Le Projet d’arrêté
Alors que le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a déjà condamné la préfecture des Ardennes à 4 reprises (suspensions et annulations+ 6300€ à verser aux associations), la préfecture propose à la consultation du public un projet d’arrêté prévoyant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juin 2025 au 14 septembre 2025.
La préfecture a publié une note de présentation, qui est une copie de celle proposée pour la consultation 2024. Seules les dates de la consultation ont été modifiées.
AVES Francevous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 21 mai 2025.
Important : pour que votre avis soit pris en compte, utilisez nos arguments pour rédiger une réponse personnalisée.
Modalité de réponse à cette consultation :
- par e-mail : ddt-chasse@ardennes.gouv.fr
- Objet : Projet d’arrêté préfectoral fixant les dates d’ouverture et de clôture de la chasse dans le département des Ardennes pour la saison 2025/2026
- jusqu’au 21 mai 2025
Précision importante : tout le monde a le droit d’exprimer son avis sur ce projet d’arrêté, quel que soit son département de résidence.
Monsieur le Préfet des Ardennes,
La Direction départementale des territoires des Ardennes propose à la consultation du public un projet d’arrêté fixant les dates d’ouverture et de clôture de la chasse dans le département des Ardennes pour la saison 2025-2026, et prévoyant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juin 2025 au 14 septembre 2025.
Je souhaite déposer un AVIS DÉFAVORABLE à votre projet d’arrêté.
SUR LA FORME :
- Alors que le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a déjà condamné la préfecture des Ardennes à 4 reprises (ordonnances 2201104 et 2101567 : suspension puis annulation de l’article 2 de l’arrêté du 21 mai 2021 en ce qu’il autorise une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 15 mai 2022 au 14 septembre 2022 + 3300€ à verser aux associations; ordonnance 2301559 : annulation de l’arrêté du 17 mai 2023 par lequel le préfet des Ardennes a fixé les dates d’ouverture et de clôture de la chasse dans le département des Ardennes en tant qu’il autorise une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 15 mai 2024 au 14 septembre 2024 + 1500€ à verser aux associations ; ordonnance 2401425 : suspension de l’arrêté du préfet des Ardennes du 23 mai 2024, en tant qu’il autorise une période de vénerie du blaireau du 1er juin au 14 septembre 2024 + 1500€ à verser aux associations), votre administration prévoit d’autoriser à nouveau une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juin 2025 au 14 septembre 2025. Je ne peux que vous encourager à ne pas reconduire cette période complémentaire de vénerie sous terre dans votre département, sans quoi les associations de protection de l’environnement attaqueront de nouveau votre arrêté, et votre préfecture sera une nouvelle fois condamnée.
- Votre projet d’arrêté concerne l’ouverture et la clôture de la chasse dans le département, mais votre note de présentation, qui fait pourtant 7 pages, ne semble concerner que le blaireau. Pourtant, votre administration a déjà été condamnée en ce que la note de présentation mise à la disposition du public ne satisfaisait pas aux exigences énoncées au II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement. En consacrant l’intégralité de votre note de présentation à une seule espèce, et en estimant ne pas devoir motiver les autres dispositions de votre arrêté, vous prenez le risque de voir l’entièreté de votre arrêté chasse invalidé par un tribunal administratif.
- Vous rappelez que l’article R. 424-5 du Code de l’environnement permet au Préfet, sur proposition du directeur départemental de l’agriculture et de la forêt et après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage et de la fédération des chasseurs, d’autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai. Toutefois, vous omettez de rappeler que l’article L. 424-10 du Code de l’environnement dispose qu’il est interdit de détruire, d’enlever, de vendre, d’acheter et de transporter les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée, sous réserve des dispositions relatives aux animaux susceptibles d’occasionner des dégâts. Or, de plus en plu de tribunaux administratifs sanctionnent les arrêtés qui permettent une ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau et justifient leurs décisions par la méconnaissance de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement.
- L’enquête sur les blaireautières menée par les chasseurs de votre département n’a aucune valeur, ses données étant déclaratives et n’étant encadrée par aucun protocole scientifique. De plus, vous vous permettez d’extrapoler des données collectées dans 56 communes pour l’ensemble du département, qui en compte 449 ! Il est impossible d’estimer le nombre de blaireaux dans votre département à partir d’une enquête réalisée dans ces conditions, par ceux-là même qui vous réclament l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau.
