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Cette pétition est maintenant terminée

Bilan de la pétition : les 10 propositions de France Nature Environnement pour 2017

Mise en ligne du 27/03/2017 au 12/07/2017

Disparition des espèces, épuisement des ressources, précarités et gaspillages, risques sanitaires : la crise écologique, simple second rôle dans la campagne électorale, est pourtant vivace. Pour la contrer, France Nature Environnement formule dix recommandations destinées à ceux qui vont nous gouverner. 
France Nature Environnement est apolitique et ne soutient aucun parti. Mais cela ne signifie pas que nous n’avons pas notre mot à dire lors des élections présidentielle et législative, moments forts de la vie démocratique. Ces échéances sont une opportunité pour dire aux futur.e.s élu.e.s que la protection de la nature et de l’environnement compte pour leurs électeurs. Chaque jour, à travers ses actions, France Nature Environnement porte des solutions. En voici 10, très concrètes, et qui pourraient vraiment changer la donne.  

Bilan de la pétition :

96 participants

Présentation de la pétition :

http://www.fne.asso.fr/node/89608  
1. Indiquer obligatoirement les conditions d’élevage et de rémunération des agriculteurs
Le constat : Aujourd’hui, il n’y a aucune obligation d’étiquetage précisant les conditions de vie des vaches, des moutons, des cochons, des volailles ou des poissons (http://www.fne.asso.fr/dossiers/bien_etre_animal)   qui finissent dans nos assiettes. Les consommateurs ignorent si l’éleveur a été rémunéré correctement. L’élevage traverse une crise importante et engloutit des aides publiques versées sans condition environnementale ou de bien-être animal crédible. En parallèle, en dépit du rejet des consommateurs, les organismes génétiquement modifiés se sont introduits dans notre chaîne alimentaire par le biais de l’alimentation du bétail. Pourtant, rien n’oblige à signaler les produits issus d'animaux nourris aux OGM.
Notre proposition : que soit affiché clairement un certain nombre d’informations sur les produits d’origine animale : élevé en plein air ou en batterie, nourri à l’herbe ou avec des OGM, rémunération de l’agriculteur… Une telle mesure encouragerait l’adoption de meilleures pratiques. Les Français sont prêts : les citoyens s’indignent de plus en plus de l’opacité des filières, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique a progressé de 20 % en 2016. Parmi les amateurs de bio, 70 % d'entre eux évoquent d'ailleurs le bien-être animal comme l’un de leurs critères d’achat. 
A lire aussi : notre dossier sur le bien-être animal( http://www.fne.asso.fr/dossiers/le-bien-être-animal-  

2. Encourager la sauvegarde des espèces menacées et le respect du vivant
Le constat : En métropole et dans les outre-mers, 1 143 espèces de notre flore et de notre faune sont inscrites sur la liste rouge des espèces menacées. Parmi elles, l’emblématique ours des Pyrénées, mais aussi d’autres espèces moins connues comme le Grand Hamster d’Alsace ou la tortue d’Hermann. En France, un mammifère sur dix risque de disparaître, mais aussi un reptile, un amphibien et un oiseau sur cinq. La nature subit des pressions de plus en plus fortes du fait de la croissance exponentielle des activités humaines. L’équilibre naturel de notre planète repose pourtant sur la biodiversité. 80 % des espèces végétales dépendent des abeilles, papillons et autres pollinisateurs pour se reproduire.
Notre proposition : Nous réclamons une prise en compte bien plus importante de la biodiversité dans les politiques sectorielles (économie, agriculture, forêt, pêche, industrie, urbanisation, tourisme) et un renforcement des politiques de conservation et de gestion de notre patrimoine naturel. La présence et le retour d’espèces symboles de “nature sauvage” comme l’ours, le loup, le grand tétras, l’esturgeon européens, doivent être favorisés. En parallèle, l’effort d’éducation et de sensibilisation à la nature doit être poursuivi, auprès de tous les publics. Chaque citoyen doit pouvoir accéder à une nature de qualité et de proximité.  


