Convergences pour la planète

Face aux lobbies puissants auxquels nous sommes confrontés nous sommes trop dispersés en des myriades d’associations pour espérer toucher le grand public.
Face aux pouvoirs publics nous jouons aussi souvent trop dispersés pour espérer peser.
Face aux jeunes qui souhaiteraient s’investir dans des emplois dits “verts” nous ne nous donnons pas non plus les moyens de représenter une force économique susceptible de soutenir des initiatives qui veulent se lancer.
Face aux plus démunis qui sont les premières victimes de la fracture énergétique, démocratique, numérique, environnementale, sociale, nous n’apparaissons pas comme capables de proposer des solutions viables à court ou moyen terme.
Alors que l’union fait la force, nous gaspillons souvent nos énergies à réinventer l’eau chaude chacun dans notre coin quand ce n’est pas à nous battre sur des virgules au risque de décourager les bénévoles qui ne demanderaient pas mieux que d’investir un peu de leur temps.
Faute d’une masse suffisante, nous ne nous donnons pas vraiment les moyens de former les bénévoles qui pourraient être les relais de nos actions.
Dans un pays très centralisé qui vit encore au rythme des médias parisiens, sauf pour de grandes mobilisations régionales ou nationales, nous ne nous sommes pas donnés les moyens d’exister collectivement dans les médias et donc de toucher le plus grand nombre.

POUR UNE VITRINE COMMUNE

Notre propos c’est de conjuguer la vitalité d’une multitudes d’associations locales animant leur territoire avec la visibilité d’une enseigne commune et de vitrines dans les principales villes de la région.

Sur Quimper, nous nous sommes longtemps contenté  de servir de relais électroniques et parfois un peu plus (OGM, nucléaire, algues vertes, NDDL…). En changeant de local et en nous associant avec d’autres nous avons la volonté que notre local commun puisse servir de pépinière à ces deux jeunes structures qui doivent trouver leur viabilité économique rapidement pour espérer perdurer. cela s’est traduit par une dynamique collective mobilisant une cinquantaine d’acteurs locaux pour l’écofoire que nous organisons depuis 4 ans en lien avec un troc-puces. Nous avons la volonté que notre local avec une salle de réunion pouvant recevoir une vingtaine de personnes puisse servir à d’autres pour créer d’autres synergies.
Nous allons choisir un nom commun “Confluences pour la planète” avec un site comprenant un annuaire
Nous allons proposer aux organisateurs de foire bio ou d’éco-foire (Pays bigouden, Trégunc, Moelan, Douarnenez, Chateaulin) de s’associer à ce projet puisque nous partageons le même territoire et que nous avons à mutualiser les moyens en terme de communication.

Nous n’avons pas la prétention de servir de modèle à quiconque mais nous pensons que nous aurions intérêt à confronter nos expériences au niveau de la région pour réfléchir ensemble aux moyens que nous pouvons nous donner pour concilier notre indispensable autonomie et un minimum de contractualisation pour gagner en terme d’efficacité et de solidarité régionale.

Avec AE2D et Bretagne Vivante sur Brest, Eaux et Rivières de Bretagne sur Guingamp, Cohérence sur Lorient, la CANE sur Saint Brieuc, la Maison de la Nature de l’environnement sur Rennes, le centre de ressources Ille et Bio sur Guichen etc… nous pensons qu’il serait interessant de mener une réflexion sur la définition d’un concept économique permettant de financer des locaux servant de vitrine, de lieux de rencontre sur un territoire, de pépinière, de syndicat d’intiatives écolo…

Entre des cotisations de professionnels (artisans, commerçants, paysans bio, prestataires de services, loueurs de gites….) soutenant l’initiative et se faisant connaître, la vente de matériels militants (affiches, autocollants, livres, cd, dvd…), l’organisation de formations (pour peu que nous ayons une association agréée dans la formation des élus locaux..), l’organisation de tournées régionales ( de concert de soutien ou de présentation de films ou de livres par leurs auteurs), … nous pensons qu’il y matière à dégager de quoi financer tout ou partie de locaux servant  à des dynamiques locales ou régionales ou de relais d’actions hexagonales.

