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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Stop Tricastin 40 ans, ça suffit !

Mise en ligne du 21/05/2020 au 27/01/2023

Le dimanche 31 mai 2020, le réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin atteindra sa date de péremption. Cela fera exactement 40 ans qu’il est connecté au réseau électrique.

Cette centrale, arrivée en fin de vie, présente de nombreuses failles qui justifient sa mise à l’arrêt et son démantèlement. Qu’à cela ne tienne : EDF tente d’imposer sa prolongation d’au moins dix ans, en y réalisant des travaux coûteux et pourtant insuffisants.

Bilan de la cyberaction :

2516 participants

Présentation de la cyberaction :

Le combat pour la mise à l’arrêt et le démantèlement de cette vieille centrale continue, alors on se mobilise le 28 mai !

Pour marquer notre opposition, plusieurs associations* se mobilisent ce jeudi 28 mai. Nous demandons à EDF et à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) de ne pas faire fonctionner la centrale nucléaire du Tricastin – et toutes les autres vieilles centrales – au-delà de 40 ans.

Mobilisation en ligne

Compte tenu du contexte actuel de crise sanitaire qui limite nos possibilités, nous sommes dans l’obligation d’annuler la mobilisation physique que nous avions prévue initialement. Cependant, nous maintenons une mobilisation en ligne pour que tou·tes les citoyen·nes puissent transmettre ce message à l’ASN et EDF : “Ne prolongez ni la centrale du Tricastin, ni aucune autre au-delà de 40 ans !”

Pour agir avec nous en ligne le 28 mai, vous pouvez :
Mettre la pression sur EDF, l’ASN et le gouvernement en les interpellant via vos réseaux sociaux. Comment faire ? On vous explique tout ici.
https://drive.google.com/file/d/1HCv7xTfH-qQbaJstYF9GexSFIZwircn0/view  

Partagez le plus possible cette mobilisation en ligne.
https://www.cyberacteurs.org/manif/index.php  

Assister à 18h30 à la conférence en ligne
https://www.facebook.com/sortirdunucleaire.org/photos/gm.603357073629518/3071055942916967/?type=3&theater  
co-organisée par le Réseau “Sortir du nucléaire” et le Collectif Stop Tricastin. Deux experts de la question nucléaire, Bernard Laponche et Roland Desbordes, nous expliqueront quel est l'impact de cette centrale nucléaire sur l'environnement et quels sont les risques en matière de sûreté en cas de prolongation. La vidéo est diffusée sur Facebook, mais vous n’avez pas besoin de compte pour la visionner. Partagez également cet événement autour de vous !
Merci d’avance pour votre soutien, rendez-vous le 28 mai !

Greenpeace France et Stop Tricastin

*Alternatiba Valence, Attac France, le Collectif Halte Aux Nucléaires Gard, Arrêt du nucléaire 34, Extinction Rébellion, Frapna Drôme, France Nature Environnement, Greenpeace France, Ma Zone Contrôlée, Réaction en Chaîne Humaine, le Réseau “Sortir du nucléaire”, Rhône-Alpes Sans Nucléaire, Stop nucléaire Drôme Ardèche et STOP Tricastin

Dès maintenant vous pouvez interpeller l'ASN

Moi, Citoyen.ne de France, vous informe par la présente de mon opposition à la prolongation de la durée de vie de la centrale nucléaire du Tricastin et de toutes les centrales nucléaires de France.

A l’heure où le nucléaire est en déclin au niveau mondial au profit des énergies renouvelables en application du principe de sobriété, la centrale nucléaire du Tricastin est la première du parc nucléaire français, à entamer le processus en vue de sa prolongation au-delà de 40 ans.

Hors, cette dernière a dû faire face à de nombreux problèmes qui remettent en cause sa sûreté et sa sécurité. Pour toutes les raisons qui sont évoquées ci-dessous, je vous demande, en tant que citoyen soucieux de mon avenir et de celui des générations futures, de ne pas autoriser la prolongation du réacteur 1 de la centrale de Tricastin ni aucune autre.