- Pour estimer le nombre de blaireaux présents dans votre département, vous vous basez sur les données qui vous sont fournies par la fédération départementale des chasseurs, laquelle fait pression sur votre administration pour obtenir chaque année l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau. Or, au-delà du risque d’insincérité des données remontées par les chasseurs, ni le comptage nocturne, ni le recensement de blaireautières, ne permettent d’estimer la densité de blaireaux.
- Dans les faits, votre administration ne possède aucune donnée pertinente pour démontrer que la vénerie sous terre n’est pas de nature à mettre en danger les populations de blaireaux de votre territoire. Toutefois, la principale illégalité de votre projet d’arrêté repose sur le fait que vous n’êtes pas en capacité de démontrer que l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre est indispensable dans votre département. Je vous rappelle que la vénerie sous terre peut être pratiquée légalement de mi septembre au 15 janvier chaque année, et que son ouverture anticipée doit être justifiée par autre chose que l’envie d’un groupe de chasseurs de pratiquer une chasse de loisir avant l’ouverture générale de la chasse.
- Concernant le risque pour la santé publique, la présence de foyers de tuberculose bovine sur votre territoire devrait être un argument pour interdire la vénerie sous terre sur l’ensemble de votre territoire, et non un argument pour en autoriser l’ouverture anticipée. En effet, la vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit la vénerie sous terre du blaireau pour protéger les chiens.
- Toujours concernant la tuberculose, le Sénateur Arnaud Bazin a interrogé l’ANSES suite à la publication du rapport du Sénat sur le déterrage du blaireau et la vénerie. Dans sa réponse, l’ANSES a rappelé que la lutte contre la tuberculose bovine ne justifie pas l’élimination préventive du blaireau. La Dordogne expérimente actuellement la vaccination des blaireaux pour lutter contre la tuberculose bovine, suite au succès de ce programme en Irlande.
- Vous relayez l’étude du contenu stomacal des blaireautins menée par la fédération nationale des chasseurs. Selon vous, l’absence de présence de lait dans l’estomac des blaireautins de plus de 4 kg permettrait de les tuer sans contrevenir à l’article L. 424-10 du code de l’environnement. Pourtant, de l’avis de l’ensemble de la littérature scientifique, le blaireau est un « petit » tout au long de sa première année de vie. Le sevrage des blaireautins n’est que le passage d’une alimentation lactée à une alimentation solide, généralement fournie par la mère blairelle. Cette étape alimentaire n’a aucun rapport avec le passage à l’âge adulte des blaireautins, lesquels demeurent pleinement dépendants de leur mère jusqu’à la fin de leur premier automne. Autoriser l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre est donc bien une infraction, qui conduit de plus en plus de tribunaux administratifs à suspendre et annuler les arrêtés concernés.
- Pour tenter d’éviter une nouvelle condamnation par le tribunal administratif, vous indiquez cette fois dans votre projet d’arrêté que la mise à mort du jeune de moins de 8 kg ainsi que de la femelle adulte suitée qui l’accompagne dans le même terrier est interdite. Vous n’avez certainement aucune idée de la manière dont se déroule une opération de déterrage pour penser que les animaux pourront être épargnés et survivre, après avoir subi des heures de stress et que leur habitat aura été détruit par des chasseurs.
- Vous osez écrire que la vénerie sous terre est une pratique sélective. Or, la vénerie sous terre est une technique de chasse aveugle qui consiste à envoyer un chien dans le terrier pour acculer les blaireaux, puis détruire leur habitat pour les en extraire avant de les tuer. Dans plusieurs départements, la transmission par l’administration des chiffres des prises de blaireaux a prouvé que la vénerie sous terre conduit à la destruction des terriers et de l’ensemble de ses occupants, y compris des jeunes de l’année, dépendants et qui n’ont évidemment pas pu se reproduire. Le pourcentage de jeunes tués lors des opérations de vénerie sous terre peut dépasser 45% ! Elle s’ajoute à une mortalité déjà élevée chez les blaireautins. Il est illusoire et hypocrite de penser que les animaux seront relâchés et pourront survivre.
