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Bilan de la cyberaction : Mettons fin à l'impunité Stop aux ingrédients invisibles

Mise en ligne du 21/02/2022 au 27/08/2022

Accaparements de terres, pollution de l’eau et des sols, exploitation de personnes sous-payées, harcèlement sexuel... ces violations de droits humains restent souvent invisibles pour nous. Pourtant, elles se cachent dans nos produits laitiers, notre jus d’orange, notre café du matin et plus encore…  
Un projet de directive européenne pourrait tout changer... à condition que la France, qui assure jusqu'au 30 juin 2022 la présidence de l'Union européenne, soutienne un texte à la hauteur des enjeux !

Bilan de la cyberaction :

2814 participants

Présentation de la cyberaction :

Une grande partie des aliments que nous achetons au supermarché sont produits au prix de graves violations de droits humains : accaparements de terres, salaires inférieurs au minimum vital, travail forcé, harcèlement sexuel...

Or ces conditions de production restent largement inconnues du grand public, et semblent laisser indifférents aussi bien les grossistes et les supermarchés que les pouvoirs publics en France et en Europe.

Des relations commerciales déséquilibrées et des pratiques déloyales favorisent les plantations dont les coûts de production sont les plus bas et encourage les mauvaises pratiques : rémunération inférieure au minimum légal, absence d'équipements de protection, absence de protection sociale, etc.

Autant que possible, nous encourageons les personnes vivant en Europe à privilégier la consommation d'aliments produits dans de bonnes conditions, en se fiant aux labels les plus exigeants et en choisissant des circuits court de distribution...
En faisant cela, nous pouvons priver les supermarchés et les grandes marques d'une partie de leur pouvoir, et leur montrer notre détermination à connaître les conditions de production de ce que nous mangeons... mais cela ne suffira pas. 

Les entreprises, les marchés et notre propre porte-monnaie nous fixent des limites.
La responsabilisation des consommatrices et des consommateurs détourne trop souvent l'attention du vrai problème : les modèles commerciaux actuels encouragent les entreprises les moins respectueuses de l'environnement, du droit du travail et des droits humains en général.

C'est pourquoi nous vous invitons à exiger de nouvelles règles du jeu !

"Les supermarchés exigent pour leurs clients des fruits de grande qualité sans aucun défaut. Pourquoi n'exigeraient-ils pas une meilleure qualité de vie pour celles et ceux qui les produisent ?"
Maricela Guzmán, membre du syndicat ASTAC en Équateur

Aujourd’hui, les principaux acteurs du système alimentaire mondial sont de gigantesques entreprises de transformation et de commerce de produits alimentaires. Leur simple taille leur confère un immense pouvoir sur le marché.
Ce sont par exemple les supermarchés Aldi, premiers distributeurs de bananes en Europe, qui fixent leurs prix d'achat pour les bananes, sans réelle possibilité de négociation pour les sociétés exportatrices, et encore moins pour les productrices et producteurs...

Sans un changement fondamental dans le comportement de ces entreprises, nous ne voyons aucun moyen d’améliorer le système alimentaire. Et sans encadrement légal, nous ne voyons pas comment leur comportement pourrait évoluer durablement.

Nos demandes
L'adoption d'une directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises permettrait d'instaurer une traçabilité dans les chaînes d'approvisionnement, et de garantir l’accès à la justice pour les populations touchées par des violations de droits humains : travail forcé, salaires insuffisants pour vivre, violences sexistes et sexuelles, accaparements de terres, etc.
Avec ses partenaires en France et en Europe, ActionAid France milite notamment pour une directive qui :
engage effectivement la responsabilité des supermarchés et des entreprises agro-alimentaires et ne fragilise pas leurs fournisseurs ;
reconnaisse les violences et les discriminations fondées sur le genre comme de graves atteintes aux droits humains ;
garantisse des indemnisations adéquates aux victimes, sans faire reposer sur elles la « charge de la preuve » ;
prévoie un réel contrôle des mesures prises.

A qui s'adresse cette action ?
Nous vous proposons d'interpeller, avec nous, M. Clément Beaune, Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, pour que la France soutienne activement l'adoption d'une telle directive au sein du Conseil de l'Union européenne.

Monsieur le Secrétaire d'État aux Affaires européennes,
La présidence française du Conseil de l'Union européenne est l'occasion de « rebâtir un élan fondateur afin de repenser la vocation humaniste de l'Europe », comme s'y est engagé le Président de la République en janvier.
Dans cet esprit, je vous prie instamment d'intervenir pour que la France défende au sein du Conseil une législation imposant aux entreprises de se montrer vigilantes sur le respect de l'environnement et des droits humains.
Cette législation européenne devrait a minima :
* engager la responsabilité civile des entreprises et notamment des supermarchés en cas de violations des droits humains dans l'ensemble de leurs chaînes de valeur ;
* intégrer une dimension de genre et garantir des indemnisations adéquates aux victimes d'abus, sur qui ne doit pas reposer la « charge de la preuve » ;
* prévoir un mécanisme de contrôle des mesures prises par les entreprises pour s'assurer du respect des droits humains, assorti de sanctions en cas de manquement.
Dans l’espoir que la France soutiendra un projet de législation à la hauteur des enjeux, je vous prie de croire en l’assurance de toute ma considération.
https://admin.actionaid.fr/uploads/downloadFile/573/410-petition-DV-Europe.pdf  

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Secrétaire d'État aux Affaires européennes,

La présidence française du Conseil de l'Union européenne est l'occasion de « rebâtir un élan fondateur afin de repenser la vocation humaniste de l'Europe », comme s'y est engagé le Président de la République en janvier.
Dans cet esprit, je vous prie instamment d'intervenir pour que la France défende au sein du Conseil une législation imposant aux entreprises de se montrer vigilantes sur le respect de l'environnement et des droits humains.

