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Cyberaction : Orne : Le Gaulois agrandit illégalement son élevage intensif
L214 a révèlé le jeudi 23 mai les images d’un élevage intensif de poulets situé à Belforêt-en-Perche (Orne). Présentées par l’animateur Stéphane Bern, engagé pour les animaux et habitant à proximité de l’élevage, les images montrent deux hangars dans lesquels le nombre de poulets et de dindes dépasse celui autorisé par la préfecture. Tout comprendre en images.
L’exploitation, dont la demande d’extension n’est qu’en cours de traitement, fournit le groupe LDC (marques Le Gaulois, Maître CoQ), leader de l’élevage de volailles en Europe. L214 révèle aujourd’hui des images à charge et porte plainte contre l’élevage et LDC et demande à la préfecture de refuser l’extension de cet élevage.
Pour augmenter la production du groupe LDC, l’éleveur a fait construire un second bâtiment d’élevage afin de pouvoir entasser jusqu’à 58 000 poulets au total (400 000 à l’année) sur son exploitation, alors qu’il n’est pas autorisé à dépasser les 30 000 actuellement.
Avant même d’en avoir l’autorisation, sans étude d’impact sur l’environnement mise à la connaissance du public et alors que l’enquête publique était toujours en cours (jusqu’au 17 avril), l’éleveur avait déjà rempli ses deux bâtiments de dindes et de poulets à des seuils qui dépassent l’autorisation actuelle.
Des animaux maltraités
Sur les images, on peut voir des milliers de dindes et des dizaines de milliers de poulets entassés dans deux bâtiments.
Les poulets sont déplumés, certains bloqués sur le dos, incapables de se déplacer en raison de leur prise de poids ultrarapide. Des cadavres gisent parmi les vivants sur la litière souillée de déjections et d’urine. Au bout de 32 jours, ils sont ramassés par les pattes et projetés dans des caisses pour être ensuite envoyés vers un abattoir du groupe LDC.
Antibiotiques automatiques et soja OGM
Pour encore plus de rentabilité, les animaux de cet élevage sont nourris avec du soja OGM provenant d’une filiale du groupe LDC (Huttepain). La culture et la consommation humaine de soja OGM étant interdites en France, il est majoritairement importé du Brésil, où sa production participe à la déforestation.
Un antibiotique (Monensin) est intégré directement dans l’alimentation pour augmenter le taux de survie des animaux dans ces conditions extrêmes de promiscuité.
Des pratiques encouragées par LDC
LDC participe activement au développement de l’élevage intensif en encourageant des élevages comme celui-ci. Le groupe fournit l’alimentation des poulets et des dindes et une assistance technique (le technicien de l’élevage travaille pour LDC). LDC détermine en outre la date de transport des animaux vers ses abattoirs pour fournir notamment ses marques Le Gaulois, Maître CoQ ou Marie.
Le projet d’extension de cet élevage à 58 000 animaux a un impact sur l’environnement, et présente des risques sanitaires sérieux. Par conséquent, ce type de demande doit suivre une procédure administrative, déclenchant notamment une enquête publique pendant laquelle les citoyens et citoyennes peuvent donner leur avis sur le projet. Celle-ci s’est terminée le 17 avril.
Le commissaire-enquêteur a rendu un avis favorable. Toutefois, c’est maintenant au Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) d’étudier le dossier. À l’issue de ce parcours, la préfecture délivrera ou non une autorisation, en fonction des éléments du dossier.
L’éleveur exploite donc son installation de façon irrégulière. L214 porte plainte contre l’élevage et LDC pour mauvais traitements envers les animaux(article L215-11 du Code rural) et pour exploitation d’une installation en violation de l’article L173-1 du Code de l’environnement (qui vise le fait de ne pas avoir procédé aux démarches administratives requises dans le cadre d’une ICPE) auprès de la procureure de la République du tribunal d’Alençon.
Pour Léo Le Ster, chargé de campagnes agroalimentaires : « L’empressement de cet éleveur à remplir son élevage, quitte à le faire sans en avoir l’autorisation légale, n’est possible que grâce au soutien du groupe LDC, n° 1 du poulet connu pour ses marques Le Gaulois, Maître CoQ, et Marie. Le directeur général de LDC, Philippe Gélin, a d’ailleurs défendu ce modèle d’élevage intensif face à la commission d’enquête parlementaire le 2 mai dernier à l’Assemblée nationale. La préfecture doit dire stop à ces pratiques nuisibles. »
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à pref-communication@orne.gouv.fr Avec les éléments suivants :
Sujet : élevage intensif illégal
Message : Monsieur le Préfet
Comme L214 je vous demande de ne pas autoriser l'extension de l'élevage LDC à Belforêt-en-Perche.
Pour Stéphane Bern : « Le groupe LDC doit cesser de recourir à des races sélectionnées génétiquement pour grossir anormalement vite et cesser de les entasser à plus de 20 par m2 sans aucun accès à l’extérieur. »
Croyez en ma vigilance sur vos décisions.
