Projet d’arrêté relatif à la tenderie (lacs) aux grives et aux merles noirs dans le département des Ardennes pour la campagne 2021-2022

grive4ème consultation : pour y accéder, cliquez ici ->
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-relatif-a-la-tenderie-lacs-aux-a2498.html?id_rubrique=2

Je tiens à m’opposer au projet d’arrêté définissant les quotas de prélèvement autorisés de grives et de merles noirs pour la saison 2021-2022 au moyen de tenderies aux filets, moyens de chasse traditionnelle, dans le département des Ardennes.

Je suis particulièrement scandalisé par le fait que le ministère dont le rôle est de protéger la biodiversité puisse proposer un nouvel arrêté prévoyant la destruction d’espèces en déclin, alors qu’une précédente consultation a eu lieu en juin 2021 et que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.

Le 6 août dernier, suite à des recours de la LPO, le Conseil d’Etat avait pourtant confirmé l’illégalité de ces pratiques dites « traditionnelles » de piégeage d’oiseaux sauvages autorisées par différents gouvernements français successifs par dérogation à la Directive Oiseaux  de l’Union Européenne. Cette décision découlait logiquement d’un premier arrêt historique du Conseil d’Etat qui avait confirmé le 28 juin 2021, après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’illégalité de la chasse à la glu dans 5 départements de la région PACA. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les arrêtés ayant autorisé le piégeage des alouettes dans le Sud-Ouest, et celui des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles dans les Ardennes étaient donc à leur tour annulés.

L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive “oiseaux”, prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre de la transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

Reconduire ainsi cet arrêté constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns. A quelques mois des élections Présidentielles, le Président Macron montre à quel point il méprise les défenseurs du vivant au profit des chasseurs, qui rappelons-le, ne représentent pas la ruralité.

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60 réflexions au sujet de « Projet d’arrêté relatif à la tenderie (lacs) aux grives et aux merles noirs dans le département des Ardennes pour la campagne 2021-2022 »

  1. Je tiens à m’opposer au projet d’arrêté définissant les quotas de prélèvement autorisés de grives et de merles noirs pour la saison 2021-2022 au moyen de tenderies aux filets, moyens de chasse traditionnelle, dans le département des Ardennes.

    • Nous ne sommes plus au XIXème mais au XXIème siècle, Troubat D’Aubigny !!! Et vous avez raison, les chasseurs et autres barbares ne devraient plus exister à notre époque !!!

  2. J’ai essayé par deux fois de laisser un commentaire sur le site des consultations publiques mais ça ne fonctionne pas (pour l’instant) – ça repère les opposants?

  3. NON, avis défavorable. Je rejette ce projet.

    Respectons la biodiversité sous toutes ses formes, ce qui concourt au bien-être de notre Terre et à ses habitants.

    Réjouissons-nous du fait que ces espèces existent encore, ayons plutôt la sagesse de les protéger.

  4. Je ne signerai pas parce que je n’ai pas assez de renseignements sur la quantité existante de l’espèce que les opposants à cette pratique veulent protéger et aussi sur la quantité prélevée chaque année sur ce type d’oiseaux. C’est important pour savoir si l’espèce est réellement menacée ou pas.
    En l’absence de données objectives, c’est une querelle de clans : chasseurs contre non chasseurs, qui sont souvent des citadins qui ne sauraient pas reconnaître ces oiseaux et la place qu’ils occupent dans la chaine alimentaire. Ces mêmes citadins suppriment à tout va des arbres en ville sans se soucier de la survie de certaines espèces d’oiseaux ou encouragent par sentimentalité la prolifération d’espèces invasives (pigeons, perruches…).
    Par ailleurs, il me parait excessif que la Cour Européenne de Justice vienne régler en France la vie de tous les jours. La régulation de la chasse en fait partie.
    Que les magistrats du Conseil d’Etat emboîtent le pas, alors que la plupart d’entre eux ne connaissent rien concrètement au sujet, me parait un excès de zèle juridique.
    Il est temps que la France recouvre sa souveraineté juridique.

