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Bilan de la cyberaction : L'incendie de la décharge de Maripasoula Guyane

Mise en ligne du 21/10/2019 au 24/10/2019

Les écoles et services municipaux sont fermés à Maripasoula en raison de la colère d'habitants de cette commune isolée de l'ouest guyanais plongée par intermittence depuis "cinq semaines" dans les fumées d'un feu d'une décharge sauvage vieille de trente ans, ont rapporté jeudi plusieurs riverains à l'AFP.

Bilan de la cyberaction :

1861 participants

MARIPASOULA : UN PROTOCOLE D'ACCORD SIGNÉ ENTRE LES AUTORITÉS ET LES HABITANTS POUR UNE MEILLEURE GESTION DES DÉCHETS DE LA COMMUNE
23 octobre 2019 3

https://www.guadeloupe.fr/actualites-guyane/maripasoula-un-protocole-daccord-sign-entre-les-autorits-et-les-habitants-pour-une-meilleure-gestion-des-dchets-de-la-commune/  

A Maripasoula, un accord a été signé entre le collectif de citoyens Wi Dédé, la CCOG, la préfecture, la municipalité et l'ARS. Au coeur de cet accord la situation de la décharge de la commune : Depuis le 11 septembre la décharge brûle.

Un incendie depuis le 11 septembre

L'accord signé est intervenu après échanges avec la population et reprend point par point les revendications du collectif. De fortes fumées se dégagent occasionnant de nombreux désagréments. La population a manifesté sa colère car malgré les mesures prises, le feu se rallume, et à nouveau des odeurs incommodent les habitants de Maripasoula. Selon la Communauté de communes de l'ouest guyanais, l'accord est intervenu après échanges avec la population et reprend point par point les revendications du collectif.
Sophie Charles présidente de la CCOG :

"LES ÉCHANGES ÉTAIENT TRÈS CONSTRUCTIFS. LES OBJECTIFS SONT COMMUNS : FERMER LA ZONE ET OUVRIR L'UNITÉ DE TRI. NOUS DEVONS ÊTRE EN PARTENARIAT AVEC CE SUJET POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX DE CES TERRITOIRES."

Le texte a été proposé sur la place des fêtes au terme d'une longue journée d'échanges avec les équipes de la CCOG et de l'ARS. La population par l'intermédiaire de son porte-parole exprime sa satisfaction.

Samagnan Djo interrogé au journal radio du 23 octobre :

"LA MÉTHODE A ÉTÉ TRÈS APPRÉCIÉE. PAR RAPPORT À L'INCENDIE ON A PU CONSTATER L'AVANCÉE DES TRAVAUX. PAR AILLEURS L'ARS MET EN PLACE DES ANALYSES POUR SAVOIR SI LA SANTÉ DES HABITANTS EST MENACÉE. LE MATÉRIEL DE L'ATMO POUR MESURER LA POLLUTION DE L'AIR EST EN VOIE D'ACHEMINEMENT."

Extrait journal radio 23 octobre

Le feu n'est pas encore complétement éteint mais les doléances de la population de Maripasoula ont été prises en compte par les pouvoirs publics. De nouveaux enjeux en perpective, pour les communes enclavées de l'ouest guyanais.

Présentation de la cyberaction :

