Consultation publique : projet d’arrêté autorisant les néonicotinoïdes

Un projet d’arrêté autorisant à nouveau pour la campagne 2022 l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est mis à la consultation du public jusqu’au 16 janvier, a annoncé lundi le ministère de l’Agriculture.

Le projet d’arrêt, pour lequel chaque citoyen est invité à donner son avis autorise au titre de la campagne 2022 et pour une durée de 120 jours, l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes  tel que l’imidaclopride, ou le thiamethoxam. L’arrêté est accompagné de restrictions sur les cultures qui peuvent être implantées les années suivantes, afin de réduire l’exposition des insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de ces produits.
De quoi susciter des Verts à Greenpeace, des réactions outrées. Le porte-parole de Yannick Jadot, Hubert Julien-Lafferière évoque dans un communiqué partagé par la sénatrice et également porte-parole Mélanie Vogel, “l’un des plus graves reculs du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de biodiversité. Il ajoute: “avec ce nouvel arrêté, le gouvernement montre qu’il préfère toujours servir les lobbys plutôt que de tenir compte des études scientifiques.

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant provisoirement l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam et précisant les cultures qui peuvent être semées, plantées ou replantées au titre des campagnes suivantes

Dates et lieu de la consultation
La consultation est ouverte du 24 décembre 2021 au 16 janvier 2022 inclus,
en cliquant sur le lien suivant :

participez à la consultation

Hérault – Néonicotinoïdes, un débat qui réduit la nature à sa valeur financière

Les néonicotinoïdes “tueurs d’abeilles” à nouveau autorisés? Les écolos sont ulcérés

Proposition de texte à déposer sur le site de la consulation que nous vous invitons à modifier à votre goût

Lorsque les insecticides néonicotinoïdes sont utilisés en traitement des semences ou du sol sous forme de granules, il a été démontré que leurs substances actives s’infiltrent dans le liquide de guttation de nombreuses plantes. Bien qu’il existe peu de publications à ce sujet, les recherches menées jusqu’à présent indiquent que des résidus de néonicotinoïdes peuvent être observés dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Afin d’étudier ce phénomène plus en profondeur, Greenpeace a analysé le liquide de guttation exsudé par des plants de maïs cultivés dans deux champs, en Hongrie. Les résultats ont révélé la présence de pesticides néonicotinoïdes dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

Be Sociable, Share!

35 réflexions au sujet de « Consultation publique : projet d’arrêté autorisant les néonicotinoïdes »

  1. alors que l’hopital pubic est a bout de souffle voila encore un scandale sanitaire qui aura des conséquences humaines terribles car nous sommes en bout de chaine alimentaire, financieres , ainsi que sur la biodiversité, ,catastrophique !!!!!
    sans la nature nous ne sommes rien !!!
    en la respectant nous nous respectons.

  2. IL N’EST PLUS POSSIBLE D’UTILISER DES néonicotinoïdes DES LORS QU’ON CONNAIT LEUR TOXICITÉ.
    les consultations ne doivent pas servir à faire comme si l’on tenait compte de l’avis des citoyens, et de l’expertise des associations et des scientifiques soucieux de l’intérêt collectif environnemental, de biodiversité, d’avenir commun, et non de l’intérêt de quelques industriels de l’agro alimentaire .
    tous savons bien que cela détruit les capacités de survie et de reproduction des abeilles.
    arrêtez le massacre!

  3. De la part de nos gouvernants, se poser la question s’il faut autoriser ou non l’usage des néonicotinoïdes et prétendre, dans l’actuelle campagne de l’élection présidentielle, faire de l’écologie une priorité constitue un contre-sens mettant en cause les règles élémentaires de l’honnêteté.