les Services :
Hébergement d’activités (wifi, photocopieur, accueil …)
Location de salle de réunion (une vingtaine de places)
Listes de diffusion et de discussion
Mise en place de sites internet
soutien a la mise en place et l’utilisation informatique.
Boite aux lettres associative
Correspondance locale de réseaux nationaux ou régionaux : Enercoop, Cohérence, Rassemblement Pour la planète
Soutien à des collectifs :Algues Vertes, OGM, Nucléaire, NDDL, Pesticides
Organisation de manifestations :Eco-foire
Annuaire boutiques solidaires pour proposer à tous ceux qui essayent de créer Bio et Local de financer notre local Bio tout en se faisant connaitre des bio consom’acteurs que nos réseaux sont susceptibles de toucher.

Le site
Annuaire
Agenda : un agenda commun pour faire connaitre toutes les initiatives associatives du secteur touché (cornouaille, Finistère, Bretagne…)
Blog pour faire connaitre les communiqués des uns et des autres
revue de presse = celle de cyber @cteurs pour faire circuler les infos

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22 réflexions au sujet de « Convergences pour la planète »

  1. Bonjour !
    Soutien total pour l’idée, les idées, encore à affiner..
    mais si je peux soumettre un détail : le terme “planète” a pris une vilaine connotation dans tous les “toi aussi, sauve la planète!”, et autres escroqueries intellectuelles des développements du Râble..
    je suggère “confluences pour les humains”..et c’est de toutes formes de vie dont il va falloir vraiment s’occuper…
    bien cordialement
    Michel

    • D’accord avec l’idée, bien que des formes proches existent (d’ailleurs, rassemblons nous! La diversité doit être une force additionnée et pas antagoniste ) mais le terme confluence si il est juste ne sera pas compris par tout le monde ! vous voulez éviter les mots rassemblement, fédération etc.. bien décriés ouarf!..
      salut
      ..;

  2. Bonjour. L’idée de Confluence pour la planète est très sympa et fait du sens.
    A condition que Cyberacteur n’y mette pas toute son énergie ! A se répandre en trop d’actions on finit par perdre le cap. Et les forces vives de notre asso restent tout de même limitées. A moins que vous puissiez fonctionner avec 4h de sommeil par nuit, et 20h de boulot par jour !!!
    De même je suis totalement opposée à toute alliance avec un parti politique, pour moi l’écologie n’a rien à faire avec la politique d’un parti, quel qu’il soit, elle est de tous les partis car elle doit traverser toutes les actions, venant de gauche ou de droite. Pour autant, l’écologie doit gagner en visibilité et convaincre dix fois plus de votants et de citoyens, sur ses programmes propres ! Pas en magouillant des accords électoraux bidons ! Là elle se discrédite totalement. Cf élections passées pour EELV !

    • Est-ce que, par hasard (?), une fois de plus, il n’y aurait pas, de la part de Jonquille, une confusion entre écologie et environnement ?
      Pour moi, l’écologie ne peut reposer que sur le trépied classique social, économique ET environnemental. Et je ne suis pas persuadé que les partis de droite soient prêts à prendre en compte ces trois dimensions, du moins pas dans le sens que je souhaite !

  3. Bonjour,
    Même si l’idée répond à un besoin réel, à savoir donner plus d’impact aux initiatives associatives, il me semble qu’il existe déjà plusieurs acteurs ayant, plus ou moins ce rôle.
    Pour exemple le CPCA (Conférence Permanente des Coordinations Associatives).
    Multiplier les acteurs ne donnera pas plus de force, ni plus de lisibilité.
    Mieux vaudrait rapprocher, renforcer, voir faire évoluer les entités existantes.

  4. attention à ne pas privilégier les assos dont les services PAYANTS pourraient dissuader certains de participer !
    la gratuité doit trouver sa place dans un tel projet que je soutien de toute mon énergie

  5. D’accord avecl’idée, mais pas le nom: éviter tout nom commençant par “con”..Je propose:
    coordination / coopération-planète ou alterplanète, aisément traduisibles en anglais si l’on a l’ambition de dépasser un jour les frontières nationales.
    S’appuyer sur ce qui existe plutôt que de créer un nouveau réseau me paraît également prioritaire!

