350 personnes ont constitué ce mercredi 20 juin à 19H00 sur la grande plage de Biarritz une grande chaine humaine pour la justice sociale et écologique. A l’initiative de plus d’une vingtaine d’associations locales, le thème global de cette manifestation était « La nature est un bien commun, non à leur « économie verte » ! ».
Une partie des manifestants portaient chacun une grande lettre, le tout composant des messages du type de « La nature n’est pas à vendre » ; « Mer poubelle ou source de vie » ; « Changeons le système pas le climat » ; « L’agriculture intensive tue la planète » ou encore « Non à la LGV destructrice, inutile et ruineuse ».
Cette chaine humaine répondait à l’Appel international à se mobiliser lancé par le « Sommet des peuples pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs » qui se tient à Rio de Janeiro en parallèle de la conférence Onusienne dite RIO+20. Un autre rassemblement a eu lieu le même jour à Bilbao autour du siège social de la compagnie électrique Iberdrola.
L’un des porte-paroles des manifestants de Biarritz, Mattin Ihidope, a déclaré « nous nous mobilisons aujourd’hui, à Biarritz et à travers toute la planète, pour dire non à cette nouvelle étape dans la marchandisation de la nature et du vivant que constitue l’Economie verte telle qu’elle est proposée par la Conférence officielle du Rio+20 : les biens naturels, tels que l’eau, les sols, ou l’air, ne sont ni des marchandises ni des actifs financiers ! Refusons les marchés du carbone, mécanismes de compensation et spéculation, agrocarburants, brevetage de la nature et du vivant, privatisation des sols et des forêts ! »
Claire Deruy, autre représentante de la chaine humaine, a défendu une justice sociale et écologique qui remplace la course effrénée à la croissance par le bien vivre et la sobriété, la souveraineté alimentaire, la réappropriation collective des biens communs, la transition énergétique , la relocalisation de l’économie… Elle a affirmé que « Les vraies solutions et alternatives ne manquent pas, notamment au plan local : transports collectifs de proximité plus sobres, transports doux et refus d’une LGV destructrice, inutile et ruineuse ; luttes pour reconquérir la qualité des eaux de rivières et des mers tout en protégeant les ressources, monnaies locales, maintien d’une agriculture paysanne de proximité, multiplication des AMAP, circuits courts de distribution, luttes pour le tri des déchets à la source et contre l’apparition d’un marché spéculatif du gaz (gazoducs divers)… »
Contacts :
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