  4. Message déposé sur le site de la consultation :

    Alors que de nombreux citoyens ont alerté les pouvoirs publics sur le déclin accéléré des insectes qui jouent un rôle fondamental dans les équilibres naturels, alors que 36 parlementaires de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) publient une note inquiétante sur les conséquences de l’usage massif des pesticides sur les insectes, alors que les apiculteurs sont sinistrés … il semble particulièrement stupide d’accorder l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotininoïdes (imidaclopride et thiamethoxam) pour la campagne 2022. Pourquoi favoriser une profession et en même temps défavoriser une autre ? Pourquoi ne pas évoluer au plus vite vers un modèle agroéconomique plus respectueux de la santé et de l’environnement ? Rappel : “On ne commande à la nature qu’en lui obéissant” Francis Bacon, Novum organum
    Alors que la France assume la présidence de l’Union européenne, ayant milité longtemps à Bruxelles et ailleurs en Europe en faveur de la protection de la nature, j’imagine sans peine les moqueries auxquelles les
    Français seront exposés.
    Indubitablement le signataire de l’autorisation portera une lourde responsabilité. Sentiments distingués
    Georges Cingal
    Fédération SEPANSO Aquitaine 1 rue de Tauzia
    33800 Bordeaux

  5. Je ne suis pas spécialiste mais nous savons tous que l’utilisation de pesticides est nuisible au vivant sous toutes ses formes. Cet arrêté est indésirable. les responsables de l’agriculture doivent miser sur d’autres solutions et s’y mettre dès maintenant. Un changement d’usage est indispensable.

  6. Bonjour à toussans oubliern les toutes qui vont de plus en plus enfanter des enfants de la république” toxiqués”,morts avant de toucher le solde leurs petits pieds.
    L’image qui me reviens à chaque révélation de ce genre est celle-ci:
    ( Il faut savoir avant toute chose ce qu’est l’électricité ,sa provenance ,sa nature intrinsèque) C’est le commentaire de Pergel du 5 janvier qui m’y fait penser et écrire…
    Avez -vous enfant, à la campagne c’est plus facile à faire. Outre que la naïveté est dans ces cas là, le sommeil profond de l’enfant pensant ou surtout pas d’ailleurs, abhorant une confiance aveugle à ses petits camarades ,non encore syndiqués,de ce prendre tous par la main et le petit malin se positionnant en tête en toute malignité, sachant ce qui va en résulter touche le fil où le courant alternatif passe à faible voltage heureusement mais qui suffit pour dissuader les animaux parqués dans le champ ainsi clôturé. La question est: Qui va “prendre la décharge électrique destinée aux animaux ? Si vous avez la réponse écrivez là . Je me ferais un plaisir de la lire ….Tout cela pour dire qu’en ce qui concerne les néocotinoïdes et toute la panoplie de traitements du même genre est le même processus final. C’est le dernier de la chaîne qui……. bientôt . Georges pour vous servir

  7. Les “agriculteurs” ne seraient pas pieds et poings liés à l’agrochimie
    s’ils avaient été formés à l’agronomie.
    Ils seraient libres de leurs choix techniques.

    Pour ce qui est de la betterave à sucre: quelle est la qualité de ce sucre,
    et quel est son usage, sucres cachés de l’industrie alimentaire qui induit
    diabètes, obésité…et super profits au détriment de la santé des populations.

    La consommation de sucre à été multipliée par 100 en un siècle.
    Ne pourrait on se passer du sucre de betterave…

    Nous avons plus besoin d’abeilles que d’obèses.

  8. Je suis opposé à la publication de Projet d’arrêté autorisant provisoirement l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam.

    Ces substances sont dangereuses pour la santé humaine, elles sont suspectées d’être cancérogènes, elles suivront la chaine de vie de la plante “betterave sucrière” et se retrouverons forcément en faible quantité, mais quand même, dans le produit final, le sucre blanc.

    D’autre part ces produits phytopharmaceutiques sont dangereux, voire mortels pour les abeilles et les insectes pollinisateurs, qui sont utiles et indispensables à la vie de la flore.

    La baisse de production de sucre blanc n’est pas un problème en soi dans la mesure où les professionnels de la santé nous informent régulièrement des dangers qu’ils comportent pour notre santé: nous en consommons trop !

