Une campagne pour une Fin de mandat Utile pour la Transition Ecologique Solidaire

L’enfer est pavé de bonnes intentions

La motion de rejet proposée par les députés écologistes adoptée grâce au voix de l’extrême droite a eu pour conséquence la suppression du débat sur l’immigration à l’AN et le passage par la commission mixte paritaire (CMP) avec la reprise d’une grande partie des mesures adoptées par le Sénat qui avaient durci le texte du gouvernement.

Défendu par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, le texte d’origine était présenté comme un compromis entre contrôle accru de l’immigration et une meilleure intégration. Mais les nombreux ajouts de la majorité de droite et du centre au Sénat ont durci l’orientation du texte.

Le texte avait été remanié par la commission des lois de l’Assemblée nationale, mais l’adoption d’une motion de rejet par les députés a rendu caduque cette version du texte.

La politique c’est du rapport de forces.

En refusant de négocier avec la majorité pour peser sur les votes, les écologistes et la gauche poussent Macron à rechercher des voix sur sa droite avec le durcissement qu’on a pu observer .

Agir pas gémir

Le glissement à droite du gouvernement et l’abandon de facto du « en même temps » libère le concept et son attractivité électorale pour des écologistes qui auraient l’intelligence de s’adapter à cette nouvelle conjoncture politique.

Plutôt que de passer son énergie à réclamer un retrait de la loi, les écologistes seraient bien inspirés de proposer une primaire au PS et à ses alliés et aux macronistes issus de la gauche dans l’ambition de faire jeu égal avec la minorité gouvernementale et de négocier un accord de fin de mandat créant les conditions d’une majorité prenant en compte réellement la nécessaire transition écologiste solidaire.

Par ailleurs prenant exemple sur Jean Luc Mélenchon en 2022 au moment des législatives, la revendication de la fonction de première ministre à l’issue des européennes serait propre à attirer les électrices et les électeurs soucieux de voir autre chose pendant 3 ans que le perpétuel 49-3 pour espérer voir les choses évoluer.

Mais comme il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, nous proposons à chacune et chacun de prendre notre destin en main en utilisant le vote des européennes pour en faire aussi un vote sur la situation politique en France.

Nous proposons à toutes celles et tous ceux qui veulent une Fin de mandat Utile pour la Transition Ecologique Solidaires (les FUTES) de mettre 2 bulletins dans l’enveloppe le jour du scrutin. Ces bulletins seront comptabilisés nuls mais nul doute qu’ils seront scrutés à la loupe et que chaque liste pourra ainsi mesurer combien de voix le refus d’alliance lui aura fait perdre.

Une campagne des FUTES : force de persuasion.

Mais comme le pire n’est jamais certain, si, d’ici au mois de juin, des milliers de personnes signent notre appel des FUTES et si les listes visées s’engagent à négocier entre elles puis avec la minorité gouvernementale un accord de gouvernement sur la base du rapport de forces des européennes, chacune et chacun pourra voter pour la liste de son choix en sachant que ce choix n’est pas incompatible avec la perspective d’une alliance pour la seconde moitié du quinquennat.

C’est ce à quoi je me propose de mobiliser mon énergie pour les mois à venir à condition de trouver parmi les signataires de l’appel FUTES dans chaque région des personnes susceptibles de m’accueillir dans leur région pour une marche pour le climat dans la capitale régionale suivie d’un buffet bio et d’un temps d’échange avec les représentants des listes visées par notre action et les associations qui ont intérêt à faire connaître notre initiative citoyenne pour espérer que les choses puissent évoluer favorablement dans leur domaine d’intervention.

Alain Uguen

FUTES 2027
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/futes-6122.html

PS : Macron et Le RN sont en train de poser le combat en terme de premier-ministrable. Toussaint (tête de liste EELV) et Glucksmann ( future tête de liste PS) auraient intérêt à en faire autant plutôt que de se livrer à une guerre de débauchage : Glucksmann peut compter sur le soutien de Bové, après celui de Cohn-Bendit ! A ce jeu-là pas sûr que la liste très parisienne d’EELV sorte gagnante.

Photovoltaïque sur des terres naturelles, agricoles ou forestières : nous ne tomberons pas dans le panneau !

Alors qu’Emmanuel Macron affirme vouloir travailler avec les agriculteurs pour leur permettre d’avoir « par l’agrivoltaïsme » une réponse à la baisse des rendements, plus de 300 organisations rejettent cette « vision d’une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée » et appellent à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques. Nous vous proposons de vous inspirer de leur texte pour répondre à la consultation avant le 16 janvier.

Nous, organisations en lutte contre les centrales photovoltaïques sur les terres agricoles, naturelles, forestières et en milieux aquatiques, refusons les dérives des énergies renouvelables prises dans des logiques de marché.

Nous récusons le terme « agrivoltaïsme », qui relève du marketing et vise à légitimer un opportunisme foncier et financier dans un contexte difficile pour le monde paysan. « L’agrivoltaïsme » éloigne de l’autonomie : il ajoute à la dépendance au complexe agro-industriel (industries de la grande distribution, des engrais, pesticides et semences, machines agricoles, banques, organisations syndicales défendant leurs intérêts…) une autre dépendance plus moderne, car porteuse de l’image de l’énergie renouvelable. 

Nous dénonçons la diversion introduite dans la loi d’Accélération des Énergies renouvelables (AER) qui permet de distinguer un « agrivoltaïsme » soi-disant en synergie avec l’agriculture, d’un autre photovoltaïque qui irait sur des terres dîtes « incultes ». Or d’une part ces deux catégories relèvent de la même pratique marketing permettant aux industriels de s’accaparer du foncier, et d’autre part « c’est bien sur des terres considérées comme pauvres que s’est en grande partie développé l’élevage » (1). Et alors même que les lobbies œuvrent afin que les textes légaux considèrent de moins en moins ce phénomène comme de l’artificialisation : « on va vous louer le volume d’air au-dessus de votre parcelle pendant trente ans » (2) déclare ainsi cyniquement un prospecteur, nous affirmons que des tonnes de métal dénaturent les espaces agricoles, naturels et forestiers. Et quand bien même dans leurs discours, la production d’électricité est cyniquement présentée comme étant « secondaire », tandis que le but premier serait d’aider l’agriculture face au changement climatique en créant de l’ombre, nous affirmons que la rente issue de la production d’électricité est bien l’unique raison de ces projets. Surtout, il est passé sous silence qu’ « en terme de résilience, les pratiques agroécologiques de couverture du sol, d’amortissement climatique avec des arbres, de diversification en réduisant la monoculture et la densité de plantation des fruitiers apportent plus de sursis que des panneaux » (3).

