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Bilan de la cyberaction : PAC = Pollution Agricole Commune ?

Mise en ligne du 27/04/2018 au 03/06/2019

Greenpeace a publié cette semaine une enquête qui montre que les fermes qui émettent le plus d'ammoniac touchent des montants conséquents de la PAC.

Bilan de la cyberaction :

4226 participants

Présentation de la cyberaction :

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse et à l'adresse l'enquête en question.
https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2018/04/greenpeace_enquete_pac_ammoniac.pdf  

Nous vous proposons d'appuyer les demandes de Greenpeace : faire en sorte que la PAC arrête cette course à l'agrandissement d'une part et à l'industrialisation d'autre part en plafonnant les aides à l'actif et en conditionnant les aides à un chargement à l'hectare. La bonne nouvelle de l'interdiction de 3 nicotinoides doit être une incitation à maintenir la pression sur l'Union Européenne pour une autre agriculture.

ENQUETE Politique agricole commune et élevage
Comment le système en place encourage la pollution

Paris, le 24 avril – A quoi servent les 363 milliards d’euros de la Politique agricole commune ? C’est pour commencer à répondre à cette question que Greenpeace a publié une enquête aujourd’hui. Une équipe de journalistes européens a investigué dans huit pays de l’Union européenne, afin de déterminer si les exploitations agricoles qui polluent le plus recevaient des subventions européennes de la PAC. Malheureusement, la réponse est oui.
Cette analyse est le résultat d’un travail de croisement de données entre la liste des montants alloués aux bénéficiaires de la PAC, et la liste qui répertorie les émissions d’ammoniac par ferme (la seule pollution qui soit suivie à l’échelle des exploitations). Résultat : en France, le journaliste Mark Lee Hunter, qui a coordonné ce travail,   a identifié 436 structures agricoles concernés : 421 exploitations porcines et avicoles et 15 entreprises agro-alimentaires [1].  Ce sont donc 436 structures françaises qui polluent et pourtant continuent de toucher des subventions publiques européennes.

Des pollueurs payés parfois des montants colossaux

Les exploitations qui apparaissent dans ce classement sont toutes du même type : des fermes usines qui produisent soit du porc, soit de la volaille par milliers. Toutes les fermes du classement produisent ainsi, a minima, plus de 2 000 porcs ou 40 000 volailles, ce qui est bien au-delà des standards de la production française. Malgré un fonctionnement très libéral, ces structures touchent des montants colossaux d’argent public : les 20 premières ont ainsi touché plus de 115 000 euros annuels de subventions PAC en moyenne. « Cette enquête est claire : la PAC rémunère des pollueurs, déclare Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture chez Greenpeace France. C’est l’ensemble du système de subventions qu’il faut revoir ».

Des pollutions environnementales très mal surveillées

Autre conclusion : les outils disponibles à l’heure actuelle ne permettent pas de mesurer les pollutions liées à l’élevage. Ainsi, alors que l’élevage représente 64 % des émissions françaises d’ammoniac, seule 3% d’entre elles sont répertoriées dans la base de données, le reste échappant à tout contrôle. « La Commission européenne n’a qu’une idée en tête pour la prochaine PAC : fixer des objectifs notamment environnementaux aux États-membres, continue Suzanne Dalle. Or, on voit bien qu’on est aujourd’hui incapable d’effectuer ce suivi ». Devant l’immensité des lacunes, Greenpeace demande davantage de transparence et un vrai suivi des pollutions environnementales.

Une course à l’agrandissement et à l’intensification de l’élevage

Enfin, l’ensemble du fonctionnement de la PAC avec son système de rétribution à l’hectare pousse à l’intensification et l’agrandissement des exploitations. Or le seul moyen de réellement régler les pollutions environnementales liées à l’élevage c’est de réduire le cheptel et de désintensifier l’élevage. « On produit trop d’animaux. La PAC doit encourager à en produire moins et de meilleure qualité. L’accès aux aides doit absolument être soumis à des conditions, afin de stopper cette course à l’agrandissement et à l’intensification. Elles doivent en effet être conditionnées au nombre d'actifs et au nombre d’animaux par hectare pour permettre une réelle transition vers un modèle plus vertueux et écologique ».

