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archive : Consultation sur l’eau 2021 Donnez votre avis

La CLCV participe à la consultation publique sur l’eau de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne pour sensibiliser les consommateurs à la question de l’eau. En effet l'Union Européenne s'est dotée en 2000 d’une directive cadre sur l'eau pour reconquérir la qualité de toutes les eaux (bon état chimique et écologique) en 2027 dernier délai. Dans ce cadre, les six agences de l’eau gèrent les bassins versants du pays à travers des Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).

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7 commentaires

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Gaspillage de l’eau en Agriculture industrielle en France : des tensions en cascade"

La qualité de l’eau en Ariège inquiète l’agence Adour-Garonne. Elle l’exprime noir sur blanc avec une consultation à la clé... Le CEA et Le Chabot n’ont pas attendu 2021 pour alerter sur cette perte de qualité et de quantité d’eau à moyen terme !
Que Choisir tire également la sonnette d’alarme sur les dérives des usages industriels et agricoles de l’eau.
https://cea09ecologie.org/spip.php?article286  

Alain UGUEN
05/08/2021 - 08:05:40


Plans Algues Vertes, l'heure des comptes


Août 2009 : Sauvegarde du Trégor parvient à sensibiliser l'opinion publique nationale et internationale sur la mort d'un cheval et sur l'intoxication suraiguë de son cavalier dans une vasière le long de la rivière du Roscoat sur la plage de Saint-Michel-en-Grève. Le premier ministre débarque sur les lieux : les Plans Algues Vertes sont lancés.


Parce que les algues vertes étaient enfin reconnues officiellement toxiques en pourrissant, le but de ces Plans était de mettre fin à leur prolifération massive. Pour cela un seul moyen, réduire drastiquement les excédents d'azoteagricole qui ruissellent des terres cultivées jusqu'aux rivières, par là jusqu'à la mer et nourrissent les algues. Or, comme aucun élu et encore moins les Chambres d'Agriculture ne voulaient de ces Plans, ils ont été dimensionnés de telle façon qu'ils ne puissent avoir que le plus petit effet sur ces excédents d'azote. Voilà pourquoi dès leur rédaction Sauvegarde du Trégor les avaient rejetés et annoncé leur échec.


Ce 20 juillet 2021 sonnait l'heure des comptes dans cette même commune qui a connu ce drame après deux autres passés sous silence, un demi-siècle après la première alerte du conseil municipal. La présidente de la Cour des Comptes venait en personne présenter son évaluation sur la lutte contre la prolifération des algues vertes de 2010 à 2019 aux porteurs des Plans des 8 baies bretonnes.


Les excédents d'azote ont-ils été réduits ? La manière de l'évaluer consiste à mesurer ce qu'il reste comme azote après la récolte des cultures, appelés alors reliquats d'azote. Or, ceux-ci, « à l'exception de la Lieue de Grève, dont la part de mauvais résultats a diminué entre 2010 et 2018, aucun BV (bassin versant) ne présente de tendance nette sur la période » (page 59 du rapport). Pour rendre compréhensible cette information, les auteurs du rapport rajoutent à la page 54 : « L'évolution de la production organique brute d'azote, tout comme sa gestion, n'a été affectée qu'à la marge par les Plav. En effet, la production d'azote dépend principalement de l'évolution du cheptel, qui ne fait pas l'objet d'un contingentement systématique ». Et la présidente de souligner qu'entre 2007 et 2020 fort logiquement les échouages d'algues ont d'abord diminué mais ont connu un rebond à partir de 2013, et s'annoncent importants cette année.


Bilan sans concession de cette haute cour de la République que l'on peut résumer en ces termes : la lutte contre les algues vertes n'a pas été très payante, et pourtant elle a été chère payée : 150 millions d'euros engagés, 105 millions dépensés jusqu'en 2019.


