Une cyberaction ou une pétition à proposer à cyberacteurs ?
abonnement
désabonnement
66% déductible fiscalement
Soutien Bascule Argoat tiers... Victimes de répression locale suite à du soutien a des action de désobéissances...
SPAM ? Du 19 juillet 2022 au 03 novembre 2022, laposte, free, sfr, cegetel, msn...
censurent nos messages classés en spams alors que vous avez... [la suite]
La sécheresse historique de l'an dernier a provoqué une "réelle perte de biodiversité" : c'est l'un des constats fait par la LPO dans une note publiée ce lundi. Le Réseau sortir du nucléaire alerte le nucléaire est un danger pour l’eau STOP aux dérogations !
Cette cyberaction a également pour objectif d'interpeller vos élus. Vous pouvez ajouter vos élus en copie du message en cliquant sur modifier des éléments après avoir rempli vos coordonnées
Elle sera envoyée à Présidente de l'AN | à votre député En soutien à LPO, Réseau Sortir du Nucléaire
Plus d'infos
La LPO ajoute même que si de telles sécheresses se succèdent, la survie de certaines espèces pourrait être en péril.
C'est un constat inquiétant que fait aujourd'hui la LPO. Dans une note publiée ce lundi, et que France Inter a pu consulter, la Ligue pour la Protection des Oiseaux alerte sur les graves conséquences de la sécheresse historique de l'année dernière sur la biodiversité. Pour cela, elle se base sur des observations réalisées dans les dix espaces naturels en zones humides que l'association gère en Charente maritime et en Vendée. Il en ressort que la sécheresse a provoqué des "assèchements précoces et prolongés des fossés et des zones humides", une "faible reproduction, voire nulle pour certaines espèces d’oiseaux", une "quasi absence de reproduction de certaines espèces d’amphibiens et d’insectes", une "baisse de la fréquentation de l’avifaune de août à décembre". Mais ce n'est pas tout, puisque la LPO a aussi remarqué une "absence et/ou difficulté de développement des végétations terrestres et aquatiques" ou encore "l'expression d’une végétation inhabituelle, liée aux assèchements précoces et prolongés".
De nombreuses espèces en grande souffrance
Si on entre dans le détail, les oiseaux aquatiques ont beaucoup souffert de l'assèchement des fossés et des zones humides. Aucune reproduction n'a été constatée par exemple chez la guifette noire, un oiseau emblématique du marais poitevin déjà très mal en point. Allain Bougrain-Dubourg, le président de la LPO, l'assure, les sécheresses à répétition, signe du réchauffement climatique, menacent la survie même de certaines espèces. "Pour bien gérer les populations d'oiseaux, il faut bien gérer le niveau d'eau." Il se base ainsi sur des exemples. "Vous avez des petits limicoles courts sur patte, il leur faut très peu d'eau. D'autres, qui vont nidifier sur des petits ilots. D'autres au contraire qui veulent des buttes comme les goélands, les laridés. À partir du moment où il n'y a plus d'eau, il n'y a plus de milieu favorable pour l'épanouissement des oiseaux."
Les libellules, les anguilles, les carpes et le bétail ont également souffert, tout comme les batraciens, explique Allain Bougrain-Dubourg. "Je pense notamment à un petit crapaud de 9 centimètres, le Pélobate cultripède, extrêmement rare et protégé. Les mâles chantent et cela ressemble à un gloussement de poule. Cette année, le bilan fait apparaitre une reproduction vraiment très faible dans nos réserves."
La LPO lance un appel à l’État
Dans sa note, La LPO se veut donc alarmante mais surtout très claire : "Combinés aux autres pressions déjà existantes (gestion économique des niveaux d’eau, prolifération des espèces exotiques envahissantes, agriculture intensive), des événements de ce type plusieurs années de suite pourraient mettre directement en péril la survie de certaines espèces." L'association ajoute toutefois que même si "les espaces protégés ne sont pas épargnés par les événements météorologiques anormaux", "une gestion et une protection adaptées permettent à la biodiversité d’y être plus résiliente."
La Ligue pour la Protection des Oiseaux en profite donc pour lancer un appel au gouvernement afin de "faire face à l’effondrement de la biodiversité". Elle estime "nécessaire" que "l’État poursuive la création et l’extension des réserves naturelles nationales, dans lesquelles une gestion et une protection adaptées permettent à la nature d’être plus résiliente." L'association estime également que "la politique publique doit œuvrer à la limitation des pressions additionnelles comme la chasse ou les pollutions chimiques partout en France et en particulier en périphérie de ces espaces protégés." https://www.radiofrance.fr/franceinter/reelle-perte-de-biodiversite-la-lpo-alerte-sur-les-graves-consequences-de-la-secheresse-de-2022-4624415
le nucléaire est un danger pour l’eau STOP aux dérogations !
Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : l’eau, bien commun et ressource vitale, impactée par le réchauffement climatique, se fait de plus en plus rare. Le bon sens voudrait que l’on privilégie sa protection et son économie en adaptant nos besoins. Mais comme souvent avec le nucléaire, la raison s’efface devant le profit et les visions à court terme.
En France métropolitaine, alors que l’étude de référence Explore 2070, prévoit une baisse moyenne annuelle du débit des cours d’eau comprise entre 10% et 40%, 400 millions de m3 d’eau prélevée dans des fleuves s’évaporent par an pour refroidir les réacteurs nucléaires fonctionnant en circuit fermé. À cela s’ajoutent d’autres usages : utilisation d’eau pour le réseau incendie, stockage de sûreté... C’est beaucoup trop !
L’été dernier, plutôt que de mettre à l’arrêt les centrales réchauffant trop les cours d’eau comme habituellement en période de canicule, EDF a été autorisée à rejeter une eau encore plus chaude dans les milieux aquatiques, sans aucun respect pour la santé et la survie des espèces endémiques. Loin de prendre les décisions qui s’imposent, le gouvernement accentue la pression sur le nucléaire pour produire toujours plus. Faudra-t-il bientôt choisir entre la préservation de l’eau et la production d’électricité ?
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à yael.braun-pivet@assemblee-nationale.fr Avec les éléments suivants :
Sujet : S-EAU-S
Message : Madame, Monsieur
L’eau, bien commun et ressource vitale, impactée par le réchauffement climatique, se fait de plus en plus rare. La survie de certaines espèces pourrait être en péril. La nôtre aussi.
La politique publique doit œuvrer à la limitation des pressions additionnelles comme la chasse, les pollutions chimiques ou les rejets des centrales nucléaires.
Salutations vigilantes et eco-anxieuses
Cette cyberaction permet d'envoyer une copie de ce message à :
Votre député.
Vous pouvez modifier ces infos (sujet, texte, elus...) en choisissant l'option "modifier des éléments" après avoir renseigné le formulaire "je signe sans compte"
Surtout si on n’arrête pas les minéraliers qui pompent dans les nappes françaises de l’eau qui va au bout du monde et qui de ce fait sort de nos eco-systemes !!
kathrine Fogarty 14/10/2023 - 14:40:03
Surtout si on n’arrête pas les minéraliers qui pompent dans les nappes françaises de l’eau qui va au bout du monde et qui de ce fait sort de nos eco-systemes !!
kathrine Fogarty 14/10/2023 - 14:40:02
Une réaction rapide et adaptée des pouvoirs publics est de plus en plus urgente.
Les lobbies financiers et agricoles ont une vision court termiste qu'ils réussissent souvent à imposer.
Les scientifiques, les associations spécialistes et les ONG fournissent des données et des analyses, quand seront-ils réellement écoutés ?
Le nucléaire fait souffrir les cours d’eau : l’exemple de la Loire https://www.sortirdunucleaire.org/La-Loire-et-ses-centrales-nucleaires?origine_sujet=LI202308
Le bassin versant de la Loire est jalonné de 14 réacteurs nucléaires, répartis sur 5 centrales (Belleville, Dampierre, Saint-Laurent, Chinon, Civaux). Combien d’eau est prise au territoire pour refroidir ces réacteurs, quelle quantité lui est rendue, dans quel état, combien est évaporée ? Si les données sont livrées au compte-goutte par chaque centrale, EDF ne fourni aucun cumul. Mais un collectif citoyen s’est penché sur la question. Et le résultat est sans appel : le nucléaire pompe, pollue, et réchauffe nos eaux.
Alain UGUEN 01/09/2023 - 07:43:25
Eau : la boite de Pandore
Les sécheresses des étés 2022-2023 comme l’annonce par le président de la République, le 30 mars au barrage de Serre Ponçon, de l’élaboration d’un Plan eau, signent l’irruption brutale d’une crise systémique du modèle de gestion de l’eau que la France a inventé à l’orée des années 1960. Cette crise appelle une refonte radicale de ce modèle : il a échoué à atteindre ses objectifs et menace l’équilibre ainsi que la pérennité d’écosystèmes durablement fragilisés par l’impéritie des instances dirigeantes.
A elles seules, les industries de l'énergie (nucléaire en tête) et agricoles consomment environ 90% de la ressource en eau potable de la France. Le plan eau annoncé par le Président est une mascarade.
Flip 01/05/2023 - 19:22:10
Heureusement que les bénévoles et les gendarmes à cheval se baladent en forêts pour pister les malades qui crament des hectares d'arbres et broussailles, ça évitera de déverser le ventre des Canadairs, les tuyaux des camions de pompiers et les rétentions d'eau artificielles.
