CSG: ce qui risque de changer pour les actifs et les retraités

CSG: ce qui risque de changer pour les actifs et les retraités

Selon le journal Notre temps

Davantage de CSG pour tous mais moins de charges pour les salariés. Les réformes au programme d’Emmanuel Macron devraient faire des gagnants chez les actifs et des perdants chez les retraités.

“Tout le monde gagne en pouvoir d’achat avec cette mesure, sauf les plus aisés des retraités”, résumait le candidat Emmanuel Macron à propos de la hausse de CSG de 1,7%  et de la suppression des cotisations sociales, prévues dans son programme. Baisse des charges salariales, hausse de la CSG… Donner d’un côté et prendre de l’autre. Même si rien n’est voté, voici ce qui semble se profiler sur le terrain des prélèvements.

Moins de charges salariales

Pour tenir la promesse faite aux actifs de “mieux vivre de leur travail”, le président de la République veut en finir avec les cotisations maladie et chômage des salariés (au total 3,15% du salaire brut). Il en résulterait une progression immédiate du salaire net des salariés. Et pour les fonctionnaires et les indépendants non soumis à ces cotisations? Les modalités sont encore floues mais “une mesure équivalente” est inscrite dans le programme d’En Marche.

Davantage de CSG

Ce gain de pouvoir d’achat pour les actifs va créer un manque à gagner dans les caisses de l’État. Emmanuel Macron a donc choisi de le financer grâce au prélèvement le plus efficace (prélevé à la source sur tous les salaires, pensions et revenus financiers) et le plus discret de notre arsenal fiscal: la CSG. Moyennant une hausse “modérée” de 1,7 point de Contribution sociale généralisée, il espère engranger 22 milliards d’euros.

Ce que les actifs peuvent y gagner

Pour les actifs cette augmentation de la CSG devrait être indolore puisque leur salaire net progressera encore plus. Ainsi, un salarié rémunéré au Smic devrait voir son pouvoir d’achat augmenter de 285€ par an. Pour un salaire de 2000€ brut, le gain serait de 390€ sur l’année, ou encore de 770€ pour un salaire de 4000€. Seules les rémunérations de quelques cadres supérieurs très bien payés, au-dessus de 35 000€ mensuels, y perdraient car les cotisations maladie et chômage sont plafonnées. 

Ce que les retraités risquent de perdre

La majorité des retraités pourrait subir la hausse de CSG de plein fouet. Contrairement aux salariés, il n’y a, pour eux, pas de baisse de cotisations pour tempérer la baisse de leur pension nette. Ainsi, le titulaire d’une retraite de 2000€ (pension de base et complémentaire) pourrait y perdre 400€ par an ou encore 300€ pour une pension de 1500€. “Aux plus aisés des retraités, je leur demanderai cet effort pour avoir un système plus intelligent pour leurs enfants et leurs petits-enfants”. Emmanuel Macron justifiait ce transfert de pouvoir d’achat des retraités vers les actifs pendant la campagne, en expliquant que les pensionnés plus modestes ne seraient pas touchés par cette hausse de la CSG. Mais qu’est-ce qu’un “retraité modeste”? Pour l’instant, la barre semble fixée à 1200€  par mois (soit un revenu fiscal de référence de 14375€), plancher au-dessous duquel les pensions sont aujourd’hui soumises au taux de CSG réduit ou exonérées (soit 40% des retraités). La limite parait basse, très basse, tout particulièrement pour les personnes qui vivent seules. Ainsi une pension de 1300€, sera minorée de 22€ chaque mois (264€ par an).

Pour beaucoup de retraités confrontés au gel des pensions depuis quatre ans, à l’augmentation des frais de santé restant à leur charge, voire aux difficultés de leurs enfants, l’effort est difficile. Pour l’instant, au jeu de la hausse du pouvoir d’achat, compte tenu des cartes visibles sur la table, les retraités sont clairement les perdants.

en milliards d’euros selon

1 Performance publique 2 site vie publique

Les recettes fiscales nettes budget 2017

Taxe sur la valeur ajoutée  149,3  203,9
Impôt sur le revenu  73,4  78,3
Impôt sur les sociétés  29,1  59,1
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques  10,6  10,6
Autres contributions fiscales  30,0  49.3
Total   292,4 401,2 Md€

Le produit de la CSG s’élevait en 2013 à 91,5

TVA SOCIALE ?