Vous pouvez modifier le sujet et le texte de cette cyberaction en choisissant l'option "modifier des éléments" ou "me connecter et modifier"
Une victoire en justice contre l’élevage Herta ! Une condamnation remarquable suite aux révélations de L214 21.11.24
Trois ans après notre enquête et notre plainte, justice est enfin rendue pour les 20 000 cochons de l’élevage intensif à Ortillon et à Montsuzain (Aube).
Le tribunal judiciaire de Troyes a condamné l’élevage à 40 000 € d’amende, dont 20 000 € avec sursis pour mauvais traitements sur les animaux ; les deux dirigeants à respectivement 9 000 € d’amende et 6 000 € d’amende, dont 3 000 € avec sursis. https://www.l214.com/lettres-infos/2024/11/21-condamnation-elevage-herta/
Alain UGUEN 27/11/2024 - 08:37:50
Je suis d'accord pour ce qui a été dit
Je suis contre les élevages intensifs de tous les animaux.quels qu'ils soient...
Nicole ITZKOVITZ 04/07/2024 - 19:18:45
LDC oscarisé, les pieds dans la cacagne, fait construire un énième bâtiment où crèvera un bon millier de poulets aux croupions rongés par les fientes, aux yeux aveugles et à la vie de torture. Là-bas, où cela sent la décomposition, il y aura 58000 futurs emplumés trafiqués pour peser dans le ventre des avaleurs de nuggets.
Qui autorise cette implantation? Qui se permet de nourrir les volailles aux OGM et aux antibios?
Pourquoi encore déforestons-nous en Amérique du sud pour planter du soja dont on gave les poulets LDC?
STOP! plus de mouroirs, plus de fausse autorisation de construire, plus de tergiversation devant le scandale.
Les régionaux n’aiment pas ce qui se trame et ce qui les empoisonnera. Tous comptent sur la préfecture et Mme la procureur.
Aïchat Nussy
Colette Nusbaum Vallet 04/07/2024 - 18:38:58
Ce type d'installation se fait grâce à l'argent emprunté aux banques, et donc grâce à l'argent de la très grande majorité des clients de ces banques.
Pour être sûr de ne pas financer avec son argent ce que l'on dénonce par ailleurs, il vaut mieux bien choisir sa banque : voir sur le site des "Amis de la Terre" ou sur celui de la Fédération européenne des banques éthiques et alternatives (FEBEA). En France, principalement deux établissements : Le Crédit Coopératif et La Nef, cette dernière publiant l'intégralité des projets financés chaque année, par département (voir son site).
Gilles Le Louedec 30/06/2024 - 18:29:07
vous êtes étonnés ? moi pas ......plus on est gros, plus on se moque des lois ..........
maripachats 28/06/2024 - 16:56:39
des passes droits, vive le gouvernement et le préfet.
ç'est bien une démocratie
Stéphoto 28/06/2024 - 16:27:27
merci pour cette information (!!) passée inaperçue dans le contexte actuel et la vigilance persistante de cyberacteurs indispensable à nos compréhensions respectives
merci
mondo 28/06/2024 - 10:16:03
Facilitation des élevages industriels : l'Etat fait des cadeaux à ses reîtres.
Un tel mépris de la vie fait froid dans le dos. Il est grand temps de tourner cette page de la Macronie en espérant que la suivante ne sera pas pire.
Frawald 28/06/2024 - 08:23:30
C'est sidérant d'apprendre que cet éleveur veut concevoir un élevage intensif de poulets et de dindes alors que depuis un certain temps , les consommateurs ne veuillent plus ces élevages intensifs nuisibles pour ces animaux et pour l'environnement!
Merci à Stéphane Bern de nous en informer.
Annette Delavault
Annette DELAVAULT 27/06/2024 - 18:00:40
Une telle extension est inadmissible pour plusieurs raisons. D'abord, quand on demande une autorisation on ne commence pas par se mettre hors la loi. C'est vouloir forcer la main à l'autorité préfectorale. Rien que pour cette infraction, le commissaire enquêteur aurait dû donner un avis défavorable.
Ensuite c'est ne tenir aucun compte du bien-être des animaux ou de celui des riverains de cette exploitation (puanteur de l'air, eaux contaminées...
Les marques Marie et le Gaulois se fournissent là? Boycottons-les. Si ceux qui doivent protéger les consommateurs ne le font pas que ces derniers se protègent eux-mêmes. Protestons en fermant notre porte-monnaie.
Nous en avons assez de ces élevages industriels qui respectent rien.
buriti 27/06/2024 - 16:47:09
Le décret qui facilite l'installation de fermes industrielles
Ce décret a été publié le lundi 10 juin, c’est-à-dire le lendemain des élections européennes et le lendemain de la déflagration provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale. Forcément, il n’a pas trop attiré l’attention.
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Trois ans après notre enquête et notre plainte, justice est enfin rendue pour les 20 000 cochons de l’élevage intensif à Ortillon et à Montsuzain (Aube).
Le tribunal judiciaire de Troyes a condamné l’élevage à 40 000 € d’amende, dont 20 000 € avec sursis pour mauvais traitements sur les animaux ; les deux dirigeants à respectivement 9 000 € d’amende et 6 000 € d’amende, dont 3 000 € avec sursis.
https://www.l214.com/lettres-infos/2024/11/21-condamnation-elevage-herta/
Alain UGUEN
27/11/2024 - 08:37:50