Cette législation européenne devrait a minima :
*engager la responsabilité civile des entreprises et notamment des supermarchés en cas de violations des droits humains dans l'ensemble de leurs chaînes de valeur ;
*intégrer une dimension de genre et garantir des indemnisations adéquates aux victimes d'abus, sur qui ne doit pas reposer la « charge de la preuve » ;
*prévoir un mécanisme de contrôle des mesures prises par les entreprises pour s'assurer du respect des droits humains, assorti de sanctions en cas de manquement.

Dans l’espoir que la France soutiendra un projet de législation à la hauteur des enjeux, je vous prie de croire en l’assurance de toute ma considération.

 

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6 commentaires

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ça vise juste a se donner bonne conscience , mais est ce que les engagements seront suivis de faits ??? j'en doute. "ils" pourront se venter de s'être engagés, mais c'est tout.
je signe quand même, sans illusion.
la mieux serait qu'on consomme local et que local et directement au producteur.
et se passer de chocolat, d'aluminium, de pétrole......

dudu
Le 24/02/2022 à 09:41:59

Bon, sachant que l’UE et ses présidents plus ou moins autocrates et mythomanes ne respectent pas les promesses qu’ils font après avoir enfumé leurs citoyens, on peut tout de même montrer les dents pour signifier notre rancune et énoncer nos volontés.

D’accord pour couler les grandes surfaces et avec plus de plaisir celles qui alimentent en malbouffe les démunis.
Mettre un terme aux traités internationaux qui ruinent les producteurs locaux.
Punir la maltraitante physique et mentale des travailleurs, leur dire à ces travailleurs qu’il existe des syndicats et des SCOPS qui fonctionnent.
Si les nervis utilisés par les employeurs bastonnent, on leur enverra les chiens élevés par Poutine, l’homme qui chevauche les ours.

colette Nusbaum Vallet
Le 22/02/2022 à 09:41:49

Signée sans illusions: l'UE a été construite et renforcée dans le but d'assurer un grand supermarché où règne une "concurrence libre et non faussée", entièrement adaptée et au service des très riches et des grandes entreprises. Plusieurs articles du TFUE garantissent cet état de fait et il est invraisemblable qu'une telle mesure, qui violerait délibérément et ouvertement ces dispositions (qui ne peuvent être changées qu'à l'unanimité des 27 états), soit bâtie, encore moins votée ou mise en action car elle serait immédiatement attaquée et retoquée. Au moins la proposition peut-elle avoir la vertu de faire réfléchir les européistes plus ou moins convaincus sur les moyens à mettre en œuvre pour la rendre effective et in fine sur l'impossibilité de réformer cette structure (l'UE) vicieuse et fondamentalement viciée qui ne fait (presque) que détruire les peuples et la planète...

Philippe LEBOURG
Le 22/02/2022 à 07:10:40

Montez des groupements d'achats et épiceries associatives, décidez vous mêmes de ce que voulez consommer e t débattez avec les producteurs locaux.

Prady
Le 21/02/2022 à 15:45:28


Il existe des labels, comme "éthiquable", à développer, mais ce n'est pas du tout suffisant.
J'ai le souvenir d'un reportage révélant les conditions de travail et de vie de travailleurs haïtiens en République dominicaine dans une entreprise fournissant les bananes bio de Lidl. C'était il y a quelques années. Au lieu de faire pression sur ce fournisseur, afin qu'il améliore ses pratiques, Lidl a changé de fournisseur.
En espérant des règles plus contraignantes, il faudra des contrôles sérieux.

masoudan
Le 21/02/2022 à 11:37:30

Concernant les produits frais tels les fruits et légumes, la seule action possible pour les consommateurs est de privilégier les circuits courts et même très courts et, bien sûr, les produits de saison. Pour les produits agricoles exotiques, le contrôle personnel est quasi impossible et les grandes surfaces, les supermarchés surfent sur le bio -d'abord- et.ou équitable pour booster leurs ventes sans qu'il soit possible de savoir avec précision ce qu'il en est.Par contre, pour les produits de conserve: céréales, thés, cafés, chocolats... leur distribution par des associations comme Artisans du Monde et quelques autres dont des petites entreprises artisanales moins connues permettent d'éviter l'écueil de l'absence de droits des travailleurs ou du travail des enfants pour ne citer que ces deux-là. Mais acheter équitable suppose en premier lieu de posséder les "bonnes" informations donc, souvent, de devoir les chercher,et, en second lieu de ne pas aller faire le plein au supermarché le plus proche ou le moins cher. Un choix possible mais contraignant.

Mireille
Le 21/02/2022 à 09:53:35

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