    Si nous adoptons une attitude plus responsable:
    – les fabricants pourront diminuer la quantité de sucre dans les produits alimentaires solides ou liquides,
    – la baisse de production de sucre venant de la filière betteravière s’équilibrera avec des besoins moindres,
    – la santé des consommateurs n’en sera que bénéficiaire,
    – les insectes pollinisateurs ne seront plus menacés alors que toutes les observations montrent qu’ils sont utiles à toute forme de vie animale, végétale ou humaine,
    – le monde agricole, comme à son accoutumée, saura demander et obtenir les aides pour les pertes constatées du fait d’une production moindre, qu’elles viennent de l’État ou de l’Europe…

    S’il vous plait, n’autorisons pas, même pour une période limitée, l’utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam .

    La sagesse et une attitude responsable voudraient que nous tirions les leçons de l’utilisation du chlordécone pour la culture bananière aux Antilles françaises: dans un premier temps qui devait être limité, l’utilisation de ce dangereux insecticide s’est poursuivi au delà des délais prévus grâce à un flou juridique…
    Peut-on observer sans frémir les conséquences que pourraient avoir une utilisation “temporaire” de produits dangereux tels que l’imidaclopride ou le thiamethoxam ???

    Cordialement,
    DP

  9. Lorsque les insecticides néonicotinoïdes sont utilisés en traitement des semences ou du sol sous forme de granules, il a été démontré que leurs substances actives s’infiltrent dans le liquide de guttation de nombreuses plantes. Bien qu’il existe peu de publications à ce sujet, les recherches menées jusqu’à présent indiquent que des résidus de néonicotinoïdes peuvent être observés dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. . Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
    Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

  10. Les néonicotinoïdes sont pires que le ROUND-UP, on peu lire Pablo Servigne qui, il me semble aborde ce sujet: les néonicotinoïdes, ne contaminent pas les plantes, ils les rende insecticides, ainsi que leurs graines, leurs racines, la terre qui les entoure et par ce fait contamine tout l’entourage et bien au delà du fait que certaines graines se déplacent avec le vent et peuvent se déplacer à des kilomètres, qui seront à leurs tour contaminés, bref, c’est une suite sans fin,
    adieu les cultures bio. C’EST UNE DES CATASTROHE ÉCOLOGIQUE MAJEURE
    qui menace l’humanité et le vivant autant que les déchets nucléaires!

  11. et si nous disions simplement NON à toutes ces attaques organisées par l’homme contre la nature!!!!

  12. les intérêts financiers sont plus forts que ceux de la santé!
    on en paie déjà le prix ….le courage les politiques manque énormément, on avance on recule et on recommence mais le temps devant nous est de plus en plus court! demain il sera trop tard

  13. Un kilo de néonicotinoïdes a la même toxicité que sept tonnes de DDT, ça fait froid dans le dos. Malgré tout ça les quantités de pesticides continuent d’être de plus en plus utilisées grâce à la FNSEA et la PAC

  14. Les insectes et, en particulier, les pollinisateurs sont en voie de disparition, et avec eux les oiseaux et les fructifications. À cause des insecticides qui portent aussi atteinte à la santé humaine, surtout des agriculteurs. Tous ces dommages coûtent plus cher que les parasites des betteraves.
    il est dangereux et couteux de maintenir l’autorisation d’utiliser des néonicotinoides, ainsi que bien d ‘autres produits dangereux.

  15. Lorsque les insecticides néonicotinoïdes sont utilisés en traitement des semences ou du sol sous forme de granules, il a été démontré que leurs substances actives s’infiltrent dans le liquide de guttation de nombreuses plantes. Bien qu’il existe peu de publications à ce sujet, les recherches menées jusqu’à présent indiquent que des résidus de néonicotinoïdes peuvent être observés dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Afin d’étudier ce phénomène plus en profondeur, Greenpeace a analysé le liquide de guttation exsudé par des plants de maïs cultivés dans deux champs, en Hongrie. Les résultats ont révélé la présence de pesticides néonicotinoïdes dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
    Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

  16. S’il vous plait, pouvez-vous tenir compte des études de Greenpeace sur la toxicité des résidus de néonicotinoïdes et faire en sorte que l’on abandonne son utilisation ?
    Chaque jour je peux voir la pénurie d’insectes et d’oiseaux autour de chez moi. Soyez enfin écologiste et responsable. Merci .

