Des plantes comestibles, pas du gazon

Proposition de pétition par François G que nous soumettons pour une élaboration collective (éventuellement avec “incroyables comestibles”)

Chaque ville dispose de plate-bandes ou parcs couverts de gazon. Remplaçons-les par des plantes comestibles !
De plus en plus de personnes s’investissent et prennent l’initiative de planter des espèces comestibles sur les espaces verts de nos villes.

Cette pétition pourrait permettre de démontrer cette volonté globale de voir remplacer ces espaces verts, parfois largement arrosés pour rien, nécessitant souvent beaucoup d’entretien pour un résultat tout relatif.

Créons une abondance d’aliments sains et beaux partout. Reprenons le contrôle des semences et de notre alimentation.

Plantons des arbres fruitiers et autres plantes comestibles à la place des gazons.

Ces espaces permettront de sensibiliser aux questions de biodiversité et de respect de la vie.

De grandes fêtes pourraient être organisées à l’occasion des cueillettes, ainsi que des cantines solidaires. Les écoles pourraient être alimentées par des jardins communaux biologiques.

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22 réflexions au sujet de « Des plantes comestibles, pas du gazon »

  1. Bien que je ne sois pas spécialement intéressée par le jardinage, j’adhère pleinement à cette idée pour 2 raisons :
    1) Elle pourrait contribuer à recréer du lien entre les habitants d’un quartier (et entre les quartiers).
    2) Elle pourrait être une des formes de réponse à la pauvreté qui ronge les vies (1 enfant sur 5 en France vit sous le seuil de pauvreté !).
    Aussi, j’y consacrerai donc sans problème un peu de temps. Héliane

  2. Très bonne idée, je soutiens (et signerai) cette pétition. J’ai moi-même tenté de créer un jardin partagé dans mon village sur un terrain communal qui ne servait pas. L’expérience a échouée faute de participants (difficile en effet dans une région très bourgeoise où chacun possède un pavillon avec jardin, et donc possiblement un petit potager perso), mais j’espère que la commune va réfléchir au moyen de conserver les plantations que nous avons pu faire, notamment, comme cela est suggéré par François, des arbustes fruitiers.
    Si chacun pouvait se mettre à cultiver, seul ou à plusieurs, en pleine ville ou à son domicile, il est certain que de nombreux problèmes liés à la santé et à l’environnement seraient résolus !

  3. Pas tout à fait d’accord avec cette idée de pétition. Il faut des espaces verts pour donner de la respiration en ville, pour permettre à des enfants de jouer, à des familles de se poser. A Lyon au très beau parc de la Tête d’Or, on marche, on mange, on se repose, on lit sur le gazon, et ces mêmes espaces plantés de légumes ne donneraient plus du tout cette respiration si nécessaire.
    Par contre, plein d’autres espaces libres en ville peuvent être créés et transformés en potagers, vergers, etc.
    Toujours à Lyon nous sommes un groupe d’habitants de Mermoz Nord réunis autour du super projet “Prenez racines” qui a vu la création d’un verger et d’un potager collectif sous la houlette créative, inventive, vigoureuse de Thierry Boutonnier, artiste et charmeur, assisté de Géraldine Lopez. La MJC Laennec est partie prenante dans le projet, et celui-ci a été développé suite à la rénovation du quartier commencée il y a 5 ou 6 ans maintenant. Mais je vous assure qu’il a fallu toute la verve et la conviction de Therry pour ébranler ces Messieurs du Grand Lyon et les convaincre de la faisabilité du projet ! Nous, les parains et maraines des arbres fruitiers, étions tous et toutes avec lui !

    Alors si déjà d’autres projets semblables voient le jour dans plein de villes en France, ce sera magnifique ! Et gardons nos pelouses !

  4. Il est dit que la ville est moins polluée que la campagne, ce qui est probablement vrai, au vu de tout ce qui est déversé sur les champs autour de chez moi (j’habite en zone rurale) ; néanmoins, je serai quand-même réticent à manger des salades ayant poussé au milieu d’un rond-point … !
    Cependant l’idée est très intéressante (certains de nos voisins sont plus en avance que nous, là aussi … ), mais donc pas n’importe où ni n’importe comment
    par exemple si roundup et assimilés, encore bien présents dans les ateliers municipaux, n’en sont pas bannis … ce qui serait déjà un premier pas positif, encore loin d’être gagné (mais ça bouge …).
    Mais il y a bien des endroits où cela serait possible, en ville comme à la campagne d’ailleurs : un petit village près de chez moi, autour de 1000 habitants, vient de bétonner outrageusement le “centreville”, avec des trottoirs dignes des Champs Élisés … ! il y aurait eu de quoi planter des pommiers, et même des salades
    Et pour que ça fonctionne, cela doit venir des gens eux-mêmes et ne peut être parachuté par les “décideurs” … c’est à mettre en relation avec les initiatives du genre “Fête des voisins” … mais je pense que cela ne peut passer que par une évolution des mentalités, de la société par “le bas”

    • Vous avez exactement dit ce que j’aurais voulu dire.
      On peut toujours faire individuellement de la guerria jardinière,mais ce que préconise cette pétition ne tient pas la route .
      Multiplions plutôt des lopins de terre de jardins populaires familiaux,tout en combattant l’urbanisation des terres cultivables au profit de l’immobilier
      (ce qui ne règle en rien le problème du logement en France,mais permet seulement à certains de s’enrichir).