Est-ce alors un échec ? A première vue, oui. Echec de la préservation de la biodiversité. Echec de santé publique. Biens communs et intérêt public sacrifiés aux intérêts privés. Mais à y regarder de plus près ce n'est pas un échec pour tout le monde. Le complexe agro-industriel a encore gagné parce que ces millions d'euros d'argent public ont servi surtout à faire croire que ces Plans sont bien des plans de lutte qui ont été mis en œuvre alors qu'ils ne sont que des plans d'accompagnement d'une agriculture industrielle dirigée par les coopératives, les banques et autres fournisseurs. Rien ne saurait entraver la longue marche irrésistible du cochon breton vers la Chine et autres contrées lointaines. Voilà à quoi servent d'abord ces millions d'euros, donner le change à l'opinion publique pour ne rien changer des pratiques structurellement polluantes sur les terres et incompatibes avec une quelconque lutte contre la prolifération algale.


Preuve en est apportée par l'absence totale de regrets de la part de tous les porteurs de ces plans devant leur échec patent et surtout le manque d'engagement à suivre les recommandations formulées par la Cour des Comptes à l'exception de l'extension de ces plans aux vasières de sud-Bretagne.


En Bretagne, les exécutifs régionaux et départementaux n'ont que faire d'être délégitimés par une abstention record. Ils continuent inlassablement à se mettre au service d'intérêts privés. Ce faisant non seulement ils favorisent la destruction de la biodiversité mais ils créent toujours et encore les conditions d'une insécurité sanitaire sur des dizaines de plages et d'estuaires, de Saint-Brieuc à Saint-Michel, de Locquirec aux abers, de Douarnenez à Fouesnant. C'est le grand apport de la publication de ce rapport : aujourd'hui plus personne ne pourra dire qu'il ne savait pas. Au prochain accident, à la prochaine intoxication grave ou pire mortelle, on en connaît déjà les responsables.

Sauvegarde du Trégor Goelo Penthièvre

Alain UGUEN
26/07/2021 - 07:59:52

Un modèle de société mortifère que nos gouvernants mondiaux, dans la manche des marchands, ne peuvent endiguer pour de multiples raisons dont un manque de conscience humaniste, une vision élitiste et le culte de l'argent.

Marie-Laure PROVOST
22/06/2021 - 12:29:29

Oui, il faut respecter l'eau et mieux contrôler son utilisation.
Faire inscrire dans la constitution qu'elle est un bien de tous et doit être une propriété public.

DOMINIQUE
16/06/2021 - 10:09:23

les plans se suivent et rien ne change; le modèle agricole breton est à bout de souffle, mais il perdure sous l'action des lobbies ( banques, coopératives, FDSEA, IAA).
Il faudrait réhabiliter toutes les haies bocagères le long des cours d'eau des bassins versants, afin de rétablir la bio diversité et limiter les rejets d'azote.
Une interdiction des extensions d'élevage car la Bretagne concentre trop de cheptel sur une petite surface.
Développer le bio.

chatlip
16/06/2021 - 09:42:39

Je pense utile de remarquer que depuis des dizaines d'années les programmes nationaux ou non sur l'eau en France, sont nombreux et fortement médiatisés.

Pourtant, les analyses prouvent année après année une perpétuelle dégradation.
C'est à croire que ces programmes se contentent de ralentir le pire sans l'éviter, à savoir la disparition de l'eau potable.

Beaucoup d'agitation et des résultats mauvais voire catastrophiques...

Il est clair que les mesures prises sont moins efficaces que les dévastations industrielles (industries et agro-industries).
C'est le choix de nos gouvernements année après année : dégrader nos vies versus maintenir et exponentier les profits des ultra-riches.

Les prochaines échéances présidentielles devraient nous donner l'occasion de balayer cette dictature destructrice.

Question de choix ... tant que nos voix sont comptées ...

jean
15/06/2021 - 19:47:01

Nous devons en finir avec le chimique dans l'agriculture, et l'élevage concentrationnaire.
Combien faudra-t-il de constat sur les dégats pour les êtres vivants, avant qu'enfin nous contournions les lobbies?
Les algues vertes devraient elles devenir l'étendard Breton?

Fabrice Oppenlander
15/06/2021 - 17:47:10

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