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Cyberaction : Un plan pour sauver les haies de leur inéluctable disparition
Le bocage est un allié précieux face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Les arbres de ses haies rendent de multiples services : ils modèrent les températures, protègent les cultures du vent et de la sécheresse, préviennent les villages des inondations en retenant l’eau dans les sols… Autant de services environnementaux qui profitent à la collectivité, mais dont le coût de gestion repose presque uniquement sur les agriculteurs.
Cette cyberaction a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnées
Cyberaction mise en ligne le 06 novembre 2024
Proposée par Cyberacteurs
Elle sera envoyée à Présidente de Régions de France | à vos euro députés En soutien à l'enquête de Splann !
Plus d'infos
Au printemps 2023, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) publie un rapport qui documente avec précision l’ampleur du phénomène de disparition des haies et souligne que loin d'être enrayé, le mouvement s'est accéléré ces dernières années, avec une perte annuelle moyenne de "23.571 km/an entre 2017 et 2021", contre "10.400 km/an entre 2006 et 2014", soit une perte six fois supérieure au linéaire replanté chaque année. Les haies régressent donc six fois plus vite que l’on n’arrive à les reconstituer.
En février 2024, le média d'investigation breton « Splann ! » publie une grande enquête qui documente l'érosion du bocage breton et les différentes causes qui l'alimentant. Les agricultrices et les agriculteurs, de moins en moins nombreux dans les campagnes, sont trop peu aidés pour en assurer seuls la gestion. Les haies, devenues des obstacles pour travailler la terre, sont trop souvent laissées à l’abandon ou arrachées. Réglementation trop complexe et hors-sol, agrandissement des fermes et des machines qui amène à la destruction du bocage : cette tendance va s’aggraver avec les nombreux départs en retraites et le recul de l’élevage bovin à l’herbe.
Aujourd'hui, il est possible de « déplacer une haie » via un système de compensation. C'est à dire, détruire une haie et en replanter une autre plus loin. Néanmoins, rien ne garantit que les haies « de compensation » survivent, faute de contrôles. Les sanctions pour arrachage illégal sont faibles et peu dissuasives, d'autant plus que toutes les haies ne sont pas répertoriées et protégées. D'autres destructions non déclarées et illégales se font petit à petit pour tromper les contrôles.
En réponse au mouvement des agriculteurs du début d’année, le projet de Loi d'Orientation Agricole (LOA) prévoit une forte simplification des contraintes environnementales. L’article 14 vise notamment à alléger les réglementations sur les haies, alors même que la France s’est fixée pour objectif d’augmenter leur linéaire de 50 000 km nets en 2030. « Sous couvert de simplification, le gouvernement crée une usine à gaz par laquelle il sera plus facile de détruire les haies », estime Cécile Claveirole, vice-présidente de France Nature Environnement (FNE).
Au quotidien, de nombreuses associations, collectifs et programmes existent pour promouvoir la haie et des solutions pour sa conservation. Nous, citoyens, à l'heure des élections européennes, interpellons les candidats à se saisir de la problématique et à mettre en place une réglementation contraignante pour :
Mettre en place une obligation de résultat pour les compensations et augmenter les contrôles. Comme le montre l'enquête de « Splann ! », ceux-ci sont nettement insuffisants.
Rendre ces compensations plus contraignantes en demandant la création de 3 mètres de linéaire pour chaque mètre détruit. Comme le soulignent diverses associations dans l'enquête, les services écosystémiques rendus par une ancienne haie ne sont pas comparables à ceux rendus par une haie nouvellement plantée.
Valoriser économiquement le bocage, soit directement dans des filières apportant des garanties sur leur gestion durable (bois-énergie avec Label Haie et Plan de gestion durable des haies « PGDH »), soit indirectement par la PAC (« Bonus Haie » de l’écorégime) et les Paiements pour services environnementaux (« PSE »), de maintenir les aides à la reconstitution des linéaires, et de former des conseillers et techniciens agroforestiers.
