Vincent Guichard et la DRAC(réponse ci -dessous ) .

Je pense que la mobilisation citoyenne est notre dernier rempart .

Bien cordialement.

Madame,

Votre message ne précise pas l’endroit exact des destructions, mais notre base de données archéologiques mentionne bien une voie ancienne dans ce secteur (n° 58.309.0008), allant de Saint-Honoré-les-Bains vers Bibracte.

Nous sommes cruellement conscients des problèmes générés par les coupes rases, y compris sur le patrimoine archéologique (destruction récente d’un camp de maquisard bien conservé). Toutefois, nous ne pouvons arrêter des travaux (pas les interdire) que sur la base d’informations archéologiques avérées et précises. En l’occurrence, au-delà de la tradition locale et de la toponymie, cette voie n’a jamais fait l’objet d’une étude détaillée et nous ne savons rien de son état de conservation préalable aux travaux (pavage, ornières conservées, structures de fondation, aménagements latéraux, etc.). En l’absence de ces précisions et d’informations détaillées sur le chantier (lieu, maître d’ouvrage ou propriétaire, entreprise(s), planning, etc.), nous ne pouvons intervenir.

Le cas des voies romaines, au sens large, est particulier car, si elles sont détruites sur une section (ou recouvertes par une route, comme c’est souvent le cas), elles restent conservées de part et d’autre, contrairement à des sites plus ponctuels. J’observe enfin qu’il s’agit d’un chemin cadastré public (CR n° 23). C’est donc en priorité vers la commune qu’il faut se tourner pour faire cesser ces destructions ou envisager une remise en état par l’entreprise.

Restant à votre disposition pour toute information complémentaire,

Cordialement

Hélène BIGEARD

Ingénieur d'études

Service régional de l'archéologie

Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté
Hôtel Chartraire de Montigny - 39-41 rue Vannerie - BP 10578 - 21005 Dijon cedex

Valérie Bernadat
Le 25/05/2023 à 11:39:42

Quelle est l 'entreprise qui a fait cela? Qui a donné l'ordre?
Qui est disponible pour suivre cette affaire jusqu'à sanction pénale? Je veux bien participer.
Merci de me répondre sur mon mail.
Cordialement.

Colette BALANDIN
Le 25/05/2023 à 10:07:08


Dans la Nièvre, au lieu dit Le Foudon, dans une forêt classée Natura 2000 près de Villapourçon, sur la Grand site de France de Bibracte, eh bien l’association La Bresselle se désole. Tous les protecteurs des arbres et des beautés archéologiques refusent les ravages commis.
Ca les amuse de tronçonner à flanc de colline, ça permet de raviner, de faire glisser les troncs sur les bicoques en contrebas, sur les routes pour casser les voitures et de provoquer des effondrements de rocs et de boues.
Les travailleurs pas avertis par leur patron de petite entreprise n’a pas eu l’idée de leur dire de ne pas saccager la voie romaine.
La zone mutilée (17 ha) sera plantée de Douglass qui se déracineront dès le premier coup de vent mauvais.
Les bûcherons se font du mal (mériteraient une retraite anticipée) car il souffriront de surdité, de découpes de doigts, de grosses bosses et de fentes crâniennes. Psychologiquement choqués, ils perdront le sommeil après avoir utilisé le monstre qui désape les troncs de leur écorce, les tronçonne, fait couler leur sève et charcute les allées de la forêt.
Aïchat Nussy

Colette Nusbaum Vallet
Le 24/05/2023 à 10:37:31

De quelle façon est obtenue ce droit de saccager ? qui a donné l'ordre ? Il serait urgent de faire une enquête sur le sujet !

Geneviève KILBURG
Le 23/05/2023 à 17:59:48

Préservons notre Morvan.

Eliane Dapoigny
Le 23/05/2023 à 08:40:38

choquant cet écart entre les discours "bienveillants" envers la nature et ce qui est pratiqué; ces coupes à blanc sont un non sens dangereux en cette période de changement climatique : on devrait protéger, replanter et c'ets tout le contraire

maripachats
Le 23/05/2023 à 08:00:48

Quand aller-vous arrêter de détruire le vivant ?
De grâce, cessez !

Jean-Claude VILLENEUVE
Le 22/05/2023 à 21:33:35

Mais que fait le préfet et la DREAL......
Saccager comme à son habitude.....

Stéphoto
Le 22/05/2023 à 18:02:31

Oui, bien sûr pour l'esthétique du lieu, il y a aussi au delà de cette jolie notion, le fonctionnement d'un écosystème qui est en jeu et qui participe à la beauté du lieu: tout est lié.

Eugène-François Ravenet
Le 22/05/2023 à 15:51:07

ON FAIT TOUT POUR SACCAGER LA PLANETE;

annie fugier
Le 22/05/2023 à 14:02:04

le saccage continue sans autre but que l'argent!!! Certes, une forêt équilibrée qui préserve la biodiversité, l'eau, ça n'a pas de valeur en soi pour les rois des chiffres et des profits.
Ces ignorants devraient s'intéresser à ce que développent des personnes comme Francis Hallé et sa forêt primaire, ou Olivier Hébrard dans "Terre et humanisme" ou sur le site de "Fruits oubliés" ce que dit Raphaël Colicci, tous disent que le couvert végétal font le sol, l'eau et la fertilité...

Eugène-François Ravenet
Le 22/05/2023 à 10:38:24

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