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Président
Comme le démontre l'enquête de Greenpeace, dans les relations entre la PAC et les éleveurs, le système en place encourage la pollution.
Je vous demande donc de revoir le système de subventions pour faire en sorte que la PAC arrête la course à l'agrandissement d'une part et à l'industrialisation d'autre part en plafonnant les aides à l'actif et en conditionnant les aides à un chargement à l'hectare.
Dans cette attente, je vous prie de croire en ma vigilance sur vos décisions.

 

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25 commentaires

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Les subventions doivent aller aux agriculteurs bio ou en reconversion. Seul l'argent motivera les plus récalcitrants des agriculteurs à changer de modèle !

Renard
Le 07/06/2019 à 07:34:19

Presque chaque semaine je vois ma supérette qui jette de la viande sous emballages( je voulais l' acheter à bas prix pour mes animaux: refus) . Ils ont beau faire du 30% sur les dlc courtes, ils jettent qd même des invendus.
Et quand c' est de la viande ou du poissons ,c' est particulièrement choquant car ces pauvres animaux sont essentiellement issus de l' élevage intensif et ne connaissent qu' une vie de souffrances; alors TOUT ça pour finir à la poubelle et à a destruction...alors que des associations ou refuges de chats et chiens pourraient nourrir leurs protégés!

sophie
Le 06/06/2019 à 20:06:30

Ras le bol de cette politique destructrice et nazie envers les animaux !

annev
Le 06/06/2019 à 14:31:33

Pourquoi nos campagnes se vident-elles de leurs agriculteurs?
Parce que les subventions de la pac sont essentiellement allées aux surfaces. Plus tu as de surface, plus tu touches.
Un verdissement de la pac est sûrement souhaitable même si beaucoup de mal a déjà été fait (arrachages de haies, arasement de talus, draînages...)Mais une autre politique agricole commune favorisant l'emploi sur les fermes permettrait d'améliorer bien des problèmes: désertification, précarisation des commerces et services ruraux, concentration dans les cités urbaines. La question agricole a des répercussions sur l'ensemble de la société.

psalmet
Le 06/06/2019 à 13:21:43

Les 28 ministres de l'agriculture de l'Union européenne ne parviendront pas avant l'été à une position commune, même partielle, sur la réforme de la Politique agricole commune (Pac) après 2020, ont-ils constaté lors d'une réunion informelle mardi à Bucarest.

AFP le 04/06/2019 à 17:20

Les 28 ministres de l'agriculture de l'Union européenne ne parviendront pas avant l'été à une position commune, même partielle, sur la réforme de la Politique agricole commune (Pac) après 2020, ont-ils constaté lors d'une réunion informelle mardi à Bucarest.

« Stratégiquement, les États membres pensent qu’il faudrait savoir ce que contient le cadre financier pluriannuel avant de tirer des conclusions politiques », a résumé le commissaire européen à l’agriculture Phil Hogan à l’issue de cette rencontre. Un an après que la Commission européenne a dévoilé sa proposition pour « moderniser » la Pac à partir de 2021, les États membres préfèrent attendre de connaître les détails du futur budget pluriannuel de l’UE (période 2021-2027) pour décider d’une position de négociation « en bloc » avant d’entamer les discussions avec le Parlement européen.

La grande interrogation porte sur le montant qui sera accordé à la Pac : l’exécutif européen plaide en effet pour des coupes dans l’enveloppe, dénoncées par une vingtaine de pays membres dont la France. « Il reste encore du travail sur les plans stratégiques, vu que tout cela est lié à la décision sur le cadre financier pluriannuel. Et là, la majorité des ministres estiment que l’orientation générale doit être une orientation en bloc », une fois arrêtées les enveloppes attribuées à la Pac, a expliqué le ministre roumain de l’agriculture Petre Daea. La Roumanie, dont le pays tient la présidence tournante de l’UE jusqu’à fin juin, avait pour objectif de faire adopter par les 28 une « orientation générale partielle », au moins sur les points de la réforme qui porte sur le volet de l’organisation des marchés et sur le règlement « financement, gestion et surveillance ». Mais elle se contentera d’un rapport sur les progrès accomplis dans les discussions entre États membres.