  17. Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
    Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

  18. Texte déposé sur le site de la consultation :
    Quand on voit le nombre de personnes, soit en surpoids, soit atteintes de cancers divers, ou de maladies dégénératives, voire d’un assortiment de celles-ci… comment peut-on encore continuer à empoisonner sciemment le peuple alors qu’on sait parfaitement que cet “environnement” toxique est responsable de ces diverses maladies ?
    Cela fait près de cinquante ans qu’on dénonce ces produits, sans qu’en “haut-lieu” on accepte de reconnaître leurs effets et encore moins d’en tirer les LOGIQUES CONSÉQUENCES : ARRÊTER DE TOUTE URGENCE !!!
    Attendre des produits de substitution ??? Et comment font les agriculteurs bio ??? Il existe des produits et des PRATIQUES de substitution, depuis des siècles, il faudrait enfin reconnaître que la seule motivation des producteurs de ces poisons est leur profit et celui de leurs actionnaires, et non l’intérêt des agriculteurs qui souvent n’ont d’autre choix que de continuer leurs pratiques dangereuses car ils sont endettés à vie.
    Il faut arrêter cette course à la mort : la Vie est pleine d’incertitudes, n’en rajoutons plus !
    Merci d’avance.

  19. liquide de guttation : trop plein d’humidité de la plante qui s’en débarrasse.
    En général nocif pour la plante.
    Voyons nous couverts de pustules suintantes le long de nos doigts.
    Imaginons cela.
    Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

  20. Avis tout à fait défavorable, je ne comprends même pas que le gouvernement mette sur table encore une fois une telle consultation, alors que les effets dévastateurs de ces néonicotinoïdes sont ultra connus et reconnus par tous ! Plus de doutes là-dessus !
    Alors que cherche ce gouvernement avec une nième consultation ? A se donner une fausse bonne conscience, un semblant de légalité ?
    Mais comment peut-on aujourd’hui, en se regardant dans la glace, continuer à faire usage de ces produits ? Vous voulez que le terre devienne un désert, infertile, parce que toute vie aura été tuée ? Définitivement ? Comment face aux générations futures porterez vous alors votre responsabilité d’écocide, et de destruction irréversible de la planète ?

  21. Lorsque les insecticides néonicotinoïdes sont utilisés en traitement des semences ou du sol sous forme de granules, il a été démontré que leurs substances actives s’infiltrent dans le liquide de guttation de nombreuses plantes. Bien qu’il existe peu de publications à ce sujet, les recherches menées jusqu’à présent indiquent que des résidus de néonicotinoïdes peuvent être observés dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Afin d’étudier ce phénomène plus en profondeur, Greenpeace a analysé le liquide de guttation exsudé par des plants de maïs cultivés dans deux champs, en Hongrie. Les résultats ont révélé la présence de pesticides néonicotinoïdes dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
    Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

  22. Pour info, voici un texte lapidaire que je propose éventuellement à ceux qui veulent réagir à cette consultation sur l’industrie betteravière :

    Attendu que :
    Le combat contre le Covid-19 devrait être aussi un combat contre l’obésité, et donc contre les aliments trop riches en sucre,
    Le modèle de l’agriculture intensive est générateur d’une grande perte de biodiversité, et par voie de conséquence de risques sanitaire et climatique accru,
    Les effets désastreux des produits phytopharmaceutiques sur la fertilité et la santé humaine sont graves et parfaitement connus (sans parler du problème crucial des pollinisateurs),
    La fin des néonicotinoïdes a été demandée et prévue de longue date, et que les gros producteurs ont eu largement le temps de s’y adapter,
    Qu’ils ont volontairement ignoré la nécessité de passer à d’autres productions et d’autres modes de conception de leur métier,
    Moi, citoyen français, je demande que ce projet soit rejeté, une fois pour toute.

Répondre à BELLERT Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *