Tamm Ha Tamm
En 2008, des plougonvelinois se rencontrent autour d’un projet de pédibus.
Le collectif écocitoyen Tamm Ha Tamm est fondé. Dès 2009 il inscrit le territoire de Plougonvelin dans le projet des villes en transition . En 2010 il coordonne une table ronde sur la problématique des déchets aquatiques , puis crée le jardin partagé, organise plusieurs rassemblements de producteurs bio, des conférences sur les thèmes de la santé, des pesticides, participe à la création d’un groupement d’achat puis à celle d’une AMAP, répond aux sollicitations du cinéma pour des débats, à la communauté de commune du Pays d’Iroise pour la réduction des déchets, à la commune pour avis sur le déploiement du compteur Linky …
Le collectif écocitoyen de Plougonvelin s’inscrit dans l’évolution de la centralité de son bourg
En accord avec les préconisations du CESER, conseil économique social et environnemental de la région Bretagne,
le collectif comprend la capacité des centralités à générer du lien social, à répondre aux besoins de la population et à favoriser un aménagement durable du territoire. Le bureau d’études « Cibles et stratégie » a d’ailleurs fourni à la Mairie les résultats d’une enquête abondant en ce sens.Ce fut un préalable au projet d’aménagement nommé « cœur de bourg ». Ce projet immobilier confié à BMH, Brest Métropole Habitat, prévoit la démolition de plusieurs bâtiments place Général De Gaulle conformément à un permis de démolition acté fin novembre en mairie, et la construction de logements sociaux et accessibles à la propriété, de commerces et d’une maison médicale, dont les permis de construire sont en cours d’instruction.
Cependant, pour faire du principe de centralité un levier de développement et d’attractivité durable des territoires, le projet immobilier cœur de bourg aurait dû être partagé avec les citoyens dans sa forme et dans sa durabilité. Non seulement le collectif affirme que la présentation publique portée conjointement par la Mairie et par BMH le 29/11/18 n’a pu compenser le manque de concertation, mais il relève aussi que la présentation de l’architecte, Mr Fauvet, comporte des incohérences dans l’insertion architecturale et des références douteuses à la charte du patrimoine bâti vernaculaire.
C’est pourquoi nous souhaitons proposer des alternatives aux démolitions de la Fleur de Blé place Général De Gaulle et de l’ancienne école rue Pen ar Bed.
Une chaîne humaine dimanche 6 janvier 2019 : bourg de cœur !
L’entêtement du Maire, Bernard Gouerec, et sa précipitation à boucler un chantier de démolition contestable interpellent. Tout en continuant à travailler sur les formes et le fond du dossier, Tamm Ha Tamm avec l’appui de l’association « Kafe citoyen » appelle les personnes morales et physiques de la commune à se mobiliser en formant une chaîne humaine autour des bâtiments condamnés le dimanche 6 janvier de 11h à midi, place du Général De Gaulle à Plougonvelin.
L’objectif est de montrer l’engagement des Plougonvelinois à défendre son patrimoine bâti, de prévoir enfin un temps d’échange et de parole sur la dispartion du patrimoine bâti vernaculaire. Les bâtiments présentant un intérêt de part leur histoire et appelés à disparaitrer si le chantier municipal se confirme sont l’ancienne école et l’ancier BDS/Fleur de blé.
Notre saisine auprès de Brest Métropole Habitat
Nous souhaitons convaincre BMH d’opter pour un projet pilote ambitieux pour les 40 ans à venir. Nous avons échangé avec la population par le biais d’un questionnaireLors de la réunion publique du 29 novembre dernier, nous avons échangé avec Mr Provost directeur du département Promotion et Services immobiliers.
Nous ne validons pas le projet de construction présenté par BMH en l’état pour 2 raisons principales :
– des incohérences dans l’intégration patrimoniale
– le manque d’ambition par rapport à l’urgence énergétique.
Ces deux points seront discutés avec Mr Bellour, directeur général de BMH, le 7 janvier 2019.
En quoi peut-on avoir intérêt à agir ?
Tamm Ha Tamm aura intérêt à agir pour deux raisons : le manque de concertation des citoyens sur un projet central pour la gestion de la cité et la perte de patrimoine bâti. L’esprit du collectif et le temps sont à ce jour à la concertation.
Nous avons rencontré des riverains susceptibles de subir un préjudice et qui pourraient recourir pour un désagrément ou pour dévalorisation de leur bien. En leur apportant des informations qu’ils ignoraient totalement et notre ligne argumentaire pour entrer en concertation avec BMH, nous avons pu voir des désarrois se traduire en interrogations fondées. Nous avons hélas aussi constaté chez d’autres la peur d’agir très ancrée.
Des points occultes ou après le 7/1 être super attentif que le chantier de démolition ne débute !
Lors d’une conversation téléphonique, le chargé d’opération de BMH annonce qu’aucun contrat financier n’est actuellement scellé entre éventuels acquéreurs et promoteur. Aucune caution ne serait demandée avant fin janvier 2019 , date probable de la démolition programmée. D’après une élue de l’opposition, la mairie, soit la collectivité, prendra en charge le financement du chantier de démolition. Rappelons que le permis de démolition est au nom de BMH. Peut on supposer désormais que BMH n’achètera les lots constructibles qu’un fois la démolition assurée ?