L’objectif des 1,7% d’augmentation de la CSG c’est de rapporter 20 milliards d’euros, l’augmentation de la TVA de 2% permettrait de rapporter la même somme mais en faisant contribuer les importations à hauteur de 8 milliards.

Des arguments pour et contre la TVA sociale

Hausse de la CSG : gagnant ou perdant ?

 

Retrouvez la liste des candidats de votre circonscription sur le moteur de recherche (taper le département puis la circonscription)

http://www.rtl.fr/elections-legislatives

proposition de message

A revenu égal, cotisations égales.

Si je suis tout à fait d’accord avec l’idée de reporter les charges sociales sur la CSG (ou la TVA ) pour redonner du pouvoir d’achat, il ne me paraît pas équitable que pour un cadre percevant 5000 euros de salaire mensuel brut cela se traduise par un gain de 888 euros alors que pour un couple de retraités percevant chacun 2000 euros de pension brut cela se traduise par une perte de 800 euros. D’autant que les retraités n’ont comme perspective d’augmentation que celle des frais de santé restant à leur charge et, à ce niveau de revenu.

Je demande donc une refonte des barêmes de gains-pertes (cotisations sociales-CSG-TVA-Taxe d’habitation) pour une plus grande équité entre les différentes catégories.

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35 réflexions au sujet de « CSG: ce qui risque de changer pour les actifs et les retraités »

    • Il me semble juste d’interpeller le gouvernement sur cette réalité injuste ….je suis favorable à votre action Merci à vous !
      Françoise

  1. Bonjour,

    Je suis d’accord avec vous sur l’importance de rechercher une plus grande équité entre les différentes catégories de revenus.

    Mais que pensez-vous de l’importance aussi d’enclencher une réforme fiscale qui prenne en compte l’environnement ? Le climat est notre bien commun! Pour être plus précis, connaissez-vous ce livre : « Fiscalité carbone et finance climat, un contrat social pour notre temps »? Il vient juste d’être édité par Les Petits Matins (mai 2017).Ce n’est pas qu’il soit long, à peine plus de 150 pages, mais ses auteurs manient les concepts et les références économiques à un niveau avec lequel je ne suis pas familier ! Ils se veulent pourtant pédagogiques sur le signal prix carbone, articulant la vision mondiale du changement climatique avec la réalité économique de la France et sa capacité d’être une force d’entrainement, avec l’Europe, pour appliquer un signal prix carbone fort sans attendre un accord mondial. Un peu ardu, mais leur analyse me parait bien argumentée.

    Sur le fond, les auteurs font un plaidoyer pour l’introduction d’une taxe carbone substituée à des cotisations sociales : elle enclencherait un cercle vertueux qui, pour prendre toute son ampleur, devrait être renforcé par des garanties publiques sur des investissements incorporant une valeur sociale de la tonne d’émission évitée. L’enjeu étant de rediriger vers des investissements de long terme une épargne qui préfère aujourd’hui des placements liquides ou dans l’immobilier.

    Voici ce qu’ils écrivent pour présenter leur méthode de travail (3è partie, chapitre 2) : « Alors qu’un ingénieur peut prévoir le comportement d’une pièce et calculer les marges de sécurité, l’économiste ne peut porter de jugement définitif sur les impacts d’une fiscalité carbone. Ceux-ci dépendent en effet autant de la confiance vis à vis des gouvernants et de la qualité de la conduite des mesures que de purs mécanismes économiques. Mais renoncer à toute évaluation serait livrer la délibération publique aux jeux incertains du couple que forment le communiquant politique et le comptable silencieux (…) Ici, pour faire réfléchir, (…) nous nous contenterons d’un exercice décrivant ce qu’aurait été la trajectoire de la fusée France entre 1990 et 2008 (avant les turbulences financières) si celle-ci avait été lestée d’une fiscalité carbone.»