- Vous tentez de justifier l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau par les risques de collision routière ou les dommages aux infrastructures (routes, voies ferrées, voirie privée, bâtiments, canaux, etc…). Pourtant, vous savez que la vénerie sous terre ne peut en aucun cas répondre à ce genre de problématique, ne pouvant pas être réalisée à proximité des voies ferrées ou des routes. Seules des solutions permettant un renforcement des ouvrages et la création de terriers artificiels permet de résoudre ces cas précis. Concernant les collisions routières, les blaireaux comme les autres animaux sauvages en sont les principales victimes. Il convient de diminuer la vitesse de circulation dans les zones concernées, et non de les tuer préventivement, ce qui est une aberration totale.
- Vous reconnaissez qu’il n’y avait dans votre département, au cours de la saison de chasse 2022-2023, que 12 équipages de vénerie sous terre actifs. Cela interroge quant aux moyens mis en oeuvre par votre administration pour autoriser une pratique récréative, les chasseurs affirmant eux-mêmes qu’elle n’a aucun objectif de régulation. Je vous rappelle que votre entêtement a déjà conduit le tribunal administratif à vous condamner à 4 reprises pour un montant de 6300€ !
- L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. L’exercice récréatif de la chasse est exclu. Or, la note de présentation n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire. Elle ne fournit aucune estimation fiable des populations de blaireaux dans le département, ni aucun détail sur des dégâts qui pourraient être attribués à l’espèce. Par ailleurs, il n’est pas fait mention de mesures préventives qui pourraient solutionner les rares dommages causés par ces animaux aux cultures. Dans ces conditions, rien ne justifie la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau et le projet d’arrêté est donc entaché d’illégalité.
- Dans l’introduction de votre projet d’arrêté, on peut lire « Vu l’avis favorable de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) en date du 29 avril 2025. » Or, tout le monde sait que la composition de ces commissions est déséquilibrée et que les représentants des intérêts cynégétiques y siègent en majorité. Il n’est donc pas étonnant que ceux qui vous réclament l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau pour leurs propres intérêts votent en faveur de cette mesure. Il aurait été plus pertinent de publier un compte-rendu de la CDCFS pour permettre au contributeur de savoir quelle a été la nature des débats et les éventuelles oppositions soulevées contre votre projet d’arrêté. L’avis de la CDCFS est seulement consultatif, et il est de votre responsabilité de faire respecter la loi et de ne pas céder aux chasseurs, alors que vous savez que votre arrêté sera une nouvelle fois attaqué devant le tribunal administratif.
- Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.
LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU :
Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.
Dans leurs ordonnances, les tribunaux administratifs justifient la suspension ou l’annulation des arrêtés pour les motifs suivants :
- Insuffisance de démonstration de dégâts
- Illégalité destruction « petits » blaireaux
- Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage
- Insuffisance de justifications dans la note de présentation
- Méconnaissance de l’état des populations de blaireaux
- Défaut de fixation d’un nombre maximal d’animaux susceptibles d’être prélevés
- Irrégularité de la convocation des membres de la CDCFS
- Risque sanitaire lié à la tuberculose bovine
- Illégalité de l’article R.424-5 du code de l’environnement
- Non respect de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
- Maturité sexuelle des petits non effective
- Insuffisance de démonstration de dégâts aux infrastructures
SUR LE FOND :
- Suite aux recours des associations, de plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus.
- Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
- La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
- La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
- Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »
À PROPOS DU BLAIREAU :
- Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
- Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
- La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).
- Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).
- Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
- Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
- Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »
- En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
- Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)
À PROPOS DES AUTRES ESPÈCES :
- Votre projet d’arrêté encadre la chasse de plusieurs espèces sans apporter le moindre élément pour justifier cette chasse, alors que pour certaines, les effectifs sont en déclin. Aussi, je vous demande de ne pas autoriser la chasse de la bécasse des bois, de l’alouette des champs, des perdrix, des faisans et du lièvre, tout comme l’interdiction de relâcher des animaux issus d’élevages et qui pourraient être responsable d’une pollution génétique et de transmission de maladies. Relâcher des animaux nés dans des élevages pour le simple plaisir de les chasser est une totale aberration à laquelle il faut mettre un terme immédiatement.
