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Cyberaction : Trains trop chers la solution : taxons l'avion
Suite à la publication de son rapport "Comment réduire le trafic aérien de manière juste et efficace", le Réseau Action Climat s'associe aux équipes de Camille Etienne ainsi qu'au réseau Rester sur Terre pour faire pression sur les dirigeants au moment des discussions autour du Budget 2025.
Cette cyberaction a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnées
Cyberaction mise en ligne le 17 novembre 2024
Proposée par Cyberacteurs
Elle sera envoyée à Président du Sénat | à vos sénateurs En soutien à Réseau Action Climat, Camille Etienne, Réseau Rester sur Terre,
Fridays For Future France
Elle prendra fin le : 17 février 2025
Plus d'infos
Aujourd’hui en France, il est moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d’essence dans sa voiture. Et cette injustice est un choix. Le kérosène est l’un des seuls carburants qui n'est pas taxé : c’est ce qu'on appelle en finance publique une niche fiscale. Le secteur aérien bénéficie de nombreuses niches fiscales de ce type : en tout et pour tout, ce sont près de 10 milliards d’euros de cadeaux fiscaux qui sont donnés chaque année en France à ce secteur particulièrement polluant et injuste.
Le train quant à lui - dont les émissions de gaz à effet de serre sont faibles - 78 fois inférieur à l’avion dans le cas d’un Paris-Marseille par exemple - aurait besoin d’au moins 3 milliards d’euros annuels supplémentaires pour mieux fonctionner, et devenir plus accessible. Concrètement : c’est ce qu’il nous faut pour augmenter la fréquence des trains, baisser leur prix et réduire le nombre de camions sur les routes.
Est-ce qu’il ne serait pas temps de rééquilibrer tout ça ? Notre proposition est simple : relever immédiatement la taxe de solidarité sur les billets d’avion, dite taxe Chirac, dont l’argent récolté serait directement redirigé vers le secteur ferroviaire. Jouer les Robin des bois des transports en somme. Et concrètement baisser les émissions de gaz à effet de serre de notre pays. Nous nous trouvons à UN moment clé dans l’année politique où ce changement est possible et c’est maintenant.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Vous est-il déjà arrivé de prendre l’avion plutôt que le train pour des raisons de budget ? Avez-vous déjà eu envie de réduire, voire d'arrêter de prendre l’avion par conviction écologique même si pour certains déplacements importants (comme retrouver votre famille à noël) vous n’en avez pas toujours les moyens ? Et bien figurez vous que si l'avion coûte si peu cher comparé au train, c'est avant tout le résultat d'un choix politique. Un choix politique sur lequel on peut aujourd’hui revenir.
Car le gouvernement est en ce moment même en train de peaufiner son nouveau projet de loi finances. L’occasion de rétablir des mesures justes et efficaces, comme le relèvement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, dite « Taxe Chirac ».
Cette taxe, qui existe depuis 2005, est calculée selon la destination finale et la classe de voyage (économique ou classe affaires). Prélevée auprès des compagnies aériennes, elle aurait exactement le même effet qu’une taxe sur le kérosène mais sans attendre que tous les pays se mettent d’accord au niveau européen ou international. Aujourd’hui son montant est dérisoire et ne permet absolument pas ni de remplacer une taxe sur le kérosène ni de financer le ferroviaire (2,50 € pour les vols vers l’Europe et 7€ pour les vols à l’autre bout du monde). Quand, dans d’autres pays européens comme le Royaume-Uni, elle va jusqu’à 100 euros pour un voyage transatlantique.
Ce que nous demandons, c’est qu’elle soit aujourd’hui réévaluée selon les recommandations de la Convention citoyenne pour le climat à :
30 euros pour les courts courriers
60 euros pour les longs courriers
Bien sûr, il n’est pas question de pénaliser les Ultramarins qui n’ont souvent pas d’autre alternative que l’avion. Les vols vers les Outre-mer bénéficieraient ainsi d’un statut fiscal particulier, et seraient donc entièrement exonérés.
Ce relèvement de la « Taxe Chirac » réduirait les émissions du secteur aérien de 8 %, en ciblant en priorité les plus aisés, et en générant près de 4 milliards d’euros supplémentaires de recettes, qui seraient ensuite directement fléchés vers le secteur ferroviaire, selon les modélisations du Réseau Action Climat.