    • “Avis défavorable à la capture d’Alouettes des champs.
      En France, l’Alouette des champs est en déclin constant (perte de population nicheuse de 33% entre 1989 et 2015 – de population hivernante : 46% entre 1996 et 2017). En Europe, le déclin était de 56% entre 1980 et 2015. D’autres données chiffrées actualisées seront transmises à l’issue des enquêtes et comptages ODF (Oiseaux de France) en cours, qui se termineront en 2024. Cependant, on observe déjà que la tendance au déclin se poursuit.
      En conséquence, je demande aux chasseurs de faire un effort en faveur de la préservation de l’espèce et de suspendre les pratiques de chasse aux Alouettes des champs (par pantes, comme il est question dans ces projets d’arrêté ; mais aussi par matoles ou par tirs). Chacun, en cette période désastreuse pour la biodiversité, doit s’efforcer d’agir en citoyen responsable et soucieux du BIEN DE TOUS. Je demande aux préfets des départements concernés de ne pas donner suite à ces projets d’arrêté. Merci pour votre attention.”
      C’est le commentaire que j’ai déposé ce matin.
      Hors consultation, j’ajouterai ceci :
      Concernant les enquêtes naturalistes en cours, merci à celles et ceux qui se revendiquent d’une certaine “ruralité” qu’on a vu manifester récemment (et qui n’est pas la mienne, soit dit en passant) de laisser les ornithologues faire leur boulot de terrain sereinement et de ne pas essayer de faire pression sur eux, voire de les menacer… ce n’est pas en employant des méthodes de mafieux que vous ferez cesser les comptages ! Si vous êtes si sûrs de vous, concernant les quotas de chasse, pourquoi avez-vous peur des données fournies par les experts ? On se le demande !

      • Erreur d’aiguillage ci-dessus, mais pas grave, c’est le bon texte qui se trouve sur le site de la consultation “tenderie aux merles et grives”. Le voici :

        Depuis 2015, de nombreux merles et grives sont touchés par le virus Usutu, qui induit une mortalité conséquente et donc une baisse des effectifs. En outre, cette année, à cause d’un printemps défavorable, il y a peu de baies et fruits pour nourrir ces turdidés, qui auront du mal à passer l’hiver.
        Quand la situation change, les traditions doivent évoluer en conséquence. Certaines n’ayant aucune justification “vitale” actuellement, et s’avérant particulièrement cruelles, comme la chasse à la tenderie (appelée lacs, collets, selon les régions) qui n’est ni plus ni moins qu’un lent étranglement, n’ont plus lieu d’être.
        Nous avons une responsabilité face aux générations futures. Pour que nos enfants et leurs descendants puissent encore entendre le merveilleux chant flûté du Merle noir. Merci pour votre attention.

        • Un ajout à propos du virus Usutu.
          Dans la majorité des cas, le virus s’attaque aux oiseaux et peut provoquer une mortalité aviaire importante. Mais le virus Usutu peut aussi être transmissible à l’homme, provoquant des symptômes variés allant jusqu’à une méningite ou une méningo-encéphalite chez les sujets immunodéprimés.
          [Source : Usutu, un nouveau virus à surveiller – Santé sur le net (sante-sur-le-net.com)]
          Il serait plus prudent, pour éviter un « effet pangolin » de s’abstenir de chasser et consommer des oiseaux sauvages, en particulier les turdidés, susceptibles d’être porteurs de ce virus. Eh oui, les temps changent… et ce n’est pas en s’accrochant à des pratiques, comme la tenderie (dans mon coin perdu de l’Est, les vieux disaient “collets”), qui nous ramènent 100 ans en arrière que vous ferez reculer la fin du monde…

  5. Chasser les oiseaux est un crime contre la vie sur terre.
    L’hotel de la nature est suffisament grand pour accueillir tous les oiseaux avec pension complète. Et l’humain possède ses propres hotels avec ses productions intensives pour le loger et le nourrir. Ne laissons pas sacrifier le monde sauvage pour le plaisir de l’humain vaniteux, egoiste et temporaire.

  6. Avis défavorable
    Je tiens à m’opposer au projet d’arrêté définissant les quotas de prélèvement autorisés de grives et de merles noirs pour la saison 2021-2022 au moyen de tenderies aux filets, moyens de chasse traditionnelle, dans le département des Ardennes.

    Je suis particulièrement scandalisé par le fait que le ministère dont le rôle est de protéger la biodiversité puisse proposer un nouvel arrêté prévoyant la destruction d’espèces en déclin, alors qu’une précédente consultation a eu lieu en juin 2021 et que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.

  7. Arrêtons les massacres d’animaux.
    Respectons la biodiversité sous toutes ses formes, ce qui concourt au bien-être de notre Terre et à ses habitants.

  8. Non seulement l’arrêté est délirant (au sens de la folie) dans la conjoncture d’effondrement de la biodiversité actuelle, mais il s’approche de la définition de la dictature par Hannah Arendt : le gouvernement se dédouble entre un gouvernement fantôme de façade avec ses lois votées dont ne tient pas compte l’exécutif qui gouverne à coups de décrets et arrêtés au bon vouloir des ministres, des lobbys d’influence ou des intérêts des “amis” .

  9. Sixième extinction de masse en cours et la première du fait des activités humaines ( dont la chasse à tout va) …mais en FRANCE on veut conserver des pratiques cruelles d’ un autre temps qui font atrocement souffrir et mettent en danger la survie des espèces????

    Où est le cerveau de la France?

