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cyberaction : Nous demandons une CUEILLETTE et un CHOIX ÉQUITABLE
Cette campagne a été inspirée par le documentaire The Pickers et l’histoire de ses protagonistes.
L'Europe compte plus de deux millions de travailleur.euse.s agricoles migrant.e.s. Ces personnes constituent un élément essentiel de notre système alimentaire. Cependant, leur travail les expose et conduit souvent à l'esclavage moderne : des conditions de travail et de vie inacceptables, une rémunération sans salaire minimum, un accès limité aux soins de santé et des violations des libertés fondamentales et des droits humains.
Je milite au quotidien pour une alimentation "bonne, propre et juste" (Slow Food) mais je sais qu'en Italie les agriculteurs exploitent les migrants africains dans les champs et les font vivre dans des conditions d'une inhumanité intolérable...mais dans le Bordelais au moment des vendanges les plus gros propriétaires de vignes exploitent de la même façon des travailleurs de l'Est venus par l'intermédiaire d'agences recruteuses et qui pratiquent cette forme d'"esclavage". Il faut croire que l'administration ferme les yeux et seuls des initiatives citoyennes, asso de défense, adressent le problème. Je suis assez pessimiste aussi et de l'avis de Mireille que les discriminations, les abus en injustices s'aggravent.
Françoise, 28 mai 2025
francoise VAN DEN BERGE 28/05/2025 - 16:02:43
Il faut vivre en vase clos pour ignorer la situation des travailleuses et travailleurs agricoles. Mais combien de consommateurs s'interrogent sur les conditions de travail de ceux qui font pousser et cueillent leur nourriture?
En fait, j'ai l'impression que les gens achètent et consomment en fonction du prix et de leur envie.
Une manière d'agir qui s'applique à tous les produits alimentaires ou manufacturés. Hier soir, je présentais une conférence sur l'emprise du capitalisme sur les terres ancestrales des peuples autochtones à qui il dénie leurs droits fondamentaux. Mais combien cherche à savoir le coût humain de leur batterie de téléphone ou de voiture électrique?
Tant que l'information sur la réalité de la situation des travailleuses et travailleurs ne sera pas étalée au grand jour et que les médias donneront une image au mieux édulcorée, au pire idyllique, l'esclavage moderne, les discriminations, les exactions continueront. En silence même si des lanceurs d'alerte les font connaître en les dénonçant.
Je ne suis pas optimiste malgré des avancées par ci, par là, car les injustices se multiplient et s'aggravent.
Françoise, 28 mai 2025
francoise VAN DEN BERGE
28/05/2025 - 16:02:43