Appel urgent à s’exprimer CONTRE la capture de l’ours Goiat

CAP – Ours Coordination Associative Pyrénéenne pour l’Ours

Pyrénées, Pays des Hommes, Pays des Ours
Appel urgent à s’exprimer CONTRE la capture de l’ours Goiat

Au moment où l’on fête le 25e anniversaire des premiers lâchers d’ours dans les Pyrénées, et où l’on découvre les 3 nouveaux oursons de la femelle Sorita, l’Etat lance discrètement une consultation publique pour capturer l’ours Goiat.

Nous lançons, avec la coordination Cap Ours, un appel à tous les amis de l’ours, des Pyrénées et de la Nature pour dire NON à la capture de Goiat dans le cadre de cette consultation.

Voici les bonnes raisons de s’y opposer et de vous exprimer contre :
1. L’ours Goiat n’est pas un ours anormal

Un protocole dit « ours à problèmes » précise les conditions dans lesquelles une intervention est justifiée, et ce n’est pas le cas pour Goiat.

Goiat n’est ni familier, ni anormalement prédateur, ni agressif et dangereux pour l’homme. C’est au contraire un animal discret et farouche qui a pu avoir par le passé des comportements atypiques qui soit ont été corrigés (comme l’attaque de ruches) soit qu’il n’a plus (comme l’attaque d’équins, que l’on a plus constaté depuis 2018).

On lui reproche récemment deux attaques sur des troupeaux mal ou non-protégés et d’être entré dans une bergerie pour prédater deux jeunes moutons. Ce sont des faits regrettables mais qui ne justifient pas de capturer un ours, d’autant qu’il a déjà été équipé d’émetteur sans que cela permette de prévenir des attaques.

Goiat est peut-être un ours atypique mais ce n’est pas un ours anormal et le capturer pour l’équiper d’un émetteur ne servira à rien.

       2. Le protocole d’intervention sur les « ours à problèmes » n’est pas respecté

Les concertations prévues n’ont pas été réalisées et les étapes du protocole ne sont pas respectées. Tout semble fait « à marche forcée » non pas pour corriger un éventuel comportement problématique de cet ours mais pour s’en débarrasser …

Ainsi, la phase d’effarouchement n’a duré qu’une semaine avant d’envisager de le capturer pour l’équiper d’un GPS, et il est déjà question de préparer la phase ultime, le retrait de l’animal du milieu naturel.

Le seul vrai problème de cet ours est que les opposants focalisent sur lui et veulent absolument sa peau. L’Etat réagit plus à la pression des opposants qu’à un problème de comportement qui n’est pas avéré. Ce n’est pas la vocation de ce protocole.

      3. La seule vraie solution réside dans la protection des troupeaux

La seule action préventive efficace est la protection des troupeaux. Elle n’est pas suffisamment généralisée et optimisée pour inciter les ours à se tourner vers d’autres sources de nourriture. Capturer Goiat n’y changera rien.

Lien vers la présentation de la consultation et de l’arrêté

Participer à la consultation

ATTENTION, date limite pour s’exprimer : samedi 5 juin 2021

Les associations membres de CAP – Ours :

Altaïr Nature, Animal Cross, Association Nature Comminges (ANC), Comité Écologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), FERUS (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco- Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi- Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Nature en Occitanie, Pays de l’Ours – Adet (Association pour le Développement Durable des Pyrénées), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest – Pyrénées-Atlantiques (SEPANSO 64), Société nationale de protection de la Nature (SNPN), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France.

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26 réflexions au sujet de « Appel urgent à s’exprimer CONTRE la capture de l’ours Goiat »

  1. Les ours sont la faune des Pyrénées. Ils ne doivent être ni abattu ni capturés soi disant pour des moutons en effectifs pléthoriques. Une absurdité complète, criminelle en matière de biodibersité.

  2. L’ours brun est un animal protégé, sa réintroduction en France et en Espagne semble être une belle réussite à ce jour.
    Toutefois il n’en demeure pas moins un animal sauvage, dont l’attirance vers des proies faciles et groupées peut s’avérer fatale pour celles-ci… si elles mêmes ne sont pas réellement protégées.
    C’est précisément ce qui apparaît dans la plupart des faits ici relatés: les troupeaux concernés étaient concrètement sous protégés, voire non protégés (pas de clôtures électrifiées ni de chiens…)!
    Les comportements de l’ours Goiat n’ont donc rien d’anormal, et s’il doit être classifié comme “ours à problèmes”, alors l’ensemble des procédures prévues pour cette classification doivent être scrupuleusement respectées, ce qui n’est actuellement pas le cas.

  3. Laissez donc cet ours tranquille, il fait la fierté de notre pays !
    Rapprochez-vous des associations de protection animale pour savoir vraiment comment procéder afin d’agir sans stress pour l’animal.

  4. Jusqu’à quand allons-nous traquer les animaux sauvages sur leur territoire ???
    Fichons-leur la PAIX. Ils ne demandent que CA !!!

