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Bilan de la cyberaction : Faisons de l'éducation des filles notre modèle

Mise en ligne du 06/03/2021 au 16/06/2021

Crimes, agressions, dégradations… À une écrasante majorité, ce sont des hommes qui se rendent responsables de ces délits. Dans son essai (1), l’historienne Lucile Peytavin évalue le prix de ces violences qui mobilisent police, justice, services médicaux et éducatifs. Pour elle, pas de fatalité : c’est l’éducation différentiée donnée aux enfants qui prépare ces comportements.

Bilan de la cyberaction :

2192 participants

Présentation de la cyberaction :

Lucile Peytavin : « La virilité coûte 100 milliards par an à la France »
Propos recueillis par Anne-Sophie Douet/ALP pour le Télégramme de Brest
https://www.letelegramme.fr/france/lucile-peytavin-la-virilite-coute-100-milliards-par-an-a-la-france-06-03-2021-12714361.php  

Comment avez-vous eu l’idée de chiffrer « le coût de la virilité » ?

Je suis tombée, un jour, sur un simple chiffre : 96 % de la population carcérale en France est masculine. Ce chiffre m’a interpellée, en ce qu’il dit que les personnes reconnues coupables de crimes et de délits sont, dans plus de neuf fois sur dix, des hommes. J’ai donc décidé de tirer le fil, pour m’intéresser à ce que coûtent ces comportements à l’État, qui dépense des milliards pour appréhender, enquêter, juger, sanctionner, rééduquer, soigner les auteurs. Sans compter le coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances des victimes. À ma grande surprise, ce travail n’avait jamais encore été mené. Les chiffres donnent le tournis : 86 % des homicides, 99 % des viols, 84 % des coups et violences, 95 % des vols avec arme, 90 % des dégradations sont le fait d’hommes.

« Rien ne prédétermine les hommes à ces comportements asociaux. Ce n’est ni une question de cerveau, ni de production de testostérone, comme on peut l’entendre parfois. La biologie n’a donc rien à voir là-dedans ».

Et pourtant, insistez-vous d’emblée, le sexe fort n’est pas violent par nature…

En effet, les chiffres sont saisissants : en France, au XXIe siècle, un homme a six fois plus de risques de devenir meurtrier et cinq fois plus de devenir délinquant qu’une femme. Mais il me paraît important de le dire : rien ne prédétermine les hommes à ces comportements asociaux. Ce n’est ni une question de cerveau, ni de production de testostérone, comme on peut l’entendre parfois. La biologie n’a donc rien à voir là-dedans. Un simple exemple : une enquête menée auprès de 114 violeurs condamnés a montré que 89 % de ces hommes avaient des rapports sexuels consentis au moins deux fois par semaine avant le crime. Le viol n’est donc pas le fruit d’une pulsion incontrôlable. D’ailleurs, quand les hommes passent devant le tribunal, ils sont bien jugés responsables de leurs actes. La responsabilité incombe à l’éducation qu’on donne aux enfants de sexe masculin.

Et la propension des garçons à adopter des comportements asociaux est mesurable très tôt…

En effet, 92 % des collégiens sanctionnés pour des atteintes aux biens ou aux personnes sont des garçons. Et ça commence même avant : dès l’école primaire, les filles témoignent de l’agressivité verbale ou physique des petits garçons. Des chercheurs ont relevé une violence systémique de la part des ados sur ceux qu’ils considèrent comme faibles : les filles, les timides, les gros, les « intellos », les homosexuels…
« Les valeurs viriles sont inculquées dès le plus jeune âge. On a même montré que les mères allaitaient différemment les bébés garçons et les bébés filles ».

En quoi l’éducation prépare-t-elle les garçons à cette violence ?

Les valeurs viriles sont inculquées dès le plus jeune âge. On a même montré que les mères allaitaient différemment les bébés garçons et les bébés filles. Elles laissent plus facilement aux premiers le choix du moment de la tétée, alors qu’elles imposent un rythme aux secondes. Dès les premiers mois de vie, donc, les filles apprennent qu’il y a des règles à respecter.

Que recouvrent ces « valeurs viriles » responsables, selon vous, du penchant des hommes pour la violence ?