Alors que la Loi AER permettra de cumuler les coupes-rases de forêts de 25 hectares pour y mettre des panneaux, nous déplorons l’idéologie productiviste de parlementaires qui considèrent que « certaines terres classées forestières sont d’une telle pauvreté et d’une telle médiocrité qu’un arbitrage pourrait justifier qu’on y installe un parc photovoltaïque » (4). Pourtant, de par l’incroyable biodiversité qu’elles recèlent, leurs beautés et leurs rôles essentiels, ces zones sont un patrimoine irremplaçable. Et quand bien même les panneaux seraient un jour retirés et que l’évolution du climat le permette, il faudrait des centaines d’années pour recréer un écosystème aussi riche.

Nous dénonçons également les conflits d’intérêts des chambres d’agriculture. Ces dernières peuvent demander 20 000 euros par projet pour réaliser l’audit, puis 50 euros par hectare et par an pour suivre le projet, ainsi que 1 500 euros par mégawatt installé en compensation de l’artificialisation des terres agricoles (5). D’ailleurs, pourquoi compenser financièrement, alors même que les thuriféraires de cette pratique marketing n’ont de cesse de parler de la « synergie » de leurs tonnes de métal avec l’agriculture ? En réalité il s’agit uniquement d’une synergie financière qui tend à bénéficier principalement à l’agro-industrie et aux grands propriétaires fonciers.

Nous appelons à la sobriété énergétique, et rappelons que les surfaces déjà artificialisées sont suffisantes (6). L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie évalue ainsi les gisements à 123 GW sur grandes toitures, 49 GW sur les friches industrielles et 4 GW pour les parkings (7).Le gisement global sur toitures est de 364,3 GW (dont 241 GW de toitures résidentielles) (8). Ajoutons que la France compte entre 24 000 et 32 000 zones d’activités, soit 450 000 hectares déjà artificialisés (9), ainsi que 90 000 à 170 000 hectares de friches industrielles (10). Si installer des panneaux solaires sur des toitures coûte plus cher que de les poser au sol, l’Agence explique que ce surcoût est faible : il avoisine les 550 millions d’euros, soit 2% du coût des énergies renouvelables (11). Et alors même que les projets peuvent atteindre 800 000 euros par hectare (12), nous affirmons que ces investissements peuvent aller sur ces zones artificialisées. 

Lorsque E. Macron et la FNSEA prônent la robotique, la génétique et le numérique pour l’agriculture (13), et que le syndicat agro-industriel co-préside le lobby France Agrivoltaïsme ; le fondateur de ce dernier met en place la gestion des champs via l’intelligence artificielle (14). Ce sont ainsi deux visions de l’agriculture et de la société qui s’affrontent : l’agriculture industrielle, ultra-mécanisée et numérique sur des surfaces toujours plus grandes, face à l’autonomie paysanne ; les serveurs face aux cerveaux ; l’intelligence artificielle face à l’observation, la sensibilité et savoirs-faire des paysan·nes. Nous affirmons qu’il est nécessaire d’amorcer la désescalade de l’emprise technologique afin que les paysan·nes puissent travailler la terre eux-mêmes sans être dépendants de l’agro-industrie.

Nous refusons l’industrialisation des campagnes, car quelle que soit sa surface, ou sa « participation citoyenne », une centrale photovoltaïque sur des terres agricoles, naturelles ou forestières, est une installation de nature industrielle. Les tonnes de métaux (silice, aluminium, zinc, plomb, étain, indium, antimoine) (15) recouvrant les terres; les milliers d’ancrages bétons et kilomètres de voies d’accès et de clôtures grillagées, lignes électriques enterrées ou aériennes, les postes de transformations et de livraisons, le bruit engendré par les onduleurs (16), les caméras de surveillance, les divers capteurs connectés, les obligations de déboisement en périphérie, détruisent nos campagnes. Les méga-centrales électrifient nos champs avec des effets documentés sur les animaux d’élevages (17). Nous n’oublions pas la fabrication industrielle de ces panneaux : exploitation d’êtres humains, extractivisme ravageur. Afin de produire 40 000 tonnes de silicium métal, l’une des six unités de production en France brûle 120 000 tonnes de quartz et 80 000 tonnes de bois (18), et engloutit en moyenne 11 mégawatts/heure par tonne de produit fini (19), soit chaque année l’équivalent électrique d’une ville de 150 000 habitants. Il faut aussi 280 kg de produits chimiques par kilo de silicium produit (20). Sans oublier les risques de pollution des eaux (21) et que les centrales peuvent entraîner « l’altération, la dégradation voire la destruction des milieux naturels (défrichements puis gestion de la végétation au plus près du sol ; terrassement et compactage des sols ; instauration de microclimats différenciés au-dessus et en dessous des panneaux ; création d’exclos par les clôtures, etc.). La modification des fonctions hydriques, climatiques ou biologiques qui peut en résulter conduit à l’artificialisation d’une partie parfois importante des sols [ainsi qu’une] modification des cortèges d’espèces végétales et animales » (22)

Nous défendons un rapport sensible au monde qui nous est plus que jamais primordial. Alors même que l’agriculture est l’une des professions qui rémunère le moins, qu’un malaise est reconnu et qu’il faudra recruter massivement pour faire face aux nombreux départs en retraiteune motivation essentielle est la qualité de vie au travail, en plein air, dans un cadre beau ; regarder le ciel et écouter les sons de la vie. Travailler sous des panneaux, c’est dégrader notre qualité de vie au travail, mais aussi l’environnement et les paysages pour le bénéfice de quelques propriétaires et promoteurs. Au contraire, l’agriculture paysanne doit participer avec les citoyen·nes à rendre le milieu rural vivant dans un cadre de vie apprécié par toutes et tous.

Notre autonomie de choix et d’action, n’est pas de devenir des jardiniers sous des panneaux. Notre métier n’est pas de cultiver des kilowatts, mais de produire une alimentation saine et de qualité pour le plus grand nombre, et d’être rémunéré en conséquence. Car si la contrepartie financière de plusieurs milliers d’euros par année et par hectare peut sembler alléchante (23), et générer un véritable dilemme pour des paysan·nes en difficulté ; en mettant notre outil de production à disposition de ces sociétés, nous les enrichissons et détournons la vocation nourricière de la terre agricole. 

L’unique raison de la pression industrielle actuelle sur les terres agricoles, naturelles et forestières est financière. Rejetant le mythe d’un capitalisme vert, ainsi que la vision d’une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée, nous appelons à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques industriels et exigeons leur interdiction sur toutes les terres agricoles, naturelles, forestières et les milieux aquatiques. 