Malgré la tentative d'étouffer la combustion par ensevelissement, jeudi, des "fumerolles" résiduelles étaient encore en activité selon l'exploitant, cinq semaines après le départ de la combustion de la décharge sauvage de la commune.
Au plus fort des colonnes de fumée, "j'ai eu des maux de ventre réguliers, des irritations des yeux et autour de la bouche. J'ai eu un manque d'odorat, des irritations dans la gorge, des maux de tête", a témoigné jeudi à l'AFP Damien, un enseignant, dont le logement, comme d'autres quartiers du village, a été envahi par intermittence par les fumées. Cette décharge à l'air libre avait été condamnée par l'Union européenne en 2007 et fait l'objet d'un "plan d'urgence" piloté par l'État depuis 2010.
Dans cette commune forestière de 12 000 habitants, reliée au littoral par des pirogues à moteur et par avions, les écoles et le collège ont été fermés sous la pression d'habitants qui réclament "l'extinction complète et rapide" des fumées émanant de cet amas d'ordures qui avait atteint "une quinzaine de mètres" de profondeur, selon le service départemental d'incendie et de secours (Sdis). 
Dépôts de plaintes
Des droits de retrait ont été déposés dans plusieurs administrations. "Des plaintes" ont été déposées au tribunal administratif "pour défaillance de service public", "un dépôt de plainte collective contre X est en cours au civil", a indiqué un collectif de citoyens. "Dans cette affaire, c'est la moins mauvaise des solutions qui sera choisie. Il n'y aura pas de bonne solution", a estimé le Sdis qui n'exclut pas la poursuite du feu jusqu'à la prochaine "saison des pluies", en décembre.
"Soit on ne fait rien et on accepte qu'il y ait des odeurs, soit on fait, mais avec des conséquences qu'on ne maîtrise pas forcément en termes de pollution et d'effets secondaires", a conclu le Sdis. Contacté par l'AFP, l'exploitant, la Communauté de communes de l'ouest guyanais (CCOG) a indiqué poursuivre sa tentative d'étouffement du sinistre par "ensevelissement". "9000 m3" de terre ont été déversés sur cette décharge sauvage, a précisé la CCOG qui envisage si besoin "la solution d'inondation des dernières poches de combustion".



Mesdames les Ministres, Monsieur le Préfet, Messieurs les Présidents, Madame la Présidente, Monsieur le Maire,
 
depuis le 11 septembre 2019, soit depuis plus d'un mois, la décharge publique de Maripasoula, située dans la ville et au-dessus d'une crique, brûle.
L'intervention réalisée du 18 au 28 septembre a limité les fumées qui se dégagent de déchets accumulés sans aucun tri depuis des années (piles, batteries, électroménager, produits chimiques…). Cependant le dégagement de fumée perdure : le matin et le soir surtout, un brouillard odorant dû à l'incendie et particulièrement incommodant se répand toujours dans le bourg. La pollution aérienne et environnementale, quelle qu'en soit la nature exacte, se poursuit et touche à des degrés divers l'ensemble de la population (irritations des voies aériennes supérieures, irritations oculaires, maux de tête, insomnies, fermetures ponctuelles d'établissements scolaires).
Aucune évaluation précise de la pollution n'a été menée, pas plus que celle de son éventuel impact. Seul un communiqué de l'Agence régionale de santé de Guyane, diffusé le 24 septembre, signale la toxicité des fumées et recommande la mise en place de diverses restrictions.
Les pouvoirs publics ne semblent plus intervenir activement sur le site de l'incendie depuis le 28 septembre. Une réunion s'est tenue à Paris le 7 octobre, rassemblant autour de Madame la Ministre des Outre-Mers divers acteurs de la gestion des déchets dans les communes du fleuve Maroni. Les orientations issues de cette réunion ne sont pas encore publiquement communiquées.
La décharge de Maripasoula a été reconnue illégale par l'Union européenne en 2007 ; l'existence fréquemment évoquée d'une nouvelle décharge reste floue. La mise en place du tri des déchets n'a toujours pas été réalisée. La dilution des responsabilités gêne les citoyens dans leur accès à l'information.
Il ne s'agit pas de quêter de nouvelles subventions dont l'emploi pourrait être hasardeux, mais nous demandons aux acteurs concernés :
- de prendre leurs responsabilités et la mesure de la situation ;
- d'intervenir efficacement dans l'extinction de l'incendie ;
- d'établir une nouvelle gestion sûre et aussi durable que possible des déchets de la commune (nouvelle décharge, tri sélectif...) ;
- d'informer de façon satisfaisante la population (analyse des polluants répandus et de leurs éventuels impacts, projets mis en place, freins éventuels...).
Nous espérons enfin que la gestion des déchets à l'échelle de la Guyane entière saura connaître une évolution positive au cours des toutes prochaines années.