Un réacteur vieux et périmé

Les réacteurs de 900 MW du parc nucléaire français, tels que celui de Tricastin 1, ont initialement été conçus pour fonctionner 30 ans, avec une marge de sûreté de 10 ans. Étirer leur durée de vie jusqu'à 50 voir 60 ans reviendra à rogner sur les marges de sûreté. En effet, malgré les travaux lourds et complexes prévus par EDF, certains équipements cruciaux pour la sûreté de l'installation nucléaire ne sont ni remplaçables, ni réparables. C'est le cas de la cuve, qui contient les assemblages de combustibles immergés, et de l'enceinte de confinement en béton du bâtiment réacteur. Or la durée de vie d’un réacteur est directement liée à l’état de sa cuve et de son enceinte.
Par ailleurs, de nombreux défauts viennent aggraver les risques liés au vieillissement : pièces affectées par des malfaçons (65 « irrégularités » dénombrées sur le réacteur 1 du Tricastin), non-tenue au séisme de certains équipements...

Une cuve fissurée et un risque d'accident majoré

Avec le vieillissement, le risque de rupture brutale de la cuve augmente, obligeant à des précautions supplémentaires. Ceci est d'autant plus préoccupant que la cuve du réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin est criblée d'une vingtaine de fissures, dont la plus longue mesure 11 millimètres. EDF prétend les surveiller, mais refuse pourtant de communiquer les données précises sur leur évolution. Or la présence de ces fissures dans l'acier laisse craindre une fragilisation supplémentaire qui accroîtra encore les risques.

Des risques sismiques et d'inondations bien réels

La centrale du Tricastin est implantée dans une zone sismique relativement active. Le 11 novembre 2019, un séisme de magnitude 5,4 a secoué la région. Bien que l'épicentre se soit trouvé à 26 kilomètres de l'installation nucléaire, des secousses ont été enregistrées sous la centrale nucléaire. À cette occasion, des défaillances ont été mises au jour concernant la résistance de certains équipements aux séismes ; les projections des séismes maximaux probables dans cette zone se sont également révélées erronées. Rappelons que la centrale est située 6 mètres en contrebas de la digue du canal de Donzère, qui amène l’eau nécessaire pour son refroidissement, et dont plusieurs portions ne résisteraient pas à un séisme de forte amplitude. EDF a tardé à y entreprendre des travaux, si bien que l'Autorité de sûreté nucléaire a dû mettre le site à l'arrêt pendant trois mois en 2017. En juin 2019, de nouveaux travaux ont été requis - qui ne sont toujours pas réalisés - pour renforcer la digue, mais seraient-ils suffisants ? Et dans quelle mesure la digue n’a-t-elle pas été fragilisée par le dernier séisme ?

Enfin, le réchauffement climatique en cours risque d'accroître la fréquence des risques naturels extrêmes (inondation, sécheresse...). Pour pouvoir prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs, EDF est censée apporter la démonstration que ceux-ci pourront y faire face. Mais ses calculs sur la capacité des installations à résister à de très fortes chaleurs ne convainquent toujours pas l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) [1]. Alors que des records de température ont été battus l'été dernier dans le Sud de la France, et cette année dès le mois d'avril, l'optimisme d'EDF pourrait avoir des conséquences graves.

Enfin, la baisse du débit du Rhône et l’élévation de sa température en été pourraient entraîner à terme des conflits d’usage et obliger EDF à arrêter ou réduire la puissance de ses réacteurs de plus en plus fréquemment.

Vous en souhaitant bonne réception. Cordialement. [1] : https://www.irsn.fr/FR/expertise/avis/2020/Documents/mars/Avis-IRSN-2020-00053.pdf  

[ACTION PHOTOS] 40 ans ça suffit : Débranchons la centrale nucléaire du Tricastin
https://www.sortirdunucleaire.org/ACTION-PHOTOS-40-ans-ca-suffit-Debranchons-la?origine_sujet=LI202005  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur,

Je refuse qu'EDEF avec l'accord de l'ASN prolonge au-delà de 40 ans la centrale de Tricastin, ni aucune autre.