Les organisations en lutte contre les mégas-centrales photovoltaïque sur les terres agricoles, naturelles, forestières et en milieux aquatiques.

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/260923/photovoltaique-sur-des-terres-naturelles-agricoles-ou-forestieres-nous-ne-tomberons-pa

Projet de décret relatif au développement de l’agrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations photovoltaïques sur terrains agricoles, naturels ou forestiers

Nous vous proposons de faire votre propre texte s’inspirant du texte collectif

et de déposer votre commentaire ici

consultation

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2957

Vous pouvez également utiliser les commentaires ci-dessous pour mettre votre commentaire pour la consultation où les commentaires ne sont pas visibles.

Journal 2023 des bonnes nouvelles

AGRICULTURE – BIO- OGM – RECHERCHE – SANTE

« C’est terminé » : les néonicotinoïdes définitivement interdits

Vienne : le préfet reconnaît qu’il n’y aura pas assez d’eau pour les trente bassines prévues

Charente-Maritime : le Conseil d’Etat confirme l’interdiction de remplir les bassines

Un score environnemental sur les produits alimentaires ? 86 % des Français y sont favorables

VICTOIRE Carottes de Créances : Des agriculteurs condamnés pour l’utilisation de pesticides interdits !

Ille-et-Vilaine : Malade, ce jardinier obtient une victoire dans son combat contre les pesticides

Charcuterie « cancérigène » : nouvelle victoire de Yuka contre un industriel de la viande

S-métolachlore : contre l’avis du gouvernement, l’Anses bannit les principaux usages de l’herbicide controversé

Le Sénat épingle le lobby des pesticides, accusé de chantage à l’emploi mensonger

Néonicotinoïdes : le Conseil d’Etat juge illégales les dérogations accordées en 2021 et 2022

Générations Futures et ses avocats font annuler les autorisations de mise sur le marché de deux pesticides à base de glyphosate !

Environnement. La Cour des comptes préconise de réduire le nombre de bovins dans les cheptels : un coup dur pour les agriculteurs

Nitrites dans l’alimentation : troisième victoire pour Yuka

Effondrement du vivant : l’État condamné à réparer le préjudice écologique causé par l’usage des pesticides

Algues vertes : la justice donne quatre mois à l’Etat pour renforcer son plan de lutte en Bretagne

Les dentifrices bientôt débarrassés du dioxyde de titane ?

Deux-Sèvres. Six experts de l’ONU prennent fait et cause pour les opposants aux bassines

À Lyon, retour à la terre au milieu du béton

Elisabeth Borne annonce l’interdiction de la «puff»

Vers une annulation des méga-bassines de la Pallu dans la Vienne

“Méga-bassines” : la justice annule deux projets de retenues d’eau en Poitou-Charentes

Glyphosate : un lien entre malformations et exposition prénatale à ce désherbant est reconnu par le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides, une première mondial

Haute-Savoie : La Clusaz : le Conseil d’État confirme l’interdiction du déboisement de la montagne pour des canons à neige

Lutte contre les algues vertes : « Il faut passer la vitesse supérieure », annonce le préfet de région

Gironde : « Alerte aux toxiques » a rassemblé les 125.000 euros pour payer son amende et va faire appel

Bassine de Priaires: le permis d’aménager suspendu pour conflit d’intérêt

Méthaniseur de Chateaulin. Engie condamné à 150 000 euros d’amende pour “négligence”

Roundup et cancers : Bayer-Monsanto condamné à payer 1,5 milliard de dollars

Agriculture bio : une rallonge de 34 M€ accordée par l’État


L’Assemblée nationale vote l’interdiction des cigarettes électroniques jetables

Bio à la cantine : Marc Fesneau veut passer la seconde

Monsanto condamné à 857 millions de dollars d’amende pour avoir exposé une école à des « polluants éternels »

>DROITS HUMAINS

Ramy Shaath, libéré grâce à vous, sera à Morlaix  le samedi 11 février

«Une victoire politique» : les sept militants antinucléaires de Bure relaxés en appel

Développement durable : l’Espagne se dit prête à taxer les ultras riches pour financer la transition écologique

L’Union européenne annonce une série de sanctions contre des responsables de violations des droits des femmes dans six pays

CES PAYS OÙ LES DROITS DES FEMMES ONT PROGRESSÉ

C’est un fait : les femmes sont plus écolos que les hommes

Ouïghours : le Sénat adopte une résolution pour interdire l’importation en Europe de produits issus du travail forcé

Un journaliste de Reporterre, poursuivi avec des faucheurs d’OGM, relaxé

Le Sénégal décide de relâcher et d’expulser l’avocat franco-espagnol Juan Branco

1ère Victoire sur la dissolution du Soulèvement de la T. et suites du mouvement

les peuples autochtones gagnent le procès du siècle contre l’agrobusiness au Brésil

Pour financer la transition écologique, un rapport parlementaire préconise de taxer les plus riches de manière temporaire

« Tax The Rich » : la Commission européenne valide la pétition sur la taxation des grandes fortunes

Iran : le prix Nobel de la Paix attribué à la journaliste Narges Mohammadi

La Cour d’appel Italienne a acquitté Mimmo des principales charges portées contre lui

Affaire Juan Branco : Le maire de Sangalkam libéré

Le journaliste franco-afghan Mortaza Behboudi libéré : soulagement prudent à Douarnenez

La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, retenue depuis 2019 en Iran, de retour en France

Le prix européen Sakharov récompense Mahsa Amini et le mouvement des femmes en Iran


Le gouvernement écarte l’amendement visant les avantages fiscaux des associations

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Une aire de protection pour les Milans noirs en Saône-et-Loire

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Landes : victoire des écolos contre un projet de surfpark qui devait raser 20ha de forêts

La justice annule l’extension du centre commercial Rosny

« Notre priorité, c’est d’abord de ne plus financer les coupes rases » C. Béchu

Criminalité environnementale : le Parlement européen veut aller plus loin contre les « écocides »


Pourquoi le retour des grand dauphins en Méditerranée est une bonne nouvelle pour la biodiversité

Le vieux chêne aux mille visages de la parcelle résistante de la vallée du Restic a obtenu le label “Arbre remarquable de France”

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Victoire citoyenne : Le Collectif Déviation 06 obtient l’arrêt des travaux à Golf-Juan

Stations de ski : 10 projets stoppés par la justice dans les Alpes

la cour d’appel condamne le détournement à des fins privés de la grande pêcherie de l’Ile Berder

illégalité de deux importants projets immobiliers à Santa Restituda confirmée

Au Parlement européen, la loi sur la restauration de la nature sauvée mais amoindrie

le préjudice écologique est reconnu dans la réserve naturelle de la Baie de Saint-Brieuc.