3. Imposer un critère « qualité de l’air » dans le bonus-malus automobile
Le constat : En décembre 2016, la France a connu le pic de pollution le plus intense depuis 10 ans. Moins flagrante, l’exposition à un air de qualité moyenne, en continu, a un impact dévastateur sur la santé. La pollution de l’air est la troisième cause de mortalité dans notre pays, liée à  52 000 décès prématurés par an, soit 145 personnes par jour, d’après l’Agence Européenne de l’Environnement. Pour couvrir son coût sanitaire, économique et financier, les Français déboursent chaque année plus de 100 milliards d’euros. L’Organisation mondiale de la santé classe les émissions de moteurs diesel (http://www.fne.asso.fr/communiques/diesel-l’enfumage-continue   ) comme cancérigènes certains. En ville, la première source de pollution aux particules fines, polluants particulièrement dangereux pour notre organisme, est le trafic routier.
Notre proposition : Pour encourager les Français à s’équiper avec des véhicules moins polluants, nous proposons l’intégration d’un critère « qualité de l’air » au bonus-malus automobile, ce qui se traduit par une incitation financière au moment de l’achat pour les véhicules émettant le moins de polluants.

4. Afficher la présence de nanoparticules et de perturbateurs endocriniens
Le constat : Dans les couches, les cosmétiques, les aliments ou les détergents, de nouvelles substances s’immiscent partout. Le PVC, par exemple, plastique largement utilisé pour les jouets des 0-3 ans, contient des phtalates, qui appartiennent à la grande famille des perturbateurs endocriniens. Ces molécules dérèglent notre système hormonal et peuvent provoquer des problèmes neurologiques, des cancers, des troubles de la croissance ou de la fertilité. Du côté des nanoparticules, ces infimes substances qui se faufilent jusqu'à nos organes vitaux et peuvent provoquer des maladies cardiovasculaires, des cancers, des malformations du fœtus, 600 produits en contenant sont disponibles sur le marché français. Plus de 200 produits fabriqués par l’industrie, dont des crèmes solaires et des dentifrices, contiennent du dioxyde de titane (E171 pour les intimes), une nanoparticule classée cancérigène.
Notre proposition : Un affichage clair est nécessaire pour sensibiliser les consommateurs, et à terme inciter l’industrie à se passer de ces molécules. Il est temps d’agir afin de prévenir les risques et limiter l’exposition, en particulier celle des populations sensibles, femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants. 

5. Réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2025
Le constat : Entre 2009 et 2015, la consommation de pesticides a augmenté de 18 % en France. Aucune distance de sécurité n’est imposée entre les champs traités et les habitations. En moyenne, une pomme est traitée 36 fois. Ces produits phytosanitaires nuisent à l’environnement et à notre santé. Les personnes trop exposées, agriculteurs en tête, sont davantage touchées par la maladie de Parkinson, les risques de cancers ou d’infertilité. En se passant de pesticides de synthèse, l’agriculture biologique, en pleine croissance, a pourtant apporté la preuve qu’une autre agriculture est possible, avec un impact positif sur l’emploi rural.
Notre proposition : ll devient impératif de réduire l’exposition de tous à ces produits. Comment ? En formant les agriculteurs, en s’appuyant sur l’expérience des fermes qui ont déjà réduit l’usage des pesticides, en imposant que ceux qui conseillent sur l’utilisation des pesticides ne puissent plus être les vendeurs, dont l’intérêt n’est pas bien sûr de diminuer les quantités vendues. 

6. Obtenir une loi qui protège vraiment les sols
Le constat : Les sols nous sont indispensables. Ils filtrent l'eau, nous nourrissent, nous habillent, nous soignent et bien plus encore. Ils sont un réservoir de biodiversité. Enfin, ils stockent du carbone… Et pourtant, pollués, étouffés, rongés, ils sont en danger. Nous perdons chaque année 60 000 hectares de terres agricoles et 20 000 hectares d’espaces naturels. 
Notre proposition : Protégeons réellement les sols avec une loi votée au Parlement, qui répondra aux principaux risques qui les menacent : l’érosion, l’imperméabilisation, l’appauvrissement en matières organiques, les pollutions, la destruction des espaces naturels…  
Vous pouvez aussi réclamer une réglementation européenne pour les sols en rejoignant notre Initiative citoyenne  