    Suivent une douzaine de tableaux comparant les résultats « France historique d’avant la crise » et « France avec taxe carbone ». Les auteurs testent par ce moyen l’effet de l’introduction d’une taxe carbone suivant ses modalités : compensations ciblées, chèque vert intégral, baisse des cotisations sociales, etc. afin d’analyser les détournements et les pièges possibles. Ce premier tableau, par exemple, montre un résultat important sur les émissions de carbone et sur le chômage. Mais le 2è tableau montre aussi comment la hausse des factures énergétiques pèserait davantage sur les familles les plus modestes, aggravant encore les écarts de revenus : on ne peut résoudre la question de la vulnérabilité énergétique inépendamment des problèmes économiques et sociaux en général !

    Les auteurs, dont l’un est membre actif du GIEC, soulignent, en conclusion, que « la France agissant seule ne stoppera pas le dérèglement climatique, et les réformes esquissées ici doivent s’accompagner d’une diplomatie climatique active. Mais notre pays à intérêts à les adopter pour réorienter un mode de développement aujourd’hui essoufflé, modifier son ancrage dans l’économie mondiale et sortir de la croissance molle qui la mine. Reste alors la difficulté d’un nouveau contrat social, relais de celui du Conseil National de la Résistance (c’est moi qui souligne). L’urgence est bien à la redéfinition d’un tel contrat, et seul un projet mobilisateur adapté au monde tel qu’il est pourra en créer les conditions. »

    La lecture de ce petit livre éclaire bien, à mon avis, les enjeux du signal-prix carbone. Les auteurs ont pour souhait de créer, dans l’esprit du rapport Rocard, « un espace faisant le lien entre le dispositif interministériel, les partenaires sociaux, les représentants des territoires et les ONG, (…) réunissant un corps indépendant d’experts (…) pour suivre les impacts de la taxe carbone et de la finance climat, puis pour mettre cettte information au service des citoyens. »

    Je pense que la lecture de ce livre ouvre un champ de réflexions citoyennes pour partager notre compréhension du lien entre lutte contre le changement climatique, fiscalité et Contrat social. Qu’en pensez-vous ?

    Bien cordialement,

    Michel

  2. Bonjour,

    Je ne suis pas d’accord avec le principe même de la CSG. Je suis pour le principe de cotisations sociales pour financer la Sécu. Je vous rappelle que les cotisations sociales ne sont pas des charges mais du salaire socialisé. Je ne signerai donc pas votre texte totalement erroné.

    Patricia

  3. Je suis d’accord avec cette proposition de cyber action sauf sur le début « Si je suis tout à fait d’accord avec l’idée de reporter les charges sociales sur la CSG (ou la TVA ) pour redonner du pouvoir d’achat, » NON !
    – supprimer les cotisations maladie et chomage enlève de fait leur gestion aux instances de la sécurité sociale et le report ailleurs de cette gestion correspond à une perte de pouvoir de ces instances, au profit du gouvernement
    – l’augmentation de la TVA est très injuste pour les petits revenus, ce qu’on sait bien….
    Donc cette action devrait être modifiée dans sa rédaction, et si elle l’est, je serais d’accord pour la signer !

    Bonne journée, J.F

  4. “Il ne me paraît pas équitable que pour un cadre percevant 5000 euros de salaire mensuel brut cela se traduise par un gain de 888 euros alors que pour un couple de retraités percevant chacun 2000 euros de pension brut cela se traduise par une perte de 800 euros. D’autant que les retraités n’ont comme perspective d’augmentation que celle des frais de santé restant à leur charge.”
    Tout est dit en ces quelque phrases courtes que j’ai relevé!
    Michel

  5. Le but de cette proposition n’est pas de participer à un débat général sur les transferts sociaux (ce qui ne veut pas dire que ce débat ne peut avoir lieu dans ces commentaires ;o))).
    La question le gouvernement envisage un transfert des charges sociales sur la CSG : si vous pensez que ce qui est proposé n’est pas équitable êtes-vous pour que nous interpellions les candidats au second tour pour le faire savoir ?