Droit à un environnement respectueux de la santé : une liberté fondamentale

Ecologie : des jeunes américains remportent une victoire historique dans un procès contre l’Etat du Montana


Nouvelle-Calédonie : Une première en France : les îles Loyauté donnent une personnalité juridique aux tortues et aux requins

Planter des arbres en ville fait revenir les insectes

Victoire dans la lutte contre le bois illégal !

Victoire contre la retenue collinaire de La Clusaz

Le nombre d’ours augmente dans le massif des Pyrénées

A69 : abattages arbres et écureuils en danger, 12 novembre : Une victoire pour la résistance du “Bois de Sherwood” !

En Espagne : une bonne nouvelle pour les taureaux

occupation du Muséum national d’histoire naturelle  : ni effraction, ni notion d’état de nécessité : jugement le 15 janvier

ENERGIE- TRANSPORTS -CLIMAT

Victoire citoyenne : Le Collectif Déviation 06 obtient l’arrêt des travaux à Golf-Juan

le département du Lot s’oppose au photovotaique sur les terres agricoles

Sobriété : Une écrasante majorité de Françaises et Français favorable à une réduction des publicités lumineuses,

« Sobriété » sur les publicités lumineuses: gares et aéroports vont aussi s’y mettre

TROIS BONNES NOUVELLES À RETENIR SUR LA SORTIE DES ÉNERGIES FOSSILES

Au sein de l’Union européenne, la fin des voitures thermiques en 2035 a été confirmée.
En Australie, un nouveau projet de mine de charbon a été banni.
Et en Colombie, c’est l’exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers qui va être interdite.

Société générale et Crédit agricole disent non au très controversé projet de gaz de schiste Rio Grande LNG

Accord dans l’UE pour doubler la part d’énergies renouvelables d’ici 2030

Justice climatique : l’ONU adopte une résolution “historique”

La crise de l’énergie aide au développement des renouvelables

Émissions de CO2 : l’Europe vote la taxe carbone

L’Australie ferme sa plus vieille centrale à charbon et opte pour les énergies renouvelables

Poussés par la justice les Pays-Bas entament (vraiment), leur virage vert

Climat: le Conseil d’État met de nouveau le gouvernement français sous pression

Contournante de Châtenois : l’arrêté est bien illégal !

Le premier train de nuit reliant Bruxelles et Berlin est mis en service

Autoroutes, aéroports… Des collectifs écolos font plier les projets climaticides

Le gouvernement donne raison aux associations et interdit l’exploitation de gaz de couche en Moselle

L'Union européenne pousse au retrait du Traité sur la charte de l’énergie qui freine la transition écologique
Enedis condamné à enlever un compteur Linky pour replacer l'ancien

Améliorer la qualité de vie urbaine en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, c'est possible !

La taxe sur les billets d’avion sera renforcée en 2024, annonce Clément Beaune

Amsterdam bannit les paquebots de croisière pour protéger l’environnement

DÉCISION “HISTORIQUE” : Paris veut réduire le trafic aérien au-dessus de la capitale

Le gouvernement veut taxer davantage les SUV et les avionsUne proposition de loi visant à limiter la pollution générée par l’activité des navires de croisières et des yachts


Agir pour la rénovation thermique des bâtiments en France : l’éco-prêt à taux zéro prolongé jusqu’en 2027

Climat: entrée en vigueur de la taxe carbone aux frontières dans l’Union européenne

Climat : limiter la fonte des glaces au Groenland est encore possible, selon des chercheurs

Pollution de l’air : l’État condamné à payer 10 millions d’euros

>NUCLEAIRE – DECHETS

L’UE veut lutter contre les déchets électroniques

Sûreté nucléaire : la majorité contrainte de renoncer à la fusion des deux organismes de surveillance


Victoire ! Après 6 années de procédure, EDF est enfin condamnée !

Des nouvelles de la première sonde indépendante de mesure de la radioactivité de l’air en IDF.

MEDIAS 

Censure : la justice donne raison au média « Reflets » contre Patrick Drahi


Le film « Les Algues vertes » rencontre un beau succès. Il s’est classé deuxième meilleure sortie de la semaine du 12 juillet.

Décès de Michèle Rivasi

29/11/2023 – Décès de Michèle Rivasi

Michèle Rivasi dans les locaux de la CRIIRAD en 1991 © CRIIRAD

29 novembre 2023. Michèle Rivasi est décédée. C’est une profonde douleur pour la CRIIRAD* et une grande perte pour l’Écologie.

Avant qu’elle ne s’engage dans la politique pour devenir la députée européenne qu’elle était aujourd’hui, son nom a été intimement associé à celui de la CRIIRAD, dont elle a été une des fondatrices et qu’elle a présidée de 1986 à 1997.

C’est la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986 et la manière dont la désinformation s’est organisée au plus haut niveau de l’État en France qui l’ont amenée à porter fermement une parole scientifique contradictoire et indépendante dans les médias dès juin 1986. Ses interventions dans l’émission de Michel Polac « Droit de réponse » où elle a appelé à la création d’un laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité dans notre pays ont été déterminantes. C’est grâce aux dons reçus que le laboratoire de la CRIIRAD a été créé.

Infatigable militante, éprise de Vérité, Michèle aura marqué les premières années de la CRIIRAD par sa générosité, sa disponibilité amicale, son acharnement, contre vents et marées, à faire établir la réalité scientifique. Femme de cœur, c’est à Bruxelles qu’elle continuait son combat au service de la santé humaine. C’est à Bruxelles qu’en femme vivante, debout, son cœur s’est arrêté.

Aujourd’hui, nous la pleurons.

L’équipe de la CRIIRAD adresse toutes ses pensées et ses sincères condoléances à ses proches.

Pour soutenir la CRIIRAD

Les commentaires sont ouverts à celles et ceux qui souhaitent témoigner de notre reconnaissance pour celle dont le sourire et la générosité auront illuminé une vie militante consacrée à l’écologie.

Film “Ecologie – la méthode Rivasi “( 2020) ce soir sur France 3 à 23h45 – Disponible dès maintenant en replay pendant un mois

Le vert doit être la couleur de l’Europe, de la solidarité et de la transition écologique

Je suis d’accord avec Raphael Glucksmann que face aux menaces extérieures des dictatures et aux menaces intérieures des populistes qui veulent faire exploser les démocraties et voir l’Europe se déliter au point de la faire revenir plus d’un siècle en arrière chacun a sa responsabilité.