7. Stopper la destruction des zones humides
Le constat : Entre l’eau et la terre, les tourbières, les mares, les marais ou les mangroves, véritables réservoirs de biodiversité, occupent une place prépondérante dans l'équilibre fragile de notre environnement. Mais elles sont menacées par l’intensification des pratiques agricoles, des aménagements hydrauliques inadaptés, la pression de l’urbanisation et les infrastructures de transport. Au cours du 20e siècle, près des deux tiers des zones humides ont été détruites. D’autres sont toujours visées par de grands travaux, comme à Notre-Dame-des-Landes, à Roybon ou pour le tunnel Lyon-Turin. Nous réclamons un moratoire sur les destructions de zones humides, ce qui signifie l’interdiction de tous les travaux qui les mettraient en péril.
Notre proposition :  un moratoire sur les destructions de zones humides, ce qui signifie l’interdiction de tous les travaux qui les mettraient en péril.

8. Augmenter la performance énergétique des bâtiments en repensant le système d’aides à la rénovation
Le constat : 86 % des logements consomment trop d’énergie :c’est le premier poste de consommation d’énergie en France et une source de dépenses très importante pour les ménages. En particulier pour les 12,5 millions de Français qui souffrent de précarité énergétique. Pour réussir la transition énergétique, sortir des énergies fossiles et du nucléaire d’ici 2050, 750 000 logements par an auraient besoin d’être rénovés. Restaurer sa résidence, c’est réduire sa consommation d’énergie et donc préserver l’environnement. Transformer son logement en bâtiment basse consommation est possible et rentable. Mais aujourd’hui, les aides sont dispersées, peu connues et donc inefficaces. 
Nos propositions : un guichet unique pour simplifier les demandes d’aides et guider les particuliers, des soutiens privilégiant les rénovations les plus performantes et la formation des artisans. 

9. Taxer enfin les produits jetables 
Le constat : Chaque seconde, 126 gobelets en plastique et 233 lingettes sont utilisés en France. Rasoirs, lingettes, papier aluminium… ces produits à usage unique polluent nos sols, nos rivières, nos océans. En 2007, lors du Grenelle de l’Environnement, une taxe pour décourager l'achat de ces produits polluants avait été promise. 10 ans après, elle n’existe toujours pas.
Notre proposition : Passons à l’action et instaurons enfin cette taxe pour mettre fin à la société du jetable. 
 

10. Mettre à disposition des pièces détachées pendant au moins 10 ans
Le constat : Connaissez-vous le poids de nos déchets électriques et électroniques en 2015 ? 1,3 million de tonnes, soit 128 fois le poids de la Tour Eiffel ! Smartphones, ordinateurs mais aussi électroménager, nos appareils qui finissent à la poubelle gaspillent les ressources naturelles : métaux précieux, terres rares, eau, énergie. Pourtant, dans près d’un cas sur deux, ils pourraient être réparés. Mais encore faut-il que cela soit possible, ce qui est loin d’être le cas : manque de pièces détachées, coût de la réparation trop élevé, appareils indémontables…
Notre proposition : Et si on mettait fin à l’obsolescence de nos objets ? Dans la pratique, cela signifie rendre obligatoire la mise à disposition par les fabricants de pièces détachées pendant au moins 10 ans, à un coût et dans des délais acceptables. 
A lire aussi : Offrons une seconde vie à nos téléphones portables

Texte de la pétition :


Les soussignés soutiennent les propositions de FNE

 

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2 commentaires

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une autre proposition de lutte contre une pollution serait à proposer : pollution invisible et qui fait de plus en plus de victimes sans qu on en ait conscience: la lutte contre la croissance exponentielle des ondes electromagnétiques artificielles
( voir site : ehs-mcs.org par exemple)
Catastrophe sanitaire certaine dans les années à venir

monique
Le 28/03/2017 à 08:48:07

Changer son filtre à air tous les ans et rouler à l'excellium, avec un vieux diesel, lui fait émettre 3 x moins de particules fines que la limite autorisée. pourquoi ne pas commencer à légiférer en fonction de ça ? Et pourquoi garder une limite aussi haute?
Les appellations de zones humides devrait inclure rivières et ruisseaux, ça éviterait à des gens "intelligents" de soutenir qu'une rivière n'est pas une zone humide...!!!
!

plantain
Le 27/03/2017 à 20:56:35

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