actualité écologie

météo

EPR : Echec Prévisible de la Roulette Russe

Ne laissez pas vos appareils en veille

On l'a dans le BABA

AG Cyberacteurs

22 V'là les acteurs des transitions

Cyberaction N° 852: Refus du CETA Bravo et Merci au Gouvernement wallon

Journal des Bonnes Nouvelles

Jour du dépassement : Pourquoi le recul cette année du 'jour du dépassement' est un trompe-l'œil

2023 l'année des droits

Bonne année 2025

PROJECTION DU FILM UNE FOIS QUE TU SAIS

SPAM etc...

2024 année délicate

33è anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl

Les amis des 150

APPEL : Les petits pas ne suffisent pas

vacances de votre animateur

Le Gouvernement abandonne le projet de Notre Dame des Landes

image vide cyberacteurs
image vide



Cyberaction : Carrefour, dites NON à la répression

Au Bangladesh, trois entreprises françaises ferment les yeux sur la répression du mouvement pour de meilleurs salaires dans les usines textiles. Nous leur demandons d'intervenir pour faire cesser les poursuites arbitraires contre 24 969 personnes.

[ 1 647 participations ]

Pour aller directement à la signature Cliquez ici

recommander par courriel    partager sur framasphère

 

Cyberaction mise en ligne le 04 décembre 2024

Proposée par Cyberacteurs
En partenariat avec ACTIONAID France

Elle sera envoyée à Directeur de la RSE de CARREFOUR

Elle prendra fin le : 04 mars 2025

Plus d'infos

Ce que nous dénonçons

Un an après les manifestations massives pour une augmentation du salaire minimum dans les usines textiles du Bangladesh, 40000 personnes risquent toujours la prison. Les marques qui se fournissent dans ces usines doivent appeler à la levée immédiate des poursuites et faire respecter la liberté syndicale.

Après l’effondrement du Rana Plaza le 24 avril 2013, et la mort d’un millier de personnes employées dans des usines textiles, le gouvernement s’est engagé à améliorer la sécurité dans le secteur. Il s’est aussi engagé à initier tous les 5 ans des négociations pour une aug- mentation des salaires.

Mais le processus de négociation est opaque. En octobre 2023, un comité ne comprenant aucun syndicat représenta- tif a décidé de porter le salaire minimum de 8 300 à 10 400 takas... soit à peine 80 € par mois, qui ne permettent pas de couvrir les dépenses du quotidien. Des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays. Après trois semaines de grève, elles ont obtenu un salaire minimum de 12 500 ta- kas, soit 104 €.

L’État a durement ré- primé les manifes- tations, pourtant pacifiques. Quatre personnes ont été tuées, des centaines de personnes blessées, 131 personnes arrêtées... D’autre part, plus de 40 000 personnes risquent d’être poursuivies dans le cadre de plaintes « en blanc ».

De nombreuses usines ont en effet por- té plainte pour « dégradation du maté- riel » ou « violences », contre un certain nombre de « personnes indéterminées ». Leurs propriétaires peuvent désormais, à leur gré, préciser un ou plusieurs noms aux autorités. En pratique, toutes les personnes employées par ces usines peuvent, du jour au lendemain, se voir arrêter. Les plaintes sont mal étayées mais les peines encourues vont jusqu’à la prison à vie : de quoi faire réfléchir les ouvrières ou les ouvriers qui souhaite- raient élever la voix dans leur usine !
Les entreprises qui se fournissent dans le pays n’ont pris aucune mesure si- gnificative pour permettre aux ouvrières et ouvriers d’être entendu?e?s en 2023. Elles n’ont pas demandé à leurs fournis- seurs d’abandonner ces poursuites « en blanc » et ne se sont pas engagées à re- voir leurs prix d’achat pour couvrir l’aug- mentation du salaire minimum.

Ce que nous demandons

En lien avec les syndicats locaux, le réseau « Clean Clothes Campaign » a réussi à répertorier les marques dont les vêtements sont produits dans des usines qui ont déposé des plaintes arbitraires. En France, les entreprises concernées sont Carrefour, Decathlon et Kiabi, potentiellement complices de 24 969 arrestations.

Carrefour, Decathlon et Kiabi doivent exiger de leurs fournisseurs et sous- traitants, directs et indirects, qu’ils retirent leurs plaintes, réembauchent les personnes licenciées en leur versant leurs arriérés de salaire, et mettent immédiatement fin aux licenciements abusifs.