Un réacteur vieux et périmé, une cuve fissurée et un risque d'accident majoré, des risques sismiques et d'inondations bien réels : les calculs d'EDF sur la capacité des installations à résister à de très fortes chaleurs ne convainquent toujours pas l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)
Vous en souhaitant bonne réception. Cordialement.

 

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20 commentaires

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Eaux polluées de l'ancienne usine Orano : Sortir du nucléaire et défenseurs de l'environnement déboutés
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/drome/eaux-polluees-sous-la-centrale-du-tricastin-sortir-du-nucleaire-et-defenseurs-de-l-environnement-deboutes-2766842.html  

Alain UGUEN
Le 06/05/2023 à 12:47:05

Un nouveau cadre d’EDF dénonce la dissimulation d’incidents nucléaires à la centrale atomique du Tricastin
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2022/10/10/Tricastin_nouveau-cadre-EDF-denonce-dissimulation-incidents-nucleaire  

Alain UGUEN
Le 20/10/2022 à 08:07:16

L'histoire a démontré qu'il n'est pas possible de faire confiance à cette entreprise, pourtant d'état.
Il urge de mettre fin à cet état, d'autant que ses projet sont quasiment délirant.

Roland CHARLOU
Le 01/12/2021 à 17:05:38

Ca suffit avec le nucléaire. Faut-il attendre un Fukushima français ?

Marie CLAUX
Le 01/12/2021 à 12:16:57

Centrale nucléaire du Tricastin : après la plainte contre EDF, un débat vif sur la question de la transparence
https://www.ledauphine.com/environnement/2021/11/25/centrale-nucleaire-du-tricastin-apres-la-plainte-contre-edf-un-debat-vif-sur-la-question-de-la-transparence  

Alain UGUEN
Le 01/12/2021 à 11:21:09

Il m'arrive parfois de passer à côté de la centrale de Tricastin et cela depuis 40 ans. Je constate qu'en 40 ans le niveau du Rhône a baissé. Il continuera de baisser avec le réchauffement climatique. La centrale vieillissante de Tricastin est refroidie avec l'eau du Rhône et à terme ne pourra pas fonctionner. Il faut donc l'arrêter avant qu'un accident dû à une surchauffe ne se produise.

Alain Wazner
Le 23/11/2021 à 04:01:01

"On" dissimule, on triche ...et "on" va déclarer,sans vergogne, que le nucléaire est une énergie verte. C'est désespérant. Et voilà qu'un ingénieur lance l'alerte!
Je suis une vieille dame qui toute sa vie a milité contre le nucléaire dangereux, pervers.Merci à cet homme juste qui meredonne espoir.

Josette Bel
Le 21/11/2021 à 22:30:39

Un ingénieur d'EDF porte plainte contre EDF

Après les révélations de fraude à la centrale du Tricastin par Médiapart en 2019, Le Monde annonce le dépôt d’une plainte à l’encontre d’EDF et de la direction de la centrale nucléaire du Tricastin.


C’est dans son édition de vendredi 12 novembre 2021, que le journal Le Monde révèle l’information : « une plainte a été déposée au début d’octobre devant le tribunal judiciaire de Paris. Elle vise EDF et la direction de la centrale du Tricastin aux chefs [notamment] de mise en danger de la vie d’autrui […] ». L’auteur de la plainte n’est autre qu’un ingénieur d’EDF, membre de la direction de la centrale du Tricastin.

Ce que révèle l’article du Monde avait déjà été pointé par Médiapart dans son article du 19 juillet 2019, intitulé « Centrale du Tricastin : EDF triche avec la sûreté nucléaire ». Les exemples cités sont édifiants : non-respect des procédures générales, déclarations tardives voire non déclarations d’incidents, recours à l’intimidation de la part de la direction de la centrale, fraude à la déclaration d’accidents du travail avec arrêt, etc.

Au vu de ces constats, on ne peut que s’interroger : combien d’incidents relatifs à la sûreté des centrales sont correctement portés à la connaissance de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), combien sont minorés ou carrément dissimulés ?

En dépit de ses inspections, l’ASN n’est guère armée pour faire face aux fraudes. C’est ce qu’avait démontré le scandale de l’usine du Creusot avec des irrégularités, voire des falsifications, dans des dossiers de fabrication de pièces en acier pourtant vitales pour la sûreté des réacteurs nucléaires.