      • Absolument d’accord également avec Alain.
        J’ajoute
        – qu’il me parait necessaire de rationaliser le financement de la”secu” ( à ce titre je trouve bp plus équitable d’avoir un système progressif et universel comme le système originel Beveridgien, plutôt qu’une pléiade de branches et de financements différents) ce qui plaide pour un financement public, une sorte d’ impôt progressif ).
        – Par contre les seuils et globalement la SCG “Macronienne” est trop inégalitaire, et doit être revue autant que faire se peut.
        – Ensuite, cela doit être le premier pas ( à condition de l’amender) d’une reforme fiscale plus globale et plus juste,
        et tenant compte de l’environnement dans lequel nous vivons et des enjeux écologiques, qui prendra pb de temps mais à laquelle nous ne devons pas renoncer.

  6. Jeux de dupes…
    Avec les hausses faramineuses de certains tarifs attendues cet été (électricité, péages) et celles découlant des mesures futures (taxe d’habitation se reportant sur les taxes foncières), les 285€ annuels en “plus” vont vite fondre au soleil estival…!
    De plus cette “augmentation” va remplir automatiquement l’assiette de l’impôt sur le revenu. Le gain réel est donc extrêmement difficile à calculer.
    Le seul impôt juste socialement est la TVA, qui peut par son orientation protéger les moins dotés (produits de première nécessité) et encourager la production locale (taux dégressif selon la distance séparant le lieu de production du lieu de consommation) et ainsi le tissu productif, les emplois, donc les recettes fiscales.
    Je suis aussi pour l’instauration d’une allocation universelle de vie sociale, distribuée aux jeunes non encore actifs (18-25 ans), et aux retraités dès qu’ils ont acquis le droit de cesser de travailler (capital points) ou atteint l’âge légal.
    Et pour l’Impôt universel (chacun paye un impôt, fut-il symbolique).

  7. Bonjour Alain,
    Le souci, c’est que je ne suis pas d’accord avec ce report des charges sur la CSG, … !
    Les charges sociales sont proportionnelles aux revenus (j’en sais quelque chose en tant que médecin !).
    Les charges patronales sont un salaire « caché » ! Si on supprime des charges salariales, ils supprimeront les charges patronales et sur qui cela retombera ?!!!
    Le système social à la française que l’on détricote de toutes parts a (avait ?) du bon.
    L’idée même de cette consultation ne me parait pas judicieuse.
    Amicalement
    Jean-Michel

    • Exact sur le fond mais pas sur l’emploi des termes. La sémantique est ici importante. Nommer “charges” des “cotisations” est une manière de déconsidérer ce qui fut une grande avancée sociale de l’après-guerre; le financement du social par répartition. Financer la couverture “sociale” par l’impôt -la CSG n’est rien d’autre- signe l’avis de décès de la solidarité entre les citoyens et les générations. A revenu égal, cotisations égales? Non. Une grande partie des retraités de la 1ère tranche basse des retraites moyennes, selon la définition de l’INSEE, puisque l’augmentation de la CSG s’appliquera à compter de 1198€/mois, vont rejoindre la cohorte des “anciens nouveaux pauvres”. Un retour annoncé à la paupérisation d’une tranche notable de la population décidé par les politiques. Le lumpen prolétariat existe toujours quel que soit le nom qu’on lui donne même s’il est caché -vive la désinformation des médias officiel!-. Remplacer la répartition par l’impôt détruira un équilibre de plus en plus fragilisé.

  8. Oui, je suis d’accord pour cette action mais peut-être peut on commencer à demander au patronat: de payer vraiment les impôts qu’il doit
    de payer les femmes comme les hommes

  9. bonjour
    “Retraités aisés” (-de 30000 €) je ne suis pas séduite ! Je pourrais peut-être, si les “gros” ,particuliers et entreprises ,payaient leur dû .On pourrait commencer par ça .Chiche

  10. Je trouve assez aberrant que des personnes qui émargent à 5.000 ou 10.000€ par mois et souvent bien plus trouvent que des retraités qui doivent vivre avec 1200€ par mois sont des gens aisés.
    Je suis donc tout à fait d’accord avec vous.