L’une des mesures qui fait encore l’objet de réserves et de discussions est l’idée de la Commission d’introduire un système où les objectifs généraux sont fixés à Bruxelles, desquels découlent une liste de mesures et d’indicateurs quantifiables. Les États membres piocheraient dans cette liste pour atteindre les objectifs. Celle-ci serait détaillée dans des plans stratégiques nationaux, examinés et validés par l’exécutif européen. Les discussions au Parlement européen, qui étudie le texte en parallèle, sont pour l’instant au stade de la commission Agriculture. Celle-ci a défini une position qui n’a pas pu être confirmée en séance plénière avant la tenue des élections européennes. Il appartiendra aux présidents des groupes politiques de la nouvelle assemblée élue de décider du sort des positions définies par cette commission.

Alain Uguen
Le 06/06/2019 à 09:52:41

Les agriculteurs ruinent la terre avec la pollution chimique et la concentration des animaux. L'alimentation nous rend malade et enrichit les médecins et les laboratoires pharmaceutiques. Sur le plan financier, ça tourne !!! Pour la qualité de la vie, après moi le déluge !!!
Comment nos enfants feront-ils pour se nourrir sur une terre stérilisée et brûlée par la chimie ? Combien de nouvelles maladies alimentaires dût à la malbouffe ???
L'aveuglement du court terme conduit l'humanité à la catastrophe.

Bernard CHEVRIER
Le 12/06/2018 à 20:56:27

Comme mathématicien je ne comprends rien aux religions et en particulier à celle d'un poignées d'autoproclamés économistes ultralibéraux : ON NE PEUT PAS CROÎTRE INFINIMENT SUR UNE TERRE AUX RESSOURCES FINIES ET SI QUELQUE CHOSE DOIT CROÎTRE ALORS C'EST QU'IL S'AGIT D'ENTROPIE.
Peu connaisseur de chimie, biologie ou biochimie voici un lien canadien assez clair sur une recherche avec le mot clef ammoniaque faite sur le web avec un moteur francophone.
http://www.csst.qc.ca/prevention/reptox/Pages/fiche-complete.aspx?no_produit=94060  

Alain Wazner
Le 04/05/2018 à 10:20:48

A ce qu'il paraît, les familles des condamnés à mort chinois paient la balle et les liens qui ont servi lors de l'exécution de leur proche.
Et nous, Européens, nous versons notre écot pour que des exploiteurs agricoles puissent continuer à nous empoisonner à petit feu, à compromettre la vie des générations futures, à faire disparaître plantes et animaux.
Qui de la Chine ou de l'Europe fait preuve du plus grand cynisme ? Qui est le plus monstrueux ? A votre avis, Monsieur Juncker ?

Frawald
Le 01/05/2018 à 18:22:12

Traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne
Article 39 :
1. La politique agricole commune a pour but :

a) d’accroître la productivité de l’agriculture en développant le progrès technique, en assurant le développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre.

un anonyme
Le 01/05/2018 à 16:25:45

C'est un comble !

Roland COMTE
Le 01/05/2018 à 13:06:30

N'oublions pas l'élevage intensif des porcs et volailles en bretagne...DOUX ,l'éleveur de poulets va toucher une somme astronomique de la région pour repartir de plus belle ,jusqu'à la prochaine faillite

moune
Le 01/05/2018 à 10:36:40

Ce n'est pas nouveau . Les Travailleurs-Paysans en 1970/1987, puis la Conf' ensuite se battaient déjà contre ces problèmes.

un anonyme
Le 01/05/2018 à 09:12:47

les agriculteurs doivent ètre aussi indemnisès pour les traces occasionnès par le passage des roues des engins ,je pense l'info est a vèrifier

un anonyme
Le 01/05/2018 à 07:38:59

Je vous encourage, comme le préconise Annie Millot de lire la livre paysan résistant de Benoît Biteau. Il explique très bien les délires de la PAC, et la volonté des politiques français à mettre en danger l'agriculture responsable, et les mauvaises gestions en tous genres (notamment l'eau). Il explique aussi très bien, qu'une autre agriculture est possible, viable et surtout souhaitable.