    • Je suis entièrement d’accord avec vous.
      Ce genre de projet ne peut marcher que si tout un quartier y adhère et le prend en charge. Sinon, ça ne marchera pas et les potagers et vergers risquent d’être pillés et saccagés par des gens sans scrupules.

  5. Il y a longtemps que j’espérais cette démarche !
    Des maraîchers sans terre pourraient y travailler, avec le concours des habitants qui seraient ravis de profiter des productions.
    Je me demande pourquoi les pelouses énormes qui entourent les immeubles de bureaux ne seraient pas elles aussi cultivées, les salariés seraient enchantés d’en profiter. Il faudrait des instances (associations) organisatrices et motivantes.
    Je suppose qu’il existe des modèles dont on peut s’inspirer d

  6. Je suis partagée : L’idée est bonne de présenter autre chose que du gazon partout, au moins pour l’aspect diversité, cela dit, je ne serais pas tentée par la consommation de ces végétaux baignés par les gaz d’échappement. J’habite à la campagne, mais je ne cultive de légumes que du côté le plus éloigné de la route. Il suffit de voir la couleur du chiffon quand je nettoie les vitres pour me dissuader de planter côté route.

  7. Tout à fait d’accord avec Jonquille 9/06 15:02….
    Voilà le type-même de la fausse bonne idée…. & elle n’a fait aucune allusion à la pollution aux métaux lourds que les cueilleurs & consommateurs avaleront avec les fruits…LOL!
    Cela était valable sous l’occupation de 40/45…plus maintenant!

  8. Bonne idée mais… “pas au milieu des voitures et des merdicides en tous genres” !
    Des espaces aménagés dans des parcs inutiles, juste là pour faire “joli” et avec pas un brin d’herbe qui dépasse, c’est d’un ringard… par là aussi on peut aussi envisager de mettre en place des ressources accessibles à tous. Les jardiniers municipaux entretiennent des espaces coûteux et peu utiles juste pour la déco, c’est bien gentil le décorum, mais on s’en fout un peu non ???… pas en 40/45 mais des gens crèvent de faim tout de même au pied d’immeubles de standing ! La réalité des besoins dans cette guerre économique et la possibilité de permettre une découverte des richesses que la nature offre, la vraie, pas celle sous plastique qui à fait des milliers de kilomètres, sont une nécessité, voire une évidence. Dans ces découvreurs de vie, il y en aura certainement qui trouveront d’autres idées novatrices et viables. Des vocations en naîtront pour préserver et remettre ce monde dans une logique autre que celle qui engendre notre empoisonnement via nos écosystèmes gravement malmenés. Plantez de la vie pour embellir la vôtre. Recréez un avenir d’abondance que des lobbies malhonnêtes détruisent insidieusement.

  9. Je trouve que l’idée mérite d’être creusée mais j’approuve les positions de Jonquille, H. Ryckerboer, Ozel, Nostraditus : les espaces verts sont indispensables, et je n’aurais pas envie de consommer ces aliments pollués.

  10. OUI pour des jardins/terrains en zones éloignées de toute pollution (gaz d’échappement et autres pesticides…). Nous voyons aujourd’hui de plus en plus de personnes qui s’élèvent contre le Roundup ou d’autres produits dont les substances chimiques à petites doses, mais absorbés quotidiennement provoquent mal formations, cancer et autres maladies que la médecine (même celle des riches) n’arrive pas à soigner. Alors oui pour des sols qui produisent plutôt que de voir des SDF ou des biffins se battre pour se nourrir grâce aux gaspillages de notre société de consommation. Ou bien serions-nous condamnés à voir nos frères et sœurs mourir sans que l’on puisse rien faire (ce qui est déjà le cas dans quelques pays du globe) !

  11. Excellentes idées et commentaires. Donc oui à des îlots de maraîchage (les artichauts sont très décoratifs) entourés de buissons (mures, framboisiers, cassis et groseilliers) et d’arbustes alternant avec des vergers (amandes et autres fruits à coques) sur pelouses. Et, parallèlement, interdiction généralisée des engrais et pesticides chimiques dangereux et/ou mal utilisés, ainsi que du diesel.

  12. J’adhère au commentaire de Jonquille. Personnellement, je n’ai pas envie de manger des fruits et légumes qui auront été quotidiennement arrosés par les pisses de chiens.

  13. Bonjour,

    Je suis l’auteur de la pétition.

    Merci pour les commentaires que je trouve tous pertinents. Je suis l’auteur d’un petit espace dédié aux plantes comestibles à St Girons, aidé par une autre personne très motivée qui m’a fourni plants à repiquer, broyat, fumier, etc.