  11. Une remarque à propos de “à revenu égal, cotisations égales” :

    dans le mode de financement “bismarckien” de l’assurance maladie, les rentrées sont les cotisations sociales.
    Elles sont fléchées c’est à dire qu’elles ont une destination déterminée et connue (en l’occurrence maladie, retraite, chômage …).
    Reporter ces cotisations sur la CSG revient à en faire un impôt, injuste comme vous le notez, mais aussi non-fléché, c’est à dire que le gouvernement en fait ce qu’il décide.
    A moins de changer la base du financement du système de santé en réformant les impôts de façon à ce qu’ils soient justes, et avoir alors un mode de financement beveridgien, c’est à dire basé sur les impôts, je ne suis pas d’accord du tout pour reporter les cotisations sociales sur la CSG et en plus dire “charges” revient à dévaloriser la notion de cotisation, c’est un langage voulu et hélas trop souvent intériorisé.

    Je peux développer la chose si vous le désirez !
    Anne

  12. Je suis pour votre action.
    Cependant je suis entièrement d’accord avec le commentaire d’Alain ci-dessus que je trouve très pertinent, Les conséquences pour l’avenir du report de ces cotisations sur la CSG sont très inquiétantes quant à l’utilisation qui pourra être faite de cet “impôt” !
    Amicalement
    Henriette

  13. Je ne suis pas d’accord avec le terme “charges sociales”. C’est une expression négative utilisée par le MEDEF et les médias pour dévaloriser les “cotisations sociales” qui elles, sous-entendent une participation au bien collectif. Je pense qu’il faudrait remplacer “charges” par “cotisations”.

  14. Les cotisations sociales ne sont pas des charges. La CSG et la TVA ne devraient pas
    exister comme impôt. La sécurité sociale devrait rembourser à 100 % toutes les dépenses de soins de maladie. Nous ne devrions pas payer une complémentaire. Le système de sécurité sociale est en train de disparaître. Ce texte est contraire à nos intérêts en commun. De plus les explications du texte s’opposent au texte à signer. Pourquoi ? Chercher l’erreur..

  15. Salut
    manque une case :
    “je ne suis pas d’accord pour reporter les charges sociales sur la CSG ni la TVA.”
    et en commentaire: “je ne me fais pas d’illusion sur les intentions d’appauvrir encore plus les faibles de cette coalition d’oligarques qui a pour but de liquider les acquis du CNR”.
    Aussi Empêcher la constitutionnalisation de l’état d’urgence me semble être d’une grande importance… une consultation ? le rapport récent d’Amnisty est édifiant
    Bien solidairement
    VQ.

  16. Bonjour le principe d’équité doit être défendu, mais je ne sais pas si cette proposition y aboutit, c’est souvent comme ça. Je ne suis pas toujours en mesure de juger des tenants et des aboutissants, d’autant que les personnes, les organisations désireuses de ne pas respecter l’esprit des lois sont foisons et que le diable se niche dans les détails.

    J’ai appris recemment que la France se comportait comme un paradis fiscal vis à vis des investissements quataris en savez vous plus ?
    Si tel est le cas est-ce pas notre collectivité qui est spolié de l’impôt sur ses biens situés sur le territoire vendus à des quatari?
    Merci d’éclairer ma lanterne si cela vous est possible.
    Andrée

  17. Pour répondre à la pure question d’Alain, non ce transfert n’est pas du tout équitable et les petites retraites dont la mienne vont souffrir. Mais en outre il pose le problème de l’abandon des principes du financement de la couverture sociale telle qu’elle a été voulue par les ordonnances de 1945, c’est à dire un déplacement dans le temps du coût du travail salarié.