Laurence Thomas
Le 30/04/2018 à 23:23:03

Quand l'agriculture reprendra-t'elle son role de base nourrir sainement les gens et préserver l'environnement...Revenons à une agriculture paysanne avec des ferme à échelle humaine...Les aides ne doivent pas etre données à des gros élevages sans respect pour les animaux et polluer la nature,les rivières,les nappes phréatiques.....
Geneviève 07

un anonyme
Le 30/04/2018 à 22:35:54

Merci aux alerteurs de nous informer de tout cela ! il est indispensable de les protéger ! et surtout que les fonds publics soient répartis avec plus de bon sens !!(sans jeu de mots avec le monde agricole!)Devons-nous préférer la chimie et l'intoxication de la population ou bien ne devons-nous pas privilégier l'agriculture biologique sérieuse et respectueuse des chartes pour devenir des êtres humains éclairés?

MARIE-PAULE PERRICHON
Le 30/04/2018 à 20:25:43

Il faudrait davantage de gens aussi énergiques et motivés que Benoit Biteau partout pour faire basculer la donne.
Commander son livre mais surtout, dans une vraie librairie, of course!!!
On n'en peut vraiment plus de leurs conneries, à ces costards-cravates hors sol.Soutenons les paysans intègres, achetons local et bio,boycottons les supermarchés et supprimons ce dont on peut se passer. Quand l'action politique se heurte à des murs il reste l'action citoyenne, et c'est pas rien!

un anonyme
Le 30/04/2018 à 20:03:36

tout est dit sur cette question !mieux que je ne pourrais l'exprimer mais je félicite ceux qui sont à l'initiative de cette action
Merci! Bravo!

un anonyme
Le 30/04/2018 à 17:21:38

Ras-le-bol des pollueurs qui s'engraissent avec de l'argent qui ne devrait jamais leur être versé !! Nous sommes dans un monde profiteurs sans aucun scrupule, pourvu que cela rapporte....

MIRABELLE 80
Le 30/04/2018 à 16:51:31

Dans la Somme, l'usine des 1000 vaches, avec ses rejets de fumier qui rejoignent les nappes phréatiques et bientôt la baie de Somme... fait que l'eau du robinet consommée par les habitants de Drucat, entre autres, ne doit pas l'être par les femmes enceintes et les enfants. Les habitants avaient ce message distribué "gratuitement" dans leurs boîtes à lettres !!

MIRABELLE 80
Le 30/04/2018 à 16:48:43

Que ces fermes très polluantes émettrice d'ammoniac via le lisier porcin ou bovin perçoivent de substancièles subventions européennes ne m'étonne pas!!!! C'est dans la logique de la commission européenne: agriculture intensive, encore et toujours, ateliers de 1000 vaches ou de 1000 veaux!!!"Grandes cultures avec force engrais chimiques et pesticides...; il y a certes des petites avancées, mais encore bien timides!

cacatoès
Le 30/04/2018 à 13:45:30

C'est bien de promouvoir ce jeu de mot sur la PAC : il est révélateur des réalités de terrain et il est facile à mémoriser.

Marcel Bayle
Le 30/04/2018 à 13:25:03

Annie Millot, merci du conseil, livre commandé.
Marre des élevages en batterie qui poussent comme des champignons.

un anonyme
Le 30/04/2018 à 11:16:34

Je veux biensigner, c'est veux dire quoi ? : "...en plafonnant les aides à l'actif et en conditionnant les aides à un chargement à l'hectare."

Nouvelleau
Le 30/04/2018 à 00:21:30

Lire le livre de Benoit Biteau Paysan Résistant qui explique et developpe ce fait ; tres intéressant.

Annie MILLOT
Le 28/04/2018 à 15:08:59

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