FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX POUR UN SYSTÈME ALIMENTAIRE JUSTE, DURABLE ET RÉSILIENT !

Merci à FNE pour sa proposition que nous reproduisons ci-dessous

Le Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire a ouvert vendredi dernier, avec 2 mois de retard et pour seulement 15 jours, une consultation publique dans le cadre des concertations sur le futur pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOA). Ce projet de loi doit permettre de relever le défi du renouvellement démographique agricole tout en assurant la transition agroécologique, pour répondre aux enjeux sociaux, climatiques, de biodiversité, de résilience et de souveraineté alimentaire. 

Les délais sont courts mais l’enjeu est de taille : jusqu’au 30 avril, donnez votre avis pour un système alimentaire juste, durable et résilient ! 

Pourquoi se mobiliser pour la future loi d’orientation et d’avenir agricoles?

Le modèle agro-industriel majoritaire est à bout de souffle : il exploite les ressources (eau, énergie, intrants, sols) et les personnes qui travaillent pour produire toujours plus dans des conditions de vie dégradées, en étant surendettés et sous-rémunérées. Il est l’une des causes majeures de la dégradation de notre environnement (climat, biodiversité, eau, sol et air), dont il subit fortement les conséquences en retour.

Cela se traduit par une baisse drastique du nombre d’agriculteurs et d’agricultrices au profit de l’agrandissement et la surcapitalisation des fermes restantes, rendues difficilement transmissibles. Cela accentue la spécialisation et rompt le lien entre le monde agricole et le territoire qu’il occupe.

Pourtant, des alternatives existent et ont fait leurs preuves : l’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique redéfinissent notre rapport au vivant et répondent efficacement aux enjeux de climat et de biodiversité, tout en assurant la souveraineté alimentaire. Nous devons installer une multitude de fermes à taille humaine, produisant une alimentation sûre, diversifiée, durable et de qualité, qui nourrisse réellement la population.  

Comment participer et que dire?

France Nature Environnement s’inquiète de la limitation de la discussion sociale, dans une consultation restreinte et orientée, alors même que le futur de notre système agricole et alimentaire, à la croisée de nombreux enjeux, devrait toutes et tous nous concerner. C’est pourquoi, en lien avec les autres organisations du Collectif Nourrir, nous vous invitons à répondre massivement à la consultation avant le 30 avril, parce que nous avons chacun et chacune une voix à porter sur le futur de nos terres et de nos assiettes. 

Pourquoi se mobiliser pour la future loi d’orientation et d’avenir agricoles?

Le modèle agro-industriel majoritaire est à bout de souffle : il exploite les ressources (eau, énergie, intrants, sols) et les personnes qui travaillent pour produire toujours plus dans des conditions de vie dégradées, en étant surendettés et sous-rémunérées. Il est l’une des causes majeures de la dégradation de notre environnement (climat, biodiversité, eau, sol et air), dont il subit fortement les conséquences en retour.

Cela se traduit par une baisse drastique du nombre d’agriculteurs et d’agricultrices au profit de l’agrandissement et la surcapitalisation des fermes restantes, rendues difficilement transmissibles. Cela accentue la spécialisation et rompt le lien entre le monde agricole et le territoire qu’il occupe.

Pourtant, des alternatives existent et ont fait leurs preuves : l’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique redéfinissent notre rapport au vivant et répondent efficacement aux enjeux de climat et de biodiversité, tout en assurant la souveraineté alimentaire. Nous devons installer une multitude de fermes à taille humaine, produisant une alimentation sûre, diversifiée, durable et de qualité, qui nourrisse réellement la population.  

Comment participer et que dire?

France Nature Environnement s’inquiète de la limitation de la discussion sociale, dans une consultation restreinte et orientée, alors même que le futur de notre système agricole et alimentaire, à la croisée de nombreux enjeux, devrait toutes et tous nous concerner. C’est pourquoi, en lien avec les autres organisations du Collectif Nourrir, nous vous invitons à répondre massivement à la consultation avant le 30 avril, parce que nous avons chacun et chacune une voix à porter sur le futur de nos terres et de nos assiettes. 

Je participe !