  5. Vous ne toléreriez qu’un ours apprivoisé et vegetarien, bande de débiles . Mais un ours est un animal libre et sauvage. De plus vous êtes indemnisés pour vos moutons, alors ? Cessez de vous plaindre, bande de viandards.

  6. Que direz-vous à vos enfants et petits enfants lorsque il n’y aura plus d’ours dans la nature ?
    Et que direz-vous si un jour, on s’en prend de la même façon aux Hommes ?
    Respectez les équilibres de la nature.

  7. Laissons les ours dans leur milieu naturel, ils participent à l’équilibre écologique des espèces dans la nature. Évitons davantage l’intervention de l’homme dans cet équilibre et nous ne nous en porterons que mieux.

  8. Laissez vivre cet animal et ses congénères tranquillement !
    Rapprochez-vous des Associations / Nature pour savoir comment vous comporter avec ces animaux qui sont la fierté de notre territoire … et qui sont sur LEUR territoire !
    Pensez aussi aux enfants … laissez-leur le plaisir de la découverte d’espèces “sauvages” …
    Les ours sont des animaux qui ont façonné notre culture européenne, les mythes fondateurs de notre civilisation ; à travers eux, respectez VOTRE culture !

  9. Avant de prendre des décisions radicales – pour ou contre la réintroduction d’une espèce sauvage, ou concernant son maintien dans son territoire naturel, d’origine” -, tout doit être évalué et tenté, afin que deux espèces prétendument incompatibles, comme l’homme et l’animal sauvage, aient des chances égales de coexister harmonieusement. Ce n’est que lorsque l’homme aura compris tout le bénéfice qu’il peut tirer de la coexistence pacifique des espèces, l’humaine et l’animale, en bonne intelligence, que son lien naturel, et essentiel, avec la nature, sa mère, sera réparé.

  10. Fatigué de lire des commentaires ,extrêmement violent, ne soyons pas pire que ceux qui veulent attraper l’ours.
    Juste une suggestion, allez donc à la rencontre des bergers, vivez avec eux quelques jours de leur quotidien.
    Accompagnateur en montagne, j’avais aussi une position plus tranchée, mais aujourd’hui , je suis dans le questionnement.
    Beaucoup reste à faire encore , et c’est dans la discussion qu’on arrivera à trouver des solutions.Mais sans jugement , et dans le respect des uns et des autres.

  11. Laissez donc cet ours tranquille, il n’est pas plus dangereux que certains humains !
    Rapprochez-vous des associations de protection animale pour savoir vraiment comment procéder afin d’agir sans stress pour l’animal.

  12. Bonjour, totalement opposé à la capture de cet ours qui est une espèce protégée et menacée. Si maintenant l’Etat se permet de s’attaquer à la présence de l’ours au lieu d’exiger la protection effective des troupeaux, on en finira jamais avec ce problème dont la présentation est toujours inexacte.

  13. Les animaux sauvages voient leur espace naturel rétrécir comme des peaux de chagrin : c’est l’Homme qui les envahit et non l’inverse !!
    Quand j’étais enfant, les bêtes mortes étaient laissées dans les champs, là où elles mouraient, ce qui nourrissaient les animaux sauvages. Aujourd’hui, il ne faut surtout pas laisser la moindre carcasse dans la nature.
    Résultat, les prédateurs, les animaux sauvages se retrouvent “contraints et forcés” de se nourrir des proies qu’ils trouvent. Je respecte le métier des bergers, et dommage pour les troupeaux …

  14. Cet ours est dans son droit !!! Ce n’est pas lui qui est responsable du massacre de la planète qui s’intensifie et menace de la rendre invivable.
    Alors laissons l’ours vivre dans son domaine, respectons la vie sauvage car c’est le gage de notre survie menacée par les bouleversements climatiques provoqués par la folie humaine

  15. Les bergers doivent être aider pour garder les troupeaux; intacts; au maximum ET laisser vivre les ours. Toutes les espèces sont importantes et indispensables à l’éco système

  16. L’humour, le seul remède au ras-le-bol, à l’usure morale et physique face à une bêtise sans bornes :
    Existe-t-il une procédure pour homme politique à problèmes ? Comme par exemple, un fléchage tranquillisant, dodo, et hop dans le bateau à destination de La Valette. Bien reposé, il se réveillera à Malte, le paradis des chasseurs et des banquiers. Il sera bien là, le nounours à sa mémère.
    En attendant, laissez Goiat tranquille, merci.

  17. Notre gouvernement fait la leçon aux autres pays en matière de biodiversité.
    Notre gouvernement massacre cette biodiversité en France
    C’est sans doute cela le EN MÊME TEMPS de notre très cher président…..

  18. En Slovénie, pays d’où l’ours n’a jamais disparu, la cohabitation ours-homme ne revêt pas ce caractère tendu. Évidemment, les pasteurs ont toujours gardé les habitudes ancestrales de surveillance…

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