La mise en place d'une structure pour assurer les calculs de Surfaces d'Intérêt Ecologique pour les agriculteurs afin de faciliter le quotidien des agriculteurs. Beaucoup ont témoigné de leur détresse, comme Serge, paysan installé en polyculture-élevage : « Les arbres isolés, ça fait tant de m² de SIE. Comment vous voulez qu’on compte ça ? Les m² de SIE, pour des arbres ? Moi j’en ai plein des arbres, partout. Et des haies partout. Je ne sais pas comment on va faire. »
La cyberaction vise Carole Delga présidente de Régions de France. Nous vous proposons d'envoyer le même message à partir de votre propre messagerie à votre Conseil Régional qui a la compétence agriculture (dans le développement économique) sur son territoire.
Dans l'encadré « signez » cochez la case "je souhaite recevoir une copie de ce message" que vous pourrez renvoyer à la présidence de votre conseil régional ci-dessous
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à info@regions-france.org Avec les éléments suivants :
Sujet : Un plan pour sauver les haies
Message : Madame, Monsieur,
La promotion de la haie et des solutions pour sa conservation nécessite
*une obligation de résultat pour les compensations et augmenter les contrôles.
*des compensations plus contraignantes : création de 3 mètres de linéaire pour chaque mètre détruit.
* Valoriser économiquement le bocage, soit directement dans des filières apportant des garanties sur leur gestion durable (bois-énergie avec Label Haie et Plan de gestion durable des haies « PGDH »), soit indirectement par la PAC (« Bonus Haie » de l’écorégime) et les Paiements pour services environnementaux (« PSE »), de maintenir les aides à la reconstitution des linéaires, et de former des conseillers et techniciens agroforestiers.
* La mise en place d'une structure pour assurer les calculs de Surfaces d'Intérêt Ecologique pour les agriculteurs afin de faciliter le quotidien des agriculteurs.
Cette cyberaction permet d'envoyer une copie de ce message à :
Votre euro-député.
Vous pouvez modifier ces infos (sujet, texte, elus...) en choisissant l'option "modifier des éléments" après avoir renseigné le formulaire "je signe sans compte"
tout ce qui peut enrichir la biodiversité est bienvenue. Les haies ont cette vertu... constituant des niches écologiques.
Les entretenir est indispensable, les développer tout autant.
Elles ont des qualités irremplaçables: ralentissent le ruissellement (que l'urbanisation aggrave!!!) permettant ainsi à l'eau de s'infiltrer. Tout bénef....
Ce ne sont pas les bassins de rétention qui résolvent cette question!
Par les insectes prédateurs qu'elles hébergent, elles participent, gratuitement, à la protection des cultures...
Plantons, plantons, nos héritiers nous remercieront?... Peut-être?
eugène ravenet 21/02/2025 - 14:31:09
Une avancée très attendue pour les agriculteurs et l'agroécologie
Le Ministère de l’Agriculture a annoncé une augmentation significative de cette aide de l’écorégime, destinée aux agriculteurs qui gèrent durablement leurs haies :
Le Bonus Haies passe de 7 à 20€ par hectare dès la campagne 2025.
Cette réhausse, portée publiquement à plusieurs reprises par la Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, représente une avancée majeure pour la gestion durable des haies et la reconnaissance du rôle clé des agriculteurs dans la préservation du paysage et de la biodiversité.
Réseau Haies France salue cette avancée, défendue notamment lors des négociations de la PAC 2023-27, dans un plaidoyer en faveur du développement d’une politique incitative en matière de gestion durable des haies, à la hauteur des services rendus et garantissant l'attractivité de cette aide.
Un signal fort en faveur de la gestion durable dans les politiques publiques
Les pouvoirs publics se sont longtemps concentrés sur la – nécessaire - plantation de haies, laissant en arrière-plan la question de la gestion des haies existantes et des nouvelles plantations.