Nous vous proposons ici quelques mesures prioritaires dont vous pouvez vous inspirer dans vos réponses à la dernière question de la consultation, autour de 3 transformations à mettre en œuvre pour aller vers un système agricole et alimentaire durable et résilient (attention, les copier-coller ne seront pas comptabilisés qu’une seule fois, pensez à reformuler pour augmenter notre voix ! )

Transformation n°1 : la généralisation de l’agroécologie, et notamment de l’agriculture biologique  

  • Augmenter le nombre de fermes pratiquant l’agroécologie paysanne ou l’agriculture biologique en facilitant l’accès au foncier pour tous.tes les candidat.e.s porteurs de projets agroécologiques.
  • Conditionner les aides à l’installation à des critères agroécologiques (place aux haies, couverture des sols, rotation des cultures longues,  diversification des cultures, polyculture élevage)
  • Arrêter les investissements néfastes pour le climat et la biodiversité, ou entraînant la surcapitalisation des exploitations
  • Accompagner la restructuration des grandes exploitations lors des transmissions, pour installer plus d’agriculteurs.
  • Installer de l’agriculture biologique sur les aires d’alimentation de captage pour protéger la ressource en eau.

Transformation n°2 : la territorialisation des systèmes agricoles et alimentaires pour les rendre résilients face aux risques climatiques, économiques ou géopolitique, par des politiques alimentaires locales 

  • Utiliser les Projets alimentaires territoriaux (PAT) comme outils pour la transition : ils doivent être rendus systématiques et intégrer la généralisation de l’agroécologie et le soutien aux circuits courts
  • Faire appliquer la loi Egalim pour que la restauration collective propose des produits durables, principalement biologiques. Donner des moyens financiers aux collectivités pour y parvenir. Organiser la tarification sociale pour que tou.te.s puissent y avoir accès.

Transformation n° 3 : la transition de l’élevage et la réduction de la consommation de viande, dans une trajectoire du «Moins et Mieux»

  • Aider les élevages agroécologiques et paysans, qui ont un effet positif sur leur environnement, tiennent compte du bien-être animal et sont ancrés dans les territoires
  • Accompagner la réduction de la consommation de viande en encadrant la publicité sur la viande issue d’élevages intensifs.
  • Accompagner la réduction de la consommation de viande en instaurant une option végétarienne quotidienne dans les cantines ou 2 repas végétariens par semaine

Merci à Terre de Liens pour sa proposition de réponses que nous reproduisons

Pour vous guider dans les méandres de ce questionnaire, on a cherché la solution la plus simple, mais elle n’existe pas, alors on compte sur vous pour persévérer au delà de la première question 😉
Vous trouverez ci-dessous les réponses que nous vous suggérons issues des recommandations de Terre de Liens pour une Loi d’orientation agricole qui installe des paysans nombreux·ses et garantisse des fermes résilientes, protectrices du vivant face au changement climatique.

Bon à savoir également avant de vous lancer : le formulaire est à remplir en 30-40 min sinon la session expire.

Selon vous, pourquoi le maintien d’une agriculture forte en France et dans nos territoires est-il important ?

“Très important” à tous les items

(Cette question est obligatoire)

Le départ à la retraite de près de 40% des agriculteurs d’ici dix ans vous paraît-il préoccupant ?

“Oui, beaucoup”

(Cette question est obligatoire)

Considérez-vous que la diversité de l’agriculture française (productions agricoles, modes de production, modes d’organisation des exploitations agricoles) est un atout ?

“Oui, plutôt”

(Cette question est obligatoire)

D’après vous, les sujets suivants représentent-ils un risque ou une opportunité pour l’agriculture de demain ?

Consultation citoyenne LOA – Question 4

(Cette question est obligatoire)

Un des enjeux de l’agriculture de demain sera l’installation de suffisamment d’agricultrices et d’agriculteurs dans un contexte de changement climatique. En tant que citoyen et consommateur, qu’êtes-vous prêts à faire pour faciliter ces installations et transitions ?

Consultation citoyenne LOA – Question 5

Avez-vous connaissance des formations proposées par l’enseignement agricole ?

Choisir la réponse qui vous convient

(Cette question est obligatoire)

Les agriculteurs font face au changement climatique. D’après vous, de quels ressorts doivent-ils disposer pour s’y adapter ?

Consultation citoyenne LOA – Question 7

Savez-vous que l’Union européenne soutient l’agriculture française ?

Choisir la réponse qui vous convient

(Cette question est obligatoire)

Selon vous, quelle est la mesure à mettre en œuvre pour garantir la souveraineté de l’agriculture en France ?

A vous de jouer pour reformuler légèrement les contributions suggérées et défier l’algorithme !