    Les humains ont su évoluer pour leur confort, leur santé, leurs loisirs, leur bien-être… mais dès qu’il s ‘agit de nos frères animaux( nous sommes des mammifères) , de leurs souffrances et de leur mort… surtout restons des barbares, au nom de la tradition?

    Quel cynisme, quelle indignité.

  10. A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

  11. Il est inadmissible que dans la situation écologique actuelle lamentable sur tous les points de vue on persévère dans cette absurdité de stratégie de “gestion” ! de la nature… Cette gestion est un leurre qui ne vise qu’à caresser l’animal (non ! le chasseur !) dans le sens du poil à des fins électorales pour s’assurer tout simplement d’un potentiel de voix supplémentaires aux prochaines élections.

  12. Ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées. A l’heure où il est urgent de préserver la biodiversité !

    Les chasseurs prétendent défendre la ruralité… Mais c’est bien autre chose que la ruralité !

    Vouloir à tout prix préserver des pratiques sous le prétexte qu’elles sont traditionnelles revient à vouloir une société immobile, qui n’évolue jamais…

  13. Je tiens à m’opposer au projet d’arrêté définissant les quotas de prélèvement autorisés de grives et de merles noirs pour la saison 2021-2022 au moyen de tenderies aux filets, moyens de chasse traditionnelle, dans le département des Ardennes.

    Je suis particulièrement scandalisé par le fait que le ministère dont le rôle est de protéger la biodiversité puisse proposer un nouvel arrêté prévoyant la destruction d’espèces en déclin, alors qu’une précédente consultation a eu lieu en juin 2021 et que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.

    Le 6 août dernier, suite à des recours de la LPO, le Conseil d’Etat avait pourtant confirmé l’illégalité de ces pratiques dites « traditionnelles » de piégeage d’oiseaux sauvages autorisées par différents gouvernements français successifs par dérogation à la Directive Oiseaux de l’Union Européenne. Cette décision découlait logiquement d’un premier arrêt historique du Conseil d’Etat qui avait confirmé le 28 juin 2021, après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’illégalité de la chasse à la glu dans 5 départements de la région PACA. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les arrêtés ayant autorisé le piégeage des alouettes dans le Sud-Ouest, et celui des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles dans les Ardennes étaient donc à leur tour annulés.

    L’article L. 424-4 du code de l’environnement, reprenant les dispositions de l’article 9 de la directive “oiseaux”, prévoit que, pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre de la transition écologique et solidaire autorise dans des conditions qu’il détermine l’utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires aux moyens généralement autorisés.

    Or, nous savons que ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et que de nombreux oiseaux dont la chasse n’est pas autorisée seront les victimes collatérales de ces traditions arriérées.

    A l’heure où la biodiversité s’effondre dans nos campagnes, il est incompréhensible qu’on autorise ces modes de chasse arriérés alors que la majorité des Français y sont opposés. Même l’appel de 62 parlementaires contre ces pratiques d’un autre temps est resté sans effet. A croire que le ministère chargé de protéger la biodiversité est soumis à une poignée de chasseurs.

    Reconduire ainsi cet arrêté constitue une provocation envers la justice européenne qui fait encourir de lourdes sanctions financières à la France, pour le bénéfice de quelques uns. A quelques mois des élections Présidentielles, le Président Macron montre à quel point il méprise les défenseurs du vivant au profit des chasseurs, qui rappelons-le, ne représentent pas la ruralité.

  14. C’est quand même fou, on fait des calipettes pour continuer à “flinguer” les oiseaux qui sont en train de disparaître Amusez vous, si vous le voulez, à “flinguer” les drones qui ne remplaceront jamais les oiseaux

  15. Il est devenu inutile de massacrer ces oiseaux même pour se nourrir. Il y a déjà tant d’animaux tués pour cela, c’est juste pour le plaisir de certaines personnes que de faire disparaître ces espèces, et que feront ils quand il n’y en aura plus, ils s’en prendront à d’autres espèces pour les exterminer à leur tour.

  16. il est plus que temps d’arrèter ces chasses d’un temps ancien, quand les paysans avaient faim, maintenant c’est un amusement grave quand temps d’oiseaux sont en déclin

  17. Effroyable pratique que ces chasses à la colle pour des adorables oiseaux créatures vivantes ! Honte à ces pratiques perverses de chasseurs sans cœur et sans tête !