  18. J’approuve totalement cette action.
    Les retenues salariales alimentent les caisses d’assurance maladie et de retraite. La CSG est un impôt dont le citoyen ne maîtrisera pas la destination. Je ne peux imaginer que le pdt. Macron ne perçoive pas la différence entre cotisation et impôt.
    Danielle

  19. Cette mesure est complètement perverse !
    Comment peut-on admettre justifié et juste d’améliorer les revenus d’un(e) salarié(e) jusqu’à 35 000 euros par mois et, en “compensation” de pénaliser un(e) retraité(e) à partir de 1 200 euros par mois !!!?…
    L’existence d’une ” cotisation ” maladie est claire dans son utilité mutuelle et son affectation, le taux défini pour salariés, retraités ou autres. Tout citoyen est contributeur en fonction de ses revenus et bénéficiaire éventuel. Un salarié bien portant paye ainsi pour un retraité malade ou handicapé, un retraité bien portant paye pour un salarié malade ou handicapé. Mesure de partage et de justice sociale.
    Si tout le monde est concerné par la maladie, il est doublement aberrant de supprimer les cotisations chômage des salariés et de faire participer les retraités à ce type de cotisations. Ce sont les travailleurs qui sont directement concernés par ce problème du chômage et ses négociations, les retraités n’ont pas à y être mêlés …
    Premier commentaire sommaire pour une ré-action encore à préciser mais tout à fait justifiée.

  20. Bonjour. Il faut arrêter de taxer le travail, et taxer la VA des entreprises, produit du capitalxtravail. leur fonction n’est pas de créer des rentes pour les marchés financiers mais des richesses à partager équitablement entre capital et travail

    DB

  21. Bonjour,

    Et pour répondre à la question, de la manière dont elle est posée, je n’ai pas su me prononcer… Non, je trouve injuste que les retraités soient ponctionnés. Je vous laisse répondre à ma place, si j’ai bien compris la question, elle est NON.

    “Le gouvernement Hollande a “préparé” l’opinion contre les retraités, en ne cessant de répéter qu’ils étaient des privilégiés, car beaucoup gagnaient davantage que les actifs… Dès lors, ces derniers doivent se sentir légitimes, aujourd’hui, trouvant normal que les retraités soient taxés pour leur redonner du pouvoir d’achat. Cette machination, qui vient de loin, trouve son aboutissement avec Macron… Or, toucher au régime de répartition est scandaleux à plus d’un titre. Pendant toute ma carrière il n’a toujours été question que de mes cotisations, prélevées sur mon salaire, pour “entretenir” les gens âgés à passer leurs vieux jours en toute tranquillité. J’aurais mal compris que ceux-ci soient mis à contribution pour améliorer ma feuille de paie ! Mais, nous sommes habitués, avec ces derniers gouvernements, à l’inversion des valeurs ! J’ajoute, qu’à mon tour, j’entends profiter de ma retraite sans être culpabilisée constamment et refuse absolument l’idée qu’on fasse des prélèvements abusifs sur ma pension au motif qu’elle serait plus élevée que le salaire de nombreux actifs ! La justice n’est pas là et s’il y a des économies à faire en France, j’encourage M. Macron à faire le ménage chez les politiciens eux-mêmes, véritables privilégiés d’un système régalien, notamment les sénateurs !”

    Claudette

  22. les politiques sont décidement de grands illusionistes :, transformer la solidarité en impots c’est donner à l’état toutes les possibilités de manipuler ces sommes considérables et donc éventuellement de faire disparaitre la sécurité sdociale aux profits de je ne sais qui ( nucléaire, armement , agroalimentaire,systhème banquaire) plus rien à voir avec la notion d’égalité de tous devant les aléas de la vie
    Michel

  23. Merci Alain pour toutes tes précisions.

    J’avais parfaitement compris qu”‘au-delà de mots un peu mal formulés dans ta version 1, il s’agissait bien du transfert des charges/ cotisations sociales payées par l’employeur vers une CSG augmentée. Et que cela avait un impact différencié selon que l’on était employé ou retraité.
    C’est tout de même dans la presse assez bien expliqué.

    Mais bon, plus de précision ne fait pas de mal, afin de contenter plus de votants à ta proposition. A laquelle j’ai déjà répondu oui hier !

    Comme j’ai signé une autre pétition sur Change.org pour qu’à revenus égaux, cotisations/charges sociales égales.