Cliquez ici pour voir notre dossier sur le sujet.
http://www.criirad.org/installations-nucl/EPR%20Flamanville/EPR%20Flamanville.html  

Dans son témoignage au Monde, l’ingénieur du Tricastin confirme que cette politique touche également directement EDF et le fonctionnement des réacteurs : « On a tellement bien dissimulé certains incidents que l’ASN ne les a pas vus, c’est très grave. ».

Ce sont les fondements même de la sûreté nucléaire qui sont remis en question par ces pratiques de dissimulation, le système étant fondé sur un processus de déclaration et sur la transparence des exploitants nucléaires.

La plupart des inspections de l’ASN dans les installations nucléaires de bases sont des inspections programmées. Les exploitants ont donc le temps de les anticiper et de montrer leurs installations sous le meilleur jour possible. S’il y a délibérément de la part des exploitants des falsifications et des dissimulations comment garantir la détection d’anomalies par l’ASN ? Bien qu’elle ne puisse être en permanence présente sur les sites, pourquoi l’ASN n’a-t-elle pas plus souvent recours à des inspections inopinées ?

L’inquiétude de la CRIIRAD sur la sûreté des installations nucléaires tient également aux témoignages de salarié·es d’EDF qui sont de plus en plus nombreux.ses à faire état de la forte dégradation de la culture de la sûreté au sein de l’entreprise. Malheureusement, au sein de la filière nucléaire, parmi les experts officiels (IRSN) et même au sein de l’ASN, la parole reste muselée. Le sort réservé à celles et ceux qui osent parler maintient tout le monde dans le silence : licenciement de Christine Fassert, chercheuse à l’IRSN ; mise à pied et sanctions disciplinaires de Gilles Rénaud, Chef de chantier chez Orano Démantèlement et services, … Se pose donc la question de la protection des lanceurs d’alerte qui devrait être une priorité absolue en matière de sûreté nucléaire.

Ce dossier apparaît suffisamment préoccupant pour qu’il n’en reste pas qu’à l’échelon judiciaire.

Afin d’obtenir des éclaircissements sur les faits révélés dans l’article du Monde et le dossier de Médiapart, la CRIIRAD a donc expressément demandé une réunion extraordinaire d’urgence de la CLIGEET (Commission Locale d’Information des Grands Equipements Energétiques du Tricastin) dont elle est membre. Alors que cette instance doit assurer une mission officielle d’information, les incidents qui motivent la plainte de l’ingénieur EDF n’ont pas été communiqués ou ont été présentés sous une forme incompatible avec les versions rapportés par les médias.

La CRIIRAD prépare donc un ensemble de questions à transmettre au secrétariat de la CLIGEET afin d’obtenir des documents, justifications et explications de la part de l’exploitant et de l’ASN.

Alain UGUEN
Le 19/11/2021 à 11:05:50

Avec les problèmes criants de déficit en eau des fleuves et
cours d'eau lors des sècheresses répétitives...quel intérêt
à construire des réacteurs nucléaires à eau pressurisée...?
C'est juste 1 pari fou...insensé...!!

stoppeur
Le 12/02/2021 à 17:26:04

Qui connait les vrais coûts du nucléaire ? Personne, puisque la gestion des déchets est inchiffrable. Arrêtons cette gestion incompétente.

Guillaume Muller
Le 11/02/2021 à 16:29:35

ni en Aquitaine

Dominique RANNOU
Le 10/02/2021 à 11:09:25

Implantation d'un EPR au Tricastin ? 33 citoyens et citoyennes répondent aux élu-es pro-nucléaires et au Pdg de EDF :
pas de nucléaire ni au Tricastin, ni en Provence, ni en Occitanie, ni ailleurs
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2021/02/08/Implantation-d-un-EPR-au-Tricastin-33-citoyens-et-citoyennes-repondent-aux-elu-es-pro-nucleaires-et-au-Pdg-de-EDF  

Alain UGUEN
Le 08/02/2021 à 12:00:30

Le nucléaire est capable de faire évacuer en une nuit, toute une région rendue inhabitable radioactive, incultivable, pour des siècles, en cas de catastrophe, comme celles passées qui auraient pu être pires, si un peu plus de malchance, comme Tokyo et ses 40 millions d'habitants auraient pu être évacués si le vent avait été un peu différent.
Le nucléaire est capable d'une des pires catastrophes économiques possibles.
Il faut avoir le courage d'admettre cette réalité et de renoncer au nucléaire à sécurité décroissante qui ne peut pas être perpétuelle et prolongée sans cesse.