Elles doivent exiger d’eux le respect de la liberté syndicale. Elles doivent aussi veiller à l’indemnisation des familles des quatre personnes tuées lors des manifestations et des personnes gravement blessées par la police.
D’autre part, toutes les marques qui se fournissent au Bangladesh doivent s’engager à maintenir leurs opérations dans le pays et soutenir les réformes sociales nécessaires pour améliorer les conditions de travail et les salaires.

Nous lançons cet appel avec
la Clean Clothes Campaign, ou « campagne pour des vêtements propres », qui rassemble plus de 200 organisations militant pour le respect des droits humains dans le secteur textile, partout dans le monde.

Cette campagne est internationale. D’autres membres du réseau interpellent les entreprises dont le siège se trouve dans leur pays.

Pour en savoir plus
Le Bangladesh est le deuxième pays producteur de vêtements au monde, juste derrière la Chine. Ce secteur d’activité emploie plus de 4 millions de personnes, dont 60% de femmes, qui produisent des pantalons, des tee-shirts et des pulls essentiellement destinés à l’Union européenne (62% des exports en 2021).

Or la Confédération syndicale interna- tionale (CSI) considère que le Bangladesh, avec ses lois répressives, ses obstacles à la formation de syndicats et la répression violente des mouvements de grève, est l’un des dix pires pays au monde pour les travailleuses et travailleurs (source : Indice CSI des droits dans le monde 2024).

Sous la pression des consommatrices et consommateurs européen·ne·s, un Accord a été signé en 2013 et prolongé depuis pour assurer un minimum de sécurité dans les usines. Mais toutes les marques ne l’ont pas signé, et la question des salaires, mais aussi du harcèlement et des violences au travail, reste brûlante.

Signer !

Récapitulatif

Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à bertrand_swiderski@carrefour.com
Avec les éléments suivants :
  • Sujet : Dites non à la répresssion
  • Message : Monsieur ,
    À la suite de manifestations au Bangladesh, des usines d’habillement liées à votre chaîne d’approvisionnement ont engagé des poursuites judiciaires contre 24 personnes bien identifiées et 6 700 « anonymes ». Un an plus tard, aucune affaire n’a été classée.
    En pratique, les plaintes contre des personnes identifiées semblent peu fondées, et les plaintes « en blanc » sont une entrave à la liberté d’expression et d’organisation collective dans les usines.
    Au nom de vos « engagements pour les travailleur·se·s dans [votre] chaîne de valeur », vous avez un rôle à jouer en usant de votre influence auprès de vos fournisseurs pour que toutes les accusations soient officiellement annulées.
    Je compte sur vous pour défendre les droits fondamentaux des travailleuses et travailleurs bangladais·e·s à la liberté d’association et à un salaire décent.

Vous pouvez modifier le sujet et le texte de cette cyberaction en choisissant l'option "modifier des éléments" ou "me connecter et modifier"
credible

Les champs marqués d'une * sont obligatoires

J'ai un compte

Adresse électronique *
Mot de passe *
  
credible

Je signe sans compte

champs obligatoires
Nom *
Prénom *
Courriel *
Code postal *
Commune *
Pays *
champs facultatifs
Profession
Adresse

(Cyberactions et journal des bonnes nouvelles) Si vous les recevez déjà, pas besoin de cocher cette case.

Je souhaite que mes coordonnées (nom | prénom | code postal | commune | profession) ne soient pas visibles sur le site de cyberacteurs. Elles seront juste collectées afin de figurer sur le document au format PDF envoyé au(x) destinataire(s) de la pétition.



Vous pouvez modifier le sujet et le texte de cette cyberaction en choisissant l'option "modifier des éléments"

   

 

6 commentaires

credible

Connexion / inscription
image vide Vous devez posséder un compte pour pouvoir poster un commentaire
Courriel
Mot passe
Rester connecté-e

 

Carrefour ! C'est un des 1ers à boycotter ne serait-ce que pour sa position pro Netanyahu !

Andrée Battaglieri
10/12/2024 - 12:33:13

le mieux c'est de rien acheter dans ce style de magasin.
Tous des exploitants de toute façon.....

Stéphoto
05/12/2024 - 10:21:21

Oui effectivement, on signe mais nous avons un pouvoir certain à notre portée directe : ne pas acheter nos vêtements dans ces magasins ou tout du moins consulter les étiquettes à l'intérieur des articles pour vérifier d'où ils proviennent et opérer notre choix en conséquence.

