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Cyberaction N° 1344: Sortir de l’élevage intensif pour échapper aux pandémies
Les conditions d’élevage et la déforestation liée à la consommation de viande sont responsables de la grande majorité des maladies émergentes qui circulent entre les humains et les animaux, rappellent les scientifiques auteurs de cette lettre ouverte au président de la République. Ils et elles appellent à un plan de sortie de l’élevage intensif pour prévenir les prochaines épidémies.
Cette cyberaction a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnées
Elle sera envoyée à Président de l'Assemblée Nationale | à votre député
Plus d'infos
Monsieur le Président,
Alors que la France était confinée pour se protéger de l’épidémie de Covid-19, vous vous adressiez aux Françaises et aux Français le 13 avril 2020 en rappelant notre « vulnérabilité » en ces termes :
Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer — et moi le premier. Il y a dans cette crise une chance : nous ressouder et prouver notre humanité, bâtir un autre projet dans la concorde. Un projet français, une raison de vivre ensemble profonde. »
Un leitmotiv repris par votre mouvement, La République en marche, lors du Campus des territoires l’été dernier.
Votre réponse depuis lors est loin de s’inscrire dans cet état d’esprit. Elle est restée focalisée sur le traitement des conséquences de la crise que nous traversons (approvisionnement en masques, relance économique…) avec une recherche scientifique d’urgence, sans réel soutien à une recherche à même de contribuer aux défis écologiques, climatiques, sanitaires et sociaux. Une politique qui vise à gérer le court terme, illustrée par votre allocution 28 octobre 2020 : « Notre stratégie a été définie dès cet été, c’était de vivre avec le virus. »
Dans le même temps, la réflexion autour des causes a été écartée. Elle est pourtant essentielle. Les zoonoses sont une des principales sources de maladies émergentes : 75 % des nouveaux agents pathogènes proviennent des animaux ou des produits animaux. Les conditions d’élevage et la déforestation, elle-même fortement liée à la production de viande, en sont aujourd’hui deux causes parfaitement identifiées.
Ce plan de sortie de l’élevage intensif impliquerait la réduction de la consommation des produits carnés.
Prévenir une prochaine épidémie implique inévitablement de repenser l’action publique en élaborant un plan de sortie de l’élevage intensif. Une telle initiative viserait à suspendre immédiatement la construction ou l’extension des élevages intensifs et industriels qui confinent les animaux dans des bâtiments fermés, dans des cages, les forçant à vivre dans des conditions de promiscuité extrêmes. Ce plan de sortie de l’élevage intensif impliquerait la réduction de la consommation des produits carnés : le développement d’une végétalisation d’ampleur de l’alimentation en restauration collective publique ou privée à travers l’augmentation progressive de la part de protéines végétales dans les repas est indispensable. Réduire la production amènerait l’autonomie protéique — notamment la fin des importations de soja — que la France ne peut atteindre aujourd’hui au vu du nombre très élevé d’animaux qu’elle élève et abat. Ces demandes sont soutenues par la Convention citoyenne pour le climat.
Ce plan de sortie devra associer l’ensemble des acteurs concernés en veillant notamment à accompagner les personnes qui dépendent de l’élevage intensif vers des productions alternatives, vers une reconversion dans le domaine de leur choix et en redirigeant les aides pour enfin soutenir des systèmes moins intensifs.
Enfin, la réduction du risque de pandémie ne s’arrête pas à nos frontières. La France doit être à la pointe de la défense des animaux et de la protection de l’environnement dans les instances internationales. Vous en avez le pouvoir, et la responsabilité.
Le temps est venu de « bâtir un autre projet dans la concorde », pour les humains et les animaux. N’attendons pas la prochaine crise pour agir !
Serge Morand, Écologue de la santé (CNRS)
Gilles Escarguel, Maître de conférences en paléontologie et macro-écologie (Lyon I)
Franck Courchamp, Directeur de recherche (CNRS)
Frédéric Keck, Directeur de recherche (CNRS)
Hervé Dréau, Médecin de santé publique
Nicolas Treich, Économiste
Simon Jolivet, Juriste
Cédric Sueur, Maître de conférences en éthologie et éthique animale
Florence Burgat, Philosophe, Directeur de recherche
Michel Bourban, Chercheur en éthique et philosophie politique
Marie Pelé, Chargée de recherche en éthologie
Émilie Dardenne, Maîtresse de conférences, études animales
Matthieu Romagny, Enseignant-chercheur
Margot Pâris, Assistante de recherche en biologie de l’évolution
et en particulier
GARANTIR UN SYSTÈME PERMETTANT UNE ALIMENTATION SAINE, DURABLE, MOINS ANIMALE ET PLUS VÉGÉTALE, RESPECTUEUSE DE LA PRODUCTION ET DU CLIMAT, PEU ÉMETTRICE DE GAZ À EFFET DE SERRE ET ACCESSIBLE À TOUS, https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/se-nourrir-2/
2 d'interpeller vos députés qui seront bientôt en campagne pour leur réélection.
