Allier jusqu’au 15 mai 2025 : consultation publique sur l’arrêté relatif à la chasse, prévoyant deux périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau

Le Projet d’arrêté

La préfecture de l’Allier propose à la consultation du public un projet d’arrêtérelatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2025-2026, autorisant deux périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau, du 1er juillet 2025 à l’ouverture de la chasse, et du 15 mai 2026 au 30 juin 2026.

La préfecture a publié une note de présentation.

AVES Francevous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 15 mai 2025.

Important : pour que votre avis soit pris en compte, utilisez nos arguments pour rédiger une réponse personnalisée.

Modalité de réponse à cette consultation : 

  • par e-mail : se-consultation@allier.gouv.fr
  • Objet : Arrêté relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2025-2026 dans le département de l’Allier
  • jusqu’au 15 mai 2025

Précision importante : tout le monde a le droit d’exprimer son avis sur ce projet d’arrêté, quel que soit son département de résidence.

Monsieur le Préfet de l’Allier,

La Direction Départementale des Territoires de l’Allier propose à la consultation du public un projet d’arrêté préfectoral relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2025/2026, lequel prévoit deux périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau : du 1er juillet 2025 à l’ouverture de la chasse et du 15 mai 2026 au 30 juin 2026.

Je souhaite déposer un AVIS DÉFAVORABLE à votre projet d’arrêté.

SUR LA FORME :

  • Alors que votre arrêté du 23 mai 2024 a été suspendu par le tribunal administratif de Clermond-Ferrand le 5 juillet 2024 (ordonnance 2401412), en ce qu’il autorisait l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau au 1er juillet 2024, vous prévoyez d’adopter un nouvel arrêté en 2025 qui reconduit les mêmes dispositions. Je ne peux que vous encourager à ne pas reconduire les périodes complémentaires de vénerie sous terre dans votre département, sans quoi les associations de protection de l’environnement attaqueront de nouveau votre arrêté, et votre préfecture sera une nouvelle fois condamnée.
  • Dans votre note de présentation, vous évoquez une enquête de la fédération de chasse pour recenser les blaireautières. Le recensement des blaireautières par les chasseurs, à la fois juges et parties, n’apporte aucun élément fiable sur les effectifs de blaireaux de votre département. En l’absence de toute information sur la manière dont a été conduit ce recensement par les chasseurs, il est impossible d’estimer les effectifs de blaireaux dans votre département.
  • Votre administration ne possède aucune donnée pertinente pour démontrer que la vénerie sous terre n’est pas de nature à mettre en danger les populations de blaireaux de votre territoire. Toutefois, la principale illégalité de votre projet d’arrêté repose sur le fait que vous n’êtes pas en capacité de démontrer que l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre est indispensable dans votre département. Je vous rappelle que la vénerie sous terre peut être pratiquée de mi septembre au 15 janvier chaque année, et que son ouverture anticipée doit être justifiée par autre chose que l’envie d’un groupe de chasseurs de pratiquer une chasse de loisir avant l’ouverture générale de la chasse.
  • Vous rappelez que l’article R. 424-5 du Code de l’environnement permet au Préfet, sur proposition du directeur départemental de l’agriculture et de la forêt et après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage et de la fédération des chasseurs, d’autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai. Toutefois, vous omettez de rappeler que l’article L. 424-10 du Code de l’environnement dispose qu’il est interdit de détruire, d’enlever, de vendre, d’acheter et de transporter les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée, sous réserve des dispositions relatives aux animaux susceptibles d’occasionner des dégâts.
  • L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. L’exercice récréatif de la chasse est exclu. Or, la note de présentation n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire. Elle ne fournit aucune estimation fiable des populations de blaireaux dans le département, ni aucun détail sur des dégâts qui pourraient être attribués à l’espèce. Par ailleurs, il n’est pas fait mention de mesures préventives qui pourraient solutionner les rares dommages causés par ces animaux aux cultures. Dans ces conditions, rien ne justifie la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau et le projet d’arrêté est donc entaché d’illégalité.
  • Votre note de présentation présente les solutions alternatives à la destruction des blaireaux coûteuses à mettre en place en cas de dommages aux infrastructures, en les jugeant difficiles à mettre en place par les exploitants agricoles. Vous semblez faire une confusion entre les dégâts agricoles et les dégâts aux infrastructures, qui sont pourtant deux problématiques distinctes et qui ne demandent pas la même réponse.
  • La vénerie sous terre est une technique de chasse aveugle qui consiste à envoyer un chien dans le terrier pour acculer les blaireaux, puis détruire leur habitat pour les en extraire avant de les tuer. Dans plusieurs départements, la transmission par l’administration des chiffres des prises de blaireaux a prouvé que la vénerie sous terre conduit à la destruction des terriers et de l’ensemble de ses occupants, y compris des jeunes de l’année, dépendants et qui n’ont évidemment pas pu se reproduire. Le pourcentage de jeunes tués lors des opérations de vénerie sous terre peut dépasser 45% ! Elle s’ajoute à une mortalité déjà élevée chez les blaireautins.
  • Contrairement à ce que vous affirmez dans votre note de présentation, l’ensemble de la littérature scientifique s’accorde à dire que le blaireau est un « petit » tout au long de sa première année de vie. Le sevrage des blaireautins n’est que le passage d’une alimentation lactée à une alimentation solide, généralement fournie par la mère blairelle. Cette étape alimentaire n’a aucun rapport avec le passage à l’âge adulte des blaireautins, lesquels demeurent pleinement dépendants de leur mère jusqu’à la fin de leur premier automne. Autoriser la vénerie sous terre au 15 mai est donc bien une infraction, qui conduit de plus en plus de tribunaux administratifs à suspendre et annuler les arrêtés concernés.
  • Vous citez à plusieurs reprises le rapport du sénateur Pierre Cuypers, Sénateur qui n’a jamais caché sa proximité avec le lobby cynégétique et qui a rendu un rapport à charge contre le blaireau, rapport qui a été dénoncé par plusieurs de ses collègues, mais également par l’ANSES.
  • Vous tentez de justifier l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau par les risques de dommages aux infrastructures. Pourtant, vous savez que la vénerie sous terre ne peut en aucun cas répondre à ce genre de problématique, ne pouvant pas être réalisée à proximité des voies ferrées, des routes ou des digues. Seules des solutions permettant un renforcement des ouvrages et la création de terriers artificiels permet de résoudre ces cas précis.
  • On peut lire dans la note de présentation que La commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) s’est réunie le 10 avril 2025 afin d’échanger et d’émettre un avis sur les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse pour la saison cynégétique 2025-2026.
    Or, chacun sait que ces commissions sont déséquilibrées et que les représentants d’intérêts cynégétiques y siègent en large majorité. La publication d’un compte-rendu de la CDCFS aurait permis au contributeur de savoir quelle a été la nature des débats et les éventuelles oppositions soulevées contre votre projet d’arrêté. Je me permets d’ailleurs de vous rappeler que votre précédent arrêté a été attaqué par six associations de protection de l’environnement : AVES France, One Voice, ASPAS, FNE AURA, LPO et FNE ALLIER, ce qui montre bien que les décisions des CDCFS sont discutables. Votre administration souhaite-t-elle vraiment adopter cet arrêté en sachant qu’il sera de nouveau contesté devant le tribunal administratif ?
  • Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU : 

Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.

Dans leurs ordonnances, les tribunaux administratifs justifient la suspension ou l’annulation des arrêtés pour les motifs suivants :

  • Insuffisance de démonstration de dégâts
  • Illégalité destruction « petits » blaireaux
  • Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage
  • Insuffisance de justifications dans la note de présentation
  • Méconnaissance de l’état des populations de blaireaux
  • Défaut de fixation d’un nombre maximal d’animaux susceptibles d’être prélevés
  • Irrégularité de la convocation des membres de la CDCFS
  • Risque sanitaire lié à la tuberculose bovine
  • Illégalité de l’article R.424-5 du code de l’environnement
  • Non respect de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
  • Maturité sexuelle des petits non effective
  • Insuffisance de démonstration de dégâts aux infrastructures

SUR LE FOND : 

  • Suite aux recours des associations, de plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus.
  • Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
  • La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
  • La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
  • Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

À PROPOS DU BLAIREAU :

  • Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
  • Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
  • La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).
  • Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).
  • Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
  • Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
  • Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »
  • En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
  • Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

À PROPOS DES AUTRES ESPÈCES :

  • Votre projet d’arrêté encadre la chasse de plusieurs espèces dont les effectifs sont en déclin. Aussi, je vous demande de ne pas autoriser la chasse de la bécasse des bois, des perdrix, des faisans et du lièvre, tout comme l’interdiction de relâcher des animaux issus d’élevages et qui pourraient être responsable d’une pollution génétique et de transmission de maladies. Relâcher des animaux nés dans des élevages pour le simple plaisir de les chasser est une totale aberration à laquelle il faut mettre un terme immédiatement.
  • Je vous demande d’interdire l’agrainage des sangliers, ce nourrissage artificiel intensifiant la prolifération de l’espèce.
  • L’ouverture anticipée de la chasse du renard est une tradition qui montre que les chasseurs ne comprennent rien à la régulation des espèces. Le renard est un prédateur naturel de nombreux rongeurs qui s’attaquent aux récoltes. Abattre des renards contribue à faire exploser les populations de rongeurs. Il est donc totalement aberrant de permettre une ouverture anticipée de la chasse du renard. Si les chasseurs défendaient l’intérêt général plutôt que leurs intérêts particuliers, ils s’opposeraient à cette ouverture anticipée.
  • La chasse à tir, autorisée jusqu’au 28 février pour le blaireau, provoque potentiellement la mort des mères gestantes et ne doit en aucun être autorisée, en application de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, visant à préserver le renouvellement des espèces.
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27 réflexions au sujet de « Allier jusqu’au 15 mai 2025 : consultation publique sur l’arrêté relatif à la chasse, prévoyant deux périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau »

  1. Bonjour,

    Mon opposition repose sur plusieurs raisons, dont :

    De plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus, suite aux recours des associations, .
    Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
    La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
    La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
    Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

    Merci de votre prise en compte
    Marie-Christine Callet

  2. avis défavorable, défavorablement vital !
    Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
    à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
    merci d’interdire cette chasse !
    andré damois

  3. Avis défavorable ++
    sur la chasse en général, y compris les blaireaux, qui sont espèce protégée en d’autres pays européens
    Je vous demande de mettre fin à ces massacres d’un temps moyenâgeux , exemple type de la barbarie et malfaisance du prédateur humain.
    Vous trouvez sans doute que l’impact destructeur de l’espèce humaine n’est pas suffisante sur la terre et ses habitants
    Cordialement

  4. avis défavorable
    tout dégât quelle que soit son importance causée par un animal entraîne la qualification de son espèce de “nuisible” et permet son éradication .La quantification des dégâts est subjective ;le rôle dans la biodiversité est ignoré…

  5. avis DÉFAVORABLE !
    chaque animal dans la Nature a son utilité même si vous ne la connaissez pas ! la chasse en général est un “loisir” destructeur et cruel. Les animaux ont une sensibilité aussi importante que les humains (voire plus que certains, dont les chiasseurs).

  6. Avis défavorable ! toute chasse contre l’espèce animale est inadmissible, réguler peut-être mais éliminer un grand nombre d’une espèce (dont les petits) comme celle des blaireaux est à interdire. ensuite ce sera le tour des taupes ?
    pourquoi créer du déséquilibre dans la biodiversité ?
    C.Lardy

  7. Avis défavorable, totalement défavorable à toute espèce d’animal. la nature rééquilibrera tout si on la laisse faire… l à condition de stopper la nourrissage des sangliers qui prolifèrent par la faute des chasseurs.

  8. Avis défavorable
    Sous de faux prétextes, les blaireaux (et d’autres animaux) sont persécutés, blessés, tués, sans nécessité réelle, sans égard pour leur sensibilité animale, sans respect pour la biodiversité . Le rôle des autorités administratives devrait être d’empêcher cette violence gratuite, pas de la favoriser.

  9. Avis très défavorable. Un seul animal peut être vraiment nuisible : l’être humain. Un seul l’est à coup sûr : le chasseur !

  10. AVIS TRES TRES TRES DEFAVORABLE
    La chasse n’a aucune raison d’être aujourd’hui ! Coutume d’un autre âge pour personnes immatures !

  11. avis défavorable
    Contrairement à ce que vous affirmez dans votre note de présentation, l’ensemble de la littérature scientifique s’accorde à dire que le blaireau est un « petit » tout au long de sa première année de vie. Le sevrage des blaireautins n’est que le passage d’une alimentation lactée à une alimentation solide, généralement fournie par la mère blairelle. Cette étape alimentaire n’a aucun rapport avec le passage à l’âge adulte des blaireautins, lesquels demeurent pleinement dépendants de leur mère jusqu’à la fin de leur premier automne. Autoriser la vénerie sous terre au 15 mai est donc bien une infraction, qui conduit de plus en plus de tribunaux administratifs à suspendre et annuler les arrêtés concernés.

  12. avis défavorable, défavorablement vital !
    Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
    à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
    merci d’interdire cette chasse !

  13. Mais que vous a fait cet animal nocturne et inoffensif que l’on nomme le blaireau pour que vous vous acharniez cruellement sur lui ? Il s’agit d’une chasse d’un autre âge dont la barbarie révolte, alors qu’il nous faudrait protéger notre biodiversité qui se meurt. Laissez les tranquilles. Ce n’est pas digne d’un chasseur! Il est grand temps de renoncer à ces destructions à l’aveugle et injustes!

  14. Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
    Laissez les tranquilles. Ce n’est pas digne d’un chasseur! Il est grand temps de renoncer à ces destructions à l’aveugle et injustes!
    à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
    merci d’interdire cette chasse !

  15. Avis très défavorable, la vénerie sous terre est une des pratiques les plus barbares et perverses des chasseurs, comment peuvent ils se justifier?

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