La première responsabilité c’est de défendre le pacte vert européen en proposant aux citoyennes et citoyens de définir eux-même la composition d’une alliance des écologistes et des progressistes en participant à une primaire qui permette de rassembler les écologistes et les socialistes et démocrates y compris ceux de LFI pour que la liste ainsi constituée ait une chance d’arriver en tête et donner à la France et à l’Europe des perspectives à la hauteur des enjeux de ce début de 3è millénaire.

Le petit millier de signataires de notre pétition pour une primaire des écologistes est modeste mais le score de l’extrême droite aux Pays-Bas doit nous alerter car ce sont nos divisions qui feront le lit des populistes en privant les citoyennes et les citoyens de l’espoir d’un changement possible.

Nous sommes ouverts à une possible rencontre qui permettrait d’en parler.

Cordialement

Alain Uguen confondateurs des Verts en 83 et 84, élu vert de 1983 à 2001, délégué aux élections et aux élus des Verts dans les années 90

BASCULE ARGOAT le tiers lieu militant a besoin d’aide

Bonjour l’équipe Cyber Acteurs !

Nous sommes Bascule Argoat, un tiers-lieu militant du centre ouest breton.

Nous avons eu votre contact par Sophie Couka qui nous recommande de vous écrire car nous partageons des luttes communes.

Nous sommes victimes de répression locale suite à du soutien a des action de désobéissances civiles et avons besoin d’aide pour ne pas fermer.. nous vous partageons notre newsletter ci-dessous. Si vous accepteriez de partager dans votre réseau, cela serait génial.

N’hésitez pas si vous avez d’infos complémentaires.

merci par avance de votre soutien !

Bascule Argoat

Sauver Bascule Argoat

Sauver Bascule Argoat

BASCULE ARGOAT, UN TIERS-LIEU EN DANGER !

Bonjour à toutes et à tous,

A vous qui connaissez Bascule Argoat, qui y avez peut-être vécu des moments en immersion, en résidence, en formation ; des moments de partage et d’inspiration. A vous qui êtes proches de nos valeurs et soutenez nos actions..

Si l’on vous écrit aujourd’hui, c’est car malheureusement, le projet Bascule Argoat est en danger et risque de fermer.

En effet, suite au soutien de collectifs ayant mené des actions de désobéissance civile non-violente contre l’agro-industrie en Bretagne, Bascule Argoat a subi la répression des autorités locales. D’abord directement (perquisition), puis indirectement via une visite de la commission de sécurité dédiée aux bâtiments recevant du public.

A compter de maintenant, il nous reste 6 mois pour effectuer les travaux de mise aux normes de sécurité dans le bâtiment qui nous permettraient d’éviter la fermeture administrative du tiers-lieu ! Ces travaux représentent un budget minimum de 40 000 €.

Oui, rassembler une telle somme en si peu de temps, c’est un sacré défi. Mais dans un contexte de crises écologiques, démocratiques, politiques, de conflits, d’éco-anxiété… on est convaincus que la présence d’un tel lieu refuge, d’expérimentation d’un mode de vie plus sobre et de transmission de compétences est essentiel ! Notamment pour continuer encore longtemps d’accueillir les personnes qui souhaitent, peut-être comme vous, s’engager pour une transformation de la société !

Pour éviter la fermeture, sauver le lieu et tout ce qui l’anime, on lance donc une campagne de financement participatif, et nous avons besoin de votre aide. Accepteriez-vous de :

1 – Participer à soutenir financièrement le lieu (il n’y a pas de petit don, même 5euros nous aidera !)

2 – Relayer cette campagne sur vos réseaux sociaux

Merci de votre soutien, nous sommes évidemment entièrement disponibles si vous avez des idées pour nous aider à déployer plus largement cette campagne, n’hésitez pas à nous écrire à cette adresse : plouray@la-bascule.org si vous souhaitez avoir des outils de communication adaptés. 

Consultation publique canis lupus (loup)

Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires propose à la consultation du public son projet d’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).

Ce projet d’arrêté a reçu un avis défavorable de la part du conseil national de la protection de la nature (CNPN).

Si le ministère contextualise son projet d’arrêté, il ne justifie aucune des données présentées, notamment sur les moyens de protection déployés sur les troupeaux qui ont subi des attaques.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 7 décembre 2023.

pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copié-collé mais rédigez un message personnalisé. Il ne doit pas être déposé sur notre site, mais sur le site des consultations du ministère en cliquant sur le bouton « Déposer votre commentaire »jusqu’au 7 décembre 2023. Exprimez votre opposition à cet arrêté dès le titre ! 

N’oubliez pas de valider votre commentaire après l’avoir prévisualisé et demandez qu’une copie vous soit transmise en indiquant votre adresse email dans la case adéquat. 

CONTEXTE : 

L’arrêté cadre de 2020 fixait les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup. Il définissait les types de tirs autorisés pour la lutte contre la prédation touchant les troupeaux bénéficiant de mesures de protection, en privilégiant les tirs de défense et prévoyait  de fixer chaque année civile un seuil maximum de loups pouvant être détruits. Il était complété par un arrêté plafond, également daté du 23 octobre 2020, dans lequel est fixé le pourcentage maximum de loups pouvant être détruits par rapport à la population estimée. Ce plafond était de 19 %.

Aujourd’hui, ce projet d’arrêté-cadre prévoit toujours de réguler la population de loups au prétexte de l’augmentation du nombre d’individus et de son expansion sur une large partie du territoire français et de l’augmentation des dommages causés aux troupeaux domestiques. 

L’Office Français de la Biodiversité a comptabilisé environ 1104 loups en 2023. Mais l’immense majorité des troupeaux d’ovins et de bovins en France ne sont toujours pas protégés, voire mal protégés (clôture non électrifiée de 80 cm de haut par exemple). Il semble évident dans ce contexte que la prédation se poursuivra sur les troupeaux domestiques ! 

AVES France vous incite donc à déposer un avis défavorable. Vous pouvez reprendre les arguments ci-dessous : 

SUR LA FORME :

  • Les données présentées par le ministère pour justifier son projet d’arrêté sont lacunaires et ne sont justifiées par aucun document en annexe. Aussi, il est demandé aux contributeurs de faire une confiance aveugle à l’administration. Le respect du dialogue environnemental voudrait que les chiffres présentés, tant sur les populations de loups que sur les attaques et leur contexte, soient justifiés par des documents permettant réellement au public de comprendre dans quel contexte ce projet d’arrêté a été rédigé. 