    J’ai fait cela sans autorisation sur la verdure entourant la piscine municipale, près de la rivière. Un bon spot éloigné de la route, avec accès à l’eau, etc.

    L’idée n’est pas forcément d’impliquer les élus, qui nous récupèreraient. Pas non plus de planter au bord des routes comme vous le soulignez. D’être dans une démarche agro-écologique par contre, bien sûr.

    Il faut que cela reste le plus possible du domaine de l’initiative individuelle et de l’effort collectif pour reprendre en main notre cadre de vie.

    Mais en gros je me dis que vu que ce mouvement prend de l’ampleur à travers le territoire, autant à travers cette pétition montrer clairement un engouement du public pour cette idée, une volonté globale de créer l’abondance.

    Cela pourra être un outil pour peser et obtenir l’accès à des endroits, aussi peut-être pour en faire la publicité auprès de nos concitoyens et leur donner envie de s’impliquer comme le font déjà nombre d’articles, reportages, etc.

    Ce serait avant tout un outil de communication. Je pense aussi à l’initiative suivante : http://caravanedesalternatives.weebly.com/plantons-un-million-darbres-du-25-au-29-novembre-2015.html
    Planter 1 millions d’arbres sur le territoire en novembre 2015.

    Les deux axes importants pour ce projet sont de trouver des sources d’arbres à planter, de personnes qui peuvent former aux techniques, etc. mais aussi de trouver des lieux où planter les arbres.

    Cette pétition pourrait être un outil pour obtenir des emplacements dans des parcs, espaces verts, etc.

    Travaillons ensemble à la préparation d’un texte qui valorise cette idée et comprenne tous les impératifs pour préserver l’esprit qui entoure les Incroyables Comestibles, l’autogestion, l’échange, l’écologie et l’initiative individuelle.

  14. Préserver les terres agricoles semble plus urgent. Au lieu de faire des aéroports pour rivaliser avec la province voisine comme en Espagne ou nombre d’aéroports ne servent à rien et coûte de l’argent puisqu’ils doivent être gardés, on ferait mieux de mettre ces terres à disposition de gens courageux. De même en France vers Chambourcy un circuit de vitesse prévoyait d’exproprier les maraîchers encore en activités.
    Cependant l’idée de favoriser les productions comestibles séduit, elle se situe dans le regain d’intérêt pour les potagers. Il est vrai que depuis les années 60 en particulier les efforts ont consisté à stériliser les arbres fruitiers pour n’avoir que des fleurs, sans les fruits. Avec le recul ces manipulations qui ne gênaient presque personnes nous apparaissent douteuses aujourd’hui. Les temps changent et – pour une fois – c’est tant mieux.

  15. Je vous propose cette mise à jour :

    Chaque ville dispose de plate-bandes ou parcs couverts de gazon. Tout cela fait partie du commun et pourrait être bien mieux utilisé. Avec le mouvement des Incroyables Comestibles ou des initiatives comme celle de planter 1 million d’arbres sur le territoire en novembre 2015, il apparaît clairement une volonté grandissante que les citoyens se réapproprient l’espace commun et leur lieu d’habitat.

    De nombreuses personnes s’investissent déjà en prenant par exemple l’initiative de planter des espèces comestibles sur des espaces verts en ville, qu’ils en soient propriétaires ou que la gestion soit habituellement dans les mains des élus.

    Cette pétition pourrait permettre de démontrer cette volonté globale de voir mieux utiliser ces espaces verts, parfois largement arrosés pour rien, nécessitant souvent beaucoup d’entretien pour un résultat tout relatif. L’idée n’est pas que cela soit remis à la gestion des collectivités, mais simplement que cette pétition constitue un argument de poids pour obtenir l’accès à des espaces.

    Créons une abondance d’aliments sains, beaux et gratuits partout. Reprenons le contrôle des semences et de notre alimentation, toujours plus captées par l’industrie.

    Plantons des arbres fruitiers et autres plantes comestibles à la place des gazons, de façon agro-écologique et pas à proximité des gaz d’échappement bien entendu. Les parcs publics pourraient même en collaboration avec des collectifs penser certaines parties comme autant de petites forêts comestibles.

    Ces espaces permettront de sensibiliser aux questions de biodiversité et de respect de la vie tout en recréant du lien et de la mixité sociale et générationnelle. Sortons de l’individualisme dans lequel nous plonge le paradigme actuel.

    De grandes fêtes pourraient être organisées à l’occasion des cueillettes, ainsi que des cantines solidaires. Les écoles pourraient être alimentées par des jardins communaux biologiques. Comment se fait-il qu’on empoisonne encore nos enfants avec des aliments d’une qualité plus que médiocre dans tant de villes ?

    Nous devrions nous saisir de ces possibilités pour entrer dans une dynamique globale de réappropriation de l’espace et de nos vies autour de l’éthique et l’écologie et hors de toute logique marchande.

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