Dès bébé, on valorise la force et la vigueur des garçons. Plus tard, on installe la violence dans les jeux, en favorisant la bagarre, par exemple. Puis, on leur met entre les mains des films et des livres dont les héros, essentiellement des hommes, ont recours à la violence. Ce à quoi on assiste, c’est à une acculturation des hommes à cette violence. On en voit les conséquences. Et dans le même mouvement, on dévalorise le féminin. Par exemple, s’il est tout à fait admis et accepté que les filles peuvent avoir envie de s’inscrire au foot ou à la boxe, on a toujours plus de mal avec le petit garçon qui demande à faire de la danse.

Le problème, c’est qu’au-delà de l’éducation genrée, c’est toute une culture à laquelle il faudrait s’attaquer…

Oui, mais c’est possible. C’est une construction sociale, donc, par définition, on peut la déconstruire. On avance déjà : le mouvement MeToo en est une illustration, car il interroge les comportements agressifs des hommes.

« Si on apprenait aux garçons comme aux filles l’empathie, les comportements humanistes, qu’on cessait d’ériger la force physique et mentale en valeur, etc., bref qu’on éduquait les deux sexes de la même façon, tout en serait changé ».

Cette éducation qui valorise la force mentale et physique, la domination de l’autre, la brutalité parfois, est-elle universelle ?

Elle l’est. Partout dans le monde, ce sont les hommes, bien plus que les femmes, qui sont jugés et emprisonnés. Le pays où le plus de femmes sont derrière les barreaux, c’est Hong Kong, mais elles ne représentent jamais que 20 % des détenus. Quel que soit le milieu social, les chiffres montrent que les femmes s’adonnent largement moins à la violence que les hommes. Et cela est vrai pour celles qui grandissent dans la pauvreté, sous les coups, ou en subissant des agressions sexuelles. La misère est donc un facteur moins déterminant que le sexe.

Vous avez donc fait le calcul : le coût de la virilité, c’est près de 100 milliards d’euros par an en France. Que contient ce chiffre ?

C’est le coût supporté chaque année par l’État français pour faire face aux comportements asociaux des hommes : dépenses directes de sécurité, de justice, de santé, auxquelles il faut ajouter le coût des souffrances psychologiques et physiques des victimes, celui des dommages matériels, la perte de production des victimes. Imaginez tout ce dans quoi on pourrait investir si on économisait sur ce budget…

Vous en tirez une recommandation : plutôt que de dépenser des sommes faramineuses pour juger, réparer les violences masculines, notre société aurait plutôt intérêt à investir dans d’autres modes éducatifs. Lesquels ?

Le mode éducatif, on l’a sous les yeux : c’est celui qu’on donne aux filles. L’éducation non genrée, expérimentée au Danemark, par exemple, ne donne pas de résultats. Elle n’enraye pas la violence. Alors que si on apprenait aux garçons comme aux filles l’empathie, les comportements humanistes, qu’on cessait d’ériger la force physique et mentale en valeur, etc., bref qu’on éduquait les deux sexes de la même façon, tout en serait changé. À l’avenir, l’État économiserait des milliards et les femmes n’auraient plus peur d’être seules le soir dans la rue, plus peur de laisser les enfants jouer dehors, etc., toutes ces situations considérées comme à risque et qu’on a totalement intégrées.
« Le coût de la virilité : ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes ? », éditions Anne Carrière, 17, 50 €.

En ce jour du droit des femmes nous vous proposons d'interpeller le Président de la République et votre député.

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Président,
Madame, Monsieur,
Si on apprenait aux garçons comme aux filles l’empathie, les comportements humanistes, qu’on cessait d’ériger la force physique et mentale en valeur, etc., bref qu’on éduquait les deux sexes de la même façon, tout en serait changé.
À l’avenir, l’État économiserait des milliards et les femmes n’auraient plus peur d’être seules le soir dans la rue, plus peur de laisser les enfants jouer dehors, etc., toutes ces situations considérées comme à risque et qu’on a totalement intégrées.
Dans cette attente, veuillez croire en ma vigilance sur vos décisions.

 

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26 commentaires

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Il est assez difficile de dire que l'on ne signera pas et, néanmoins, de commenter.
J'ai essayé de le faire il y a quelques jours, En vain, commentaire non enregistré.
Dans l'intervalle, Christine puis Philippe ont fait des commentaires assez proches des miens. Christine rappelle la biologie : nous ne sommes pas identiques dès notre naissance.
Philippe s'interroge sur l'empathie. Les femmes y sont plus inclinées, peut-être parce qu'elles élèvent des enfants des deux sexes. Et il y a des hommes très généreux et charitables, au delà de ce que font la majorité des femmes. Education ou tempérament? Les deux, sans doute.
Je vous invite à méditer deux événements récents. Un couple d'adolescents cause la mort d'une jeune fille. Qui a été le plus violent des deux? La jeune fille sera sans doute considérée comme co-auteur du crime.
Une actrice s'exhibe nue dans une cérémonie culturelle. Si c'était un acteur, on évoquerait peut être le délit d'exhibitionnisme.
Que penser des Femens qui provoquent des fidèles dans des églises? Est-ce une preuve d’empathie?

Je m’interroge sur l’opportunité de la mixité au collège. Oui, en école primaire, oui au lycée ; au collège (expérience personnelle d’adulte enseignant) je suis très dubitative. Il faut que les uns et les autres atteignent une certaine maturité, qui peut être accompagnée par des textes de bons auteurs, présentés et étudiés pour faire réfléchir, pour que la vie quotidienne dans la même classe soit pacifiée.

Je ne signerai pas parce que cette demande relève d’un phénomène de mode. C'est une utopie qui restera utopie.
Le féminisme à outrance, ce n’est pas mieux que le machisme intégral. Gare aux retours de bâton! Voyez le 19ème siècle après le 18 ème!

buriti
Le 13/03/2021 à 15:01:42

Pourquoi ne parlez-vous pas de la Culture de la Paix votée en 2000 par l'assemblée générale des Nations Unies, votée par la France qui ne l'a pas mise en oeuvre. Parmi les 8 domaines d'actions on trouve : renforcer une culture de paix par l'éducation, assurer l'égalité entre les femmes et les hommes, développer la compréhension, la tolérance et les solidarités...

Annie et Joel Frison
Le 10/03/2021 à 19:18:30

les féministes le nient et on peut se demander pourquoi mais dans les comportements "gendrés" tout n'est pas seulement éducation
il est en effet "scientifiquement prouvé" que nos hormones ont une influence sur notre cerveau, nos émotions, nos comportements... ce sont elles qui impliquent le caractère "combatif/belliqueux/ et autres adjectifs" des mâles du monde animal
et (désolée de contredire Simone) "l'instinct maternel" des femelles ... qui explique que de nombreuses filles continuent de faire des enfants contre toute raison objective, alors qu'elles ont la contraception à leur disposition !

bien sûr le contexte social (dons l'éducation) peuvent modifier bien des choses .... mais pas les supprimer !!!
tant que les divers mouvements persisteront à ignorer cette part du problème, le PB ne sera pas résolu
(idem en politique pour ce qui est du comportement de rejet de l'étranger et défense du territoire)

=> rechercher des substituts à ces comportements réprouvés serait la meilleure éducation possible (ainsi des matches de foot ou autres peuvent être bons dérivatifs du combat contre l'étranger : de façon ludique et en respectant de règles communes)

merci de ton attention (j'ai signé tout de même, même si je n'y crois pas : les mâles/virils de tous les pays vont sans doute s'unir contre ce type d'idées !)
C.C.?

christine
Le 10/03/2021 à 10:42:28

@Christian Massson ++
@Europanino +++
@Casalegno Catherine ++

Philippe LEBOURG
Le 10/03/2021 à 09:31:06

Le titre est bizarre... j'ai failli ne pas signer.
Comme dit souvent dans les messages ci-dessous ce sont tous les membres de la société qui devraient être "éduqués".
La solution est simple : couper tous les liens avec les chercheurs de minutes de cerveaux disponibles de tous les merdias et de tous les moyens de comm.
Il faut en finir avec l'illusion créée par ces crapules que le bonheur est dans la course à la consommation du vivant comme du matériel : le premier étant ramené au vulgaire statut du second...
Et de là découle l'écrasement de tout ce qi n'est pas soi : Bravo pour les propositions d'éducation à la non violence : mais comment faire pour sortir de notre modèle ripoux puisque cette approche de la non-violence ne touche qu'une personne sur des milliers ? Qui, dans les jeunes générations, connaît encore Lanza del Vasto ?...

Marc Saint Aroman
Le 10/03/2021 à 09:23:31

Philippe écrit
Pourquoi Lucile Peytavin ne dit-elle pas quel y est le pourcentage de Musulmans ?

Parce contrairement à ce que prétend un polémiste condamné à une amende de 10 000 euros pour injure et provocation à la haine, Il n'existe pas de statistique officielle du nombre de musulmans dans les prisons françaises. On sait tout au plus que 17 899 détenus, soit 25,8 % de la population carcérale, avaient sollicité un dispositif spécial durant le mois de ramadan en 2017.
https://www.liberation.fr/checknews/2019/10/26/y-a-t-il-25-ou-70-de-prisonniers-musulmans-en-france_1759687/  

Alain UGUEN
Le 10/03/2021 à 09:10:36

Bonjour,
Ce n'est pas la première fois qu'il y a ce désir de changer le monde, changer l'humain.
Qu'inclue l'empathie ?
Supprimer la consommation de viande et donc de poisson et de fruits de mer ?
Valoriser les premiers de cordée ?
Obliger les catholiques à avoir des femmes prêtres ?
96% de la population carcérale est masculine. Pourquoi Lucile Peytavin ne dit-elle pas quel y est le pourcentage de Musulmans ? Elle dit qu'il faut voir la réalité en face mais elle ferme les yeux lorsqu'une partie de cette réalité la dérange.
Si les mères ont déjà une attitude différente selon le sexe de leurs enfants, alors ce sont les mères qu'il faudrait commencer à éduquer! Qui va les éduquer ?
Le comportement des femmes n'est pas indépendant du comportement des hommes, et réciproquement. Donc, c'est un problème complexe. Vouloir le simplifier comme le fait Madame Peytavin ne mène à rien.

Philippe Veyrat
Le 09/03/2021 à 11:28:49

Il importe que la gente masculine sorte du déni du système de violence et de domination auquel ils participent tous, sans exception, à différents niveaux. Il est temps que les hommes se responsabilisent. Un homme, ça s'éduque!

CORINNE GUYONNET
Le 09/03/2021 à 08:38:27

Je rejoins le commentaire de Christian Masson. Placées dans certains contextes, les femmes et les filles peuvent devenir violentes elles aussi : dans les entreprises, il y a des cheffes hargneuses ; sur la route, il y a des chauffardes ; dans les cours d’école, des bagarreuses ; sur le net, des harceleuses ; chez Daesh, des terroristes au féminin, etc… En bref et en résumé, la c*** ie n’est pas l’apanage de la virilité.
Tant que la dominance physique et mentale de l’Autre sera érigée en modèle, en valeur positive, en qualité essentielle à posséder quand on veut être un(e) bon(ne) manager, voire un(e) leader politique ; nous vivrons dans une société de violence et d'asservissement.

Frawald
Le 09/03/2021 à 07:42:11

oh là là aujourd’hui les commentaires a craint: le sujet a un effet "révélateur" intéressant! même sur cyberacteur on commence à trouver des horreurs! dommage: on était bien au chaud!
s'il vous plait, ici, on ne dit pas "issus d'une certaine religion", on dit ce qu'on veut dire clairement! et ce n'est pas de religion,de culture ici comme ailleurs.
Lise mieux l'interview proposée et ne signe pas si ça vous dérange...

Monique FRIGARA
Le 08/03/2021 à 20:45:59

Faisons aussi celle des garçons, de leurs pères et grand'pères

Claire Gravot
Le 08/03/2021 à 18:46:12

il faudrait aussi que les mères ne considèrent pas leurs fils comme des demi-dieu comme c'est trop souvent le cas en particulier dans le monde musulman ce que j'ai pu constater dans mon travail d'éducateur

michel armagnat
Le 08/03/2021 à 17:23:54

les filles ont d'autres défauts ...

DOMINIQUE BOUTS
Le 08/03/2021 à 16:18:05

L'éducation à la communication non-violente, dès le plus jeune âge, pour tous les enfants est à la base d'une évolution de la société plus sereine et plus pacifique.

Europanino
Le 08/03/2021 à 15:57:14

L'éducation à la communication non-violente, dès le plus jeune âge, pour tous les enfants est à la base d'une évolution de la société plus sereine et plus pacifique.

Europanino
Le 08/03/2021 à 15:45:47

je suis d accord avec Mr HUYGEUENS QUE LES PARENTS ET L4 ECOLE EDUQUE?T LEURS ENFANTRS SUR ME Même modèle de'égalité afin que la société sois oluysz ha

jacky recoquillon
Le 08/03/2021 à 12:16:00

Il me paraîtrait plus honnête de reconnaître que des individus, issus d'une certaine religion, où la femme n'a aucune considération de la part des hommes, sont responsables aujourd'hui d'un accroissement de la violence dans notre société. Les statistiques en prison le prouvent... Mais il y a trop de dénis politiques ainsi que parmi les citoyens pour reconnaître cette réalité ! Par ailleurs, pour ce qui concerne le comportement des Français, en priorité, il faut interdire que des chasseurs emmènent leurs enfants à la chasse, interdire aux mineurs le spectacle de la corrida, que les réseaux sociaux ne diffusent plus de vidéos violentes et sadiques ! Car, en vérité, la violence, la vulgarité, l'irrespect, actuellement, concernent aussi, les filles ! Le problème est donc bien plus complexe et sournois qu'il n'y paraît...

Claudette ROSE
Le 08/03/2021 à 12:05:39

HLM
Ce n'est pas une pétition mais une cyberaction

Visiblement tu n'as pas lu le message proposé????

: Si on apprenait aux garçons comme aux filles l’empathie, les comportements humanistes, qu’on cessait d’ériger la force physique et mentale en valeur, etc., bref qu’on éduquait les deux sexes de la même façon, tout en serait changé.

Alain UGUEN
Le 08/03/2021 à 11:12:27

Bonjour,

J'ai bien reçu votre courriél et surtout la pétition sur

> Faisons de l'éducation des filles notre modèle

Pas évident à comprendre. je trouve que l'éducation des filles est faite en France. je trouve même que c'est à l'égal des garçons. S'il s'agit de l'étendre au Yémen, en Arabie Saoudite, OK, mais il semble que ce ne soit pas le but.

Quand je lis :

> Crimes, agressions, dégradations... À une écrasante majorité, ce sont des hommes qui se rendent responsables de ces délits.

Je vois que ce sujet est tellement à la mode et tellement déformé qu'on hésite entre deux thèse s :

1) aider les filles (OK).

2) lutter contre les hommes qui sont "responsables de ces délits" ... (pas OK).

Perso j'en ai marre de cette repentance perpétuelle qui confond l'amour de l'autre et la haine de soi (voire la haine de l'autre en mode politiquement correct).

Et puis à l'identique, 93% des noirs qui meurent de mort violente aux U$A sont tués ... par des noirs. On en déduit quoi quand on fait un parallèle avec les raccourcis intellectuels ? Qu'il faut lutter contre els noirs ou défendre els noirs ? A chaque fois cela enferme dans une pensée victimiste qui enferme chacun dans un personnage (victime bourreau dans une logique très binaire et bornée).

Franchement, plutôt que des slogans démagogique et qui propagent la haine, on ferait mieux de se demander si les mesures sont fiables ou pas (différences de salaires) et pourquoi les noirs meurent aux U$A.

Mais je note une tendance forte à la spectacularisation de ces débats et à leur extrémisation et aux anathèmes.

bref je ne signerai pas et je deviens passablement inquiet de voir le victimisme, la repentance et la police du Politiquement Correct se diffuser dans les milieux associatifs. Cette police a beau être de gauche, elle n'en reste pas moins une police politique. Et j'aime pas la police politique.

De même G. de Lagasnerie qui affirme "nous sommes de gauche. Nos idées sont justes et pures [...) cela me fonde à demander le retour d'une forme de censure dans l'espace public" ... je me dis que Pol Pot, Staline et Hitler ne sont pas loin. Nombreux exemples dans la politique récente de gens qui se prétendent tolérants, ouverts, "Charlie", mais refusent le droit à la parole de leurs contradicteurs. Le contrecoup risque d'être violent et néfaste.

Bonne journée

HLM

HLM
Le 08/03/2021 à 10:45:13

à Arlette Audrain:
Les hommes qui font du vélo et vous gênent sur la route me semblent un mauvais exemple... je fais du vélo en ville et me fais insulter par des hommes, l'autre jour un me criait: "Je déteste les bikes!" Madame, hommes ou femmes, en vélo, on ne pue pas, on ne fait pas de bruit, on tient peu de place, alors que vous, en voiture vous faites tout ça. Si c'est tout ce qu'on a à reprocher aux hommes, c'est maigre, perso, je ne lève pas le petit doigt. Votre voiture est autrement violente que n'imorte quel vélo.

Odile Bouchet
Le 08/03/2021 à 10:09:34

Je suis d'accord qu'il faut éduquer les filles, mais aussi les garçons... La libération des hommes est aussi nécessaire que celle des femmes. Il faut les libérer de la force obligatoire, du "pas le droit de pleurer", de la supériorité... comme il faut libérer les filles de la niaiserie, de la cucuterie rose à paillettes obligatoire, de la soumission, tous ces codes de conduite, qu'ils soient masculins ou féminins ne mènent qu'à cette situation violente où aucun des deux n'a d'issue que mauvaise.

Odile Bouchet
Le 08/03/2021 à 10:04:34

Pas tout à fait d'accord avec le titre de cyberacteurs (faisons de l'éducation des filles un modèle). Le modèle d'éducation des filles est aussi à revoir.Il me semble que cette éducation les prépare encore et aussi à être à la disposition du masculin. Et ce sont bien les mères, qui ont reçu une éducation pour fille, qui contribuent largement à faire l'éducation de leurs fils.

Casalegno Catherine
Le 08/03/2021 à 09:49:13

en l'occurrence c'est plutôt l"éducation des garçons qu'il faut changer radicalement

Annie MILLOT
Le 08/03/2021 à 09:42:09

C'est vrai qu'il faudrait amener de la nuance...
Pourquoi autant de jeunes femmes se conduisent en voiture comme de sales garnements, ont des gestes orduriers, des insultes machistes: où sont leurs couilles qu'on ne risque pas de casser ??? la faute à papa ou la faute à maman ? ou à l’École ? au Ministre de l’Éducation...tiens, bizarre, c'est pas une femme... :)
Vérification faite,seule une femme a été Ministre entre 1958 et 2021...Najat Vallaud Belkacem, 995 jours sous François Hollande...

DENIS PUGNERE
Le 08/03/2021 à 09:25:28

Certes la violence , mais aussi les installations sportives et le coût des sports à risque , et tous ces petits gars de 7 à 97 ans qui nous empoisonnent la vie avec leurs entrainements de vélo et nous obligent à prendre soin d'eux sur la route .Il faudrait apprendre aux garçons qu'ils ne sont pas les rois du monde et qu'ils ont autant de devoirs que les filles et pas seulement des droits , y compris d'avoir toute leur vie au moins une femme à leur service , comme maman .Justement , il faudrait éduquer les mères et les pères d'abord et avant tout , afin d'interrompre le cycle mortifère pour les filles et les femmes , sinon , elles risquent d'adopter de plus en plus des comportements d'identification à l'agresseur ce qui revient à détruire encore plus leur propre valeur et ne peut qu'aggraver leur situation .En bref , c'est aux parents de transmettre les valeurs de respect et d'AMOUR de tous pour tous ...et toutes évidemment ...

arlette audrain
Le 08/03/2021 à 09:01:34

Les femmes sont hélas en voie de se rapprocher des comportements masculins néfastes. Des bandes de jeunes filles se livrent à des agressions, concourant en violence sur les réseaux sociaux. Comme pour le tabac, pour lequel on doit parler désormais de "cancer de la fumeuse", comme pour leur participation aux forces combattantes de l'armée, les femmes sont capables d'autant de bêtise et de violence que les hommes. Oui, c'est à une éducation à la non-violence qu'il faut travailler.

Christian MASSON
Le 08/03/2021 à 08:22:09

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