L’opérateur BMH avance également que le maire s’est engagé pour reprendre les commerces vacants si nécessaire, c’est à dire si le taux de réservation permettant le démarrage de la construction n’est pas atteint. Un élu de la majorité répond sur les réseaux sociaux que « c’est n’importe quoi ». Bernard Gouerec peut-il confirmer ou non le rachat des surfaces en jeu ? Si oui, défendra-t-il son engagement au nom de son programme électif de Plougonvelin 2014-2020 (intouvable sur le net ) ?
Dans les derniers « échos de Plougonvelin » distribués cette semaine, un article ayant traît aux grands travaux pour « coeur de bourg » ; seule la maison médicale est évoquée.
Les comptes publics
Les informations suivantes sont consultables en mairie :
transactions 2016 achat Fleur de Blé : 190 k€ sans les frais
achat longères, mandat précédent : 77 k€
Il faut également compter le coût du presbytère qui devient « maisons des associations » (derniers « échos de Plougonvelin »)
cession des lots à BMH : 500 k€
chantier de démolition : ?
Permis de démolir affiché sur le site de la mairie pour le mois de novembre:
bravo pour votre implication ! qu’a donné votre rencontre avec BMH? merci
COMMUNIQUE TAMM HA TAMM projet “coeur de bourg” à Plougonvelin
Notre entretien, lundi 7/1, avec MM. Bellour directeur général, directeur général de BMH, Provost, directeur du département Promotion et Services immobiliers, Guernalec, chargé d’opérations, s’est avéré constructif. Il nous permet de mieux comprendre les rouages et les enjeux du projet immobilier “Coeur de Bourg” à Plougonvelin.
Martine Stéphan co-présidente, Claude Le Guitton, membre fondateur et Thierry Pawlaczyk se sont exprimés au nom de Tamm Ha Tamm. A l’image de son fonctionnement depuis 2008, le collectif a délégué à un groupe de travail le soin de mener une investigation et une réflexion sur le dossier à étudier.
Avant d’exposer nos souhaits pour conserver le patrimoine bâti (Fleur de Blé, ancienne école) et pour garantir une qualité énergétique exemplaire pour les nouvelles constructions, nous avons fait le point sur la fiabilité des informations en notre possession. Nous rapportons ici cette nécessaire mise à jour. Elle permet de relativiser l’urgence ressentie précedemment.
BMH a déposé un permis de démolition acté en Mairie le 29/11, valable 3 ans.
BMH finance le chantier de démolition. Actuellement, les appels d’offre ne sont pas établis.
BMH n’a pas réalisé l’affichage sur le site pour respecter notre demande de concertation.
La Mairie s’est engagée à racheter les locaux commerciaux qui resteraient vacants, protocole courant d’après M. Bellour.
BMH rencontre le maire, Bernard Gouérec, mercredi, notamment à propos de nos demandes.
Mr Fauvet est l’architecte retenu par BMH pour répondre à la commande de la Mairie.
Les prochaines étapes pour Tamm Ha Tamm sont de disccuter collectivement plus en détail des points négociables avec les décideurs, concepteurs et bailleurs publics.
La prise de rdv est en cours pour rencontrer Bernard Gourec dans un contexte apaisé puis échanger avec Guy Fauvet. Le collectif reste en relation avec Georges Bellour et Thierry Provost.
En fin d’année, tout semblait perdu et nous rencontrions beaucoup de gens résignés. Quelques jours et une belle mobilisation plus tard, l’horizon se dégage et la concertation peut (re)démarrer.
merci à tous de se mobiliser pour une noble cause toutes orientations confondues !! Courage ! C’est déjà tellement enthousiasmant de voir que nous agissons ensemble !
Bonjour,
un groupe de travail au sein de Tamm Ha Tamm s’est attaché à proposer une vision alternative au projet immobilier présenté par la Mairie.
Le texte présenté et corrigé lors du dernier café blabla est publié sur le site :
http://www.tamm-ha-tamm.org/spip.php?article361
Il peut bien entendu être diffusé et partagé.
Le Maire pourra s’imprègner de nos propositions et exprimer son avis mardi 19 février en Mairie où des représentants du collectif ont rdv avec l’architecte Guy Fauvet.
Bonne lecture et merci de vos retours.
La fête “Conte à re…bourg” du 7 avril avait pour but de mobiliser place du Général de Gaulle sur les thématiques liés au patrimoine bâti de Plougonvelin et sur le futur du bourg.
Merci au public soucieux d’échanger, aux enfants qui ont éclairé le concours du jeune architecte, aux artistes qui ont fait vibrer la scène musicale locale.
La qualité de la réflexion collective montre à quel point une concertation non souhaitée par le Maire aurait permis d’élever le projet d’îlot immobilier à un véritable projet “cœur de bourg” moteur du développement de la commune
Cependant depuis le 4 avril le permis de démolition et les 3 permis de construction sont officiellement affichés sur les murs à tomber.
La synthèse des réunions Coeur de Bourg a été adressé à la mairie. Tamm Ha Tamm y sollicite à nouveau l’écoute du Maire, de BMH, du collectif d’architecte.
Elle est également adressé au Préfet qui devra autoriser ce projet.
Aujourd’hui, c’est l’après 4 avril !
Le collectif Tamm Ha Tamm a fait son travail d’investigation et d’information.
Le projet est consultable en Mairie et contestable.
C’est à chaque citoyen, maître de son esprit critique, de se positionner
et de se rapprocher des personnes qui souhaitent organiser une procédure ad-hoc.