Vous remerciant de l'attention que vous nous portez, nous vous prions de croire, Mesdames les Ministres, Monsieur le Préfet, Messieurs les Présidents, Madame la Présidente, Monsieur le Maire, à nos sentiments respectueux.

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Préfet

Solidaire des habitants pollués par l"incendie de la décharge de Maripasoula, Je vous demande
- d'intervenir efficacement dans l'extinction de l'incendie ;
- d'établir une nouvelle gestion sûre et aussi durable que possible des déchets de la commune (nouvelle décharge, tri sélectif...) ;
- d'informer de façon satisfaisante la population (analyse des polluants répandus et de leurs éventuels impacts, projets mis en place, freins éventuels...).

Vous remerciant votre attention, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à mes sentiments respectueux.

 

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10 commentaires

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Pour Marion et sa famille, pour ces habitants qui subissent ces menaces pour leur santé, pour la nature si belle de la Guyane qui se trouve impactée elle aussi, je suis de tout coeur avec les associations qui demandent le minimum de ce que l'on peut exiger

malu
Le 27/10/2019 à 13:41:28

Inadmissible!
Condamnée en 2007 par l'U.E. et plan d'urgence d'état depuis 2010!

Bannery
Le 25/10/2019 à 06:43:07

L'environnement? une priorité? a-t-il dit???

Dumortier
Le 24/10/2019 à 17:24:38

Les guyanais sont-ils des citoyens français au même titre que les métropolitains? J'imagine qu'officiellement c'est "oui". Alors que font les autorités? Cela ne serait pas permis ici en métropole.

Brochet
Le 24/10/2019 à 13:07:23

le problème c'est que c'est partout en France que les décharges illégales et sauvages existent alors qu'une loi de 2002 interdit ces décharges
que font les autorités ? c'est le moment d'interroger notre commune ?

Bruno
Le 24/10/2019 à 08:43:33

On est au bout du monde mais on se trouve dans une nature vierge qu'il faut conserver
Tout le monde doit coopérer pour corriger de mauvaises habitude qui ont conduit aujourd'hui à cette pollution

Le Vérinois

Le Vérinois
Le 23/10/2019 à 17:16:55

Et mettre en place une politique zéro déchet !

Jean-Marc CONVERS
Le 23/10/2019 à 13:53:48

Bien le bonjour,

Tout mon soutien, aux victimes de l'anarchie libérale !

En autre solution, les décharges ne sont plus une solution mais un pis-aller !
Le terme de déchets est une invention du système industriel qui n'assume pas ses responsabilités vis-à-vis des produits qu'il fabrique, met en marché et puis pof, plus rien, n'est plus responsable de rien car ce système serait incapable de déconstruire ce qu'il a construit, de récupérer les fluides et matériaux, donc de dire à tous de tout mettre en décharge, hop-hop-hop ils mettent tout sous le tapis et tant pis pour ceux qui auront à vivre avec...
Bonne journée
et bon courage

Philippe BIAUX
Le 23/10/2019 à 09:56:22

Nous voyons là, bousillées et jetées 1, 2 ou maxi 5 ans après achat, (quand c'est pas les babioles jetées 1 mois après !) toutes les saloperies qui servent à rien de la société de consommation ! Merciii !

philippe lyonnet
Le 23/10/2019 à 00:22:57

Comme la crique donne sur le fleuve servant de frontière avec l'état du Suriname, peut-être faudra-t-il faire pression par l'autre côté du fleuve.

https://www.openstreetmap.org/relation/1663797#map=13/3.6482/-54.0480  

Bibi
Le 22/10/2019 à 20:45:27

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