Contribution #1

Contribution #2

Contribution #3

Contribution #4

Merci pour votre mobilisation !

Pourquoi c’est important ?

Depuis décembre, Terre de Liens et ses partenaires de l’agriculture paysanne et biologique agissent en coulisses pour peser sur les concertations organisées à l’échelle régionale et nationale. Finalisées en mai, ces consultations devraient dessiner les contours de la future Loi d’Orientation Agricole souhaitée par le Président sur le renouvellement des générations et présentée à l’Assemblée nationale et au Sénat à l’automne.

Pour nos organisations, ce projet de loi doit permettre de s’engager résolument dans la transition agroécologique. Il doit pour cela:

  • Proposer un parcours à l’installation qui réponde aux besoins de tous les futur.es paysan·nes
  • Proposer une politique publique ambitieuse de la transmission, fondée sur l’accompagnement humain
  • Agir sur l’accès au foncier pour prioriser des installations nombreuses
  • Garantir le pluralisme dans l’animation, le suivi et le pilotage des dispositifs officiels d’accompagnement à l’installation transmission
Be Sociable, Share!

25 réflexions au sujet de « FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX POUR UN SYSTÈME ALIMENTAIRE JUSTE, DURABLE ET RÉSILIENT ! »

  1. Transformation n°1 :
    L’agrochimie mène à la perte de la biodiversité,consomme beaucoup d’énergie (engrais …)
    il nous faut + de fermes bio, avec des aides à l’installation conditionnées (aucun pesticide…)
    protéger les aires de captage d’eau en imposant la culture sans aucun pesticide (Nestlé le fait)
    Transformation n°2 :
    -que la loi Egalim pour une restauration collective fournisse des produits biologiques.
    -une tarification sociale pour que les plus modestes puissent y avoir acces
    Transformation n°3 :
    subventionner l’élevage agro écologique, le vrai paturage (pas l’engraissement à l’étranger puis revient en bleu blanc rouge !)
    supprimer la TVA sur la production de produits bio en commençant par les légumineuses afin de pouvoir réduire l’usage de la viande et l ‘import de soja …

  2. Une agriculture sans pesticides une priorité Pas d’importation de viandes étrangères Plus d’aide pour l’agriculture bio

  3. Soutenir l’agriculture biologique est une priorité afin de cesser d’épuiser la terre et ceux qui y travaillent. La création d’une sécurité sociale alimentaire dirigée vers la consommation d’aliments de qualité devrait devenir un objectif national à rejoindre à court terme. Faire preuve de bon sens, ouvrir les yeux, sortir d’un égoïsme suicidaire sont les conditions indispensables pour maintenir la survie sur notre planète…

  4. L’alimentation ayant une grande part dans notre Santé, une étude / réalisation est en cours: SSA: Sécurité Sociale de l’Alimentation.Dans toute la france.

    C’est basé sur une allocation minimum pour Tou.Tes, et sur le principe de cotisations santé.

  5. Promouvoir l’alimentation végétale de bonne qualité permettrait d’économiser l’eau et réduirait nos émissions de gaz à effet de serre.

  6. Qu’on l’appelle agriculture intensive ou agro-chimique ou agro-industrielle, ce modèle d’agriculture n’est vraiment plus d’actualité à l’heure du changement climatique. Il en va de même pour les élevages intensifs.
    L’eau manque et est souvent empoisonnée par les exploitations, la terre est maltraitée, la nature et la faune sont dégradées.
    On doit revenir à des exploitations de taille raisonnable et accompagner ces changements de campagnes d’information pour réduire la consommation de viande, d’oeufs et de laitages : mieux vaut en consommer moins et qu’ils proviennent d’élevages respectueux du bien être et de l’alimentation saine des animaux.

  7. Beaucoup plus d’aide pour l’agriculture biologique ! Elle répond efficacement aux enjeux de climat et de biodiversité, tout en assurant la souveraineté alimentaire. Aidez à l’installation et à la pérennisation de fermes à taille humaine, produisant une alimentation sûre, diversifiée, durable et de qualité, qui nourrisse réellement la population. Les citoyens le demandent !

  8. Favoriser l’agriculture biologique, les petits paysans, les circuits courts, les menus végétariens, et l’information sur les méfaits de la malbouffe…voilà l’avenir !

  9. L’agriculture biologique est le parent pauvre de la politique de Macron, fervent supporter de la FNSEA, l’avenir n’est plus sur ce modèle économique d’agriculture intensive.