Avec cette évolution, les pouvoirs publics envoient un signal fort : gérer durablement les haies est aussi crucial que la plantation.
Cette avancée s’inscrit également dans une dynamique plus large, notamment avec les budgets d’animation prévus dans le Pacte pour la Haie pour accompagner techniquement les agriculteurs dans la gestion durable de leur haie et pour construire des débouchés pour la biomasse produite via des filières territoriales et durables de valorisation.
Ces financements du Pacte en faveur de la Haie restent présents pour 2025, même si leur montant a fortement baissé dans la dernière loi de finances : le budget global du Pacte est porté à – a priori – 43M€ contre 110M€ en 2024 (voir notre dernier décryptage ici). Réseau Haies France continuera à se mobiliser pour une augmentation de ces crédits à l'avenir.
Un webinaire le 1er avril à 11h pour tout comprendre
Je suis en train de lire la BD sortie en octobre de Inès Léraud et Pierre Van Hove "champs de bataille", l'histoire enfouie du remenbrement. (La revue dessinée Delcourt). Je vous la conseille!
Marie-Josèphe Ballandras 08/01/2025 - 18:05:04
pourra-t-on retrouver le bocage magnifique et bénéfique d'avant le remembrement ? je n'y crois pas mais c'est bien de replanter quelques haies, et de défendre celles qu'on veut encore enlever partout...
françoise lombard farille 08/01/2025 - 16:33:15
Les haies sont primordiales pour la biodiversité etla mêmepréservation de beaucoup d'espèces bénéfiques à l'agriculture et même au climat local.
Alain Meffre 08/01/2025 - 12:27:11
En Bourgogne ,
il y a un plan avec prime pour encourager la plantation via la chambre d'agriculture* , et cela fais partie aussi du dispositif PAC (en national, je pense), aussi qui pénalise leur destruction.
En vigne ; des aides Région via dispositif Bocage et paysage + agence de l'eau + PDRR Programmes de développement rural régionaux et Faeder Fonds européen agricole pour le développement rural.. *axé "grande culture" car il faut un minimum de longueur important.
Etienne D
Fabrice PANNEKOUCKE, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, accuse bonne réception de votre courriel en date du 8 novembre, et vous en remercie. Il m’a chargé du suivi de celle-ci.
Les mesures que vous évoquez relèvent de la compétence de l’Etat. Les mesures de compensation citées concernent la règlementation autour des haies, et notamment la possibilité pour les agriculteurs d’arracher une haie en la « déplaçant » et en augmentant le linéaire afin de compenser la perte induite par l’arrachage d’une haie mâture. Ces accords d’arrachage, et mesures compensatoires associées, sont décidés en DDT (Direction Départementale des Territoires)
Il y a également des mesures de compensation qui peuvent être formulées par la justice en cas de jugement pour non-respect du code de l’environnement (pouvoir de police de l’environnement de l’OFB). Ces mesures de compensation, et le calcul des SIE, sont donc du ressort de l’Etat. Je vous invite donc à vous adresser au Préfet, à la DRAAF/DDT ou à l’OFB.
S’agissant de la Région, nous avons des aides pour la création de filières ou la valorisation économique des haies, pour promouvoir la gestion durable, pour la formation des conseillers, et pour la reconstitution des linéaires de haies, via le dispositif « Développer l’agroforesterie et la plantation de haies » du programme FEADER.
Arnaud BRUÈRE Chargé de mission
Alain UGUEN 12/12/2024 - 08:21:54
Les haies embarrassent les agriculteurs. La parcelle bordée d’arbustes nous ravit mais les conducteurs de tracteurs maudissent le bocage. Il leur faut des étendues de maïs, de betteraves et de tournesols. Il doivent pouvoir asperger leur poison de nuit comme de jour avec ou sans vent sur des hectares avec leurs géantes ailes de libellules.