En utilisant encore plus spécifiquement cet argent pour les projets de régénération et de modernisation du réseau ferroviaire, on pourrait démultiplier l’offre ferroviaire, et diminuer le coût d’un voyage en train. Une partie de ces recettes pourrait également être utilisée pour offrir un billet de train par an à très petit prix pour tous les Français
A plus long terme, il nous semble également indispensable que les députés étudient une autre mesure qui pourrait s’avérer encore plus juste et efficace et qui pourrait se substituer à la « Taxe Chirac » : la taxation des grands voyageurs (TGVA).
Nous refusons de cautionner une année de plus ce régime fiscal d’exception qui profite toujours aux mêmes personnes et qui alimente la crise climatique. C’est pourquoi nous demandons à nos députés de prendre cette mesure fiscale simple, socialement juste, crédible et facile à mettre en place, qui permettra de réduire les émissions du secteur aérien et de financer le ré-investissement dans le secteur ferroviaire.
Nous vous proposons d'interpeller le sénat qui entame lundi l’examen des projets de loi de finances de l’État (PLF) et de la Sécurité sociale (PLFSS), en commençant par celui-ci, alors que le gouvernement est à la recherche d’importantes économies et que le Congrès des maires s’ouvre mardi.
Signer !
Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à g.larcher@senat.fr Avec les éléments suivants :
Sujet : Taxons l'avion
Message : Madame, monsieur
Le relèvement de la « Taxe Chirac » réduirait les émissions du secteur aérien de 8 %, en ciblant en priorité les plus aisés, et en générant près de 4 milliards d’euros supplémentaires de recettes, qui seraient ensuite directement fléchés vers le secteur ferroviaire, selon les modélisations du Réseau Action Climat.
Je demande la mise à l'étude d'une autre mesure qui pourrait s’avérer encore plus juste et efficace et qui pourrait se substituer à la « Taxe Chirac » : la taxation des grands voyageurs (TGVA).
Cette cyberaction permet d'envoyer une copie de ce message à :
Votre sénateur.
Vous pouvez modifier ces infos (sujet, texte, elus...) en choisissant l'option "modifier des éléments" après avoir renseigné le formulaire "je signe sans compte"
Sur la trajectoire vers la fin du monde, deux intellectuels assis dans un train vont moins loin qu'une brute trumpiste en avion.
Je signe.
PS : Avec une pensée émue pour le pauvre Fret SNCF que l'Etat va euthanasier le 30 décembre prochain.
R.I.P. le service public. Mes condoléances au bon sens.
Frawald 26/11/2024 - 06:16:53
Les gars en uniforme dans le cockpit font-ils encore du gring aux hôtesses à part OSS 117? En tous cas, le kérosène nous crache dans le ciel des traînées pis que les limaces sur la salade. Pas cher le kérosène, comparé au fioul et au billet de trains.
Le seul moment pendant lequel nous avons eu la paix c’était pendant l’éternuement du volcan islandais. Le ciel n’était pas non plus bleu azur, mais ça nous a reposés.
Ce qui rassure dans le train, c’est que le passage de la barrière n’est pas toujours dangereux. Tarifer moins cher, restaurer les gares et les habiter nous réjouiraient.
Le kérosène nuit, un accident d’avion effacent 250 passagers.
Agrandir les aéroports n’est pas nécessaire car du côté Est, ils seraient rapidement rasés.
Aïchat Nussy
Colette Nusbaum Vallet 25/11/2024 - 18:14:18
Les gars en uniforme dans le cockpit font-ils encore du gring aux hôtesses à part OSS 117? En tous cas, le kérosène nous crache dans le ciel des traînées pis que les limaces sur la salade. Pas cher le kérosène, comparé au fioul et au billet de trains.
Le seul moment pendant lequel nous avons eu la paix c’était pendant l’éternuement du volcan islandais. Le ciel n’était pas non plus bleu azur, mais ça nous a reposés.
Ce qui rassure dans le train, c’est que le passage de la barrière n’est pas toujours dangereux. Tarifer moins cher, restaurer les gares et les habiter nous réjouiraient.
Le kérosène nuit, un accident d’avion effacent 250 passagers.
Agrandir les aéroports n’est pas nécessaire car du côté Est, ils seraient rapidement rasés.