Jean Marc Delrieu
Le 04/06/2020 à 01:37:17

Après le "petit" confinement Covid, qui a envie de connaître un confinement nucléaire, avec portes et fenêtres calfeutrées, eau contaminée à boire, aliments contaminés à manger, air contaminé à respirer, armée dans les rues pour nous maintenir confiné ??

Jean-Marc CONVERS
Le 28/05/2020 à 00:39:55

Nous, habitants de la vallée du rhône, les centrales du Tricastin et de Cruas Meysse ne nous font pas rire du tout ! Quand un accident majeur ce sera produit, on verra que l'argent ne se mange pas et qu'il n'achète pas la santé !!!

Denis MARION
Le 27/05/2020 à 21:17:57

J'espère que cette pandemie mettra au moins du plomb dans la cervelle de nos élus politiciens afin d'éviter une catastrophe nucléaire d'une ampleur encore bien plus importante et grave que celle de cette pandémie avec en plus des conséquences irréversibles et sans solution
A moins que ce soit le but de nos décisionnaires inconscients et irresponsables qui font passer leur Ego avant le but de sauver des vies humaines comme la mafia des spécialistes parisiens victime des lobbys pharmaceutique

Alain Begon
Le 26/05/2020 à 12:31:01

Communiqué commun du Réseau "Sortir du nucléaire", Greenpeace France, France Nature Environnement, France Nature Environnement Normandie, CRILAN, Stop EPR Ni à Penly Ni Ailleurs - 26 mai 2020

Nos associations attaquent le décret prorogeant le délai de mise en service de l'EPR de Flamanville
Dangereux, coûteux et inutile, ce réacteur doit être abandonné

Le 25 mars 2020, en plein confinement, un décret prorogeant de quatre ans le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville a été publié. En quelques lignes, ce décret modificatif – déjà le deuxième de ce type [1] – en fixe la date limite à 2024, contre 2020 auparavant. Le gouvernement a procédé en catimini, sans procédure de participation du public, comme s’il s’agissait simplement d’actualiser formellement une date devenue obsolète en raison des retards successifs du chantier. Pourtant, l’état du réacteur n’a plus grand-chose à voir avec ce que décrit le décret d’autorisation de création initial.

Celui-ci prévoyait en effet que les exigences de conception et de fabrication devaient être telles qu’on puisse exclure la rupture de composants majeurs comme la cuve ou les tuyauteries des circuits primaires et secondaires. Entre-temps, d’importants défauts ont été découverts sur le couvercle et le fond de cuve, si bien que sa rupture n’est plus exclue [2]. Ce risque concerne également huit soudures des tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur, affectées de malfaçons [3] , dont la réparabilité n’est même pas garantie. Et ces problèmes ne représentent probablement que la partie émergée de l’iceberg, de nouvelles « non-conformités » étant régulièrement découvertes [4] !

Le décret exigeait également que l’exploitant dispose des capacités techniques et financières nécessaires pour construire le réacteur et s’assurer des charges futures, ce qui doit être mis en doute. Le coût de l’EPR a explosé, passant de 3,3 à 12,4 milliards d’euros. Confrontée à une dette de 41 milliards d’euros, EDF s’est lancée dans une course à la rentabilité à court terme et aurait déjà disparu sans le soutien de l’État et l’argent des contribuables. Quant à la perte de compétence d’EDF, le gouvernement lui-même l’a reconnue publiquement à la remise du rapport Folz. L’Autorité de sûreté nucléaire insiste d’ailleurs : il ne s’agit pas d’une expérience qui se serait perdue faute de construire des réacteurs, mais d’un manque de rigueur et d’une perte de compétence professionnelle touchant l’ensemble de la filière.