  6. Le besoin existe, mais pour moi il y a déjà France Nature Environnement et Agir Pour l’Environnement qui me semblent avoir peu ou prou les mêmes objectifs, avec des approches différentes. Si ces structures ne vous semblent pas remplir suffisamment leur rôle, à mon avis il vaudrait mieux s’y investir, plutôt que d’en créer une nouvelle.

  7. Ping : Confluences pour la planète | Tu dois nourrir ta vie!!

  8. Dans chaque département ou région (en tout cas dans le Doubs) existent déjà des associations qui fédèrent et relaient un certain nombre d’actions. On peut concevoir un agenda national “confluences” à diffuser avec les agendas régionaux ?

  9. oui, c’est une démarche fédérative de l’alternatif à laquelle j’avais pensé, mais dans l’aspect dématérialisé avec des associations nationales, européennes et mondiales pour s’unir contre la “Bête”. Sinon, c’est le choix du nom qui me tracasse, confluence porte peu de sens pour une partie plus grande de la population que le contraire ! eh si malheureusement! Regroupement est tout bête mais veut tout dire pour tout le monde. par exemple. cdt

  10. c’est à mon sens une idée précieuse.
    Il faut juste trouver la formule pour que les actions et les mobilisations de chacun ne soient pas moyées dans la masse. Belle journée à tous

  11. Bonjour,
    L’idée est bonne, cela me rappelle les dernières rencontres du Larzac 2003, où il faisait si chaud, qu’après avoir choisi les conférences qui nous intéressaient, nous nous sommes retrouvées au seul endroit à l’abri: une table ronde qui devait intéresser peu de gens, c’était sur la “convergence ” de ces mouvements divers et variés et c’était passionnant. Merci au hasard et à la recherche de l’ombre.
    Mais c’est aussi l’esprit “colibris”, il y a aussi le MES (mouvement pour l’économie solidaire) avec sa BDIS – base de données des initiatives économiques et solidaires. Et surement d’autres que je ne connais pas.
    Confluence oui, redondance non.
    J’ai donc voté pour la 3.
    Liliane Montpellier

  12. Apparemment il existe déjà une structure qui fédère les assos et le nom ne semble pas très porteur, aussi c’est une bonne initiative d’avoir eu l’idée de sonder votre public. Cela va vous permettre de prendre peut-être plus facilement une décision. Comme il est dit quelque part, “çà ne sert à rien de refaire ce qui a été déjà fait”…

  13. belle et bonne idée : je suis la ligne de JP Quelle ; il vaudrait mieux fédérer que constituer une nouvelle “assoc” et mettre nos forces en synergie; le mot “confluence me plait perso mais ne sera pas compris ; ( je n’arrive pas à joindre le site pour commander le jeu sur “comment baisser nos émissions 11 euro !!! ) MINA

