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Bilan de la cyberaction : Indre-et-Loire : 3 000 km de ruisseaux rayés de la carte par la préfecture

Mise en ligne du 19/07/2019 au 09/08/2020

Près de 43% des cours d'eau ont disparu des cartes dressées par la préfecture d'Indre-et-Loire. Leur absence a pour conséquence de jeter un flou sur le respect de la réglementation qui interdit l'utilisation des pesticides à proximité de ces ruisseaux.

Bilan de la cyberaction :

2435 participants

Pesticides : la préfecture d'Indre-et-Loire doit revoir sa copie
La justice a annulé l’arrêté limitant les zones de non-traitement agricole autour des points d’eau. Une victoire pour les défenseurs de l’environnement.
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/pesticides-la-prefecture-d-indre-et-loire-doit-revoir-sa-copie  

Présentation de la cyberaction :

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/indre-et-loire-3-000-km-de-ruisseaux-rayes-de-la-carte-par-la-prefecture-1562949923  

Lorsqu'un cours d'eau traverse le champ d'un agriculteur,il a l'obligation de le protéger par une Zone non traitée (ZNT) de cinq mètres de large. Un tampon entre le ruisseau et les cultures qui permet de protéger l'eau des produits phytosanitaires. Problème: en Indre-et-Loire, ce sont 3000 km de ruisseaux qui ont disparu de la carte selon un rapport remis aux ministères de l'environnement et de l'agriculture au début du mois de juillet dernier. Et s'ils n'existent plus officiellement, la question de leur protection ne se pose donc plus vraiment.

Des ruisseaux fantômes exposés à un risque de pollution

La disparition de ces 3000 kilomètres de cours d'eau s'explique par un changement de référence pour les répertorier. Depuis maintenant deux ans, ce ne sont plus seulement les cartes IGN, (Institut géographique national) qui font foi. Les préfets ont le choix de "retenir ou retirer des points d'eau en s'appuyant sur les données pertinentes le justifiant", précise un arrêté préfectoral du 21 juillet 2017.
Mais pour Damien Avril, chargé de mission à la Sepant, une association environnementale, les éléments justifiant la suppression d'un cours sont trop faibles. Le jeune homme pointe du doigt un risque de pollution des eaux: "Les éléments supprimés sont essentiellement des fossés, qui ne sont pas alimentés en eau toute l'année, mais qui ont vocation à acheminer l'eau des plateaux vers le réseau hydrographique en aval et les éléments qu'elle transporte. En clair, ça concerne les pesticides". L'association craint donc qu'en cas d'orage violent les fossés, devenus fantômes sur les cartes, contaminent les ruisseaux.

Des expertises menées sur le terrain par la préfecture

De son côté, la préfecture insiste: des expertises ont été conduites en 2017 pour s'assurer que plusieurs fossés indiqués par l'IGN n'étaient plus d'actualité."Il y a des endroits, où le tracé existe sur la carte, mais il n'y a pas de cours d'eau sur le terrain. Parce que depuis dix ou vingt ans, il y a eu des travaux agricoles ou routiers. Il y a un certain nombre de défauts sur la carte IGN", décrit Dany Lecomte, chef du service des eaux.

Le point de tension entre agriculteurs et associations environnementales porte sur la définition exacte d'un ruisseau. La loi pour la reconquête de la biodiversité d'août 2016 retient trois critères. Une eau présente en majeur partie de l'année, une vie végétale et animale aquariophile et un cours d'eau créé de manière naturel. Pour Henri Frémont, président de la chambre d'agriculture d'Indre et Loire, si on suit ces critères beaucoup de ruisseaux n'existent plus.