Signer !
Récapitulatif
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à richard.ferrand@assemblee-nationale.fr Avec les éléments suivants :
Sujet : élevage intensif et pandémies
Message : Madame, Monsieur
Les zoonoses sont une des principales sources de maladies émergentes : 75 % des nouveaux agents pathogènes proviennent des animaux ou des produits animaux. Les conditions d’élevage et la déforestation, elle-même fortement liée à la production de viande, en sont aujourd’hui deux causes parfaitement identifiées.
La France doit être à la pointe de la défense des animaux et de la protection de l’environnement dans les instances internationales. Vous en avez le pouvoir, et la responsabilité.
Le temps est venu de « bâtir un autre projet dans la concorde », pour les humains et les animaux. N’attendons pas la prochaine crise pour agir !
Cette cyberaction permet d'envoyer une copie de ce message à :
Votre député.
Vous pouvez modifier ces infos (sujet, texte, elus...) en choisissant l'option "modifier des éléments" après avoir renseigné le formulaire "je signe sans compte"
Ce n'est pas faute d'avoir dénoncé, informé, sensibilisé... Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut entendre.
Même les politiques dirigent sans avoir les compétences requises, persuadés que le pouvoir économique suffit à leur légitimité.
Ces pandémies obéissent aux Lois de la Nature.
Elles sont donc leçon de la Nature et résolutives d'excès comportementaux, tirés de Traditions inconscientes obsolètes.
Au final, ces zoonoses sont, hélas pour les innocents, un bienfait.
La porte de sortie naturelle des égocentrés de la jouissance, de la mégalomanie et de la violence, étant la mort NATURELLE.
Le tri se fait de lui même.
Il restera les philosophes écologistes par Amour de la Nature, les empathiques, les altruistes.
Daniel LAMBEAUX 10/03/2021 - 18:25:35
marie.Monique Robin est une indispensable lanceuse d'alerte !
De tous les élevages concentrationnaires, c'est celui des porcs et en particulier des truies qui me semble le plus horrible. C'est de la torture continue, c'est monstrueux, ignoble, atroce. Je n'ai pas de mots pour dire à quel point cela me déprime et me fait honte au nom de l'espèce humaine à laquelle j'appartiens.
Daniel DANIEL 28/01/2021 - 22:20:06
Déjà par simple respect de la vie sous toutes ses formes.
frederic danse 25/01/2021 - 17:23:59
La 3° cause des pandémies, le réchauffement climatique, est aussi en lien avec les modes de production et de consommation, notamment de la viande
Flip 19/01/2021 - 18:40:44
il est urgent de mettre fin à cette politique agricole productiviste et exportatrice du vivant. Or, en France on multiplie ces élevages industriels cruels et polluants contraires aux accords sur le climat.
D'après Reporterre ce sont les élevages d'animaux à fourrure(visons et viverrins(racoon dogs)qui sont responsables de la pandémie,surtout présents en Chine. L'OMS a signé un protocole pour déléguer l'enquête sur le virus aux chercheurs locaux Chinois !Il leur faudra bien du courage pour accuser ces élevages !
Mireille Arnaud 18/01/2021 - 14:49:26
L'industrialisation de l'élevage accompagne la croissance démographique de la population humaine :
Elle a triplé depuis 1950 : 2,5 milliards -> 7,5 milliards.
A l'évidence ce rythme n'est pas soutenable, nous ne pouvons pas continuer à prélever sans limites les ressources nécessaires au détriment de toutes les autres espèces et de l'équilibre global de la vie sur Terre.
Il est temps de réfléchir à ce paramètre majeur à mon avis.
Gilles Le Louedec 18/01/2021 - 11:44:36
n'oublions pas la déforestation liée aux besoins en huile de palme que l'on retrouve dans les biscuits, les biscottes, les pâtes à tartiner etc etc
ANNE TEURTROY 18/01/2021 - 10:40:31
l'élevage intensif et industriel s'avère responsable de tant de maux (déforestation, mal-bouffe, ruine des paysans, destruction des éco-systèmes, souffrance animale etc...) qu'il est devenu absolument injustifiable.
Agnès Delmarle 18/01/2021 - 10:17:00
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Alain UGUEN
09/04/2021 - 08:20:53