    Il est temps en France de revoir tout notre système d’imposition, trop de niches, de catégories X,Y,Z dans tous les sens, chacun y perd son latin et même son javanais (Merci Serge), et bientôt il faudra être expert en impôt pour faire sa déclaration, fiscale of course !!

    Pour moi ta cyberaction ne serait que le premier pas de fourmi vers une réforme bien plus profonde, qui permettrait (à terme) de conjuguer équité et égalité : une utopie ???

    Bon dimanche, et sur ce je m’en vais donner ma voix à la gentille écologiste de ma 4e circonscription de Lyon, que je ne connais pas du tout, tout en passant au jardin collectif de “Prenez Racines” saluer mon poirier.

    Tout de bon à toi, amicalement
    Fabienne

    PS : je suis effarée de voir tous mes concitoyens offrir un boulevard au Freluquet, sans même envisager la nécessiter d’un contre-pouvoir pour toute bonne gouvernance en régime démocratique. Où allons nous ???

    • Je refuse de voter sur une telle question.
      La CSG et la TVA sont des impôts injustes qui s’appliquent y compris aux citoyens non imposables, car à faibles revenus.
      Pour rétablir l’équité, revenir à un impôt direct avec beaucoup plus de tranches (14 proposées par le programme J.L Mélenchon par ex)
      Ne pas oublier que lors de la création de la Sécu et des retraites en 45/46 la part soi disant “patronale” actuellement, était du salaire différé de l’ouvrier (son montant, retiré du salaire dû à l’ouvrier par le patron, était versé sur des comptes (mutualisés avec ceux des autres travailleurs ou employés) destinés à assurer ses frais de santé et de retraite.
      Ce n’est que progressivement que les patrons, médias et gouvernements se sont mis a appeler cette part (qui appartient à l’ouvrier) “charges patronales”, en laissant croire que c’est le patron qui la paie de sa poche, ce qui est faux: elle est gagnée par l’ouvrier par son travail, mais versée directement par le patron aux caisses de sécu et de retraites (ce qui sera également bientôt le cas pour le prélèvement des impôts des ouvriers “à la source” par les patrons)
      Il n’y a donc aucune raison qu’elle ne soit plus payée par le patron et transférée sur les citoyens via la CSG ou la TVA. cela revient d’une part à voler les ouvriers d’une partie de leur salaire, et d’autre part à leur faire payer par la CSG ou la TVA, à la place des patrons, ce “trou” provoqué par la suppression de l’obligation des patrons de verser cette partie de leur salaire différé à la Sécu ou pour la retraite.

  24. Bjr,

    Je n’avais pas répondu

    MAIS SUIS d’accord sur tout :

    Alerter les candidats du 2é tour

    cotisations sociales, d’une part

    et relever d’injustice flagrante, entre cadre et retraité.

    cdlmt, AM CB

  25. Le tableau permet cette fois de comprendre de quoi il s’agit. Mais cette réforme fiscale est aussi modifiée par la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers. Il y a là une autre raison de modifier la loi prévue, car pour les 20 % des salaires situés au dessus du montant conduisant à la suppression de cette taxe, les inégalités (notamment les retraités touchant plus de 2000 €).

  26. Bonjour,
    Il me semble qu’il faut poser la question de manière plus globale ou interpeller les futurs députés de manière plus globale.

    J’entends par là que le candidat Macron a évoqué plusieurs réformes fiscales ou sociales : celle-ci, bien sûr, mais aussi la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des assujettis. Et peut être d’autres qui m’ont échappé.

    Ainsi, si je prends mon cas personnel (retraité à 2400€/mois), le projet de réforme de la CSG me fait perdre du pouvoir d’achat, peut-être plus que compensé par celle de la taxe d’habitation.

    Il convient donc de raisonner à mon sens sur le « packaging Macron global » en ayant le souci d’éviter des effets de seuils regrettables et l’équité fiscale globale. Je crois que ce message là qu’il convient de faire passer aux candidats et plus globalement dans le débat public.
    En espérant que ce message ne sera pas noyé dans les centaines que vous devez recevoir chaque jour.
    Merci en tous cas pour votre initiative.
    Bien cordialement,

    Alain R

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