  14. Plaidoyer pour la création d’une Alliance Citoyenne pour la Transition Ecologique
    En cette fin d’année 2014, nous sommes dans une situation inédite pour l’humanité et qui se caractérise notamment par :
     la fin imminente des énergies fossiles
     le réchauffement climatique dont on ne peut plus ignorer les effets
     une énorme crise écologique et sanitaire (pollution des sols, de l’air, de l’eau)
     une énorme crise sociale, morale, politique, économique et financière
     la solitude, la perte de sens, les dérives communautaires, etc.
     la montée en puissance de l’obscurantisme religieux.
    Cette situation sans précédent, nous crée une obligation elle aussi sans précédent et les personnes qui sont déjà conscientes de la gravité du diagnostic se doivent de passer à l’action, sans donner de leçons ni chercher à culpabiliser les autres.
    Aujourd’hui, grâce à nos réseaux, il est possible de monter un projet, de le faire circuler, de l’illustrer, de l’étayer, de l’amender en tentant compte des remarques et des ajouts des autres, etc. puis de le diffuser à plusieurs centaines de personnes en une seule journée. Il aurait fallu plusieurs mois, voire plusieurs années pour arriver au même résultat à la fin des années 90. Raison de plus pour agir sans attendre.
    Mais attention, cette facilité et cette rapidité incroyables peuvent aussi nous entraîner vers la velléité. C’est tellement facile et grisant de monter un projet et de le diffuser que ça peut devenir un but en soi…
    Parce que la faillite du modèle dominant est patente, parce que les politiques ont perdu beaucoup de leur crédit, parce que les citoyens sont de mieux en mieux informés et facilement interconnectés grâce à l’internet, il est urgent et tout à fait envisageable de réussir la transition citoyenne.
    Evidemment, elle est déjà en route et il existe déjà une infinité d’initiatives (ou de projets) qui vont dans le sens du passage d’un état à un autre.
    La transition est en marche, mais, pour que les choses avancent vraiment, il est absolument nécessaire de fédérer toutes ces initiatives.
    Il ne s’agit pas d’essayer de contrôler quoi que ce soit, ni de réduire le foisonnement, mais de gagner en efficacité en essayant de limiter la dispersion, voire la concurrence, et de donner un sens nouveau à chacune des initiatives en l’inscrivant dans un grand mouvement. Mouvement cohérent qui n’empêchera pas chacun de continuer à se battre contre, à militer pour, etc., selon sa sensibilité et ses priorités. Seulement, la signification et la portée de toutes les actions, seront enrichies et amplifiées du fait de leur inscription dans un mouvement d’ensemble.
    Avec l’effet boule de neige, des initiatives nouvelles vont voir le jour quotidiennement, mais elles resteront inefficaces si elles ne s’inscrivent pas dans un même processus, dans une même mouvance. Dans une mouvance unique : celle des citoyens en transition.
    Une association qui lutte contre les algues vertes en proclamant qu’une autre agriculture est possible sera beaucoup mieux entendue si elle s’inscrit dans un ensemble, une alliance qui construit cette autre agriculture dans le même temps (avec Terre de liens, les AMAP, les Jardins de cocagne, la Ruche qui dit oui !, Les Amis de la Terre, EELV, etc.).
    La mise en cohérence et en synergie de toutes les initiatives peut réellement nous permettre de nous réapproprier l’économie. C’est exactement ce que propose le plan ESSE avec son maillage national. http://www.le-plan-esse.org/
    L’objectif n’est pas de tout changer brutalement, il est de déplacer un peu chaque curseur vers plus d’écologie et d’humanité. De conquérir des « parts de marché » par rapport au présent.
    Prenons l’exemple de la confiture : des tonnes de confitures sont achetées chaque année sur le territoire. L’argent correspondant est massivement exporté et sert à financer les salaires, les matières premières et l’outil de travail, mais aussi des frais de transport, et à rémunérer des actionnaires.
    Si nous pouvions garder cet argent sur le territoire parce que la confiture consommée y serait produite, le bilan carbone (moins de transport) et le bilan social (pas d’actionnaires) seraient meilleurs et des emplois seraient financés.
    Nous pourrions ainsi lister tous les besoins à satisfaire (se nourrir, s’habiller, habiter, se meubler, etc.) et chercher comment chacun de ces besoins pourra être satisfait de façon plus écologique et responsable, tout en ayant un impact positif sur l’économie locale (création d’emploi et de richesse pouvant être réinvestie pour la création de nouveaux emplois, la production d’énergie, la solidarité, etc.).
    Seul, je ne peux rien faire. Je ne peux que me décourager devant l’ampleur du désastre.
    Seul, avec 1000 €, je ne peux pas faire grand-chose. Mais si nous sommes 1000 à miser 1000 € sur un même projet, nous disposons d’1 million d’€ et là, on commence à pouvoir financer quelque chose de positif.
