Monsieur le Préfet d’Eure-et-Loir,
La Direction départementale des territoires d’Eure-et-Loir propose à la consultation du public un projet d’arrêté relatif à l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau pour une période complémentaire du 1er juin 2025 au 14 septembre 2025.
Je souhaite déposer un AVIS DÉFAVORABLE à votre projet d’arrêté.
SUR LA FORME :
- Alors que le tribunal administratif d’Orléans a suspendu l’exécution de l’arrêté du préfet d’Eure-et-Loir du 21 mai 2024 qui autorisait la pratique de la vènerie sous terre du blaireau pour une période complémentaire comprise entre le 1er juin et le 14 septembre 2024 (ordonance N° 2402582), la préfecture d’Eure-et-Loir propose à la consultation du public un nouveau projet d’arrêté relatif à l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau pour une période complémentaire du 1er juin 2025 au 14 septembre 2025. Je ne peux que vous encourager à ne pas reconduire cette période complémentaire de vénerie sous terre dans votre département, sans quoi les associations de protection de l’environnement attaqueront de nouveau votre arrêté, et votre préfecture sera une nouvelle fois condamnée.
- Les données que vous transmettez aux contributeurs ne permettent pas d’estimer la densité de blaireaux dans votre département, mais seulement d’évaluer si l’espèce y est présente ou pas. Voir un blaireau dans une commune n’indique pas que la population est en bon état de conservation.
- Pour estimer le nombre de blaireaux présents dans votre département, vous vous basez soit sur des données officielles anciennes (les densités fournies par l’OFB proviennent de données collectées entre 2001 et 2010 et n’ont jamais été actualisées), soit sur les données qui vous sont fournies par la fédération départementale des chasseurs, laquelle fait pression sur votre administration pour obtenir chaque année l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau. Or, au-delà du risque d’insincérité des données remontées par les chasseurs, ni le comptage nocturne, ni le recensement de blaireautières, ne permettent d’estimer la densité de blaireaux.
- Dans les faits, votre administration ne possède aucune donnée pertinente pour démontrer que la vénerie sous terre n’est pas de nature à mettre en danger les populations de blaireaux de votre territoire. Toutefois, la principale illégalité de votre projet d’arrêté repose sur le fait que vous n’êtes pas en capacité de démontrer que l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre est indispensable dans votre département. Je vous rappelle que la vénerie sous terre peut être pratiquée légalement de mi septembre au 15 janvier chaque année, et que son ouverture anticipée doit être justifiée par autre chose que l’envie d’un groupe de chasseurs de pratiquer une chasse de loisir avant l’ouverture générale de la chasse.
- Vous reconnaissez qu’il n’y avait dans votre département, en 2024, que 22 équipages de vénerie sous terre actifs. Cela interroge quant aux moyens mis en oeuvre par votre administration pour autoriser une pratique récréative, les chasseurs affirmant eux-mêmes qu’elle n’a aucun objectif de régulation.
- Pour semer le doute dans la tête du contributeur, vous affirmez que : “Conformément à la jurisprudence du Conseil d’État du 28 juillet 2023, la période complémentaire du blaireau ne peut être interdite ou limitée que s’il était avéré que celle-ci n’est pas compatible avec le maintien dans un état de conservation favorable des populations de blaireaux.” Or, le conseil d’Etat rappelle que les chasseurs ont interdiction de tuer les petits blaireaux, conformément aux dispositions de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement. D’ailleurs, le tribunal administratif d’Orléans a ordonné la suspension de votre précédent arrêté et écrivant : “En l’état de l’instruction, le moyen tiré de la méconnaissance de l’article L. 424-10 du code de l’environnement et celui tiré de ce que les motifs énoncés dans l’arrêté attaqué pour justifier l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau sont entachés d’erreur de fait sont de nature à créer un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté attaqué, en tant que celui-ci autorise une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juin au 14 septembre 2024. Il y a donc lieu d’ordonner la suspension de son exécution.”
- Votre note de présentation fait la promotion de l’étude scandaleuse et inutile du contenu stomacal des blaireautins, commandée par la fédération nationale des chasseurs. Or, de l’avis de l’ensemble de la littérature scientifique, le blaireau est un « petit » tout au long de sa première année de vie. Le sevrage des blaireautins n’est que le passage d’une alimentation lactée à une alimentation solide, généralement fournie par la mère blairelle. Cette étape alimentaire n’a aucun rapport avec le passage à l’âge adulte des blaireautins, lesquels demeurent pleinement dépendants de leur mère jusqu’à la fin de leur premier automne. Autoriser l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre est donc bien une infraction, qui conduit de plus en plus de tribunaux administratifs à suspendre et annuler les arrêtés concernés.