  10. nos politiques sont trop complaisants vis à vis des syndicats agricoles majoritaires pour lesquels seuls profit et rendement comptent au détriment de la santé et de l’environnement il est temps de revenir à des méthode plus naturelles moins toxiques et moins polluantes!

  11. La vie est un équilibre permanent entre tous, y compris entre le monde animal, végétal, et de l’infiniment petit.
    La région du Sikkim en Inde est un merveilleux exemple qui prouve que l’on peut vivre avec la nature et non contre elle, et ce à grande échelle.
    Luttons aussi contre le gaspillage, car la surproduction entraîne la destruction, le déséquilibre de la nature et en plus énormément de gaspillage !!!
    Sans compter sur le fait que l’industrie de l’agro alimentaire n’a jamais été sensible à l’épanouissement au travail mais uniquement à la rentabilité et au profit, ni à la santé des populations qu’ils disent nourrir… ou plutôt empoisonner avec tout ce qui est rajouté par ces multinationales…
    Nathalie

  12. le respect de la nature et la survie de notre espèce doit nous amener à une consommation énergétique , calorique , plus sobre , avec le choix d’aliments sans aucun danger pour notre santé et notre descendance !!
    Le consommateur doit impérativement par ses choix d’achats sanctionner les dérives alimentaires , énergétiques , dommageables pour lui même et la planète .

  13. Privilégier les circuits courts et en bio si possible. Arrêter d’importer viande fruits et légumes de l’étranger depuis l’amérique du sud, d’Afrique et même de l’Europe – comme l’Espagne qui exploite des travailleurs étrangers comme des esclaves – Arrêter de construites routes et plateformes (amazon) sur des terres agricoles . Et aussi interdire la pollution dans le sol et dans l’air par les grandes entreprises (l’afarge le cimentier notamment) dont les activités sont protégées et jamais sanctionnées par les pouvoirs publics……..il y a tellement de choses révoltantes dues par des profiteurs et des financiers………

  14. Il faut faciliter l’accès au foncier pour ceux qui pratiquent une agriculture bio, respectueuse du vivant, et et ne plus subventionner les grosses exploitations qui sont néfastes pour le climat et la biodiversité.
    Il faut soutenir les produits locaux et circuits courts; loi Egalim pour la restauration collective.

  15. Pour déjouer les algorithmes mis en place pour éliminer les réponse en copier-coller; faites votre propre phrase en utilisant les propositions ci-dessous:
    aides à l’installation transition agroécologique
    agriculture biologique
    protéger la ressource en eau.
    installer plus d’agriculteurs.

    restauration collective biologiques tarification sociale

    bien-être animal encadrer la publicité intensif option végétarienne

    https://formulaires.agriculture.gouv.fr/index.php/295322

  16. il faut revenir à une agriculture bio qui respecte l’environnement. Revenir à des pratiques intelligentes pour la sauvegarde de la planète c’est à dire arrêté de faire de l’agriculture industrielle. C’est un changement radical de système. Nous pourrions probablement retrouver de l’eau dans nos rivières, manger des aliments sans pesticides ou autres poisons. Et bien sûr les animaux aussi s’en porterait mieux.

  17. MErci d’œuvrer pour la résilience alimentaire.
    Réduire drastiquement les élevages et accompagner financièrement les agriculteurs pour qu’ils cultivent de quoi nourrir la population et plus les animaux !!

  18. L agriculture biologique , c est l avenir ! Stop aux usines à poules , cochons , veaux .,et produits alimentaires industriels consommateurs d eau et d engrais néfastes .Pensons que les canicules vont se multiplieret privilégins les planres peu gourmandes en eau Je sui s pour multiplier les repas végétariens à l école et dans les restau rants d ‘entreprises …sortons de notre “culture viandarde “qui n a plus lieu d ‘être car nous ne sommes plus à;l ère préhistorique .

  19. Une alimentation bio, plus végétale, avec de petites exploitations qui permettrons de créer des emplois. Une gestion de l’eau raisonnée, au gouttes à gouttes, de l’agroforesterie, de la permaculture, de l’écopaturage… Des espaces verts, dans les lieux publiques et résidences privées convertis à l’alimentation, l’exploitation de toits terrasses végétalisés… Les solutions sont là, il n’y a plus qu’a les appliquer avec l’aide d’associations et des pouvoirs publiques !

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