- L’ouverture anticipée de la chasse du renard est une tradition qui montre que les chasseurs ne comprennent rien à la régulation des espèces. Le renard est un prédateur naturel de nombreux rongeurs qui s’attaquent aux récoltes. Abattre des renards contribue à faire exploser les populations de rongeurs. Il est donc totalement aberrant de permettre une ouverture anticipée de la chasse du renard. Si les chasseurs défendaient l’intérêt général plutôt que leurs intérêts particuliers, ils s’opposeraient à cette ouverture anticipée.
- La chasse à tir, autorisée jusqu’au 28 février pour le blaireau, provoque potentiellement la mort des mères gestantes et ne doit en aucun être autorisée, en application de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, visant à préserver le renouvellement des espèces.
Avis défavorable ++
sur la chasse en général, y compris les blaireaux, qui sont espèce protégée en d’autres pays européens
Je vous demande de mettre fin à ces massacres d’un temps moyenâgeux , exemple type de la barbarie et malfaisance du prédateur humain.
Vous trouvez sans doute que l’impact destructeur de l’espèce humaine n’est pas suffisante sur la terre et ses habitants
Cordialement
avis défavorable
un dégât quelle que soit son importance causée par un animal entraîne la qualification de son espèce de “nuisible” et permet son éradication .La quantification des dégâts est subjective ;le rôle dans la biodiversité est ignoré…
avis DÉFAVORABLE !
chaque animal dans la Nature a son utilité même si vous ne la connaissez pas ! la chasse en général est un “loisir” destructeur et cruel. Les animaux ont une sensibilité aussi importante que les humains (voire plus que certains, dont les chiasseurs).
Paix aux blaireaux et chasseurs restez chez vous
Bonjour
Hormis l’être humain, il n’y a pas d’animal nuisible.
Les blaireaux font partie de la biodiversité. Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles, dont certains humains se délectent.
Je vis à la campagne depuis toujours, et n’ai jamais constaté aucun dégât de ce sympathique animal.
Et d’ailleurs, hélas, je ne l’aperçois que très rarement ! Il est loin de pulluler…
avis très défavorable
avis défavorable
Avis défavorable
Sous de faux prétextes, les blaireaux (et d’autres animaux) sont persécutés, blessés, tués, sans nécessité réelle, sans égard pour leur sensibilité animale, sans respect pour la biodiversité . Le rôle des autorités administratives devrait être d’empêcher cette violence gratuite, pas de la favoriser.
Avis très défavorable. Un seul animal peut être vraiment nuisible : l’être humain. Un seul l’est à coup sûr : le chasseur !
Avis défavorable, défavorablement vital !
Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
merci d’interdire cette chasse !
andré damois
avis très très défavorable
AVIS TRES TRES TRES DEFAVORABLE
La chasse n’a aucune raison d’être aujourd’hui ! Coutume d’un autre âge pour personnes immatures !
Avis défavorable
CONTRE
On croît faire un mauvais cauchemar : à quoi sert cette chasse surannée et cruelle contre un pauvre animal inoffensif qui fait partie de notre bio diversité qui se meurt.
Il est temps d’arrêter ces persécutions inutiles et de reconsidérer la place que tient ce visiteur nocturne qui ne nous veut aucun mal!
Bonjour,
Mon opposition repose sur plusieurs raisons, dont :
De plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus, suite aux recours des associations, .
Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »
Merci de votre prise en compte
Marie-Christine Callet
Avis totalement défavorable au projet d’arrêté concernant la vénerie sous terre !
Je suis CONTRE ce projet d’arrêté.
Les blaireaux font partie de la biodiversité et chaque animal dans la Nature a son utilité ! Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles. La vénerie sous terre n’est pas seulement cruelle pour les blaireaux mais aussi pour les chiens qui sont souvent gravement blessés par la pauvre bête acculée dans son terrier pour se défendre. STOP au massacre !!!
Avis très défavorable
Avis très défavorable, la vénerie sous terre est une des pratiques les plus ignobles des chasseurs.