Se contenter d’une simple actualisation de la date du décret initial est donc manifestement illégal (au regard de la jurisprudence européenne récente [5], ces modifications auraient nécessité une nouvelle ou, a minima, une réactualisation de l’évaluation environnementale du projet), mais surtout profondément malhonnête. C’est pourquoi nos associations viennent de déposer deux recours gracieux pour demander le retrait de ce décret et l’abrogation du décret d’autorisation de création initial.

Au-delà de cette démarche, nos associations réaffirment avec force que le réacteur EPR ne doit jamais entrer en service. Il est inacceptable que des milliards soient encore gaspillés dans ce gouffre financier, alors que ce réacteur criblé de défauts, s’il fonctionne un jour, mettrait en danger toute l’Europe. Enfin, sa mise en service enfermerait la France pour de nouvelles décennies dans l’impasse nucléaire, à rebours de toute transition énergétique digne de ce nom, et irait de pair avec la production de nouveaux déchets ingérables. Au vu de ce désastre, la volonté du gouvernement et d’EDF de construire six nouveaux réacteurs dans les années à venir relève de l’irrationnel.

En 2007, une étude montrait que les besoins en énergie du Grand Ouest auraient pu être mieux assurés en consacrant le coût initial de l’EPR (3,3 milliards d’euros) aux économies d’énergie et énergies renouvelables locales. Treize ans après, le coût de l’EPR a explosé, tandis que celui des énergies renouvelables a diminué. Continuer ce gâchis est une perte de temps face à l’urgence climatique. Plutôt que de se fourvoyer dans un tel projet, la France doit en finir avec le nucléaire.

Retrouver le dossier juridique : https://www.sortirdunucleaire.org/Flamanville-EPR-barrage-seconde-prorogation  

Contacts presse :

Avocat : Me Samuel Delalande – 06 01 95 93 59

Pour le Réseau “Sortir du nucléaire“ : Marie Frachisse – 07 62 58 01 23

Pour le CRILAN : André Jacques - 06 08 84 22 22

Pour Greenpeace : Cécile Génot - 06 30 23 52 78

Pour France Nature Environnement/Stop EPR Ni à Penly Ni Ailleurs : Guillaume Blavette – 06 62 29 50 48
Notes :

[1] En 2017, le délai de 10 ans prévu pour la construction de l’EPR avait déjà été prorogé de 3 ans par décret.

[2] Une action en justice avait été lancée à ce sujet par certaines de nos associations

[3] Plus d’informations sur ce dossier sur le site de l’ASN. Ce défaut avait également fait l’objet d’une plainte en justice.

[4] https://www.asn.fr/Informer/Actualites/Ecart-de-fabrication-chez-Framatome  

[5] En vertu de la directive 2011/92 dans sa version modifiée par la directive 2014/52/UE, avant l’édiction d’une décision prorogeant les délais maximums de mise en service, la mise à jour de l’évaluation environnementale est requise au regard de l’apparition de faits et d’informations nouvelles depuis la délivrance de l’autorisation. L’exigence de réaliser une nouvelle évaluation environnementale a été également mise en exergue dans un arrêt du 29 juillet 2019 de la CJUE à propos d’une autorisation prolongeant la durée d’exploitation de 10 années d’une centrale nucléaire.

Chargée de communication :

Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23
Retrouvez ce communiqué sur notre site : https://www.sortirdunucleaire.org/associations-attaquent-le-decret-prorogeant  

Alain UGUEN
Le 26/05/2020 à 10:49:35


STOP à Tricastin et centrales périmées, à l'énergie nucléaire , à la politique AREVA devenue ORANO, pour la sortie du nucléaire!!

pour la promotion des énergies vertes et renouvelables, nouvelle société.....;

mondo
Le 26/05/2020 à 09:19:52

merci pour tout... 30 ans ct déjà bcp... 40 c inacceptable

Guillaume Blavette
Le 25/05/2020 à 19:04:28

Stop à la centrale de Tricastin avant l'accident !!! Sortons du nucléaire !

bernadette bataille
Le 25/05/2020 à 09:13:09

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