Gisele LUBARDA
05/12/2024 - 09:18:23

c'est un peu sans espoir qu'on signe un truc pareil, qui peut croire que Carrefour, qui a une politique d'installation en Cisjordanie très agressive antipalestinienne, puisse avoir soin de la santé des Bengladis! Enfin, on signe quand même...

Odile Bouchet
05/12/2024 - 00:24:36

non à la répression, oui à la juste rétribution des travailleurs qui vous enrichissent. Ils ont des droits.

béatrice jung luijken
04/12/2024 - 23:29:50

Protester auprès de ces entreprises de leur silence et inertie face à la répression subie par leurs travailleurs dont les revendications sont légitimes est très bien.
Mais ce n'est pas suffisant. Elles ont le pouvoir d'intervenir avec efficacité. Si elles ne le font pas, nous devons, nous, boycotter leurs enseignes et leurs produits et leur faire savoir pourquoi. Certes, le boycott est plus ou moins interdit en France (se souvenir du harcèlement pour le BDS), ce qui n'a jamais empêché qu'il puisse être appliqué.

Mireille
04/12/2024 - 15:49:35

 

Diffusion de l'info

Vous avez un site internet, un blog ? faites un lien vers cette cyberaction en insérant ce code sur votre site:

 

Formulaire de collecte d'informations

  • Les informations qui vous concernent sont destinées à Cyberacteurs.
  • Elles serviront uniquement à des opérations dont Cyberacteurs aura la maîtrise, soit seul, soit en partenariat avec d'autres.
  • Les données (nom, prénom, adresse électronique, ville, profession) sont stockées afin d'empêcher de participer deux fois à la même cyberaction .
  • Elles n'aparaissent en aucun cas sur notre site, ni celui de notre partenaire.
  • Les données (nom, prénom, code postal, ville, profession) peuvent éventuellement être publiées sur un fichier pdf et envoyées au(x) destinataires(s) de la cyberaction .
  • Les adresses électroniques ne seront en aucun cas diffusées à quiconque, excepté bien sûr au destinataire de votre courriel.
  • Les adresses postales pourront être éventuellement utilisées dans le cadre d'envois communs à plusieurs partenaires le tiers (imprimeur ou expéditeur) s'engageant expressément à n'utiliser le jeu d'adresses que pour l'envoi concerné.
  • En cliquant sur "Je souhaite recevoir les prochaines actions par courriel", vous acceptez de recevoir les cyber@ctions diffusées par Cyberacteurs au rythme d'une quarantaine par an (inactivité complète en juillet et aout). Vous ne recevrez aucun message d'autres que de cyberacteurs.
  • Chaque message comporte à la fin une formule de désabonnement utilisable à tout moment.
  • En ne cliquant pas sur "Je souhaite recevoir les prochaines actions par courriel", vous ne recevrez de Cyberacteurs aucun autre message que les confirmations de participation à une cyber@ction ou pétition.
  • Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des donnés qui vous concernent (art. 34 de la loi "Informatique et Libertés"). Pour l'exercer, adressez vous à Cyberacteurs
traits de séparation
Agir
+ Pétitions
+ Cyber actions
+ Liste rapide
+ Proposer
+ Vigilance roundup
+ Cyber manifestations
+ Bilans
+ Lanceurs d'alertes
+ Consultations
Super actions
+ Vigilance roundup
+ Hors TAFTA
S'informer
+ Blog
+ e-quotidien
+ Sites amis
+ Annuaire solidaire
+ Publications
+ Vidéo
+ Agenda
+ Liste d'élus
+ Infos sur les OGM
Nous connaître
+ L'association.
+ Les statuts
+ FAQ
+ Nous contacter
Mon compte
+ Connexion
+ Déconnexion
+ Inscription
+ Lettre d'infos
+ Mon profil
Nous aider
+ Don
+ Adhésion
+ Recommander
+ Code pour sites
+ Livre d'or
+ Boutique solidaire

 

notre page framasphère    notre page facebook    icone twitter    icone google+   icone flux rss   
traits de séparation
| CYBERACTEURS | C/O Alain Uguen 152 rue F.Pelloutier 29000 Quimper | Mentions légales
| GRAPHISTE : Mary-Morgane |
logo enercoop

CSS Valide !