Littoral maïssacré

Sur les anciennes prairies littorales en surplomb des plages de Trez Bihan, Trez Bellec. L’agriculteur a déjà détruit tous les talus en pierres plantées de haies sur toutes les terres qu’ils cultivent. Il a détruit toutes les landes de Menez Ch’aon !

2010, bord de la route qui mène à Trez Bihan

talus de pierres détruits

talus de pierres détruits

talus détruits suite

il y avait une haie de troènes très dense

La plage

2010, bord de la route qui mène à Trez Bihan

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5 réflexions au sujet de « Littoral maïssacré »

  1. Je partage totalement votre indignation !!!
    Bravo pour vos photos. N’hésitez pas à photographier les destructions dont vous êtes témoin (par exemple des haies brûlées en période de nidification ou des mares en cours de comblement). Vos clichés pourront être exploités par des associations comme FNE (France Nature Environnement) ou la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) en cas de dépôts de plainte. Il est bon également de penser à faire “préventivement” des photos de paysages (bocage, prairies, stations de plantes, mares, etc…). En cas de saccage de ces éléments paysagers, vous disposerez ainsi d’une preuve efficace permettant une comparaison rapide de type avant-après.
    Bonne soirée,
    Francine Praud (Frawald)

  2. Bonjour à ceux qui liront cette contribution.

    Que ce soit en bretagne, ou en Franche-Comté, nous assistons aux ravages du productivisme ( qui ne l’est pas ), à la prédation de la nature ds eaux, au bénéfice d’une filière agricole qui ne survit que grâce aux financements publics, au détournement nos impôts distribués sous forme de subventions.
    Basta !

    je ne sais si certains bretons compte encore sur France Nature environnement ou ses annexes locales ? Ce que je sais, c’est qu’il est très difficile de compter sur des association subventionnées par les Conseils généraux ou régionaux ou par des services de l’ÉTAT pour réaliser es étude ou des dossiers externalisés par les autorités publiques qui veulent se débarrasser de fonctionnaires.
    Si les hommes ont besoin de la terre, la terre n’a heureusement pas besoin des hommes. La terre n’oublie rien, elle se venge.
    Il suffit d’attendre.

    Les dénonciations, pétitions manifestations, protesticulations ne servent à rien , ou quasi rien.

    Si nous voulions être efficace, il faudrait se servir du DROIT, SEUL POUVOIR À LA DISPOSITION DE CEUX QUI N’EN ONT AUCUN!
    CE N’EST PAS TOUJOURS SIMPLE MAIS, C’EST EFFICACE, SI ON SAIT ÊTRE PATIENT.

    il n’est pas nécessaire d’avoir recours à des avocats! Nous disposons des dispositions d Bela loi du 17 juillet 1978, POUR DÉPOUILLER L’ADMINISTRATION DE SES INFORMATION et mettre ainsi les décideurs en face de leurs contradictions.

    Nous disposons aussi des Droits inaliénables, inscrits en préambule de la constitution ( déclaration des droits de l’homme de 1789 ) dont nous pouvons nous servir ( principe d’exception de constitutionnalité ) :
    Ces droits inaliénables : liberté; égalité; propriété ( dont celle de notre propre corps, intoxiqué par des aliments contaminés); SURETÉ ( Qui se décline en sécurité publique, sociale, alimentaire, hospitalière, médicale, ENVIRONNEMENTALE, ….. etc) plus de principe de RÉSISTANCE À L’OPPRESSION ( Politique, chimique, nucléaire ….. etc ) ce ne sont pas les outils qui manquent, sans compter les Référés: Liberté, Constat,….. etc

    Nous pouvons éviter toutes les condamnations pécuniaires en invoquant l’article 2 de la charte constitutionnelle de l’environnement qui fait obligation à tous les citoyens ” d’agir pour protéger l’environnement”.

    Gérard LACROIX : Un breton de l’Est

    • Bonjour Gérard,
      Vous avez raison de dire que la situation est la même en Franche-Comté (dans la région, nous avons les casse-cailloux, le dernier joujou à la mode chez les productivistes ! J’ignore si les casse-cailloux sont aussi utilisés en Bretagne).
      La situation est malheureusement dramatique partout en France où ce type d’agriculture sévit.
      En ce qui concerne les grandes associations, comme FNE ou la LPO, je dirai simplement (pardon de dire “je” ou “moi”, mais mes propos n’engagent que ma personne et je ne prétends pas avoir la vérité absolue) qu’elles seraient plus efficaces et indépendantes si elles avaient plus d’adhérents et de membres actifs.
      Leur “réactivité” dépend également beaucoup (c’est mon constat de bénévole LPO) de la personnalité des responsables des antennes locales. Bref, c’est comme souvent une affaire de personnes.
      Ainsi, à propos de FNE, le représentant du 90 se bouge pas mal contre l’extension de la carrière de Lepuix. Dans ce secteur et sur ce sujet, FNE est même assez seule en première ligne…
      L’avantage d’être dans une association ou de faire intervenir une association, même si vous n’êtes pas toujours absolument OK avec toutes ses prises de position et actions : c’est le poids du nombre.
      Cela vous évite aussi d’avoir à intervenir en votre propre nom et de devenir ainsi victime facile et désignée pour des parties adverses qui ne respectent ni les lois, ni les personnes et leurs biens. Nous n’avons pas des enfants de chœur en face. Vous le savez bien.
      Meilleures salutations à vous et à toutes les personnes qui me liront.
      Francine Praud (Frawald)

  3. C’est un désastre pour l’environnent et un scandale politique que l’on donne des autorisations et que l’on subventionne ces actes irresponsables. On ne peut en rester là. Il faut porter plainte au niveau européen pour que les pollueurs paient !

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