SUR LE FOND :

  • L’État est toujours dans une logique de régulation du loup, pour freiner l’expansion de la population. Or, le loup, espèce protégée, devrait faire l’objet d’une politique de conservation et non d’éradication.

  • La politique consistant à multiplier les tirs pour réduire les dommages aux troupeaux, mise en place depuis plusieurs années, n’a pas prouvé son efficacité. Il n’est donc pas raisonnable de poursuivre et même d’intensifier cette politique de destruction en renforçant la possibilité de tirs létaux au fil des arrêtés.

  • L’État s’entête à vouloir limiter le territoire des loups, et notamment à le cantonner dans l’arc Alpin.

  • Seuls les actes de braconnage seront décomptés du plafond de loup à abattre. Nous demandons que les loups tués par accident (collisions…) soient également décomptés.

  • Pas de remise en question de la non protégeabilité des troupeaux  dans ce projet d’arrêté. Or, cette notion ne veut rien dire. Quelles mesures de protection ont été testées et installées pour ces fameux troupeaux qualifiés de non protégeables ? Par ailleurs, exclure les loups d’un territoire défini comme non protégeable est incompatible avec les obligations de la Directive Habitat Faune Flore. On retrouve cette notion de non protégeabilité tout au long de l’arrêté, aussi bien pour les tirs de défense simple que les tirs de défense renforcée. Nous nous opposons à cette qualification de «troupeau non protégeable » sans qu’un diagnostic de vulnérabilité préalable et son analyse technique et financière soit réalisé par des techniciens de l’OFB ou de la DDT. 

  • Dans les deux derniers articles du projet d’arrêté, il est proposé de déterminer des zones – et non plus des troupeaux – où la non protégeabilité est admise pour les fronts de colonisation, ce qui conduirait à tuer des loups sans conditions préalables (effarouchement, mise en place de moyens de protection, etc.). Cela revient à vouloir cloisonner les populations de loups sur des territoires déterminés, et empêcher son expansion.

  • Il n’est précisé nulle part que les tirs doivent être interdits en période de reproduction ce qui est, à nouveau, en contradiction avec l’obligation de maintenir un état de conservation favorable.

  • Si les mesures de protection ne suffisent pas à éviter les déprédations, les mesures d’effarouchement devraient être un préalable obligatoire avant de pouvoir procéder à des tirs létaux.
    Or, ils sont possibles, mais ne sont toujours pas rendus obligatoires. Sans obligation, ils ne seront pas mis en place. Par ailleurs, les mesures d’effarouchement devraient être interdites dans toutes les réserves naturelles et pas seulement nationales.

  • Concernant les tirs de défense,  il n’est pas admissible de qualifier une attaque de loup comme un « acte de prédation pour lequel la responsabilité du loup ne peut être écartée »… Le loup est une espèce protégée et on ne peut pas se contenter d’une suspicion de culpabilité pour autoriser des tirs.

  • La mise en oeuvre de tirs de défense pour une durée de cinq ans est totalement en contradiction avec l’objectif de conservation de l’espèce loup. Ces autorisations délivrées par les préfets devraient être limitées à un an maximum et suspendues dès qu’un animal a été abattu, d’autant que le projet d’arrêté prévoit de permettre jusqu’à 3 tireurs par troupeau et non plus un seul (limité à l’éleveur).

  • Le projet d’arrêté prévoit l’abaissement du seuil de déclenchement des tirs. Pour un troupeau, 3 attaques sur 12 mois permettent le déclenchement d’un tir de défense renforcée. Ce seuil bas est en contradiction avec la notion de « dommages importants », l’un des préalables aux tirs de loup, selon la Directive européenne Habitat-Faune-Flore, d’autant plus qu’il est valable pour l’ensemble du territoire de la commune ! 

  • Les tirs de prélèvement devraient être interdits dans les réserves naturelles autres que nationales. La notion de dommages exceptionnels n’est pas explicitée. Les opérations de prélèvement sont élargies à l’occasion de battues, chasses à l’approche et à l’affût du grand gibier, avec du matériel spécifique (lunettes à visée thermique, source lumineuse…) qui sont révélatrices de la volonté de l’État de « chasser » le loup. 

Les arguments extraits de l’avis du Conseil National de Protection de la Nature.

Depuis plusieurs années, le CNPN préconise les mesures suivantes : 

  • le décompte des loups braconnés et tués par accident du quota de loups à abattre.

  • la suppression de la notion de non protégeabilité des troupeaux.

  • l’obligation de mise en place de moyens d’effarouchement avant toute autorisation de tirs de défense.

  • la vérification par des agents assermentés de la mise en place de moyens de protection efficaces (voltage suffisant, hauteur des fils correcte, entretien des clôtures…) avant toute autorisation de tirs de défense.

  • l’interdiction de tirs (défense et prélèvement) durant la période de reproduction des loups.

  • la suppression de la période de 5 ans, trop longue, pour la mise en œuvre de tirs de défense.

  • l’interdiction des tirs de défense et de prélèvement dans toutes  les réserves naturelles et pas seulement les réserves nationales.

  • l’interdiction des tirs de prélèvement durant les battues au grand gibier, chasses à l’approche ou à l’affût.

AVES France

Avis du CNPN

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_cnpn_sur_le_projet_de_pna_loup_et_activites_d_elevage.pdf

La perspective d’un déclassement de l’espèce des textes européens et l’engagement affiché de l’État dans la démarche, créent un précédent inacceptable dans la politique des PNA, qui à lui seul occulte toutes les autres actions du plan

C’est, pour le cas présent, un signal négatif fort de la place que notre pays accorde aux grands prédateurs au moment de l’adoption de la nouvelle stratégie pour la biodiversité.

le CNPN, sans autre examen détaillé, émet un avis défavorable à l’unanimité (23 votes exprimés) au projet de plan national d’actions Loup et activités d’élevage.

Accédez à la consultation

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2941consultationVoir tous les commentaires de la consultation

PETITE CHRONIQUE DE LA FRANÇATOMIQUE – COP 28, ÉTHIQUE ET NUCLÉAIRE

François Vallet – 21 novembre 2023

A quelques jours de la COP 28 à Dubaï, le gouvernement français cherche des soutiens à sa « relance du nucléaire », comme l’indique le site internet « Connaissance des énergies »1: « La France et cinq autres pays espèrent engager une quarantaine de pays à appeler à tripler les capacités de production nucléaire d’ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique, lors de la COP28 à Dubaï, a annoncé mercredi à l’AFP le ministère français de la Transition énergétique ».

