Verde d’Orezza : un gisement d’une roche unique au monde et d’une beauté exceptionnelle en danger de disparition

Verde d’Orezza : un gisement d’une roche unique au monde et d’une beauté exceptionnelle en danger de disparition

verde-dorezza

Actuellement et jusqu’au 29 mars, 17 heures, une enquête publique porte sur la demande d’autorisation environnementale en vue d’exploiter une carrière de « Verde d’Orezza » sur la commune de Carchetu Brusticu, en Castagniccia, présentée par la « Société corse de recherche et de valorisation des ressources naturelles » (SOCOREVA).

U Levante a adressé à Mme la Commissaire enquêtrice le texte ci-dessous.

https://www.ulevante.fr/verde-dorezza-un-gisement-dune-roche-unique-au-monde-et-dune-beaute-exceptionnelle-en-danger-de-disparition/

Participez! 

soit sur le registre dématérialisé
https://www.registre-dematerialise.fr/4474/

Soit par courrier électronique à
ddtm-sjc-uc-consultation-publique@haute-corse.gouv.fr

Mme la commissaire enquêtrice

Je vous demande d’émettre un avis très défavorable à ce projet de carrière qui autoriserait l’exploitation du “Vert d’Orezza” ou “Verde di Corsica”, projet qui devra être examiné par le Conseil des sites de la Corse.

Cette roche ayant une grande valeur sur le marché des roches ornementales, les plaques sciées seront sans doute vendues « à prix d’or » au bénéfice de la société. Ainsi la Corse perdrait une partie de son exceptionnel patrimoine minéralogique au profit d’intérêts privés…

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9 réflexions au sujet de « Verde d’Orezza : un gisement d’une roche unique au monde et d’une beauté exceptionnelle en danger de disparition »

  1. ddtm-sjc-uc-consultation-publique@haute-corse.gouv.fr

    Objet : enquête publique porte sur la demande d’autorisation environnementale en vue d’exploiter une carrière de « Verde d’Orezza » sur la commune de Carchetu Brusticu, en Castagniccia, présentée par la « Société corse de recherche et de valorisation des ressources naturelles » (SOCOREVA).

    Mme la commissaire enquêtrice

    Je vous demande d’émettre un avis très défavorable à ce projet de carrière qui autoriserait l’exploitation du “Vert d’Orezza” ou “Verde di Corsica”, projet qui devra être examiné par le Conseil des sites de la Corse.

    Cette roche ayant une grande valeur sur le marché des roches ornementales, les plaques sciées seront sans doute vendues « à prix d’or » au bénéfice de la société. Ainsi la Corse perdrait une partie de son exceptionnel patrimoine minéralogique au profit d’intérêts privés…

    Je rejoins l’avis émis par les membres de la direction collégiale de l’association U Levante “un avis très défavorable à ce projet de carrière qui autoriserait l’exploitation du “Vert d’Orezza” ou “Verde di Corsica”, projet qui devra être examiné par le Conseil des sites de la Corse”

    Anne Marie R

  2. Madame la commissaire enquêtrice,
    Sculpteur de métier, passionné par les roches ornementales dont marbres et serpentines, je connais hélas les procédés d’extraction et commercialisation de bon nombre de “nos” roches nationales…
    -Bon nombre de carrières artisanales ont été rachetées pour être fermées depuis les années 1970; d’autres, dont un certain nombre dans le Minervois/département de l’Aude, ont été rachetées par de grands groupes italiens…
    Nos plus beaux marbres- se souvenir que ce sont les italiens qui ont demandé à Colbert de rouvrir “nos” carrières de marbre- qui leur ont permis d’en importer à Florence et Rome, et réaliser les cheminées de Versailles, entre autre…
    Je connais bien l’exemple d’un marbre rare: le marbre Griotte, venant Félines Minervois: ce marbre est exploité quelques mois par an,en sciant des blocs primaires(parallélépipèdes de 10 à 18 tonnes environ);les blocs sont descendus par une piste empierrée jusqu’au village de Félines par un entrepreneur local; puis transportés à Laurens(Hérault), pour être équarris au mm près, avant de partir en Italie, où il sont débités en tranches et vendus à prix d’or dans tous les pays du Golfe persique …
    Les italiens ne vendent pas ce marbre en France, qui est devenu rarissime…
    L’expérience montre que les taxes professionnelles sont faibles sur le produit brut, donc peu de bénéfice pour les communes, et que tout le bénéfice appartient à l’entreprise qui va le débiter(ce terme désigne le sciage en tranches) puis le commercialiser…
    Rien n’indique la destination d’exploitation,ce qui est sûr, c’est que les blocs extraits ne seront pas sciés sur place…
    La plus grande prudence s’impose, quand on ajoute à la perte possible du patrimoine local voire national si ces roches quittent le département…aux enjeux écologiques non négligeables…
    Puisque la demande d’exploitation n’est pas assortie de création d’emplois qualifiés sur le département pour la main d’œuvre locale,je vous demande d’émettre un avis défavorable à ce projet.
    Cordialement,
    Denis Pugnère,
    Sculpteur et enseignant à Saint Jean de la Ruelle(45)
    Ancien formateur à l”AFPA de Blois aux Métier de Tailleur de pierre

  3. Non a ce projet destiné à enrichir certains et spolier la Corse de sont patrimoine géologique bastà le pillage et le massacre organiser de notre île 😡

  4. Les deux futures carrières du Verde d’Orezza mettraient en danger des espèces protégées du patrimoine naturel de la Corse

    L’article intitulé Verde d’Orezza : un gisement d’une roche unique au monde et d’une beauté exceptionnelle en danger de disparition publié sur le site de U Levante a été lu par 11 000 personnes et a déclenché de très nombreuses prises de position à 95 % défavorables à l’exploitation industrielle de cette roche patrimoniale.

    Etant donné la présence d’habitats protégés et d’espèces protégées nombreuses dont des espèces patrimoniales et des espèces menacées et les enjeux de biodiversité forts liés à la faune reconnus dans l’étude d’impact,

    l’avis, soit du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel de Corse, soit du Conseil National de Protection de la Nature, ne devrait-il pas être obtenu?
    la société ne devrait-elle pas, avant toute autorisation d’exploitation, demander une dérogation à la destruction d’espèces protégées ? Celle-ci serait d’autant plus nécessaire si la surface d’exploitation dépassait les 800 m2 annoncés…
    https://www.ulevante.fr/les-deux-futures-carrieres-du-verde-dorezza-mettraient-en-danger-des-especes-protegees-du-patrimoine-naturel-de-la-corse/

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