Respecter une Zone non traitée serait alors une perte d'argent inutile

"Faut savoir que sur ces parcelles là, on paye toujours le fermage, les impôts fonciers, donc c'est de l'emploi derrière, c'est des achats qui se font pas et des ventes qui ne sont pas", ajoute Henri Frémont.
La préfecture d'Indre-et-Loire a réaffirmé, via un communiqué de presse daté du mercredi 11 juillet, que sa cartographie des cours d'eau respecte bien la réalité du terrain. Pour prendre encore plus de précaution, une zone tampon sur les 350 premiers mètres des fossés est mise en place pour limiter les risques de pollution

Voir la grande enquête de Reporterre en 2017
Quand le gouvernement et la FNSEA redessinent la carte des cours d'eau
https://reporterre.net/Quand-le-gouvernement-et-la-FNSEA-redessinent-la-carte-des-cours-d-eau  

La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d'eau de nos cartes
https://reporterre.net/La-FNSEA-veut-faire-disparaitre-les-petits-cours-d-eau-de-nos-cartes?utm_source=actus_lilo  

La nouvelle cartographie des cours d'eau menace l'intérêt général
https://reporterre.net/La-nouvelle-cartographie-des-cours-d-eau-menace-l-interet-general  

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Préfet,
Un cours d'eau doit être protégé, afin d'éviter la destruction des milieux aquatiques dont dépend notre propre survie. Je dis non à la disparition des rus, ruisseaux et petites rivières de la carte des cours d'eau

 

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34 commentaires

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Nous devons à Mme Royal, alors ministre de l'environnement,l'instruction gouvernementale scélérate de juin 2015 demandant aux préfets d'engager un travail d'identification concertée des cours d'eau, à la grande satisfaction des chambres d'agriculture soucieuses de réduire au maximum leurs contraintes environnementales vis à vis des ZNT.En Vendée un collectif d'associations de défense de l'environnement a pu obtenir du préfet son inscription dans la démarche, initialement réservée à la DDTM et aux représentants du monde agricole. Notre engagement a permis je pense d'équilibrer les forces antagonistes en présence.

alain ethioux
Le 01/10/2020 à 15:41:33

je suis de las bas et je confirme

beaucoup de pesticides aussi
maintenant on cultive à coté des rivières des ruisseaux
alors que dans les année 1970 c était interdit
le préfet s en fout naturellemnt

beatrice coudry
Le 01/10/2020 à 10:14:22

C'est infâme. Qu'ont-ils donc dans la têt ces préfets ?

Renée NONDEDEU
Le 12/08/2020 à 14:59:15

et on parle de biodiversité en haut lieu la préfecture n'est elle pas la représentante de l'Etat?
on se fout de notre g....et je reste poli!

JEAN CLAUDE SCHMITT
Le 11/08/2020 à 15:41:37

Encore et encore ministre prefets prêt a faire les yeux doux a nos agriculteurs .Fi des alertes sanitaires.
Pourtant nous sommes tous concernés.

Léon magret
Le 10/08/2020 à 17:14:09

Pesticides : la préfecture doit revoir sa copie
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/pesticides-la-prefecture-d-indre-et-loire-doit-revoir-sa-copie  

Alain UGUEN
Le 09/08/2020 à 11:30:28

Si les indications étaient sur les cartes IGN, c'est que ces cours d'eau ont existé. S'il n'existent plus c'est que les services en charge de leur protection n'ont pas effectué leur travail. C'est encore plus difficile de les remettre en place maintenant.

Anne
Le 05/07/2020 à 13:01:56


La lutte continue. Danièle

Danièle Hennebert
Le 29/06/2020 à 14:39:48

et c'est sans compter avec la pollution radioactive au tritium dans les eaux de la Loire.

bertile Boucard
Le 29/06/2020 à 11:23:08

Les préfets du Centre-Val de Loire doivent revoir la protection des points d'eau
https://www.actu-environnement.com/ae/news/cours-eau-val-de-loire-zone-non-traitement-35724.php4#xtor=ES-6  

Alain UGUEN
Le 29/06/2020 à 08:08:40

Tout les ruisseaux , fossés rus etc mène à la nappe phréatique.
Et nous boirons ces produits un jour ou l' autre.
Il se trouve déja des pesticides et des sous produits dangereux en quantité sufisantes dans les eaux " potables" .
Il y en a même dans les eaux de sources vendues comme convenant pour les nourissons.