- François Lebourgeois, scientifique dont vous citez les travaux, a écrit dans Activités saisonnières et comportements du blaireau européen (Meles meles L.) en contexte forestier tempéré de feuillus de plaine : résultats de 11 ans de suivi journalier (2013-2023) : “Comme beaucoup de mammifères, le blaireau est donc une espèce « altriciale », c’est-à-dire que la croissance et le développement des jeunes nécessitent des soins postnaissance prodigués par des individus adultes (notamment la mère). Même après le sevrage (chez les mammifères « processus durant lequel une mère cesse définitivement d’allaiter son petit »), les jeunes restent dépendants des adultes pour les soins, les différents apprentissages liés à la recherche de la nourriture, aux comportements pour la cohésion des groupes, à l’entretien des terriers.” Peut-être n’avez-vous pas bien lu les travaux des scientifiques que vous vous permettez de citer, puisqu’ils contredisent ce que vous affirmez dans votre note de présentation.
- L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. L’exercice récréatif de la chasse est exclu. Or, la note de présentation n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire. Elle ne fournit aucune estimation fiable des populations de blaireaux dans le département, ni aucun détail sur des dégâts qui pourraient être attribués à l’espèce. Par ailleurs, il n’est pas fait mention de mesures préventives qui pourraient solutionner les rares dommages causés par ces animaux aux cultures. Dans ces conditions, rien ne justifie la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau et le projet d’arrêté est donc entaché d’illégalité.
- Votre paragraphe intitulé “impact de l’espèce sur les intérêts humains” montre le mépris que vous avez pour la faune sauvage, et la méconnaissance de votre administration pour les services écosytémiques rendus par cette espèce. Vous listez pêle-mêle divers griefs attribués au blaireau, sans même les corréler au contexte local. Vous parlez ainsi de dégâts aux cultures agricoles sans en justifier aucun, de tuberculose bovine (qui devrait être un argument pour interdire cette pratique) ou de dégâts aux infrastructures, alors que la vénerie sous terre ne peut en aucun cas être pratiquée à proximité d’une route, autoroute, voie ferrée ou d’une digue).
- Alors que l’article 2 de votre projet d’arrêté prévoit que “Les opérations de vénerie sous terre ne sont autorisées que sur les parcelles agricoles et à 100 m de ces parcelles.”, vous écrivez dans votre note de présentation, en page 9, que “Le déterrage du blaireau n’est par conséquence pas une « chasse de régulation » [et que] Le maintien de la période complémentaire ne peut être ainsi dépendant d’un niveau de dégâts ou de préjudices comme cela est le cas pour les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.” Si le niveau de dégâts ne permet pas de justifier votre projet d’arrêté, c’est donc bien que la vénerie sous terre est, comme l’affirment les chasseurs, une chasse de loisirs. Votre arrêté sera donc illégal et votre préfecture de nouveau condamnée.
- Vous précisez dans votre note de présentation que “Les prélèvements opérés par la vénerie sous terre, au cours de la période complémentaire, sont estimés à 60% des prélèvements totaux.” Or, la vénerie sous terre est une technique de chasse aveugle qui consiste à envoyer un chien dans le terrier pour acculer les blaireaux, puis détruire leur habitat pour les en extraire avant de les tuer. Dans plusieurs départements, la transmission par l’administration des chiffres des prises de blaireaux a prouvé que la vénerie sous terre conduit à la destruction des terriers et de l’ensemble de ses occupants, y compris des jeunes de l’année, dépendants et qui n’ont évidemment pas pu se reproduire. Le pourcentage de jeunes tués lors des opérations de vénerie sous terre peut dépasser 45% ! Elle s’ajoute à une mortalité déjà élevée chez les blaireautins.
- On peut lire en introduction à votre projet d’arrêté que la CDCFS a rendu un avis favorable. Bien sûr, chacun sait que ces commissions sont déséquilibrées et que les représentants d’intérêts cynégétiques y siègent en large majorité. La publication d’un compte-rendu de la CDCFS aurait toutefois permis aux contributeurs de savoir quelle a été la nature des débats et les éventuelles oppositions soulevées contre votre projet d’arrêté.
- Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.
LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU :
Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.
Dans leurs ordonnances, les tribunaux administratifs justifient la suspension ou l’annulation des arrêtés pour les motifs suivants :
- Insuffisance de démonstration de dégâts
- Illégalité destruction « petits » blaireaux
- Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage
- Insuffisance de justifications dans la note de présentation
- Méconnaissance de l’état des populations de blaireaux
- Défaut de fixation d’un nombre maximal d’animaux susceptibles d’être prélevés
- Irrégularité de la convocation des membres de la CDCFS
- Risque sanitaire lié à la tuberculose bovine
- Illégalité de l’article R.424-5 du code de l’environnement
- Non respect de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
- Maturité sexuelle des petits non effective
- Insuffisance de démonstration de dégâts aux infrastructures
SUR LE FOND :
- Suite aux recours des associations, de plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus.
- Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
- La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
- La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
- Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »
À PROPOS DU BLAIREAU :
- Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
- Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
- La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).
- Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).
- Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
- Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
- Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »
- En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
- Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)
Avis défavorable ++
sur la chasse en général, y compris les blaireaux, qui sont espèce protégée en d’autres pays européens
Je vous demande de mettre fin à ces massacres d’un temps moyenâgeux , exemple type de la barbarie et malfaisance du prédateur humain.
Vous trouvez sans doute que l’impact destructeur de l’espèce humaine n’est pas suffisante sur la terre et ses habitants
Cordialement
avis défavorable
un dégât quelle que soit son importance causée par un animal entraîne la qualification de son espèce de “nuisible” et permet son éradication .La quantification des dégâts est subjective ;le rôle dans la biodiversité est ignoré…
Les blaireaux sont de sympathiques et beaux animaux qui ont autant envie de vivre que les chasseurs. Il faut les laisser vivre.
Avis très défavorable. Laissez vivre les blaireaux en paix ,tout comme les autres espèces , un seul nuisible : l’ Homme
Bonjour
Hormis l’être humain, il n’y a pas d’animal nuisible.
Les blaireaux font partie de la biodiversité. Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles, dont certains humains se délectent.
Je vis à la campagne depuis toujours, et n’ai jamais constaté aucun dégât de ce sympathique animal.
Et d’ailleurs, hélas, je ne l’aperçois que très rarement ! Il est loin de pulluler…
avis défavorable
Avis défavorable
Sous de faux prétextes, les blaireaux (et d’autres animaux) sont persécutés, blessés, tués, sans nécessité réelle, sans égard pour leur sensibilité animale, sans respect pour la biodiversité . Le rôle des autorités administratives devrait être d’empêcher cette violence gratuite, pas de la favoriser.
La véritable écologie c’est laisser vivre et non tuer ! avis très très défavorable
Avis très défavorable. Un seul animal peut être vraiment nuisible : l’être humain. Un seul l’est à coup sûr : le chasseur !
Avis défavorable, défavorablement vital !
Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
merci d’interdire cette chasse !
andré damois
avis très très défavorable
AVIS TRES TRES TRES DEFAVORABLE
La chasse n’a aucune raison d’être aujourd’hui ! Coutume d’un autre âge pour personnes immatures !
Avis défavorable
Avis défavorable
avis défavorable, défavorablement vital !
Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
merci d’interdire cette chasse !
Je laisse un avis très défavorable contre cette chasse inégale qui déshonore ceux qui la pratiquent contre un animal discret et tout à fait inoffensif. Comment imaginer que la France entière lui en veule et s’acharne contre lui ! Nous ne sommes plus au Moyen Age et nous devrions connaitre le prix de cette biodiversité qui, autour de nous se raréfie. Laissez les blaireaux en paix, ils ne vous on rien fait!
Avis totalement défavorable au projet d’arrêté concernant la vénerie sous terre !
Je suis CONTRE ce projet d’arrêté.
Les blaireaux font partie de la biodiversité et chaque animal dans la Nature a son utilité ! Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles. La vénerie sous terre n’est pas seulement cruelle pour les blaireaux mais aussi pour les chiens qui sont souvent gravement blessés par la pauvre bête acculée dans son terrier pour se défendre. STOP au massacre !!!
Avis très défavorable
Avis très défavorable, La vénerie sous terre est une pratique barbare, comment les chasseurs peuvent t-il justifier cette perversité?