Ils ont réussi à faire disparaitre les chemins GR et a remplir les rus qui couraient dans les prés et les fossés.
Quand les paysans replantent des haies, on retrouve les oiseaux, les lombrics, les bêtes de tout poil, plumes et piquants.
Vivement que les fermiers retrouvent l’odeur de la terre saine, et des zones humides. Il leur faut remembrement, salaire mensuel, quota de bêtes et enfin la vraie vie.
Aïchat Nussy
Colette Nusbaum Vallet 25/11/2024 - 17:19:57
Les haies sont indispensables à l'équilibre de la biodiversité
michel AUVRAY 12/11/2024 - 22:32:19
Qu'attend-on pour tirer des leçons des années écoulées et revenir à un peu de bon sens? Les haies sont nécessaires pour la biodiversité et donc pour l'Homme...
Marie Tardivel 11/11/2024 - 21:30:29
La Chambre d'Agriculture nous assène toujours que les haies sont en expansion en Bretagne ... sauf qu'il s'agit de haies plantées à même le sol, sans talus (et avec des arbres à moins d'1m les uns des autres ...) !
Si nous considérons les talus, le constat est bien négatif ; et ce sont bien les talus qui jouent un rôle important pour l'eau comme pour la biodiversité.
La SCIC Bocagenèse avait organisé en 2018 une présentation "Bocage et Biodiversité" (cadre labellisation du bassin versant du Léguer), qui montrait l'importance d'avoir des haies sur talus de 3 à 5m de largeur (avec essences variées de différentes hauteurs et densités), entourées d'une bande de 1m de chaque côté avec plantes herbacées et graminées, puis des cultures ou prairies. Ces espaces agissent comme lieu de séjour, couloir, refuge, relais ou noyau de dispersion au niveau de la biodiversité.
On en est loin !!
et moi qui croyait -naïvement ? sottement ? - qu'on replantait des haies !!!!!!! ce gouvernement est celui de toutes les décisions écocidaires, sans bon sens, néfates
maripachats 10/11/2024 - 08:05:02
On a beau savoir tout cela depuis des années et des années, la destruction des paysages continue envers et contre tout. On en voit le résultat à Valencia.
Le 31 octobre dernier des membres de la Coordination rurale de Haute-Saône ont barricadé, avec des pierres, des barbelés et des végétaux pris dans des haies, l'entrée de l'Office Français de la biodiversité (OFB), à Noidans-lès-Vesoul. Ces agriculteurs passablement énervés souhaitaient exprimer leur ras-le-bol face à "des contrôles en permanence : sur les haies qu'on ne peut pas couper, les cours d'eau, les espèces protégées..."
Si, d'après eux, on ne peut pas couper les haies, je me demande comment il se fait que 23 571 km de linéaires ont disparu chaque année entre 2017 et 2024. Sans doute ont-ils été grignoté par des castors... Quant aux Pollux de la Coordination, ce sont, comme chacun sait, des parangons de la préservation et du respect de la nature.
oui les haies sont indispensables contre la chaleur et pour la biodiversité :faut pas plaisanter avec ça .
Annie MILLOT 08/11/2024 - 18:46:03
Des solutions il y en a effectivement cette contrainte pour les agriculteurs d'aujourd'hui était chez leurs grands parents une nécessité pour protéger leurs cultures:retenu de l'humidité et protection des vents dominants. La mécanisation à tout va a laminé cette réflexion de bon sens.
Claude Fustier 08/11/2024 - 18:19:48
Je signe, mais ce n'est pas pas en amplifiant l'administratif qu'on résoudra le problème, Vaudrait mieux plus de personnel aux eaux et Forêts pour aider sur le terrain les agriculteurs à entretenir les haies + monopole de l'arrachage des haies aux Eaux et Forêts (et très lourdes santions dissuasives à qui le fait en dehors d'eux).
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Thierry Edet
25/02/2025 - 11:16:40