Avant de faire ce type de déclaration la ministre Agnès Pannier-Runacher et son cabinet auraient dû lire ceci : « Le choix de développer l’énergie nucléaire a des conséquences temporelles comparables à celles du changement climatique sans que le fardeau des conséquences des décisions d’aujourd’hui ne soit porté par ses décideurs. Plus
encore, ce choix énergétique va accélérer le développement des installations nucléaires et multiplier les risques qui leurs sont associés. »

Il est vrai que ce n’est qu’une contribution au débat public sur le projet d’EDF de construire de nouveaux EPR à Penly et ailleurs. Mais elle ne vient pas de n’importe qui. C’est la commission d’éthique et de déontologie de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) qui l’a publiée par un communiqué du 3 mars 2023, après en avoir délibéré le 26 février 2023 2. Il est vrai également que le gouvernement souhaite dissoudre l’IRSN dans l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) 3. Les “dessous du projet” ont d’ailleurs été clairement identifiés dans un dossier de la cellule investigation de Radio France, présenté samedi 7 octobre 2023 sur France Inter 4.

Dans sa contribution au débat public, la commission de l’IRSN aborde aussi le problème des déchets radioactifs : « Les installations et le cycle du combustible nucléaire ont pour particularité d’engendrer des effets sur des durées qui dépassent largement la période pendant laquelle la société bénéficie de leurs aménités. Ainsi, le démantèlement de
l’usine Eurodif, qui a pourvu aux premiers besoins en matières fissiles, est-il prévu sur une durée d’au moins trente ans.

L’objectif de production pour les EPR est 2130, tandis que les déchets générés par l’industrie nucléaire, notamment ceux qui ont une forte activité et une durée de vie longue, seront dangereux pendant plusieurs siècles. L’hypothétique réversibilité des choix technologiques et les croyances mises dans le progrès technique qui la permettraient ne doivent pas conduire à faire l’impasse sur les débats démocratiques et plus largement, légitime une démarche éthique. ».

A propos de la “gestion” des déchets nucléaires, France 2 a mis en évidence qu’EDF, Orano et l’Andra avaient caviardé un rapport de l’IRSN qui ne leur convenait pas 5, au prétexte de la protection de secrets commerciaux. Il concerne la prochaine « saturation » des piscines de stockage de « combustibles usés » à La Hague. Cette saturation pourrait, en théorie, conduire l’ASN à exiger l’arrêt de la production de « combustibles usés » et donc d’électricité nucléaire 6.

La commission de l’IRSN indique enfin : « Or, l’arrêt prématuré du débat national sur l’avenir du nucléaire est en contradiction avec l’impératif de réfléchir et de partager les conséquences de ce choix décisionnel, le débat n’ayant pu aborder les questions éthiques y afférant. ».

En effet la loi d’accélération des procédures administratives, nécessaires aux prolongations des réacteurs existants et à la construction de nouveaux réacteurs, avait été présentée par le gouvernement et votée par le Sénat sans attendre la fin du débat public. La Françatomique ne s’embarrasse ni d’éthique, ni de démocratie, ni d’ailleurs des conventions internationales qu’elle a ratifiées, comme la convention d’Espoo 7.

La limitation du réchauffement climatique a bon dos lorsqu’il s’agit de sauver le soldat nucléaire de la débâcle. Un certain Nicolas Sarkozy nous avait déjà fait le coup en 2009 à l’occasion du sommet de Copenhague.

En 2011 se produisait la catastrophe de Fukushima !
Éthique et nucléaire sont dans le bateau COP. Éthique tombe à l’eau. Que reste-il lorsque Tsunami survient ?

1 https://www.connaissancedesenergies.org/afp/cop28-france-etats-unis-royaume-uni-et-dautres-pays-vont-appeler-tripler-les-capacites-de-production-nucleaire-dici-2050-231115
2 https://www.irsn.fr/actualites/communication-commission-dethique-deontologie-lirsn-pour-contribution-debat-public
3 https://reporterre.net/Nucleaire-Projet-loi-fusion-IRSN-ASN
4 https://www.radiofrance.fr/franceinter/surete-nucleaire-enquete-sur-les-dessous-du-projet-de-fusion-entre-l-asn-et-l-irsn-3546700
5 https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-dechets-nucleaires-le-scenario-noir-de-l-arret-des-centrales-edf_6116022.html
6 https://www.irsn.fr/sites/default/files/documents/expertise/rapports_gp/IRSN_Rapport_GPU_Cycle-2016_25052018v21012020.pdf
7 https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/la-france-nucleaire-ignorerait-trop-ses-voisins-alerte-un-comite-de-lonu-f128d86a-6782-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

Consultation publique canis lupus (loup)

Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires propose à la consultation du public son projet d’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).

Ce projet d’arrêté a reçu un avis défavorable de la part du conseil national de la protection de la nature (CNPN).

Si le ministère contextualise son projet d’arrêté, il ne justifie aucune des données présentées, notamment sur les moyens de protection déployés sur les troupeaux qui ont subi des attaques.

AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 7 décembre 2023.

pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copié-collé mais rédigez un message personnalisé. Il ne doit pas être déposé sur notre site, mais sur le site des consultations du ministère en cliquant sur le bouton « Déposer votre commentaire »jusqu’au 7 décembre 2023. Exprimez votre opposition à cet arrêté dès le titre ! 

N’oubliez pas de valider votre commentaire après l’avoir prévisualisé et demandez qu’une copie vous soit transmise en indiquant votre adresse email dans la case adéquat. 

CONTEXTE : 

L’arrêté cadre de 2020 fixait les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup. Il définissait les types de tirs autorisés pour la lutte contre la prédation touchant les troupeaux bénéficiant de mesures de protection, en privilégiant les tirs de défense et prévoyait  de fixer chaque année civile un seuil maximum de loups pouvant être détruits. Il était complété par un arrêté plafond, également daté du 23 octobre 2020, dans lequel est fixé le pourcentage maximum de loups pouvant être détruits par rapport à la population estimée. Ce plafond était de 19 %.

Aujourd’hui, ce projet d’arrêté-cadre prévoit toujours de réguler la population de loups au prétexte de l’augmentation du nombre d’individus et de son expansion sur une large partie du territoire français et de l’augmentation des dommages causés aux troupeaux domestiques. 

L’Office Français de la Biodiversité a comptabilisé environ 1104 loups en 2023. Mais l’immense majorité des troupeaux d’ovins et de bovins en France ne sont toujours pas protégés, voire mal protégés (clôture non électrifiée de 80 cm de haut par exemple). Il semble évident dans ce contexte que la prédation se poursuivra sur les troupeaux domestiques ! 