    • Bonjour Kalic,
      Petite précision technique : Il ne s’agit pas de colle, mais de “collet” ou collier d’étranglement.
      La tenderie (ou “lac”) au sens général, est un collet fabriqué à partir de crins de cheval ou de fil synthétique, qui étrangle l’oiseau attiré par des baies disposées de l’autre côté du noeud coulant. Cette pratique n’est autorisée que dans certaines communes des Ardennes et seulement pour les merles et grives draines, musiciennes, litornes et mauvis. Les pauvres oiseaux se débattent puis meurent pendus et étranglés.
      Mais vous avez raison sur le fond, Kalic, toutes ces pratiques sont une honte !!!
      Je vais envoyer un fichier pdf à Alain décrivant les techniques de chasses traditionnelles aux oiseaux. Ce sera plus clair. Merci, cher Alain, de le mettre à la disposition des Cyber-ami(e)s permanent(e)s ou de passage.

  18. Avis défavorable. Les quotas autorisés dépassent les populations d’oiseaux qui sont déjà menacées par les activités humaines, le réchauffement climatique., le tourisme . Préservons la biodiversité au lieu de la détruire.

  19. Contre ce projet d’arrêté: la tenderie étant une chasse illégale et non sélective tuant donc indistinctement toute espèce d’oiseau même celles menacées ou protégées
    https://youtu.be/nAao5_tTP6k

    la Tenderie appartient aux chasses traditionnelles non sélectives, c’est à dire qui piègent indistinctement et de façon létale tout type d’oiseau dont des espèces protégées ou menacées.

    cette non sélectivité mettant en péril la biodiversité et les oiseaux est la raison qui a amené l’Europe à interdire cette chasse comme d’autres via la directive oiseaux!

    outre sa cruauté du point de vue animal (mort par pendaison) Ce type de chasse ne peut donc se limiter aux merles ou aux grives visées ou à une quelconque espèce et doit de ce fait être interdite.

  20. les chasses traditionnelles doivent être supprimées définitivement pour la tranquillité de la biodiversité et montrer que les humains ne sont pas des sauvages et barbares d’un autre temps

  21. Je suis ravie quand j’entends le chant des merles. Pourquoi tuer ces charmants oiseaux? j’observe aussi des mésanges bleues, nonettes, noires mais des sitelles, des rouge-gorge, bref, je leur donne des graines et des blocs de margarine. (j’habite à la campagne). L’hiver, d’autres oiseaux arrivent en bande! Je crois que ce sont des serins cini. Ils sont affamés. Je suis heureuse de voir tout ce petit monde ailé se régaler. En ce moment , je n’entends plus le merle chanter! Dommage!

  22. Je viens de donner mon avis très défavorable sur le site consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr en ces termes :

    Laissons la nature s’autoréguler !, par K. Guillon , le 4 octobre 2021 à 23h55
    Que penseriez-vous si l’être humain avait un prédateur, qui s’autoproclame “espèce dominante tyrannisant et assassinant les autres espèces vivantes” par pur plaisir et par prétention d’être maître du monde ?

    Les désordres et déséquilibres écologiques engendrés par l’homme sur la planète sont considérables et irréversibles et la 6ème extinction du vivant, due à son outrecuidance et sa prétendue toute puissance, est en cours et ne durera que quelques décennies au lieu de centaines de millions d’années comme pour les précédentes extinctions.

    Personne n’a le droit ni même le devoir de “réguler” la nature ! Elle seule est apte à le faire !

    Quant à parler de “prélèvements” d’une saison à l’autre pour évoquer des massacres d’animaux dont on n’a qu’une vague impression du nombre à une courte période donnée, c’est ignorer les risques de voir encore et encore des espèces animales disparaitre pour l’éternité…

    Et d’autres désordres écologiques, causés sans doute, eux aussi, indirectement par l’homme, interviennent et interviendront encore dans l’environnement sur la durée en éradiquant les espèces les unes après les autres !

    L’espèce humaine est sans conteste la pire des espèces animales !!! …et ne tue même plus seulement pour se nourrir… mais pour le plaisir du pouvoir qu’elle s’octroie et par bêtise !

  23. Ceci pourrait s’intituler : ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM ! 👿

    Salut Alain,

    Mauvaises nouvelles pour celles et ceux qui avaient participé aux consultations publiques en prenant soin d’argumenter et de décrire la situation dramatique des espèces concernées (contrairement à de nombreux chasseurs qui se contentaient d’indiquer “favorable à ce projet d’arrêté”) :

    – Pantes et matoles sont à nouveau autorisées dans plusieurs départements : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques.

    – Plus de 100 000 Alouettes des champs pourront être capturées pendant la saison 2021/22.
    Source : Des chasses traditionnelles d’oiseaux à nouveau autorisées dans plusieurs départements, la LPO va saisir le Conseil d’État
    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/les-chasses-traditionnelles-d-oiseaux-a-nouveau-autorisees-dans-plusieurs-departements-la-lpo-va-saisir-le-conseil-d-etat_4808319.html
    Des associations, dont la LPO, vont tenter de faire annuler les arrêtés en saisissant au plus vite le Conseil d’Etat.
    Biz
    Francine

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