Il faut donc protéger tout circuit d' eau, j' usquau moindre fossé.
Mais Avant tout cesser ce suicide collectif aux pesticides.

OM GG
Le 28/10/2019 à 17:20:28

Attila est un petit joueur !

Tangi POULAIN
Le 24/08/2019 à 15:58:57

NON aux COMPLICITES d'escroqueries des Départements,Régions & Etat .
NON à Bayer-Monsanto & autres prédateurs- TUEURS .
OUI à GAÏA,Terre-Mère !

contre sens
Le 12/08/2019 à 09:57:48

@Anne Hippeau : il est possible d'utiliser des cartes produites par la population et non par un état soumis aux lobbys : https://www.OpenStreetMap.org  
Souvent plus détaillé que des produits propriétaires.

Bibi
Le 05/08/2019 à 10:43:06

Dans l'Aude aussi de nombreux points d'eau ont disparu des cartes et donc de la réglementation

anne hippeau
Le 23/07/2019 à 22:40:05

Entre le bon-sens et la finance,c'est toujours l'argent qui gagne.A quoi cela sert de parler des des problèmes environnementaux si,consciemment on continue à tout massacrer en toute connaissance de cause.On fait du denit et de l'autodestruction. La planète est foutue.

JPierre
Le 21/07/2019 à 18:33:38

LES SERVICES DE LA PREFECTURE NE DOIVENT PAS SE METTRE AU SERVICE DES LOBBIES DES SYNDICATS AGRICOLES MAIS AU SERVICE DE LA PROTECTION DES EAUX ET DES NAPPES PHREATIQUES

Yves Mollet
Le 20/07/2019 à 23:44:21

Pour une fois, je ne signerai pas, car les motifs retenus sont insuffisants.
Pour ce qui est de l'épandage de pesticides et autres phytos, que ce soit à proximité ou pas des rivières, cela devrait être interdit au moins en règle générale, sauf situation exceptionnelle.
Mais le classement en ruisseau a des conséquences dans bien d'autres domaines que celui indiqué, et notamment en matière d'urbanisme, avec des études demandées aux particuliers qui rénovent un bâtiment qui peuvent s'avérer extrêmement coûteuses et peu utiles, notamment lorsque le bassin hydrologique n'est pas définissable de manière claire.
La définition juridique des ruisseaux posée par le Conseil d'Etat est suffisante pour permettre une distinction claire entre ruisseaux et fossés, et le fait de classer un fossé en ruisseau ne renforce pas la protection des cours d'eau, vu que les effectifs de la police de l'eau sont déjà insuffisants pour assurer leurs missions. Mieux vaut se concentrer sur les cours d'eau où existe véritablement une vie aquatique et protéger le vivant existant.

Léonard
Le 20/07/2019 à 18:36:14

les préfets aux ordres de M. Macron se montrent de plus en plus dangereux pour l'environnement.....cela voudrait-il faire comprendre que "le grand chef" se fout totalement de l'écologie et de la protection de l'environnement, pourtant il nous fait de ronflants discours

maripachats
Le 20/07/2019 à 17:42:23

quel monde . nous vivons dans un monde ou seul l interer
comte . ou et la protection de la nature

gerard lemercier
Le 20/07/2019 à 15:28:08

Ahurissant ! De plus en plus orwellien !

Shesapples
Le 20/07/2019 à 11:48:00

Tuer la biodiversité jusque dans le plus petit ru !!! Quand va-t-on juger la FNSEA pour écocide ?

hanquez Serge
Le 20/07/2019 à 11:16:23

Sans commentaires!!! tellement c'est grossier comme procédé!!!!

cactus
Le 19/07/2019 à 21:41:36



ceci traduit bien que nous ne vivons pas tous dans le même monde.....
cartographier la France sans ses ruisseaux, c'est réaliser un portrait sans orbites:gênant s'il s'agit d'une carte d'identité, comme une cartographie des ruisseaux sans ruisseaux!!

mondo
Le 19/07/2019 à 19:52:01

Quand ça gène… on efface, ça doit arranger un grand syndicat agricole et ses adhérents !

KLEFIZE
Le 19/07/2019 à 19:03:52

Mon commentaire si vous ne le jugez pas publiable au moins renvoyez le moi que je puisse y apporter des corectifs et le re-publier !

pothier bernard
Le 19/07/2019 à 18:20:46

Comme l'eau va disparaître bientôt, le préfet prend de l'avance ...

Bruno Cappelle
Le 19/07/2019 à 16:41:18

Comme l'eau va disparaître bientôt, le préfet prend de l'avance ...

Bruno Cappelle
Le 19/07/2019 à 16:40:45

C'est devenu très à la mode d'escamoter ce qui dérange. Ici les cours d'eau qui empêchent de polluer toute la parcelle, là les manifestants, les mécontents qui râlent et dénoncent, ailleurs encore, la suppression de 800 emplois qui fait tache dans l'euphorie libérale, etc...
Pffft, abracadabra, disparu tout cela.
Comme disait le Premier Ministre lors du 14 juillet à propos des sifflets et des huées : "Je n'ai rien entendu".
Suivant ce bel exemple émanant des plus hautes sphères de l'Etat, rien d'étonnant à ce que nos Préfets déclarent :
"Des cours d'eau ? Je n'ai rien vu"...

Frawald
Le 19/07/2019 à 16:13:10

Ces disparitions sont un vrai scandale ! Cela va encourager nos agriculteurs et bétonneur de tous poils à "oublier" les contraintes liées à ces petits cours d'eau dont on devrait savoir que ce sont eux qui font les grandes rivières !!! Adieu donc insectes, oiseaux d'eau, grenouilles, couleuvres, toute une vie iINDISPENSABLE à la notre, sacrifiés pour répondre aux crétins de la FNSEA

Bernard Pothier
Le 19/07/2019 à 16:04:50

Si ce n'était qu'en Indre-et-Loire ! Le préfet du Loiret a fait le même type d'opération !

Michel ISAMBERT
Le 19/07/2019 à 15:54:26

Si on en croit les scientifiques -et bien que cette conclusion soit bien loin de faire la "une" des médias, les réserves d'eau douce potable sur la planète Terre seraient de 5 à 6 ans! L'eau, un bien commun, sans lequel la vie n'existe pas, est plus que jamais menacée de pénurie. Et pendant ce temps, des politiques, des fonctionnaires, des syndicats agricoles ou des particuliers veulent faire admettre un droit à la polluer pour produire toujours plus. Inconscience? Cynisme? Il y a deux millénaires, une homme a écrit:"L'argent est la racine de tous les maux". Lorsque ce désir d'argent conduit à mettre en danger la vie elle-même, elle est surtout signe de stupidité.

Mireille
Le 19/07/2019 à 15:14:49

Pas vu pas pris...on va se retrouver sans cours d'eau
à tirer la langue au robinet.

Jean pouwels
Le 19/07/2019 à 14:56:26

même si le cours d'eau n'est pas permanent, même s'il ne contient pas une faune ou flore visible typique d'un cours d'eau, il est à même de transporter l'eau et de l'amener jusqu'à un cours d'eau plus important, en charriant les pesticides des parcelles qu'il côtoie.
De toutes façon, bientot l'interdiction de pesticide sera totale et inconditionnelle sur tout le territoire, et la honte sera sur ceux qui ont promus ou protégée l'utilisation de ces poisons.

Jan Cris Metivier
Le 19/07/2019 à 14:52:36

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