AVES France vous incite donc à déposer un avis défavorable. Vous pouvez reprendre les arguments ci-dessous : 

SUR LA FORME :

  • Les données présentées par le ministère pour justifier son projet d’arrêté sont lacunaires et ne sont justifiées par aucun document en annexe. Aussi, il est demandé aux contributeurs de faire une confiance aveugle à l’administration. Le respect du dialogue environnemental voudrait que les chiffres présentés, tant sur les populations de loups que sur les attaques et leur contexte, soient justifiés par des documents permettant réellement au public de comprendre dans quel contexte ce projet d’arrêté a été rédigé. 

SUR LE FOND :

  • L’État est toujours dans une logique de régulation du loup, pour freiner l’expansion de la population. Or, le loup, espèce protégée, devrait faire l’objet d’une politique de conservation et non d’éradication.

  • La politique consistant à multiplier les tirs pour réduire les dommages aux troupeaux, mise en place depuis plusieurs années, n’a pas prouvé son efficacité. Il n’est donc pas raisonnable de poursuivre et même d’intensifier cette politique de destruction en renforçant la possibilité de tirs létaux au fil des arrêtés.

  • L’État s’entête à vouloir limiter le territoire des loups, et notamment à le cantonner dans l’arc Alpin.

  • Seuls les actes de braconnage seront décomptés du plafond de loup à abattre. Nous demandons que les loups tués par accident (collisions…) soient également décomptés.

  • Pas de remise en question de la non protégeabilité des troupeaux  dans ce projet d’arrêté. Or, cette notion ne veut rien dire. Quelles mesures de protection ont été testées et installées pour ces fameux troupeaux qualifiés de non protégeables ? Par ailleurs, exclure les loups d’un territoire défini comme non protégeable est incompatible avec les obligations de la Directive Habitat Faune Flore. On retrouve cette notion de non protégeabilité tout au long de l’arrêté, aussi bien pour les tirs de défense simple que les tirs de défense renforcée. Nous nous opposons à cette qualification de «troupeau non protégeable » sans qu’un diagnostic de vulnérabilité préalable et son analyse technique et financière soit réalisé par des techniciens de l’OFB ou de la DDT. 

  • Dans les deux derniers articles du projet d’arrêté, il est proposé de déterminer des zones – et non plus des troupeaux – où la non protégeabilité est admise pour les fronts de colonisation, ce qui conduirait à tuer des loups sans conditions préalables (effarouchement, mise en place de moyens de protection, etc.). Cela revient à vouloir cloisonner les populations de loups sur des territoires déterminés, et empêcher son expansion.

  • Il n’est précisé nulle part que les tirs doivent être interdits en période de reproduction ce qui est, à nouveau, en contradiction avec l’obligation de maintenir un état de conservation favorable.

  • Si les mesures de protection ne suffisent pas à éviter les déprédations, les mesures d’effarouchement devraient être un préalable obligatoire avant de pouvoir procéder à des tirs létaux.
    Or, ils sont possibles, mais ne sont toujours pas rendus obligatoires. Sans obligation, ils ne seront pas mis en place. Par ailleurs, les mesures d’effarouchement devraient être interdites dans toutes les réserves naturelles et pas seulement nationales.

  • Concernant les tirs de défense,  il n’est pas admissible de qualifier une attaque de loup comme un « acte de prédation pour lequel la responsabilité du loup ne peut être écartée »… Le loup est une espèce protégée et on ne peut pas se contenter d’une suspicion de culpabilité pour autoriser des tirs.

  • La mise en oeuvre de tirs de défense pour une durée de cinq ans est totalement en contradiction avec l’objectif de conservation de l’espèce loup. Ces autorisations délivrées par les préfets devraient être limitées à un an maximum et suspendues dès qu’un animal a été abattu, d’autant que le projet d’arrêté prévoit de permettre jusqu’à 3 tireurs par troupeau et non plus un seul (limité à l’éleveur).

  • Le projet d’arrêté prévoit l’abaissement du seuil de déclenchement des tirs. Pour un troupeau, 3 attaques sur 12 mois permettent le déclenchement d’un tir de défense renforcée. Ce seuil bas est en contradiction avec la notion de « dommages importants », l’un des préalables aux tirs de loup, selon la Directive européenne Habitat-Faune-Flore, d’autant plus qu’il est valable pour l’ensemble du territoire de la commune ! 

  • Les tirs de prélèvement devraient être interdits dans les réserves naturelles autres que nationales. La notion de dommages exceptionnels n’est pas explicitée. Les opérations de prélèvement sont élargies à l’occasion de battues, chasses à l’approche et à l’affût du grand gibier, avec du matériel spécifique (lunettes à visée thermique, source lumineuse…) qui sont révélatrices de la volonté de l’État de « chasser » le loup. 

Les arguments extraits de l’avis du Conseil National de Protection de la Nature.

Depuis plusieurs années, le CNPN préconise les mesures suivantes : 

  • le décompte des loups braconnés et tués par accident du quota de loups à abattre.

  • la suppression de la notion de non protégeabilité des troupeaux.

  • l’obligation de mise en place de moyens d’effarouchement avant toute autorisation de tirs de défense.

  • la vérification par des agents assermentés de la mise en place de moyens de protection efficaces (voltage suffisant, hauteur des fils correcte, entretien des clôtures…) avant toute autorisation de tirs de défense.

  • l’interdiction de tirs (défense et prélèvement) durant la période de reproduction des loups.

  • la suppression de la période de 5 ans, trop longue, pour la mise en œuvre de tirs de défense.

  • l’interdiction des tirs de défense et de prélèvement dans toutes  les réserves naturelles et pas seulement les réserves nationales.

  • l’interdiction des tirs de prélèvement durant les battues au grand gibier, chasses à l’approche ou à l’affût.

AVES France

Avis du CNPN

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_cnpn_sur_le_projet_de_pna_loup_et_activites_d_elevage.pdf

La perspective d’un déclassement de l’espèce des textes européens et l’engagement affiché de l’État dans la démarche, créent un précédent inacceptable dans la politique des PNA, qui à lui seul occulte toutes les autres actions du plan

C’est, pour le cas présent, un signal négatif fort de la place que notre pays accorde aux grands prédateurs au moment de l’adoption de la nouvelle stratégie pour la biodiversité.

le CNPN, sans autre examen détaillé, émet un avis défavorable à l’unanimité (23 votes exprimés) au projet de plan national d’actions Loup et activités d’élevage.

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