    S’il fallait encore chercher des raisons d’agir, voici des nouvelles de ce 30 septembre 2014 : La dette publique de la France dépasse les 2 000 milliards d’euros – L’Etat islamique (est) aux portes de la ville kurde d’Aïn al-Arab – L’Etat (français) rogne sur les prestations familiales – Et cet extrait d’un article de Bastamag http://www.bastamag.net/Quand-les-actionnaires-accaparent : L’équivalent de 60% de leurs bénéfices : c’est ce qu’ont versé à leurs actionnaires les 47 grandes entreprises françaises cotées en bourse que nous avons étudiées. Alors même que les suppressions de postes se multiplient et que l’investissement est en berne, plusieurs grands groupes hexagonaux continuent de redistribuer une proportion considérable de leurs profits aux actionnaires – y compris lorsque ces profits sont faibles voire inexistants. Notre enquête sur ce « coût du capital » révèle également que l’Etat est un actionnaire aussi gourmand que les autres.
    Un exemple de ce qu’il est possible de faire quand on agit ensemble : Le champ Commun
    (http://fr.ulule.com/le-champ-commun/)
    Le Champ Commun, Kesako ?
    L’aventure se passe à Augan, commune de 1500 habitants en Centre Bretagne. Et depuis 2010, l’objectif de notre coopérative reste le même : maintenir collectivement nos commerces de proximité en milieu rural.
    Pour y parvenir, nous agissons et gérons ensemble. Soutenus par une équipe de 6 salarié(e)s à temps plein, 3 associations partenaires (Radio Locale Timbre FM, L’Air de Rien et Localidées), une cinquantaine de producteurs (paysans et artisans) et la participation habitants, les associé(e)s du Champ Commun expérimentent un modèle d’organisation collective qui fait de la rentabilité un enjeu commun, humain et environnemental.
    Dans cette démarche de responsabilité collective, nous avons développé au fil des ans : une épicerie « Le Garde-Manger », un bar-café-concert « L’Estaminet » et une Microbrasserie. Avec le soutien des artisans d’ici et de chantiers collectifs, nous avons réalisé les travaux nécessaires à nos activités, soucieux de recycler, de ressourcer et d’user de matériaux du coin.
    Loin du fatalisme, nous sommes nombreuses et nombreux à considérer que l’économie c’est encore notre affaire et qu’elle dépend aussi des choix que nous faisons.
    Notre coopérative construit sa place sur le territoire qui la fait vivre. Elle cherche à faire face aux enjeux économiques et humains inhérents aux projets collectifs, à tenir compte de l’histoire qui la précède et à assumer ses contradictions et ses difficultés.
    Pour aller plus loin : construire une Auberge
    Et nous avons envie d’aller plus loin. Il ne s’agit pas de grossir. Non, il s’agit de trouver cette taille critique nécessaire pour faire vivre la coopérative et assurer des services et des emplois de qualité, justes et conviviaux ; de consolider notre économie pour accéder à une meilleure rentabilité, afin de disposer des moyens financiers pour payer au prix juste et dans les temps tous les partenaires du projet. Et en plus créer 4 emplois à terme.
    Une Auberge au service des collectifs et des familles Construite sur les mêmes principes que les autres activités et exploitant l’espace vacant dont nous disposons, elle sera accessible à toutes et à tous. Autour d’une activité d’hébergement et de restauration, elle a pour objectif de développer notre capacité d’accueil et de renforcer l’économie de la coopérative.
    Economiquement viable, elle répond à un besoin d’hébergement sur notre territoire, Pays de Ploërmel-Coeur de Bretagne. Elle s’adresse en particulier à des groupes en formation ou en séminaire et à un public touristique – familles et randonneurs.
    Dans un esprit « Auberge de Jeunesse » et « Chambre d’hôtes », nous aurons une capacité d’accueil de 24 lits répartis dans 8 chambres. Situés au 1er et 2ème étage, des espaces de vie commune (cuisine, salle à manger, salon) seront mis à disposition des hôtes pendant leur séjour.
    Une cuisine professionnelle permettra la préparation des repas du midi et du soir. Plus qu’un « service compris », la restauration sera une invitation à cuisiner, dans cet esprit de maison commune qui fait notre Champ Commun, proposant aux invités de participer à la vie collective. Elle nous permettra également de préparer les repas nécessaires au bon déroulement des formations (pension complète) et des séjours (panier pique-nique/service repas pour le midi). Cet équipement sera également utilisé pour développer notre projet de Resto Pop’, comme outil d’animation et de transformation artisanale.
    Avec l’appel à financement participatif pour la construction de l’Auberge, pour au moins 35 000 € sur Ulule, nous proposons à celles et ceux qui se reconnaissent dans ce projet – les citoyens, les producteurs locaux, les usagers, les associations, les coopératives, les sympathisants… – d’investir pour inventer nos commerces de demain : proches, propriété citoyenne et collective, au service de leur territoire, acteurs d’une économie locale redistributive, marchands mais non lucratifs, rentables et créateurs d’emploi décents.

    Jean louis

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