A bas les camions à eau qui projettent les zadistes à des centaines de mètres, gardez plutôt tous ces hectolitres pour renflouer les eaux souterraines. Arrêtez les camions internationaux et les poids lourds franchouillards qui devraient rouler sur rails, ça ferait moins de carbone tueur de glaciers.
Pourquoi les lycées agricoles n'enseignent-ils que des pratiques qui tuent les animaux en multitude, vident les ressources en eau avec leurs dérogations bénies par les ministres coincés dans leur pantalon à pinces ou tailleur Vuitton et abrègent la vie des futurs retraités à 64 ans (oui, c'est ça, hein?) avec les pesticides?
La LPO, qui ne se contente pas essentiellement de sauver les oiseaux, mais aussi la flore et la faune à poil et écailles, ne compte pas laisser les créatures des zones humides crever sans coasser, pépier et agiter des nageoires.
Vivement que les lycéens se rebellent et ne se laissent pas convaincre par de faux jetons qui se disent protecteurs du monde agricole.
Quand les bassines seront vides, des tarés de promoteurs y installeront hôtels de luxe avec accès goudronné et autostrades à six voies.
Courage et fuyons ces malveillants.
Aïchat Nussy
Colette Nusbaum Vallet 27/04/2023 - 10:55:56
Triste constat!!! Mais que change-t'on dans les pratiques agricoles? Rien ou si peu grâce à quelques bonnes volontés qui s'éveillent.... Mais la FNSEA s'accroche à son modèle! rien ne doit perturber le méga tracteur guidé par satellite ou ce matériel hypertrophié qui parcourt les plaines céréalières en totale monoculture.
une priorité dans les changements à opérer, c'est de rendre au sol sa capacité à absorber l'eau de pluie, qu'elle tombe doucement et à plus raison violemment.
la remontée des taux d'humus en est la 1° raison, c'est lui l'éponge.
Ce n'est pas en artificialisant les sols, par exemple en maintenant coûte que coûte des projets d'autoroutes pour satisfaire les "copains" des TP, qu'on préservera les ressources en eau. Ce n'est pas en détruisant les forêts qu'on maintiendra le régime des pluies au-dessus du pays. Ce n'est pas en cédant à toutes les revendications égoïstes de la FNSEA qu'on remplira les nappes phréatiques.
ce n'est pas en coupant les aides et subventions aux associations et aux lanceurs d'alerte qu'on fera disparaître le problème des sécheresses récurrentes.
D'ailleurs, le fond du problème n'est-il pas la sécheresse de coeur de ces ultra libéraux prêts à tout pour avoir plus de richesse ? Tant qu'ils seront au pouvoir...
Frawald 25/04/2023 - 19:03:04
Diffusion de l'info
Vous avez un site internet, un blog ? faites un lien vers cette cyberaction en insérant ce code sur votre site:
Formulaire de collecte d'informations
Les informations qui vous concernent sont destinées à Cyberacteurs.
Elles serviront uniquement à des opérations dont Cyberacteurs aura la maîtrise, soit seul, soit en partenariat avec d'autres.
Les données (nom, prénom, adresse électronique, ville, profession) sont stockées afin d'empêcher de participer deux fois à la même cyberaction .
Elles n'aparaissent en aucun cas sur notre site, ni celui de notre partenaire.
Les données (nom, prénom, code postal, ville, profession) peuvent éventuellement être publiées sur un fichier pdf et envoyées au(x) destinataires(s) de la cyberaction .
Les adresses électroniques ne seront en aucun cas diffusées à quiconque, excepté bien sûr au destinataire de votre courriel.
Les adresses postales pourront être éventuellement utilisées dans le cadre d'envois communs à plusieurs partenaires le tiers (imprimeur ou expéditeur) s'engageant expressément à n'utiliser le jeu d'adresses que pour l'envoi concerné.
En cliquant sur "Je souhaite recevoir les prochaines actions par courriel", vous acceptez de recevoir les cyber@ctions diffusées par Cyberacteurs au rythme d'une quarantaine par an (inactivité complète en juillet et aout). Vous ne recevrez aucun message d'autres que de cyberacteurs.
Chaque message comporte à la fin une formule de désabonnement utilisable à tout moment.
En ne cliquant pas sur "Je souhaite recevoir les prochaines actions par courriel", vous ne recevrez de Cyberacteurs aucun autre message que les confirmations de participation à une cyber@ction ou pétition.
Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des donnés qui vous concernent (art. 34 de la loi "Informatique et Libertés"). Pour l'exercer, adressez vous à Cyberacteurs
kathrine Fogarty
14/10/2023 - 14:40:03