Aïchat Nussy
Colette Nusbaum Vallet 25/11/2024 - 18:00:02
Le train contribue à la gloire d'un pays. En France, c'est devenu la benne à cons. Se faire racketter en payant trop. Se faire racketter avec les billets en ligne non remboursés même 10 minutes après erreur d'heure. Se faire racketter si on prend son billet dans le train amême à guichet fermés... Les TGV bondés, exigus. Les gares supprimées, les lignes fermées. A bas la benne à cons ! On veut des vrais trains !
philippe lyonnet 21/11/2024 - 18:43:22
Merci Rémy pour avoir rappelé ces éléments. Il n'en reste pas moins qu'une niche fiscale (donc des pertes de recettes fiscales) pourrait être aménagée pour diminuer ces pertes sur un transport (l'avion) et réaffecter la somme correspondante à un autre (le train). La politique c'est faire des choix, on le voit dans une ville comme Aubagne qui a rendu ses transports collectifs gratuits.
CEPENDANT, il est de très mauvais aloi de se baser sur une science vérolée (la "science climatique" dont les médias nous rebattent les oreilles) et des arguments fallacieux (faire baisser les gaz à effet de serre serait vertueux) pour soutenir de telles propositions. Je ne signerai donc pas cette pétition. Pour ceux qui veulent se renseigner sur les approches non médiatisées du climat (étudié par une science qui raisonne sur les faits, sans en exclure ou tordre les données!), il faut aller consulter le site des climato-réalistes. Je suis en désaccord total avec leur vision de la croissance économique et industrielle mais ils relayent une parole scientifique qui n'a malheureusement pas son écho ailleurs. Et il y a suffisamment de bonnes raisons pour privilégier les trains sur les distances courtes (voire les longues!) pour ne pas utiliser d'arguments bidons (le CO2, c'est 0,04% de l'atmosphère, stable depuis 1890, à 0,02% les plantes meurent et nous avec, et la contribution de l'activité humaine c'est 3% max de ces 0,04%!, soit 0.0012% de l'atmosphère!). Faites vos propres recherches!
Philippe LEBOURG 20/11/2024 - 22:50:49
Il est grand temps qu'il y ait un plan ferroviaire sur l'ensemble du territoire français et arrêter de favoriser uniquement Paris afin que les transports ferroviaire soit une réelle alternative, ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui. Prendre l'avion est paradoxalement plus facile et moins cher ! cherchez l'erreur
christophe davy 18/11/2024 - 21:04:14
Pour aller à Chartres aider une nonagénaire, je prends le TER à Rambouillet, 40 km. Presque 20 € l'aller retour. J'emporte mon vélo pour les déplacements dans ces 2 villes. Désormais, pour accéder aux quai ou en sortir, il faut scanner une QR code du billet or l'appareil fonctionne mal avec ces codes et il faut attendre qu'un voyageur nous prête sa carte Navigo.
Mardi soir, je n'ai réussi à sortir qu'après 10 mn et 3 essais infructueux. Il fallait encore que je rentre chez moi à vélo de nuit car les bus ne correspondent pas aux train de Chartres. J'ai 73 ans et je vais opter pour la voiture si ces difficultés perdurent.
Jacqueline Choiseau 18/11/2024 - 18:20:07
En quoi augmenter les taxes sur les billets d'avions ferait-il baisser le prix du billet de train ?
Le prix des billets de train est calculé de la même façon que celui des billets d'avions : c'est ce qu'on appelle dans le jargon du transport le "yield management" (= gestion du rendement en français), le but est que chaque billet rapporte le plus possible d'argent. Autrement dit, plus il y a de places réservées et plus le prix des places disponibles augmente. A l'inverse, plus la date de départ se rapproche et s'il reste des places disponibles, le prix de celles-ci va baisser : il vaut mieux remplir les derniers sièges à bas prix que les laisser vides. Donc, mathématiquement, si des voyageurs potentiels par avion se reportent sur le train, il y aura plus de demande et le prix des places va monter.
Pour ma part, le choix du train ou de l'avion se fait avant tout sur le temps de trajet et non sur le prix. Enfin, je devrais dire "se faisait". Depuis que les trains et les avions deviennent de plus en plus inaccessible à cause d'une pollution réellement toxique (le wifi et les téléphones mobiles), le seul choix qui reste, c'est la voiture individuelle !
Rémy Le Duff 18/11/2024 - 14:59:43
Et aussi pour des tarifs fixes toute l'année avec possibilité de prendre son billet au dernier moment et sur le quai auprès du contrôleur sans surcoût.
Je me souviens de trajets sur des strapontins en bois ou debout et, à 75 ans, je n'en suis pas mort.
La vitesse ne nous intéresse pas, ce qui compte, c'est de voyager à peu de frais et facilement.
Et halte à la fermeture des guichets de gare, non aux robots !!!%%%
Lionel Bécus 18/11/2024 - 12:10:58
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Frawald
26/11/2024 - 06:16:53